Il ne fallait donc pas que je me sente coupable ? Ça me sentait un peu difficile en cet instant, puisque bon : Summer m'avouait clairement qu'elle arrêtait ses études et j'étais celle qui lui avait mener la vie dure pendant tout ce temps, celle qui limite lui répétais tout les jours qu'elle n'avait rien à faire en médecine. Je ne pouvais que me sentir coupable. Parce que même si elle avait choisis cette filière pour faire plaisir à ses parents, elle y avait quand même donner de son temps et avait passé cinq année à étudier d'arrache-pied pour en arriver là. J'avais un peu l'impression que mon côté perfectionniste avait eu raison de tout ses efforts et du peu de volonté qui lui restait, et que c'était de ma faute si elle laissait tomber. Pourtant elle m'assura le contraire, allant même jusqu'à me remercier : je l'avais visiblement aider à ouvrir les yeux sur cette erreur de parcoure. Une erreur qui lui avait tout de même pris cinq longues années de sa vie. Bon cette idée me faisait me sentir un peu mieux... enfin à moins qu'elle n'ai sur-dosé l’anesthésia un peu plus tôt. Quoi qu'il en soit je me sentais un peu moins coupable face à son changement de carrière. Elle s'agita un peu derrière moi tout en m'avouant avoir toujours voulu enseigner.« enseignante ça t'irais bien. Tu pourrais aussi être infirmière dans une école avec les base de médecine que tu as... comme ça tu mettrais à profit ces cinq années de médecine. » proposais-je un peu comme ça, alors qu'elle me tendais son téléphone pour que je puisse voir à quoi ressemblait les points de suture qu'elle m'avait fait. « Oui tu t'es améliorée. » confirmais-je en observant son travail. Puis j'ajoutais à mi-voix : « Heureusement d'ailleurs parce que bon.. les points de suture c'est la base, donc arrivé en cinquième année c'est normale que tu le maîtrise. » c'était plus fort que moi. J'avais un peu de mal à comprendre comment elle pouvait être aussi fière de ces points de suture qui étaient des plus classique. Encore si elle avait utilisé un méthode plus complexe, un truc de chirurgie esthétique pour limité les cicatrice ou quelques choses dans le genre.... là oui j'aurais été bluffé. Mais là, ce n'était pas le cas. C'était des points tout ce qu'il y avait de plus banal. « Je pensais pas dire ça un jour mais... tu vas me manquer l'an prochain. » avouais-je en lui rendant son portable. « Je vais devoir me trouver une autre Summer. Quelqu'un sur qui râler pour passer mes nerfs. » plaisantai-je. Je devais passer pour une meuf limite colérique en disant ça, mais bon tant pis, elle devait déjà me considéré comme t-elle, même si je m'étais jamais comporté de la sorte à la QH.
J’avais enfin révéler à quelqu’un d’extérieur ma présence en médecine et mon envie de faire enfin MES choix ! C’est bizarre, mais je me sentais légère maintenant, comme si on venait de m’ôter un point. Pourtant cette révélation n’avait rien de dramatique ? En fait, c’est plutôt le fait qu’elle fait de moi quelqu’un d’indépendant maintenant, de décisionnaire…c’est sans doute ça qui fait que je me sente différente que je l’avoue officiellement. C’est idiot, je sais, mais ça me fait du bien.
