ROYLYTE • " We’re only good for the night time "

Voilà, partiels terminés, je reprenais le sport petit à petit et ça me faisait un bien fou ! L'été était là et je voulais avoir un corps de rêve, mieux que ce qu'il n'est déjà pour me pavaner sur la plage. Le soleil commence à moins taper, c'est la fin de la journée et il temps pour moi de rentrer, j'avais encore trop de chose à faire coooomme chercher un autre moyen de ruiner la vie de Callie par exemple.. J'avance essoufflé vers les vestiaires, ouvrant la porte avec difficulté comme si c'était le pire effort que j'avais fait de ma vie, putain je devrais engager un portier, un mec qui ouvrirait toutes mes portes ! Le top. Je marche en regardant mon portable, ma mère m'avait appelé, cooool, je soupire en rangeant mon portable, lui parler m'intéressé pas vraiment en fait. J'entends des éclats de rires et une voix masculine que je reconnaissais à peu près, c'est Royce où je rêve là ?! J'avançais doucement en regardant derrière moi, j'avais l'impression des Kim possible -vivelareference- Je m'approche doucement, me bouchant le nez parce que ça sent le raton laveur là-dedans bordel. Un sourire s'élargit sur mes lèvres quand je vois Royce de dos en train de se doucher accompagné d'un pote à lui. Je sors mon portable au moment où son pote passe son bras derrière Royce pour attraper le shampoing et je prends une photo. Allez hop, traqué un homme sur son côté hétéro et le tour est joué, ça marche toujours à tous les coups, je garde en arme fatale. Puis je m'introduis dans les vestiaires juste après que son pote se soit barré, m'assurant qu'il n'y est personne d'autre et je prends toutes les affaires de Royce, tout ce que je peux trouver dans le vestiaire, clés de voiture, portefeuille, vêtement et même la serviette. Je trottine doucement jusqu'à la sortie et je balance ses affaires derrière un buisson plus loin. Ouuuui, je sais j'avais dit quelques jours avant à Ken' que c'était plus mon genre, que je trouvais ça enfantin mais là c'est pas pareil.. C'est différent, c'est approprié et malsain alors je prends ! Je reviens sur mes pas et entre dans le vestiaire des mecs en refermant la porte derrière moi, je pose mon bras sur l'un des casiers en face de lui en attendant qu'il se retourne, un sourire diabolique sur les lèvres, une devant l'autre, le corps légèrement en biais, je prenais quand même plaisir à admirer son corps nu de dos..

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Encore un entraînement qui s'est plutôt bien passé. Je crois qu'on est bientôt prêt pour la saison, les victoires et tout ça. Je suis motivé comme jamais! Après avoir tâté le terrain, on allait tous se laver et évidemment, les derniers à prendre leur douche c'était moi et mon pote. Comme ça on pouvait prendre tout notre temps et faire nos langues de vipère en parlant sur le dos des autres joueurs. Mouahha comme c'est mal. Puis après, j'étais tout seul à me savonner. Je quittais la douche pour rejoindre mon casier et je ne m'attendais pas du tout à tomber sur Hippolyte. La grimace que j'affichais... Même pas le réflexe de cacher mes parties intimes, je fais jamais ça dans les vestiaires des mecs, ça fait bizarre vous voyez, et bon, je m'en fous, elle a déjà joué avec ma marchandise. J'ai rien à cacher wala. Je ne savais pas comment prendre sa venue, mais plutôt bien vu que si elle était là, c'était pour remettre le couvert. Sauf que ça sera non car merde, elle a détruit mon jeans et mon téléphone. « Qu'est-ce que tu fous là Barbie? T'es déjà en manque de moi? » je regardais par-dessus son épaule pour voir si la porte était fermée puis je lui tournais le dos, lui montrer mes petites fesses au passage. Euh attendez, où sont mes affaires? J'ouvris mon casier pour regarder puis je le refermais en le claquant d'un coup brusque. « T'as pas un peu fini de m'emmerder? Rends-moi mes affaires, j'ai passé l'âge de jouer à ça. » j'essayais de me monter menaçant mais je claquais des dents car j'avais froid, je veux être sec merde, ça commençait sérieusement à me prendre le chignon tout ça. Je hais qu'on touche à mes affaires. Elle le savait et elle continuait exprès pour me foutre hors de moi. Mais à quoi bon? C'était une perte de temps.

