Valentina ⊹ is it desire?

Valentina & Royce ಇ is it desire?

C'était... moi? Je battais des cils comme si ça allait m'aider à m'éclaircir. Attendez, ma grande amie Valentina venait de me dire qu'elle m'a toujours voulu? Je suis dans le monde des bisounours ou comment ça se passe? Pourquoi je suis si aveugle? Je ne remarque jamais rien quand justement, on a envie que je comprenne. Son aveux me touche, ça me brûle au niveau de la poitrine et c'est agréable. Je souriais de mon sourire le plus charmeur, ne sachant pas trop quoi dire. « Moi... genre, tu me veux? » répétais-je à voix haute pour être sûr d'avoir bien entendu, toujours en montrant ma dentition parfaite. Je trouve ça mignon. Valentina a le cran de me le dire. Elle aurait pu se taire à jamais et me laisser filer. J'aime quand c'est une fille qui prend les devants. Je suis le genre de mec qui se fait désirer, qui n'a pas besoin de faire le premier pas car de toute façon, les filles je les fais tomber comme des mouches. Okay ça c'est le macho qui parle et il n'a rien à faire dans cette discussion presque sérieuse. Comme la dernière fois que nous avions eu un rapprochement, elle paniquait en rigolant. Elle est trop craquante quand elle se met dans tous ses états. « Tina. » dis-je pour avoir son attention en plaçant mon index sous son menton pour lui interdire de baisser la tête lorsque je lui poserai la question. « Tu m'aimes? » je me mordis la lèvre, un peu gêné sur le coup de lui demander ça mais ça m'aiderait surtout à clarifier les choses, et à elle aussi. Je suis sûr qu'elle ne s'était pas posé la question auparavant car elle n'osait pas y faire face. L'attente était longue, les battements de mon coeur résonnaient dans ma tête. C'est le moment crucial sur MTV où l'ami friendzoné veut savoir la vérité. Je suis tellement stressé que j'ai presque envie de me faire pipi dessus.

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Is it desire or is it love that I'm feeling for you? I want desire cause your love only gets me abused give me that rush I want to show you what you've been missing — Bordel, qu’est-ce qu’elle fait là ? Qu’est-ce qu’elle lui a dit ? Elle le veut lui ? Valentina sait trop bien que vouloir quelqu’un sans forcément lui dire de quelle façon on voulait cette personne portait à confusion. Mais merde, qu’est-ce qu’elle pouvait faire ? Elle ne savait même pas elle même. Elle était perdue, pommée, totalement dans le vent. Royce, c’était son pote ouais. Mais peut-être que justement, ça avait été un tellement bon ami que s’en était devenu plus entre eux. Et puis… Et bien merde, s’ils avaient couché ensemble la dernière fois c’était bien qu’il y avait une sorte de tension sexuelle entre eux.
Elle soupire.
« Oui, je te veux. Enfin je crois. »
Elle est pommée. Pommée comme jamais. Sa fierté italienne lui donne envie d’assumer qu’elle veut quelque chose mais son côté nerveux -qu’elle doit sûrement tenir de sa mère- lui donne envie de partir en courant. Pourquoi elle a dit ça ? Si elle l’avait déjà réprimé avant pourquoi ne pouvait-elle pas continuer à le faire ?
Il pose alors son doigts sous son menton, comme pour l’empêcher d’éviter son regard. Tiens, c’était comme s’il sentait qu’elle allait le faire.
Et il lui pose alors LA question. Celle qu’elle aurait préféré ne pas entendre. Parce que c’était bizarre de parler d’amour avec Royce Magyar. C’était tellement bizarre qu’elle en avait des frissons. Elle l’aimait ? Bordel. Ça lui faisait mal au crâne tout ça.
« J’en sais rien Royce. »
Elle recule alors un peu et commence à parler avec les mains, comme la parfaite italienne qu’elle se trouve être.
« Parce que t’es un macho Royce. Un macho dragueur et tout Harvard voir tout le continent américain est au courant de ça. T’es vraiment un coureur de jupon Royce. Honnêtement je sais pas sur qui t’es pas passée. Mais à côté de ça, Royce… Oh Royce. T’as un accent super mignon quand tu parles. Tu m’écoutes parler et tu me supportes n’importe comment pour n’importe quoi. »
Elle ferme les yeux.
« Et toi tu m’aimes Royce ? C’est facile de poser la question mais tu crois que c’est simple d’y répondre ? »
Les mains de Royce sont encore sur ses hanches. Son coeur bat la chamade. Merde. Mais qu’est-ce qu’il se passe.

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Valentina & Royce ಇ is it desire?