Charlie ne se doute sans doute pas, mais le fait qu’elle me dise qu’être enseignant m’irait bien, cela me rassure et me donne confiance. Je lui souriais alors fièrement en penchant la tête de droite à gauche comme une gamine, tout contente d’elle et je la remerciais « Merci. C’est vrai qu’infirmière ça pourrait être l’option de secours, mais faire la classe, enseigner à des enfants, c’est plus mon rêve. » Avouais-je tout en montrant le résultat des points de sutures effectué dans son dos. LA remarque de Charlie à ce sujet ne m’étonnait d’ailleurs pas, mais pour une fois, elle ne me faisait pas de mal ! Au contraire, j’en riais même « Oui, bon ça va, j’ai le droit d’être fière de moi un peu quand même » lui disais-je tout en commençant à ranger ce que j’avais sortie et procédais au nettoyage des ustensiles de suture. C’est à ce moment-là que Charlie osait me dire que j’allais lui manquer. Ça alors ?! Qui aurait cru ?!! J’allais lui répondre quand la vice-présidente Quincy préférait tout de même ajouter qu’elle passer ses nerfs sur moi allait lui manquer, et là forcément j’éclatais à nouveau de rire : « Tin, je t’assure que l’espace d’un instant, tu m’as fait peur: j’ai vraiment cru que j’allais RÉELLEMENT te manquer !! » tout en astiquant les ciseaux avec des compresses imbibée d’alcool, je me tournais alors vers Charlie : « Hey, si ça peut te faire plaisir, tu pourrais continuer de passer tes nerfs sur moi à la Quincy House ?! Parce que…bon…quitte à jouer les confidences…je pense que ça va me manquer à moi aussi, de ne pas t’avoir sur mon dos à râler ! Il va me manquer un ptit quelque chose qui va déséquilibrer tout mon quotidien » plaisantais-je de bon cœur.
Elle voulait enseigner et je trouvais ça très respectable comme rêve. Elle voulait partager ses connaissances, former les générations futures, leur donner le goût d'apprendre, créer des vocations peut-être aussi... Bref, c'était tout à son honneur de vouloir enseigner. Et puis comme je lui avais dis : elle serait parfaite dans ce rôle. Elle était patiente, la preuve en était, elle avait passé cinq ans en médecine et puis elle avait un contacte facile avec les enfants, chose que je lui enviais étrangement. J'avais toujours été awkward autour des plus jeune, ne sachant pas trop comment me comporter en leur présence, surtout avec les plus petits, donc cette aisance qu'elle avait autour d'eux restaient un mystère à mes yeux. Elle me montra fièrement ses points de sutures, visiblement contente du résultat et je ne pu m'empêcher de lui faire remarquer la simplicité du travail qu'elle venait d'accomplir. Si j'avais des yeux dans le dos, je l'aurais fais aussi bien qu'elle, si ce n'est mieux. Elle se mit à ranger son matériel tout en prenant ma remarque avec légèreté. Bon au moins elle ne partira pas fâché contre moi, pour lui avoir fait une dernière et ultime remarque sur son travail. Je profitais de ce moment de partage et de sincérité, pour lui avouer qu'elle allait me manquer. Je me sentais un peu bête à l'idée qu'elle parte maintenant que j'avais appris à la connaître un peu. Moi qui n'avait pas énormément d'amie dans ma promo (sans pour autant avoir d'ennemie), j'aurais apprécié avoir une collègue avec qui bavarder des cancans de l'hôpital durant mes heures de pause. Une amie avec qui réviser mes cours à la bibliothèque, une amie qui comprenne le boulot au quel je faisais face. Mais voilà, il était un peu tard pour ça, puisque Summer ne serait plus là l'an prochain. Ma seconde remarque sembla l'amuser. C'est sur que passer mes nerfs sur elle allait me manquer, plus qu'elle n'allait me manquer. Ça semblait méchant dit comme ça,mais c'était la vérité, puisque jusqu'à présent je n'avais jamais appris à la connaître. Donc Summer n'allait pas me manqué, mais par contre, le boulet sur lequel je passais mes nefs, lui allait me manquer. J'allais devoir occupé mon temps libre autrement qu'en vérifiant son travail. « Je serais plus VP l'an prochain, donc je sais pas si j'oserais t'embêter.... ici je suis un peu ta supérieur, donc je te fais des remarques naturellement, mais à la Quincy, je suis ta sœur de confrérie, donc on est sur un pied d'égalité, je peux pas passer mes nerfs sur toi sans bonne raison. » dis-je en pouffant de rire. « Mais je veux bien croire que sans moi il y aura un terrible vide dans ton quotidien ! » ajoutais-je d'un air faussement arrogant, avant de rire de bon cœur. « je regrette un peu de pas t'avoir vraiment connu avant... on aurait pu être de bonne collègue en faite. J'aurais pu t'aider à t'améliorer, on aurait pu réviser ensemble, se faire des soirée grey's anatomy à la Quincy... bref, c'est dommage. J'ai passé tout mon temps à empêcher qu'on devienne amie. »