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Il me fait enfin face et il a l'air.. Surpris ? De me voir. Il ne prenait pas la peine de cacher ses bijoux de famille devant moi, comme si nous étions familier l'un à l'autre, trop familier alors que non, pas du tout ! Un peu de décence devant une demoiselle, encore plus quand la demoiselle en question c'est moi. Je relève un sourcil lorsqu'il s'approche de moi, je baisse la tête en pouffe un petit rire avant de la relever. Oui oui c'est ça bien sûr et l'année prochaine je rentre chez les Mather et je deviens pauvre aussi tant qu'on y est. Je fronce les sourcils d'un air moqueurs, le toisant d'un regard critiqueur. - Oh arrête Royce c'est pas comme si t'étais le meilleur coup de ma vie.. Dis-je en levant les yeux au ciel avant de m'éloigner de son casier. - J'ai connu mieux, beaucoup mieux et si je dois être en manque de quelqu'un c'est sûrement pas de toi ! M'amusais-je à clamer. Bon j'avoue que c'était des mensonges, j'aurais pu dire n'importe quoi pour ne pas assumer que oui, j'étais légèrement en manque de lui.. Mais jamais ça ne sortira de ma bouche. Jamais. Je me force à ne pas exploser de rire en voyant sa gueule se décomposer quand il voit qu'il n'y a plus rien dans son casier. Il chauffe, je fais une mine attristé par son comportement. - T'es décidément vraiment pas drôle ! Je dis en balayant ma tête de chien battu pour reprendre mon assurance en main. Mon regard se baisse sur son entrejambe, le froid met le gendarme au garde à vous. - C'est moi qui te fait autant d'effet ? Pouffais-je dans un rire étouffé en relevant les yeux vers lui. Je passe près de lui, l'effleurant de mon corps pour me retrouver côte à côte. - Maintenant je veux des excuses pour ton manque de respect de l'autre jour ! Dis-je en relevant les yeux vers lui.

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Soit, j'étais pas le meilleur coup de sa vie, ça me fait une belle jambe tiens. Qu'est-ce que je m'en fous. Elle a kiffé, je sais ça alors qu'elle fasse pas genre. J'vous jure les meufs, parfois ça fait peine à voir. Je ne répondis même pas, je voulais pas rentrer dans son jeu, je voulais juste qu'elle me refile mes vêtements, mes clés, tout quoi. Qu'elle aille sauter avec qui il veut, ça m'importe peu, c'était juste un coup comme ça, je passe peut-être pour un enfoiré mais en même temps, on a rien signé du tout. Avant je l'appréciais, mais je découvrais qu'elle était trop peste à mon goût et ça me lassait vite. Je suis sortis un an avec la pire biatch du monde et j'en gardais encore des séquelles donc j'aimerais éviter merci. « J'ai pas envie de rire. » boudais-je en me regardant vite fait dans la glace. Mes lèvres devenaient bleues. Je vais tomber malade, je peux pas être malade, je garde Oscar ce week-end. Je fais même pas attention à ce qui pend entre mes jambes mais sa réflexion me poussa à cacher ça. Je devins rouge tomate et j'ai froid aussi, du coup le contraste n'est pas très plaisant. J'évite de regarder Hippolyte et je bougeais mon épaule lorsqu'elle se posa à mes côtés. M'excuser? Ça, c'est la meilleure. J'ai reçu aucunes excuses d'elle et d'ailleurs, je ne les attendais pas, ça m'importait peu. « Pourquoi tu tiens tant à recevoir des excuses? Pour que je fasse semblant de m'intéresser à toi? Alors que je m'en fous royalement de ta petite personne. » quel mec fait des excuses à une fille? Cela arrive quand le mec en pince pour elle, mais ce n'était pas le cas avec moi, je pince juste pour moi, la seule personne que j'aime c'est moi et mon kiki.

