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(sumlie) - I'll be there for you.

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Summer s'agitait un peu, enfilant ses gants avant d'attraper un plateau pour réunir tout ses ustensiles. Je la regardais faire silencieusement, alors qu'elle reprenait la parole, qualifiant son humour d'agaçant. En faite à mes yeux il était agaçant parce qu'il venait d'elle, sinon j'étais certainement que ce genre d'humour m'amuserait. Elle plaisanta encore et d'un coup je me félicitais d'avoir garder mes réflexions pour moi et de ne pas l'avoir contredis, puisqu'elle avait raison : son humour était agaçant. Je préférais ne pas lui répondre, j'allais faire un effort et ne pas être totalement inbuvable avec elle, donc il fallait que je fasse abstraction des perches qu'elle me tendait. Elle me tourna le dos pour préparer son plateau et j'attendais patiemment, récupérant mon portable dans la poche de ma blouse pour jouer avec. Éventuellement elle finit par poser son plateau sur une petite table avant de prendre un tabouret pour s'installer derrière moi. Elle déplaça la lumière avant de marquer une pause, à croire qu'elle hésitait. Puis rapidement elle reprit la parole. « Disons que les relations vraiment sérieuses que j'ai eu c'est deux dernières années se sont plutôt mal terminées... » C'est sur que ma vie amoureuse avait été vraiment chaotique, entre Augustus fin 2014, qui avait finit par commettre l'irréparable en Janvier de l'année suivante, puis Kol, pour qui j'en avais toujours pincée, qui m'avait laissé tombé l'été dernier, pendant Summer Camp... depuis j'avais un peu de mal à me remettre dans le bain, certainement trop déçue et blessée. Bon j'avais bien un faible pour Adam, mais je restais persuadée qu'il me voyait comme une simple amie... une amie qu'il pouvait câliner de temps en temps, mais rien de véritablement romantique. « J'suis certainement trop chiante. » concluais-je en pouffant de rire. Au moins ce n'était pas elle qui allait me contredire ! Elle commença doucement à nettoyer la plaie, me demandant de lui faire remarquer si elle me faisait mal. Et... elle me faisait mal ! Mais ce n'était pas vraiment de sa faute, c'était plus de la mienne, puisque bon : je n'aurais pas si mal si cette plaie ne c'était pas infectée en premier lieu. « Et toi, comment ça se passe avec Paris ? » je demandais ça un peu comme ça, plus pour faire la conversation que par véritable intérêt. Quoi que pour être honnête j’étais curieuse de savoir si leur relation était aussi parfaite qu'elle y paraissait. Il devait bien s'engueuler de temps en temps non ?


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Ah quoi je pensais en lui demandant les raisons qui la poussait à être célibataire ? À ce qu’elle me raconte une belle histoire digne d’un conte de fée ? Bien sûr qu’elle ne pouvait pas avoir l’air super à l’aise en me racontant tout ça…et puis elle ne m’apprenait rien de nouveau. Ce qui fait que je n’avais pas vraiment osé réagir, préférant hocher la tête une fois ou deux, avant de m’intéresser à sa plaie ! Mais j’avoue qu’au moment où Charlie avait suggéré que c’était peut-être parce qu’elle était trop chiante pour être en couple, j’avais tout fait pour ne pas rire aux éclats. Je me pinçais les lèvres et tapotait la plaie pour la désinfecter et tentait une pauvre réponse complètement hypocrite « Ohhh naaannn…je suis sûre que non ! » Franchement, je n’étais pas crédible, Charlie pouvait clairement le remarquer. Alors j’avais finalement pouffé de rire à mon tour, avant de reprendre un minimum de sérieux en terminant la première désinfection. J’ouvrais la pince pour me débarrasser du premier coton et le poser sur le plateau avant de m’emparer du ciseau et d’un pince plus petite, pour plus de précision dans le geste… ** précise ou pas, tu paniqueras de la même façon ** Encore une possibilité de retarder l’évènement : Charlie m’aidait bien en me parlant de Paris… « Ça se passe bien ! Ça se passe même très bien ! » Déclarais-je tout en gardant les bras droits comme deux poteaux, fixant le dos de Charlie. « Contre tout attente, sans doute…je sais que certains jazzent à ce propos. L’ours Dunster et la potiche Quincy… Personne ne souhaitait parier là-dessus ! » Je soupirais tranquillement avant de me décider enfin à couper le fil et retirer les points de suture encore existants « J’ai l’habitude de ce genre de préjugés » avouait avec une pointe d’amertume. Charlie la première était une personne pleine de préjugé à mon égard… Mais au moins elle, elle ne s’en était jamais caché, contrairement à ceux qui font tout derrière votre dos. Et puis…pour certaines choses, Charlie visait juste à mon propos ; et pour cause, mes mains tremblaient légèrement de peur de blesser Charlie encore plus. « Alors comme ça, tu devais aller au bloc ? opération à cœur ouvert n’est-ce pas ?! » demandais-je, n’ayant finalement aucun de mal à comprendre pourquoi on proposait cette opportunité à Charlie. « Tu devais assister, ou être observatrice ? »