Valentin confirma ses dires et j'affichais un petit sourire en coin. J'ai jamais été aussi proche d'elle pour lui parler. Je veux dire, collé l'un à l'autre, les yeux dans les yeux, à parler de ce qu'on ressentait. Je n'arrive plus à l'imaginer comme une simple amie et je m'en rends vraiment compte. Mais qu'est-elle alors? Je ne veux en aucun cas la perdre. Je lui demandais simplement si elle était tombée dans le panneau, si elle m'aimait, si elle avait de réel sentiments, car c'est pas de tout repos de craquer sur moi. Les traits de mon visage se durcirent lorsqu'elle répondit que j'étais un macho coureur de jupons et tout le tralala. Oh non ça va pas recommencer. J'en ai tellement marre d'entendre ça. Cette étiquette me collait à la peau depuis bien trop longtemps et le fait que Tina me balance ça en pleine tronche, ça me faisait chier. « Tu peux répéter? » la coupai-je, énervé d'écouter des conneries pareilles. Mais elle continua sur sa lancée pour me dire que mon accent était craquant. « Je suis un homme célibataire, je drague et je couche avec des filles, c'est plutôt quelque chose de normal que n'importe qui fait dans notre génération. » c'était le moyen de me dire qu'elle était jalouse? Bon sang, j'avais l'impression d'avoir Sacha en face de moi et... non pas elle, je ne peux pas la comparer à Valentina. « Je vois pas ce qui a de mal à faire ça. » qu'elle me le dise car je suis aveugle et si ça continue je vais péter un câble pour rien et clore cette conversation qu'on risquait de ne peut-être plus avoir. Elle me retourna aussi la question et je me suis mis à rire en haussant les épaules. « Non je ne t'aime pas, je n'aime que moi car je suis Royce Magyar le plus gros coureur de jupons de l'Amérique qui a reçu l'award du plus gros dragueur et de plus infidèle et que je prends un vilain plaisir à faire du mal aux filles. » dis-je sèchement et ironiquement of course en lâchant son regard. Je la poussais d'un pas pour me décoller d'elle et je pris les clés de ma voiture pour ouvrir les portières et me foutre sur le siège conducteur en claquant la porte.

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Is it desire or is it love that I'm feeling for you? I want desire cause your love only gets me abused give me that rush I want to show you what you've been missing — Valentina fit les gros yeux.
« Effectivement je peux répéter si tu le souhaites. Tu es un macho Royce. Et »
Elle fût alors couper par Royce qui se mit à plaider sa cause de grand célibataire. Elle l’avait vexé, elle le savait. Parce qu’elle le connaissait justement. Parce qu’elle pouvait quasiment prédire chacune de ses réactions. Elle savait que parfois il allait faire une telle chose après en avoir faite une autre. Elle le connaissait comme si elle l’avait fait. Elle savait très bien qu’il allait mal le prendre. Mais Valentina était quelqu’un de bien trop sincère et franc pour ne pas oser le dire. Et puis à vrai dire, le fait qu’il se soit tapé la moitié des nanas d’Harvard ne donnait pas réellement envie d’avoir de sentiments pour lui. Être un numéro de plus sur une liste ? Qui rêvait de ça ? Au fond, l’âme et le coeur blessé de Tina ne faisait là que se protéger contre un éventuel mal.
Et pourtant, quelque chose au fin fond de son corps, de son être, lui disait qu’elle le voulait.
Il haussa les épaules et se mit à rire quand elle lui demanda si il l’aimait. La réponse planta, à la grande surprise de l’italienne, comme un poignard dans son coeur. Ah, parce qu’elle aurait espérer une réponse positive de sa part ? Certes, il y avait une pointe d’ironie dans sa réponse mais Valentina avait bel et bien fait la sélection de ce qu’elle avait entendu. A cet instant précis, elle se demanda où la Valentina sérieuse et mature était passée. Elle était sûrement restée à l’entrée de la boite de nuit, juste avant qu’elle se jette sur Royce, sûrement pour la deuxième fois en plus.
Il se décolla d’elle et se mit sur le siège conducteur dans la voiture. Oh non, il n’allait pas y échapper comme ça. On n’échappe pas à une Linetti. Du haut de ses petites jambes, elle se dépêche de rentrer dans la voiture et s’installe quand à elle sur le siège passager.
« Ah parce que c’est tout de suite plus simple et mature d’échapper à la vérité Royce. »
Elle ne supportait qu’on l’appelle par son prénom, ce qui donnait pour elle un caractère bien trop sérieux à la conversation, mais là, utiliser celui de Royce collait parfaitement à la situation.
« Parce qu’effectivement, clairement, tu as une réputation de baiseur. Putain, tu pourrais fonder les Baiseurs Anonymes tellement tu sembles être accro. Tu crois pas que ça fait peur d’être attirée par toi par une fille comme moi qui eu des sales expériences dans sa vie. Alors tu sais quoi, si t’attend que je me jette par terre et que je te lèche les pieds, tu peux toujours attendre. Crois moi, tout ce que je t’ai déjà dis ce soir, c’est énorme. Pour moi. »
Et sa fierté de rituel repris alors le dessus et elle croisa les bras, affichant une mine boudeuse et fixant au loin devant elle.