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Franchement ? J'en avais rien à foutre de ce qu'il avait envie ou pas, moi je voulais des excuses et je les auraient ou au pire il dormira ici à poil tout simplement. Il termine enfin par ranger son attirail quand je lui lance une remarque, il rougit et je ne peux m'empêcher de trouver ça.. Mignon ? Quel gamin ! J'avais presque honte d'avoir couché avec lui, j'avais l'impression d'avoir un adolescent en face de moi. - Tant mieux alors, moi non plus ! Je répondais à mon tour en dégageant une mèche de cheveux de mon visage. Bon apparemment il était vraiment pas décidé à me demander pardon, je commence à gravement m'impatienter et pour couronner le tout il dit en avoir rien à foutre de moi. J'hausse les épaules d'un air je m'en foutiste, franchement c'est le cadet de mes soucis ce qu'il pouvait bien penser de moi ou pas, si je comptais pour lui ou non ça m'importe que très peu honnêtement. C'est un mec que j'ai rencontré sur Tinder, l'histoire est terminée, même si je savais pas trop si j'avais vraiment envie que ça se termine comme ça, brusquement. - C'est pas ce que t'avais l'air de penser l'autre jour.. M'enfin bref, puisque tu t'en fous donne moi ce que je veux, je te rends tes affaires à la con et basta ! Je dis en haussant un peu plus la voix. Il venait de me blesser dans mon ego ? Oui probablement. Je viens me caler devant la porte d'entrée, adossé contre elle en attendant que les seuls mots que je voulais entendre sortent de sa bouche.

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Je suis sans doute méchant, grognon, mais ça c'est quand on m'emmerde et je fais pas de cadeau. Ce qu'Hippolyte ignore, c'était que j'étais bipolaire, pas pour rire, et qu'il suffisait de me casser les pieds pour être de mauvais poil toute la journée, voir toute la semaine. J'ai des passades comme ça ou moi-même je comprends pas pourquoi je bad. On est toujours en train de se faire des coups foireux et moi ça me gonfle. Au début je trouvais ça drôle, mais plus maintenant. Limite je me fais harceler par une meuf bouuuh. Je levais les yeux au ciel lorsqu'elle insista pour que je lui demande pardon. Faut se réveiller, on est pas dans les films là. « Donne-moi d'abord mes affaires et peut-être que je ferai l'effort d'être gentil. » raah faut vraiment que je m'excuse, ça me reste dans la gorge, m'obliger à faire quelque chose que je ne veux pas faire! Elle le méritait son doigt d'honneur, elle en méritait bien plus que ça. « Et si tu attends le mot magique, tu peux encore attendre. » manquerait plus que ça. Bref, je venais de penser qu'on avait toujours des serviettes de réserve dans un casier et c'est pour ça que je venais en chopper une pour la mettre autour de ma taille.

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Le Royce que j'avais rencontré la dernière avait disparu ?! Il s'est planqué où en fait ? Parce que la dernière fois j'avais encore un bon souvenir de lui mais aujourd'hui.. Rien du tout ! Limite le charme que j'avais pu lui trouver venait de s'envoler avec l'ancien Royce, je ne lui trouvais plus rien et j'avais même envie de me déguerpir d'ici tellement que je n'y trouvais plus l'intérêt. Je trouvais ça amusant au départ, puis c'était un moyen que j'avais trouvé pour le revoir aussi, je faisais pas dans les mots doux, les révélations à l'eau de rose, je montrais les choses à ma manière. C'était pas toujours les bonnes méthodes mais c'était déjà ça de gagné, si j'avais pas envie de revoir sa gueule je n'aurais même pas cherché, je l'aurais ignoré tellement violemment qu'il se demanderait même si il existe encore sur cette planète.. Mais non, j'avais fait le contraire et je commence à amèrement regretter mon geste. - Je m'en tape de ta gentillesse, t'avait susciter mon intérêt l'autre jour et finalement je vois que je me suis bien trompé à ton sujet. Je recule d'un pas ou deux sans lui tourner le dos. - Si tu les veux va te les chercher toi-même, ils sont derrière un buisson à quelques mètres d'ici ! Dis-je avant de tourner les talons. J'avais plus rien à faire ici, j'avais plus rien à lui dire et j'étais déçue du personnage qu'il vient de me montrer là, tout de suite. - J'attends plus rien de toi, t'inquiète pas ! Avouais-je doucement sans daigner affronter son regard, il en valait même pas la peine. Et puis j'attendais quoi moi aussi d'une rencontre sur Tinder ?! Il avait juste envie de tirer son coup, il l'a fait et c'est tout. Raison de plus pour rester la garce rigide que j'étais.

