[TERMINÉ] - [-18] You're not alone. + James

Take me higher..

Ses réactions me font tellement plaisir à voir, j'aimais lorsqu'il montrait à quel point je lui faisais plaisir. J'aimais tant savoir que je pouvais lui faire cet effet-là. Je remonte ensuite vers lui, en restant penché contre son corps pour ne pas le quitter d'une seule seconde. J'avais déjà passé trois longs mois qui ont été un enfer sans lui, il n'était plus question que je reste sans lui. Je voulais revenir près de lui, je voulais revivre comme avant, en mieux maintenant. Tout ce que nous avions vécu, je voulais qu'on recommence cette vie qu'on avait entamé dans cette maison. Je voulais recommencer à l'aimer, à sourire pour lui, dès que je vois son visage, je veux le faire sourire, qu'on se taquine, qu'on vive à fond, intensément, parce que c'est ce que nous sommes censé vivre : une passion dévorante, une relation intense et riche en émotions. C'était ce que nous étions, et ça ne pouvait être qu'ainsi. Je ne voulais plus que lui, et lui seul. Le reste n'avait pas d'importance, tant qu'il était avec moi. Ainsi sur lui, je profite de lui, de la chaleur de son corps jusqu'à ce qu'il m'embrasse, et je lui rends le baiser, j'y réponds avec une telle tendresse, en posant ma main sur sa joue que je caresse. Quelle sensation.. J'avais oublié à quel point je me sentais bien dans ses bras, contre lui, peau contre peau. Ca me faisait un bien fou, et je voyais bien qu'à lui aussi, ça lui faisait un bien fou. Je me place entre ses jambes, à genoux, en restant tout de même contre lui. Mon regard plonge dans le sien et je souris d'un sourire sincère, un sourire que je n'avais pas eu depuis un bon bout de temps maintenant. Et mon coeur battait de nouveau pour lui. Il n'avait toujours battu que pour lui, mais aujourd'hui il revivait, comme moi je revivais à ses côtés.

A ses mots, un autre sourire se dessine sur mon visage et je lui tends mes poignets pour qu'il les voit, tout en les regardant, moi aussi. Ces marques, elles étaient rouges, encore fraîches, mais je les aimais déjà. Personne ne pourrait les comprendre, forcément, mais ce n'était pas important. Moi, je savais ce qu'elles voulaient dire, ce qu'elles racontaient. Je ressentais tout l'amour qu'elles montraient dans ce rouge vif. Et je voyais toute la passion qu'on se portait. Elles étaient la preuve que nous n'étions pas un couple comme les autres, et j'en étais tellement fier. S'il savait à quel point elles m'avaient manqué, ces marques passionnelles sur mon corps.. Et j'en étais friand. « Oui, elles sont belles. » Son toucher me fait frissonner, je le regarde faire en lui portant un amour si grand dans lequel je plongeais la tête la première sans me poser de questions. « Je t'aime aussi, James. Mon trésor. » D'un sourire, je grimpe sur lui, me plaçant à califourchon pour passer mes bras autour de son cou, et tandis que mes doigts caressent sa nuque, je plonge mon regard dans le sien en passant ma langue contre mes lèvres. « Tu viendrais chercher mes affaires avec moi ..? Pour que je revienne ici..? » murmurais-je alors en approchant mon visage du sien, son visage que je parcours de mes lèvres en y déposant quelques baisers tendres.

À chaque fois que mon regard tombait sur lui, c'était un amour dévorant, cette passion qui m'animait. Rien d'autre, rien ne pourrait arriver à sa hauteur. Je me penche, pour attraper sa lippe inférieure, et je m'amuse paisiblement avec. Je la tire, je la mordille avec délicatesse sans pour autant y mettre une quelconque force. Non, c'était dans l'intention de l'amuser, même un petit peu. À l'écoute de ces propos, j'arque un sourcil, mon regard se dirige en sa direction, et je prends la peine de l'examiner attentivement. Était-il sérieux ? Je ne voulais pas me retrouver une nouvelle fois seul, ici. Dans cette satanée baraque. D'ailleurs, ma crise précédente n'était pas à prendre à la légère. J'estimais avoir le droit, de vouloir réfléchir, si oui, on devrait ou non, rester ici. Après tout, j'ai vécu les trois pires mois de ma vie, et la seule pensée de rechuter m'effraie totalement. Je me tais, le temps de me redresser et de l'aider à se mettre à ma hauteur. Nous venions de nous retrouver, dans une façon plutôt sauvage, et il était temps de parler plus sincèrement. D'avouer des choses, de dire ce que nous avions au fond du coeur. Je prends une grande respiration, en me tournant pour prendre en main, un boxer qui traînait sur le dessus d'une commode. Je l'enfile, et... Sans qu'il le sache, je prends un des siens qui était sans doute caché dans un endroit et qu'il aille oublié lorsqu'il déménageait ces habits sans ma présence. Je lui tends, affichant un sourire chaleureux et aimant. < Il y a encore quelques affaires à toi. Je ne voulais pas m'en débarrasser. > Je hausse furtivement les épaules, tout en le détaillant d'un regard amoureux et surtout.. Admirateur. Ouais, je suis en extase face à cet homme qui m'aime, qui est revenu pour moi.