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Valentina & Royce ಇ is it desire?

Je suis comme ça, un poil m'énerve. Je me suis pris la tête avec mon ex l'autre jour et maintenant c'était à Valentina de me reprocher de draguer. Je suis comme ça, si ça lui plait pas, basta. J'ai plus le droit d'avoir une conversation avec une inconnue sans me sentir visé comme étant un gros baiseur? Les filles sont folles! J'ai même plus le droit de sortir dehors sans qu'on me surveille. Et ce blog qu'a fait Sacha, ça ne m'a pas aidé. Je suis le nid à msts du campus, youhou. Alors que please j'ai couché avec personne au Summer Camp. Bref, ça me saoule et je décide de fuir. Valentina ne tarda pas à venir me rejoindre derrière moi et je lui lançais à peine un regard dans le rétroviseur. Et elle continue, encore et encore. Elle ne cessera donc jamais de parler? Je bougeais ma jambe, tendu comme une crampe et je me mordais les joues pour ne pas l'interrompre. J'ai pas envie d'exploser plus, au risque de la faire réellement partir et de gâcher ce qui naissait entre nous. « D'accord, j'ai cette réputation! » me retournai-je pour la regarder de l'autre côté du siège. Je vais aller dans son sens, lui donner raison vu que je n'ai plus d'imagination pour me défendre. Elle me prend pour un gros baiseur, bah qu'elle me prenne pour un gros baiseur. Que voulez-vous que je dise? J'expirais pour me calmer puis je plantais mon regard pas content dans le sien. « Et si tu ne peux pas faire avec, alors... tant pis. » elle m'accepte comme je suis ou pas. Moi je m'en fous qu'elle couche à droite à gauche, qu'elle aime draguer, elle s'amuse merde. C'est sur que si elle devient un jour madame Magyar, je ne risque pas d'apprécier si j'apprends qu'elle flirte à droite à gauche. Mais elle a confiance en moi, en temps qu'amis alors pourquoi ça changerait? Est-ce que je pourrais me permettre de faire le con? La réponse c'est... évidemment, je fais toujours le con, je finis toujours par tout foirer et Tina le savait bien. Même sans le vouloir je fais du mal. Mais je suis aussi un gros panda qui a de l'amour à donner. Si je me perds dans les lits des filles, c'est simplement car je n'ai rien de mieux à faire, je recherche de l'affection que je n'ai plus et j'aimais recevoir ce qui me manquait par les femmes.

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Is it desire or is it love that I'm feeling for you? I want desire cause your love only gets me abused give me that rush I want to show you what you've been missing — Valentina se met à le fusiller du regard quand il finit par admettre qu’il a effectivement cette réputation. Au moins, il ne tente pas de renier ce que tout le monde dit qu’il est. Il est sûr que Valentina a l’avantage de connaître une autre facette de Royce. Il est son ami et c’était comme s’il l’avait toujours été. Elle lui a fait confiance quand il lui a demandé de ne dire à personne qu’ils avaient couché ensemble, et il l’avait fait. S’il était le gros connard que tout le monde dépeignait de la sorte, il n’aurait pas gardé ce secret pour elle.
« Ok. »
Merde, où était passé la maturité de Valentina Linetti ? Où était la maturité de celle qui prétendait avoir mentalement dix ans de plus que tout le monde ? Envolée, disparue. Est-ce que c’était Royce qui lui faisait un tel effet ?
« Même si je te connais Royce, et d’ailleurs c’est peut-être ça aussi qui me fait flipper, bah, j’ai peur. »
Elle continue de fixer droit devant elle, sachant très bien que Royce tente de la regarder dans les yeux. Les bras toujours sur sa poitrine, elle s’amuse à penser aux disputes d’adolescents qui ont bizarrement bien trop de similarités avec celle-ci. Elle se pince alors les lèvres quand Royce lui demande de faire avec. Faire avec quoi, lui ? Pourquoi devrait-elle faire avec lui ?
« Attends attends. »
Elle se retourne alors et décroise ses bras. De son index, elle empêche Royce de prononcer un mot. On ne dérange pas une ritale qui parle.
« Pourquoi je devrais faire avec ? Pourquoi « Tant pis » qu’est-ce que je rate vu qu’apparemment personne n’aime personne ici ? »
Elle récupère alors ce petit sourire niais sur le visage, comme fière de sa connerie. Comme fière d’être celle qui met le doigt là où ça fait mal. Parce que Dieu savait -et elle était souvent en contact avec lui apparemment- qu’elle n’admettrait jamais la première ressentir quelque chose pour Royce Magyar.