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Je n'sais pas trop pourquoi elle tenait à parler de ma vie amoureuse, alors qu'elle semblait terriblement mal à l'aise quand j'abordais le sujet. C'est moi qui devrais être mal à l'aise : j'étais assise, en soutient-gorge et je parlais de ma vie amoureuse chaotique à une 'presque-inconnue'. Enfin bon, je me décidais à faire de l'humour histoire de détendre l'atmosphère. Quelques part j'étais sincère en disant ça, puisque bon, j'étais chiante, ce n'était pas une découverte. J'étais jalouse, j'étais trop collante, et désespérément romantique. Donc oui : je devais être la copine la plus relou de la création. Et évidemment Summer n'en pensait pas moins, comme me le laissait comprendre sa réponse. Mauvaise chirurgienne et mauvaise menteuse ! Enfin j'imagine qu'on ne peut pas réussir partout : elle était belle et heureuse en amour, c'était déjà ça ! (ça c'est gratuit. (sumlie) - I'll be there for you. - Page 2 2157042859 ) Elle finit tout de même par pouffer de rire, et je me surprenais à faire de même. Ouais, valait mieux en rire. Ce n'était pas un drame d'être chiante, ni même un tue l'amour en faite, à en juger par ma relation avec certain garçon. Je relançais sans plus attendre la conversation en parlant de Paris. Je ne le connaissais pas personnellement, je l'avais déjà croisé durant des réunion avec les autres présidents et vice-président des confréries. Il avait l'air d'un garçon bien en tout rapport. Plutôt agréable à regarder et, d'après ce que j'avais pu constater, profondément gentil... ils c'étaient plutôt bien trouvé. C'est sans grande surprise qu'entre eux tout se passait bien, même si d'après Summer beaucoup aurait pu penser le contraire. Bon je le répétais : je ne connaissais pas Paris, donc peut-être qu'il n'était pas aussi gentil qu'il y paraissait après tout...ou qu'il avait une sale réputation sur le campus, d'où cette comparaison avec l'ours. Bref, en tout cas la comparaison entre Summer et une potiche me parlait bien elle ! « Je trouve que vous allez bien ensemble. » dis-je sincèrement. Puis je pris machinalement une grande inspiration avant de grogner un peu lorsqu'elle coupa le fil dans mon dos. C'était douloureux, vraiment douloureux et je pouvais la sentir trembler juste derrière moi ce qui ne me rassurait pas. « Tu sais que tu peux anesthésier localement si tu veux. J'aurais moins mal, puis comme ça, si tu fais une connerie je ne le sentirais pas... » Puis, puisque c'était dans mon dos je ne le verrais pas non plus, donc je ne pourrais pas vraiment lui en vouloir. Elle changea de sujet, évoquant l'opération, que j'allais raté si elle prenait une vie à me faire un pansement. « Ouais c'est ça.  » Elle en parlait déjà au passer c'était pas bon signe, je pouvais tirer un trait sur cette opération. « je devais assister mais du coup je n'arriverais certainement pas à temps. » dis-je essayant de me faire à l'idée que ce n'était que du passer. J’assisterais une prochaine fois après tout, ce n'était pas comme si une opération à cœur ouvert était quelques chose de rare en cardiologie... même si bon, c'était la première fois que je devais assister. « Et toi... des opérations de prévues aujourd’hui ? »