Je me précipite pour rompre la fine distance qui se créait entre nous, mes bras l'encerclent et je pose mon menton sur l'une de ses épaules. Mes paupières s'échouent sur ma vision, et je remplis mes poumons de son odeur enivrante. < Je veux aussi, que tu rentres. Je sais que tu es contre le fait de vendre cette maison. Mais.. Tu es certain ? > Je me sentais braqué, peut-être un peu froid, même sec sans même le vouloir. Je me recule, afin de promener mes yeux sur son faciès, en happant ses mains qui logeaient le long de sa carrure frêle. Il fallait en venir aux faits, et même si je devais rester ici, pour lui. Je le ferai. < Je sais que tu attaches une grande importance à cette maison, que c'était notre première. Et surtout.. Que nous avions vécu énormément de choses. Je n'ai pas le droit de t'enlever ça. > Un soupir s'échappe de mes chaires abîmées. Ma main passe nerveusement dans mes cheveux en bataille, en les rabattants habilement en arrière. < Je veux vivre avec toi, alors je vais essayer de passer à autre chose. Les mauvais souvenirs derrière moi, pas vrai ? > Je quémandais qu'il me rassure, qu'il soit là, qu'il prononce ces paroles tant rassurantes. J'avale ma salive de travers ce qui me fit grimacer faiblement. Mais bien vite, je pose mon corps sur le matelas, les coudes sur les genoux et mon visage s'appuient contre mes paumes. Je le regarde. Je ne cesse de le regarder ainsi depuis le premier jour. Depuis qu'il est entré dans ma vie, sans même lui donner l'autorisation.

Take me higher..

Lorsqu'il me tend un de mes boxers, je le regarde un sourcil levé, puis affiche un sourire tendre. Il avait gardé les affaires que j'avais oublié. Je trouvais ça tellement adorable, c'est dingue, parce que j'en aurais fait de même si j'avais trouvé des affaires à lui chez moi. Mais ça me touchait plus que de raison, très certainement parce que je venais de le retrouver. Quoique, je suis certain que ça m'aurait touché quand même, peu importe le moment. Alors, je le serre contre moi pour l'embrasser le plus tendrement du monde, en y mettant tout l'amour que je ressentais pour lui. « Je t'aime. Tellement. » Un sourire sur les lèvres, je le regarde avant de lui voler un nouveau baiser puis de me reculer pour enfiler le boxer qu'il venait de me tendre. Je serais bien resté tout nu, mais visiblement, nous devions parler tous les deux. Cependant il était hors de question que je quitte ses bras. Non, j'avais passé bien trop de temps loin de lui pour en supporter davantage. Alors lorsqu'il revient près de moi, je ne peux m'empêcher de m'accrocher à lui comme si je ne voulais plus le lâcher. Mes mains dans son dos le caressaient lentement et je ferme les yeux en humant son odeur à plein poumons, sans aucune gêne. Et puis à sa question, je fronce les sourcils et me redresse pour le regarder. « Mais c'est ici qu'on voyait notre avenir, trésor.. C'est important, tu ne trouves pas ? » Je plonge mon regard dans le sien, laissant une main rejoindre sa joue pour caresser sa pommette. Et mes dents capturent ma lèvre inférieure en réfléchissant à tout ça.

C'est vrai que c'était la maison de nos rêves. C'était là où je me voyais vivre avec lui, toute ma vie durant. Je nous voyais heureux tous les deux, en formant une petite famille, avec une certaine routine. Mais en l'entendant poursuivre, tout cela est remis en doute. Il avait peut-être raison. Peut-être que ces retrouvailles nous permettrons de prendre un nouveau départ, et pourquoi pas de trouver autre chose. La maison est grande, et il risquait d'être seul, et de retrouver ses vieux démons. Je ne voulais absolument pas qu'il aille mal à cause de cet endroit. Alors, je secoue finalement la tête et plante mon regard bleu-gris dans le sien. « James.. Tu voudrais pas qu'on aille vivre ailleurs ? Dans une maison plus petite.. Ou un loft. » Ma question serait certainement surprenante pour lui, alors il fallait que je lui explique. « Tu as raison. Je veux pas que tu ailles mal à cause de cet endroit. Et j'veux pas non plus que aies à faire des efforts pour vivre ici. J'veux juste qu'on soit bien, qu'on se sente bien tous les deux, dans un endroit qu'on aimerait tous les deux. Alors.. On devrait habiter ailleurs. » En haussant les épaules, je lui souris tendrement et lui vole un baiser. J'espérais que ça lui conviendrait, parce que c'était au final une idée qui me plaisait assez. Alors que j'étais bien dans ses bras, je me souviens d'avoir laissé ses cadeaux dans mon sac à dos. Je me redresse alors et quitte à contre-coeur le creux de ses bras. « Je reviens, attends ! » En me dépêchant, je vais chercher mon sac à dos et reviens ensuite sur le lit, m'installant en tailleurs, puis je fouille dans mon sac pour en sortir deux paquets que je lui tends avec un sourire radieux. « Je t'avais acheté ça pour nos quatre mois.. Mais c'est mieux que je te l'offre maintenant. J'espère que ça te plaira. » En pinçant les lèvres, je le regarde alors ouvrir ses deux cadeaux, le regard brillant. J'espérais vraiment que ça lui plaise. Je voulais qu'il comprenne le sens d'un de ces deux cadeaux, qu'il comprenne qu'il détenait entre ses mains mon coeur et qu'il pouvait en faire tout ce qu'il voulait, car je lui appartenais corps et âme, et que je lui serais toujours dévoué.