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Valentina & Royce ಇ is it desire?

J'ai répondu le plus franchement du monde. Je suis pas tout blanc et je suis loin d'être un saint, elle le sait. Pourquoi me faire la remarque? Si elle ne peut pas supporter ça, alors on a qu'à tout oublier, notre attirance, nos baisers, ce qu'on ressent et tant pis. Oui tant pis. Je suis fatigué de devoir me justifier, de dire que je suis un gentil garçon blabla. Je pourrais lui demander ce qui lui prend d'être amie avec un mec comme moi? Vu que j'ai une réputation si ringarde. Elle devrait savoir aussi que dans mes relations avec mes petites amies, c'est toujours moi qui en souffrait le plus. Mais elle ne semblait pas y faire attention. Elle garde en tête que j'ai trompé Leevy? Oui, et alors? C'était pendant notre pseudo-rupture, pendant que nous étions tous les deux en train d'essayer d'annoncer à l'autre qu'on voulait rompre. Bref, je ne méritais pas une fille comme l'italienne. Il faut croire qu'elle était trop bien pour moi. « Tu crois que t'es la seule à avoir peur? » lâchai-je d'un rictus en levant les yeux au ciel. Dès que je m'entiche d'une fille j'ai la trouille et j'ai encore plus la trouille de savoir que c'est Valentina. Soudain, la jeune femme me présenta son index et je clouais mon bec, obligé de la laisser parler. Damn... j'étais sur le cul. Je faisais une petite grimace, en essayant de cacher ce sourire jaune qui se dessinait sur mes lèvres. J'ai parlé trop vite, comme d'habitude. « Et bien je... peut-être que... tout compte fait... » monsieur bégaie. Impossible de place une phrase avec un point. Merde merde. Je me fais cramer tout seul là. « Je te trouve vraiment trop craquante et j'ai aucune envie que tu me passes sous le nez à cause de tes a priori' sur moi. » ravale ta fierté, expire, sois honnête, c'est Tina devant toi, pas miss monde. « Je ne sais pas quoi faire pour te rassurer. Te dire que je ne vais pas te faire de mal? Personne ne peut tenir cette promesse. » on blesse toujours quelqu'un un jour ou l'autre. « Il y a certainement mieux que moi comme homme idéal. Tu devrais plutôt avoir un beau gentleman a tes pieds qui retournerait le monde pour toi. » j'ai une boule dans la gorge quand je dis ça. Je la repousse vers un gentleman imaginaire alors que je la voulais. Je veux juste qu'elle me fasse confiance car sans confiance, on foncera droit dans un mur. J'ai trop souffert d'une relation où il n'y avait plus aucune confiance.

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Is it desire or is it love that I'm feeling for you? I want desire cause your love only gets me abused give me that rush I want to show you what you've been missing — Valentina se met tout doucement à avoir un grand sourire quand elle se rend compte que Royce bégaie. Bordel ce qu’elle était fière. Au lieu de se sentir contente de voir le grand Royce Magyar bégayer devant elle quand elle lui demande s’il sous-entend bien ce qu’elle comprend, elle en rit, forcée de reconnaître, au fond, que Royce n’était peut-être pas le grand salaud que tout le monde disait qu’il était. Ce mec avait un bon fond. Bien pourri par ce qui l’entourait au dessus mais il était sensée être un type bien. Elle arque les sourcils et sourit en l’écoutant parler. Mais qu’est-ce qu’elle pouvait être fière… Ne disait-on pas que les italiennes étaient les plus compliquées à avoir ?
« Je suis craquante ? Mais encore ? » dit-elle en souriant.
Elle pouvait tout à fait lui passer sous le nez, effectivement. Elle avait peur des on-dit, qu’on parle d’elle. Qu’on se foute d’elle. Qu’il se foute d’elle. Mais les aprioris, c’était de la belle merde tout de même…
Elle l’écoute parler mais n’attend en réalité que que Monsieur Magyar avoue qu’il éprouve quelque chose pour elle. Pas qu’elle était craquante. Quelque chose qui dépassait son physique. Quelque chose qui expliquait pourquoi elle avait pu le rendre fou. Quelque chose qu’elle espérait être la même chose qui faisait que son coeur avait raté des battements quand elle avait été tout contre lui, bien qu’elle ait du mal à mettre le doigt sur ce que pouvait être ce quelque chose. Là, là, peut être qu’il la rassurerait comme il voulait le faire.
« Tu ne retournerai pas le monde pour moi ? »
Son sourire s’est calmé et elle est alors plus calme. Moins moqueuse. Ouais, merde. Reprends toi Tina. Elle aurait bien évidemment espérer qu’il lui dise que oui. Qu’il lui fasse une déclaration d’amour et qu’il parte chercher son beau destrier pour la ramener chez elle. Mais ni l’un ni l’autre n’était comme ça. tout du moins, Valentina ne l’était plus.
« Royce, je suis vraiment pommée » dit-elle en reprenant son visage entre ses mains et en plongeant son regard dans le sien, à nouveau, comme pour s’apaiser. « Explique moi. Arrête de te cacher. S’il te plaît. »