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La remarque de Charlie sur le couple que je formais avec Paris me surprit : J’étais loin de me dire que la Quincy ferait partie de ces rares personnes à ne pas me dire que ce bonheur n’allait pas durer, parce qu’on était trop différent lui et moi…Bon en même temps, elle prouvait aussi simplement qu’elle était capable – PARFOIS – de ne pas juger sans connaitre. Je dis « parfois » parce que ME concernant, elle avait bien souvent émis un jugement sur mon comportement ou mes aptitudes sans vraiment connaitre les raisons à mes hésitations et à mon manque d’assurance.

En parlant de mes aptitudes, j’avoue que pour le coup, j’avais merdé à ne pas pratiquer d’anesthésie locale. Je me fustigeais intérieurement parce que dans d’autres circonstances, je n’aurais jamais oublié ce fait ! Mais là, c’était Charlie ma patiente, et de ce fait je perdais tous mes moyens …enfin je les perdais plus que d’habitude. Le fait qu’elle me fasse la remarque me mis clairement mal à l’aise et je me stoppai net dans mes mouvements : Que dire ? Pardon ? Mince ? Ah oui c’est vrai ? …dans ces trois cas, je passais à nous pour une cruche et une bonne à rien. Et ce simple constat m’énervait encore plus. J’avais envie de me taper la tête contre le mur. Bon sang ce job n’est pas fait pour moi, il ne l’a jamais été. Je me mordais l’intérieur des joues et réagissais à la défensive « Oh c’est bon ! C’est à cause de toi là aussi…à me presser en me rappelant ce que tu loupe à te laisser soigner par moi. » Je soufflais agacement et me reculais avec mon siège pour aller préparer un anesthésiant locale…et à peine avait-je parlé que j’avais déjà regretté mes paroles. Et voilà…encore une fois, je me gueulais dessus intérieurement ! C’est perpétuel en ce moment…

Je cherchais un moyen de me rattraper, et finalement, glissais un « Pardon, je ne voulais pas…je… » avant de revenir avec l’anesthésiant et de dire simplement « Je m’en occupe. » Je plantais l’aiguille non loin de la plaie, et injectais le liquide, puis patientais un instant que le produit face son effet. De temps en temps, je me permettais de masser autour de la plaie pour que le produit s’immisce bien partout, et aussi pour vérifier que Charlie ne ressentait plus rien…quand cette dernière ne se crispait plus à mon toucher, je compris qu’elle était prête à continuer, l’anesthésiant faisant son travail.
L’air de rien, Charlie me retournait la question concernant de possibles opérations prévues pour moi aujorud’hui et je lui répondais d’un ton fataliste. « Moi ? Des opérations ?...c’est pas demain la veille… » je gloussais amèrement avant d’ajouter : « T’es pas la seule qui pense que je suis bonne à rien apparemment…Me confier des consultations ? oui. Des opérations…même pas en rêve. »