Les cadeaux:

Il fallait qu'il comprenne que je n'étais pas contre lui, contre ces désirs. Non, j'étais contre le fait de me retrouver une nouvelle fois prisionnié dans cette maison, et de détourner le regard sur chaque coins, de voir nos souvenirs ensemble et ne pouvoir rien faire pour m'y échapper. Je soupire, peut-être un peu trop, mes poumons se vident et pour une fois, je prends sur moi. Je ne veux pas me retrouver ailleurs que auprès de cet homme. Je ne peux pas, et je ne le désire pour rien au monde. Lorsqu'il parle, et qu'il me demande d'attendre. Je fais les cent pas. La main sur ma barbe qui la caresse légèrement. Et l'autre qui frottait énergiquement ma nuque dégagée. Il m'aimait, et je l'aimais plus que quiconque. Je devrais pouvoir accepter de vivre ici, de repartir à zéro, mais.. S'il voulait recommencer, pourquoi ne pas recommencer depuis le début. Rechercher une nouvelle maison, et pas un minable studio. Il nous faudrait de la place, et il le sait pertinemment. En soit, la dimension de cette maison.. Est parfaite. Je grimace. Putain James, il y aura d'autres maisons, même des appartements sublimes et que vous pourriez tomber amoureux aussitôt. Ma conscience à pour une fois raison. Je l'accorde. Au moment où sa carrure arrive une nouvelle fois dans mon champ de vision, je me précipite immédiatement auprès de lui, avant d'apercevoir deux paquets cadeaux. Mais, mon coeur s'emballe. Ces paroles sont douces et glissent lentement dans mes oreilles. Merde. Nos quatre mois. Ils étaient déjà passé, nous n'avions pas eu le temps de les fêter, d'organiser un dîner, de faire l'amour la tête dans les étoiles. Non, la vie à préférée nous retirer ce bonheur si subitement.

Je prends les paquets en les observants du coin de l'oeil. Je mérite vraiment ça ? Je n'en suis pas certain, pas après toutes mes conneries. Je le scrute à son tour, avant de faire apparaître un sourire, faible, mais présent, qui désignait l'amour et la splendeur de voir les intentions qu'il m'offrait. Et même de les avoir gardés autant de temps. Je cale un sous mon bras, et d'une main libre, je retire le papier en laisser la surprise gober l'intégralité des traits de mon visage. Bon Dieu. Une montre. Typiquement, ce que j'aime. Noir, élégant. Ni trop grande, ni trop petite. C'était parfait. Mon sourire en devient tellement grand, que je commence à sentir une douleur au niveau de ma mâchoire. Je la glisse au poignet. Et sans autre, je viens l'embrasser à pleine bouche, mordillant au passage sa lèvre qui m'était accessible. < Merci. > Merci, de m'aimer, de prendre soin de moi, lorsque je ne le fais pas vraiment. Je la regarde, avant de reprendre le deuxième cadeau que je déchire en quelques vagues secondes. Le collier, représente une chaîne, une clé plus précisément, mais à l'intérieur se trouve un cadenas. Signe que j'ai la clé de son coeur. Cela me touche bien plus. Je reste d'abord figé par cela, et finalement, je le passe autour de ma nuque en touchant du bout des doigts la chaîne fine qui habillait ma gorge. J'aime spécialement ce cadeau. Mes bras viennent l'entourer, et je niche mon visage dans le creux de sa nuque en déposant de délicats baisers, en remontant jusqu'à sa pomme d'Adam, puis retrouvant mon endroit favoris. Ces lèvres charnues. Je l'embrasse. Je lui donne à travers ce baiser tous les remerciements, tout l'amour dont je pouvais éprouver à cet instant. Je l'aime, je l'aime jusqu'à n'en plus pouvoir. Je suis fou amoureux de cet homme.