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Valentina & Royce ಇ is it desire?

Mes mots ne suffisaient pas. Ce n'était pas assez pour elle. Je suis tellement nul en déclaration. Laisser parler mon coeur c'était comme me jeter dans le vide sans parachute. On ne sait pas comment on va atterrir. Si on va s'écraser sur le sol ou si quelqu'un nous rattrape à temps. Je me sentais forcé et je détestais ça. Mais je dois faire l'effort. J'ouvris ma bouche pour répondre mais aucun mot ne venait alors je riais timidement. « Quoi? Ce n'est pas suffisant? » je voyais ensuite sa petite mine quand je lui faisais comprendre que j'étais pas le mec qui pouvait retourner le monde pour elle. En fait, j'en savais rien. Je pourrais me plier en quatre pour celle que j'aime. Je faisais juste la comparaison du mec parfait, car moi j'étais loin de l'être. « Non ce n'est pas ce que j'ai voulu dire Tina. » je fronçais les sourcils et je plissais mes yeux. Je réfléchissais à une autre explication avant qu'elle vienne prendre mon visage entre ses petites mains. Ses doigts froids m’apaisaient. C'est comme si elle me mettait en confiance, qu'elle voulait remettre mes idées en place. « Je me suis entiché de toi... Accidentellement! » ceci était un accident, ça m'est tombé dessus sur la tête sans que je comprenne ce qu'il se passe. Je souriais « Et l'idée que tu ressentes la même chose, ça me plait. Beaucoup même. » je glissais une main sur sa joue et je posais mon pouce sur sa lèvre inférieure. Rattrape-moi Tina, car je tombe dans le vide et il n'y a que toi qui peut déclencher le parachute.

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Is it desire or is it love that I'm feeling for you? I want desire cause your love only gets me abused give me that rush I want to show you what you've been missing — Valentina ne sait pas réellement où elle en est actuellement. Elle est assise dans la voiture de son presque meilleur ami, et elle en vient à se demander de la possibilité d’une relation amoureuse avec lui. Elle qui connaissait bien cet homme et qui l’avait écouté parler de ses différentes conquêtes. Cet homme qu’elle ne voulait pas aimer parce qu’elle avait peur d’être blessée encore une fois.
Et pourtant, même si elle avait pour une fois envie de prendre ses jambes à son cou plutôt que d’assumer quoi que ce soit, elle était la, le cul dans la voiture, à fixer Royce, ses yeux, ses lèvres, tout en ayant sa tête entre ses mains. Ses petits yeux étaient perdus. Valentina était tout simplement pommée.
Elle se met alors à avoir des frissons.
« Accidentellement ? Royce. Tout est dans l’expression. Tu fais pas exprès quand tu tombes a »
Elle se coupe alors subitement, préférant ignoré les mots et la réalité qu’ils pouvaient impliqués. Tout était toujours plus simple quand on préférait ignorer les choses. Et même si elle clamait être la grande prêtresse de la maturité, elle n’en menait pas large.
Elle se déplace alors un peu, faisant en sorte de se coller contre Royce sans pour autant être mal installée à cause du levier de vitesse.
« Royce, j’aime bien être avec toi. Je veux pas, ou plutôt ne peux pas t’en dire plus. J’aime vraiment être avec toi. Je suis bien avec toi. »
Elle lève alors la tête. Espérant qu’il lise entre ses mots. Qu’il comprenne que pour l’instant, tout était au dessus de ses forces. Tout. Même un simple aveu.

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