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Ma remarque, plutôt sympa pour une fois, au sujet de l’anesthésie locale n'avait visiblement pas plu à Summer. A croire que son oublie était de ma faute. J'avais presque envie de rire mais je préférais rester silencieuse. Je l'avais souvent vu faire ce genre d'oublie donc je savais bien que ce n'était pas de vraiment de MA faute. Et puis, même si toute fois c'était vraiment la pression que je lui mettais qui l'avait troublé, alors ça ne faisait que me prouver qu'elle n'était pas faite pour ce boulot. Quand on est chirurgien on doit faire face à ce genre de pression tout le temps : un patient mécontent qui veut partir à peine arrivé, une opération délicate qui ne doit pas dépasser un certain délai au risque de voir le patient mourir sur la table, ou simplement un supérieur un peu relou qui passe son temps à critiquer le travail des autres. Quoi que l'on fasse on ne travaille presque jamais tranquillement et ce même en pédiatrie. Summer finit par s'excuser, comme si ce court élan de colère lui avait échappé, puis elle prépara l’anesthésie. « Pas besoin de t'excuser. » dis-je simplement. Je l'avais agacé, je pouvais le comprendre et puis bon, ce n'était pas tout les jours que Summer se lâchait un peu et me tenait tête, donc elle n'avait pas à s'excuser pour enfin avoir confiance en elle et faire entendre sa voix. Je sentis alors l'aiguille s'enfoncer légèrement dans mon dos puis rapidement je ne sentis plus rien du tout. Je me rendis alors compte que pendant tout ce temps j'avais mal, mais que je m'étais simplement habituée à la douleur. Je redoutais un peu le moment où l’anesthésiant cesserait de faire effet. Je me décidais à relancer la conversation, questionnant à mon tour Summer. « T'es pas totalement bonne à rien, t'as un bon contacte avec les patients. » lui fis-je remarquer. Marquant une courte pause avant d'ajouter : « Mais c'est sur que t'es tête-en-l'air et que tu prends rarement des décisions toute seule. Donc t'es un peu dangereuse dans un bloc opératoire. » je disais ça sur le ton de la plaisanterie, histoire de rendre le sujet un peu plus léger, mais bon... c'était la vérité. Personne ne voulait d'un étudiante maladroite, et qui n'a même pas confiance en ce qu'elle sait, dans un bloc opératoire. « Tu devrais t’entraîner sur des cadavres pour prendre la main. »

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Une nouvelle fois, Charlie m’étonnait par son calme et sa manière si conciliante de se comporter avec moi. Elle ne m’avait pas vraiment habitué à cela, mais dans le fond, elle ne faisait que prouvée qu’elle n’était pas non plus une Quincy pour rien. Elle savait être à l’écoute, pouvait faire preuve d’un manque totale de critique, et cela me rassurait. Alors si, bien qu’elle me dise le contraire, je DEVAIS m’excuser.

L’anesthésiant avait fait son effet, et je pouvais reprendre la tâche délicate de retirer les fils de Charlie, étant un peu plus à l’aise en voyant que cette dernière n’était plus aussi crispée que tout à l’heure. On discutait alors rapidement de son opération manqué, et je m’en voulais sur le coup de ne pas être aussi efficace qu’elle dans l’urgence ; dans d’autre circonstances – enfin non, surtout avec une autre personne que moi pour la soigner – Charlie ne serait sans doute pas en train de rater une sacrée opportunité. Mais lui poser la question de son emploi du temps et son statut d’interne en venait forcément à parler du mien, et des propositions que l’on me faisait au sein de cet hôpital. Non, on ne me confiait pas d’opération. Je ne crois que tout le monde à bien compris que ce n’est pas mon truc. Je ne dis pas que je ne sais pas faire,…mais disons plutôt que ce n’est tout simplement pas ma place. Ça ne l’a jamais été. Les paroles de la vice-présidente Quincy concernant mon manque de concentration au travail, et mes difficultés à gérer les crises me firent sourire…même rire, je dois bien l’admettre. Mais c’était bien plus profond que ça en fait : Je savais être concentrée et gérer les difficultés, mais comme tout le monde, je le fais bien mieux quand le projet me passionne et me correspond. Et la médecine a toujours été un second choix. Ou plutôt, PAS MON CHOIX. Charlie me proposait de m’entrainer sur des cadavres, et bien que j’avais eu vent de cette pratique, je ne pouvais m’empêcher de grimacer alors que j’avais enfin retiré tous les fils de la plaie. « Arf, non, impossible : je…nan, rien que d’y penser, ça me fout mal à l’aise. » argumentais-je alors que je savais bien que ce n’était pas le comportement à avoir quand on voulait se dire médecin. Et c’est là tout le fond du problème. Je ne me suis JAMAIS sentie médecin.

