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You're not alone.
Mes jambes couraient toutes seules. Je n'avais même pas besoin de réfléchir. Il était en détresse, je l'étais aussi. Mais je détestais le savoir ainsi. Je détestais le voir se briser en mille morceaux, que ce soit pour une raison ou pour une autre. La seule idée de le voir effondré en larmes me tue dans une lente et atroce souffrance. Alors je courais, fatigué, à bout de forces, je ne sais même pas comment je pouvais encore courir alors que j'étais si faible. Mais c'était l'amour qui m'animait, c'était le désir de le rendre heureux, d'apaiser ces douleurs, d'être avec lui, qui me donnait les dernières forces nécessaires pour le rejoindre. Lucky suivait, en aboyant, en jappant, tout heureux de sortir avec son maître. Il ne savait pas ce qui l'attendait, oh non. Après de longues minutes à courir à travers la ville, j'arrivais enfin devant la maison. Je m'arrêtais devant la porte, immobile, seule ma respiration essoufflée brisait le silence. Qu'est-ce que je devais faire ? Entrer ? Ou frapper ? Je ne sais pas. Mon cerveau s'essouffle à trop réfléchir, et Lucky me rappelle à l'ordre en grattant contre la porte. Je le regarde, je soupire et finis par frapper. Et en entendant sa voix me dire que c'est ouvert, je ferme les yeux en inspirant profondément et ouvre enfin la porte.. Sur un James recroquevillé sur lui-même, contre le mur.
Je lâche la laisse pour que Lucky aille lui dire bonjour. Ses yeux embués de larmes, et je reconnais cette odeur de whisky flottant dans l'air. Il a bu. Il a bu, il est saoul. Mes yeux gonflés et rougis s'écarquillent légèrement, et j'ai du mal à réaliser. Il a recommencé alors ? Je secoue la tête. Je ne le savais pas si mal, il ne m'avait rien dit. Soudainement, j'attrape ses jambes pour qu'il les étende sur le sol, et je viens m'installer à califourchon sur lui, en prenant son visage entre mes mains pour plonger son regard dans le mien. « Trésor.. » C'est ridicule, je ne sais même pas quoi dire. Je devrais lui dire que je serais là pour lui, que je resterais toujours à ses côtés, je devrais le rassurer là-dessus. Mais les paroles ne sortaient pas, et je n'avais qu'une seule envie : c'était de le lui montrer, de le lui prouver, plus que de le lui promettre. Alors je laisse mes bras l'entourer pour le serrer contre moi, tandis que mes lèvres vont chercher les siennes dans un baiser passionné et amoureux. « Je suis là. Je suis là, James. Je reste là. Avec toi, bébé. » Mes murmures entre mes baisers s'accompagnaient de douces caresses sous son haut, dans son dos, et je laissais ma langue caresser la sienne le plus tendrement du monde, animant ce baiser de tout l'amour que j'éprouvais pour lui. Il fallait qu'il comprenne, il fallait qu'il comprenne qu'il n'était plus tout seul. Que j'étais là, et que jamais je ne partirais.
Je lâche la laisse pour que Lucky aille lui dire bonjour. Ses yeux embués de larmes, et je reconnais cette odeur de whisky flottant dans l'air. Il a bu. Il a bu, il est saoul. Mes yeux gonflés et rougis s'écarquillent légèrement, et j'ai du mal à réaliser. Il a recommencé alors ? Je secoue la tête. Je ne le savais pas si mal, il ne m'avait rien dit. Soudainement, j'attrape ses jambes pour qu'il les étende sur le sol, et je viens m'installer à califourchon sur lui, en prenant son visage entre mes mains pour plonger son regard dans le mien. « Trésor.. » C'est ridicule, je ne sais même pas quoi dire. Je devrais lui dire que je serais là pour lui, que je resterais toujours à ses côtés, je devrais le rassurer là-dessus. Mais les paroles ne sortaient pas, et je n'avais qu'une seule envie : c'était de le lui montrer, de le lui prouver, plus que de le lui promettre. Alors je laisse mes bras l'entourer pour le serrer contre moi, tandis que mes lèvres vont chercher les siennes dans un baiser passionné et amoureux. « Je suis là. Je suis là, James. Je reste là. Avec toi, bébé. » Mes murmures entre mes baisers s'accompagnaient de douces caresses sous son haut, dans son dos, et je laissais ma langue caresser la sienne le plus tendrement du monde, animant ce baiser de tout l'amour que j'éprouvais pour lui. Il fallait qu'il comprenne, il fallait qu'il comprenne qu'il n'était plus tout seul. Que j'étais là, et que jamais je ne partirais.
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