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Désolé mais quand je ne suis pas d'humeur, je ne suis pas d'humeur. Je peux être le plus chiant du monde, je peux pousser les gens à bout rien qu'en faisant la gueule et je crois que ça touchait Hippolyte. Elle était vexée, elle râlait aussi. Mais en même temps, elle s'attendait à quoi en me faisant une blague comme ça? Aha, je devrais rire aux éclats et m'excuser de lui avoir fait un fuck parce qu'elle a cramé mes affaires? C'est le monde à l'envers. « Je te trouvais cool jusqu'à ce que tu m'emmerdes. » dis-je en haussant les épaules. Je savais que cette rencontre c'était trop beau pour être vrai. Façon dès que je rencontrais une fille, il fallait toujours que je foire tout, donc tôt ou tard, Hippolyte aurait quand même fuit face à moi. Je ne suis pas une grande perte de toute façon, elle retrouvera meilleure compagnie, j'en suis sûr. « Tu t'attendais à quoi en me piquant mes affaires? » j'essayais de parler un peu plus calmement, j'ai pas envie de la faire pleurer, oh non manquerait plus que ça. « J'aime pas qu'on touche à mes affaires, voilà pourquoi je suis énervé et que je n'ai pas envie de rire. » je soupirais puis je sortais dehors le temps de chercher mes affaires et de revenir aux vestiaires pour me changer.

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Cool. Au moins là on est sur la même longueur d'onde, tant mieux. Trop différent ? Sûrement. Il y a eu un écart de ma part et je pense bien que ça se reproduira plus après ça. Je ferme les yeux et hoche la tête avec un sourire hypocrite. Bon voilà, la prochaine fois je m'abstiendrait d'aller voir des mecs que je rencontre sur le net, de coucher avec eux et tout le bordel ! J'étais pas faite pour les histoires sentimentales décidément, c'était vraiment pas mon truc, j'en ai encore une fois la preuve et autant m'en tenir à ça. Il faut que j'arrête de croire que ça peut changer, que je peux changer, que si j'étais une meilleure personne bah tout irait mieux dans ma vie, parce qu'au final j'ai ce genre de scenario qui se passe et qui me rappelle tout bonnement que non.. Non, je peux pas être une meilleure personne, que j'irais bien qu'avec cette muraille de fer que j'ai forgé autour de moi. - Oh va te faire foutre Royce ! Grognais-je en serrant les dents tout en levant les yeux au ciel. - Je m'attendais à rien, rien du tout ! Je ferme les yeux une seconde, reprenant une bonne inspirant tout en écoutant ses paroles. Je l'entend que d'une oreille, j'ai pas envie de m'attarder sur son cas, du moins j'en ai PLUS envie. - D'accord. Je réponds sèchement avant de sortir juste derrière lui pour rejoindre les vestiaires des filles. C'est pas que mais j'avais une douche à prendre aussi et j'avais qu'une hâte là; rentrer chez moi !

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On parle de moi mais il en faut peu aussi à Hippolyte pour s'énerver. Elle m'insulta et je répondis par un sourire moqueur avant de la laisser s'en aller. Je vais pouvoir enfin m'habiller en paix et me réchauffer. Je soupirais en inspectant mes vêtements et mes affaires, pour voir si tout était là. Ouf, il ne manquait rien. Après m'être changé, je quittais les vestiaires des hommes et je m'apprêtais à m'en aller. Sauf que j'entendais quelqu'un prendre sa douche dans le vestiaire des femmes et je me suis dit que ça allait être surement elle. Tiens, si je lui faisais ce qu'elle m'avait fait, peut-être qu'elle comprendra pourquoi je suis autant en rogne. Ouais j'ai pas dit mon dernier mot. J'entrais à l'intérieur - à quatre pattes je sais pas pourquoi- et je cherchais après ses vêtements. Heureusement que j'avais une bonne vision et que je me souvenais comment elle était habillée. Hop, je volais ses trucs, même sa trousse à maquillage, sa brosse à cheveux, bref, la totale. Sans oublier la serviette. Je refermais la porte derrière moi et je lançais un air amusé aux gens qui passaient dans le couloir, se demandant ce que je foutais là. Elle va surement trouver ça ringard et pas très imaginatif, mais c'est donnant donnant. Après avoir planqué ses affaires derrière une poubelle, je revenais dans les vestiaires des femmes en prenant exactement la même position qu'elle m'avait faite, appuyé sur un casier, l'air tout joyeux, en attendant qu'elle remarque je suis là.

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