Je désinfectais à nouveau la plaie à l’endroit où je n’avais pas pu passer la première fois, ne lésinant pas sur la Bétadine cette fois-ci. Il fallait vraiment éviter toute infection supplémentaire. Puis je préparais l’aiguille et le fil, avant de demander simplement à Charlie « T’as toujours voulu être médecin ? C’était quoi ton déclic ? »


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Les cadavres la m'étaient mal à l'aise ? Cette remarque ne faisait que me conforter dans l'idée que Summer c'était trompé de voie. Bon ok en tant que chirurgien l'on avait plus souvent à faire à des patients vivant que morts, mais ça n'empêchait que l'idée de s’entraîner sur des cadavres n'avait aucune raison de la mettre mal à l'aise. Ce n'était pas comme si l'on faisait quelques choses d'illégal. Si le patient n'avait aucune famille l'on était totalement autorisé à apprendre de lui. Bon ce n'était pas la même chose que s'ouvrir un patient vivant, mais c'était tout de même un bon entraînement.  « Y'a pas à être mal à l'aise. Je t'accompagnerais à la morgue si tu veux. » dis-je simplement. J'en oubliais presque que je parlais à une fille qui jusqu'à présent, m'agaçait terriblement. Et voilà que je lui donnais limite un rencard à la morgue ! Elle attrapa la bétadine, puis rapidement prit de quoi recoudre ma plaie. J'étais bien contente de ne rien sentir ! « Ouais toujours. » dis-je en hochant la tête. « Mon père est chirurgien neurologue, son père avant lui étais aussi chirurgien et son grand-père aussi... on a toujours eu des chirurgiens dans la famille. D'ailleurs c'est un de mes arrière grand père qui a inventé l'une des toutes première technique de redressement de la colonne vertébrale ! Tu sais celle avec les tiges qu'on utilise plus depuis un bon moment parce que c'est trop dangereux.... Les tiges Harrington quoi.»  je pouffais de rire, c'est sur que maintenant cette méthode des tiges était totalement dépassé, mais bon à l'époque c'était une découverte de fou et ça à fait avancer la chirurgie orthopédique. « Mon père travaillant beaucoup je passais plus de temps à son boulot qu'à la maison, donc j'ai grandis là dedans...  Bref, tout ça pour dire que je me suis toujours vu chirurgienne. En faite j'ai jamais vraiment eu le choix, c'était une évidence. » concluais-je. C'est vrai que je n'avais pas eu le choix et quand j'y réfléchissais, je n'avais aucune idée ce que j'aurais étudier si l'on m'avait donné le choix. Cuisinière peut-être ? J'adorais faire de la pâtisserie et passer du temps en cuisine. Et puis ma mère était cuisinière... s'il elle n'était pas morte avant, j'aurais peut-être passer plus de temps au restaurant qu'à l’hôpital, qui sait...« Et toi pourquoi t'as voulu faire médecine ? » J'avais toujours rêvé de lui poser cette question. Parce que à la voir, elle n'avait pas vraiment l'air passionné par cette carrière.

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Je m’étais sentie à la fois obligée et curieuse de poser cette question à Charlie : j’avais ressenti le besoin de comprendre si cette assurance qui allait de pair avec l’accomplissement d’un rêve, ou si c’était simplement sa nature profonde qui lui permettait d’exceller dans ce qu’elle faisait ! Je l’écoutais donc religieusement, l’entendre me parler me permettait bizarrement de ne pas stresser sur la suture de sa plaie, et c’est avec une aisance étonnante que j’avais entamé les points. Charlie m’expliquait avec une voix claire et légèrement animé par son récit, que c’était de famille la médecine. Plus qu’une transmission du savoir, cela devait être une transmission de talent, d’un don pour la chirurgie, et la médecine à plus grande échelle. Une part de moi enviait sa position…mais de l’autre, je me demandais si ce n’était pas morose de ne pas sortir un peu de l’originalité en trouvant une autre voix. Mais apparemment non : Charlie venait de le spécifier, il s’agissait d’une évidence.

Et voilà que la question m’était retournée, et là…le récit serait moins passionnant ou admirables. J’inspirais longuement derrière son dos, secouant la tête sans qu’elle puisse le voir, et je plantais l’aiguille dans sa chair pour entamer un nouveau point, avant de lui répondre avec sincérité et un ton monocorde : « J’ai jamais voulu faire médecine…en réalité, ce n’est pas mon choix du tout. C’est celui de mes parents. » Je souriais en coin, un peu honteuse et tentait de m’expliquer : « Mon père est PDG d’une grande chaîne de distribution, ma mère est une galeriste reconnue en Floride, et est à l’origine de plusieurs découvertes d’artiste peintre là-bas. Ma sœur ainé a choisi le droit pour exercer le métier d’avocate des affaires, et mon frère lui, entame un cursus en économie et gestion d’entreprise pour pouvoir reprendre les affaires de mon père plus tard…en gros, que des métiers imposants ! Et moi…moi ce que je voulais faire, ça faisait apparemment tâche dans la famille. On m’a reproché mon manque d’ambitions, et j’ai très vite compris dès le lycée que j’allais devoir suivre la voix que l’on désirait que je suive, plutôt que celle que je voulais moi ! J’ai fais des études scientifique, ai eu mon diplôme et me suis inscrite dans les plus grandes universités au cursus de médecine parce que c’est ma mère qui le voulait…. » J’avais presque terminé la suture, tirait un peu sur le fil pour resserrer la plaie, avant d’hausser les épaules « J’ai jamais su dire non. Et je n’ai pas pu m’imposer par la suite. Je voulais pas décevoir et ne voulais pas non plus faire des choix qui irait à l’encontre de mes parents….jusqu’à aujourd’hui. » La plaie semblait correct, et je faisais alors un nœud avec le fil pour terminer de recoudre Charlie, puis pour mettre un point final à mon histoire, j’annonçais à Charlie la nouvelle : « J’arrête ! Je serais plus là l’année prochaine. J’ai décidé de suivre ce que je voulais faire ! Donc tout le monde pourra etre soulagée : le boulet quitte l’hopital »

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Il y eu un brève silence alors que je retournais la question à Summer. Puis elle se lança, m'avouant tout de suite qu'elle n'avait jamais voulu faire médecine et que c'était le choix de ses parents. D'un coup j’eus comme une boule au ventre. Tout s'expliquait : son manque d'assurance, son manque de motivation pour obtenir des chirurgies et se dépasser... Soudain j'avais à la foi de la peine pour elle et une certaine admiration. Après tout : ce n'était pas évident d'arriver jusqu'en 5ème années et ce même pour certain étudiant passionnée. Pourtant elle y était parvenue, elle été aller jusque là par la simple volonté de faire ce que ses parents attendaient d'elle. Elle m'expliqua en suite plus en détail sa situation familial, le job de ses parents et surtout les filières qu'avaient choisis ses frères et sœurs. Je comprenais alors cette incertitude qu'elle avait, le fait qu'elle doute de ces capacités, c'était simplement qu'elle avait peur d'échouer et peur de décevoir ses parents. Quelques part je la comprenais : j'avais toujours eu peur de décevoir mon père, je m'étais toujours donner à fond dans mes études pour êtres sur qu'il soit fière de moi... puis au final c'était mon choix de confrérie qui avait suffit à le décevoir. Comme quoi, parfois on a beau tout faire, ce n'est jamais assez. En entendant ça je m'en voulais un peu d'avoir été aussi dur avec elle, alors que clairement elle en avait déjà bavé pour arriver jusque là. Puis elle m'avoua qu'elle allait arrêter médecine l'année prochaine et d'un coup je me sentais encore plus coupable. Si ça se trouve c'était de ma faute si elle arrêtait tout, je l'avais décourager, je lui avais prouver que malgré tout ses efforts elle n'était pas à la hauteur, elle n'avait pas le talent qu'il fallait pour y arriver. Ne petite part de moi ne culpabilisait pas, puisque quelques part je me disais que au contraire, grâce à moi elle n'allait pas perdre une année de plus à se forcer faire quelques chose qu'elle n'aima pas. Elle allait pouvoir enfin étudier ce qu'elle voulait et y prendre plaisir. « Je m'en veut un peu du coup d'avoir été aussi dure avec toi... » avouais-je un peu mal à l'aise. « T'es arrivée jusqu'en cinquième années, c'est énorme, beaucoup on abandonné avant toi, alors qu'ils rêvaient de ce boulot depuis tout petit.... et moi comme une idiote je t'en ai foutu plein la gueule dès que j'en avais l'occasion. » je marquais un courte pause avant d'ajouter : « Tu vas faire quoi du coup l'an prochain ? »

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Je sentais dans la voix de Charlie sa culpabilité, et je m’en sentais touchée. Pourtant, elle n’y étais pour rien ! Au contraire, dans un sens, je devrais plutôt la remercier ! Bon okay, soyons honnête : elle n’y avais jamais été par quatre chemin pour me dire que j’étais maladroite, pas douée, et que je n’étais pas faite pour ce métier…mais tout ce qu’elle avait dit, c’était vrai ! « Tu devrais pas te sentir coupable…mon malheur, je ne le dois qu’à moi, et à mon manque de rebellion » avouais-je en riant légèrement « il y a longtemps que j’aurais du réagir, me dire que je ne pouvais passer ma vie à vouloir satisfaire mes parents, au risque de détester ma vie et tout ce qui tourne autour. » C’est vrai, il y a même bien eu un moment où j’avais eu du mal à me reconnaître…quand je m’énervais contre le médecin qui me prenait en charge dans mon service pédiatrie ; quand je gueulais pour la moindre petite contrariété. Je n’étais pas ce genre de personne…et pourtant, je le devenais chaque jour un peu plus parce qu’il me devenait difficile de me lever le matin en ayant une motivation, un réel enjeu intéressant pour moi. C’est Paris finalement, qui m’avait fait me réveiller : son acharnement à réaliser ses rêves, et sa volonté de me faire sortir de ma condition du « soit gentille, fais pas de vague, et accepte tout ce qu’on t’ordonnes » m’avait donné un nouvel entrain. Et j’avoue que si Charlie n’avait pas été aussi convaincante pour me pourrir, j’aurais peut-etre encore pu CROIRE que médecine était une bonne idée pour moi.

Je remerciais la Vice-présidente Quincy d’un sourire, quand elle admettait tout de même ma force d’acharnement à avoir essayer pendant 5 années de réussir en médecine, de tenter de trouver ma place. « Tu sais qu’en fait, je devrais te dire merci…tu as du dire tout haut ce que bon nombre disais tout bas. Et puis…si tu n’avais pas eu tendance à être dure avec toi, qui sait ?! J’aurais pu tenir encore une année avec mes œillères comme ça ! » Je riais gentiment, et m’assurait que la suture tenait bien. Avant de me rendre vers les placards en farfouillant dedans. Je trouvais alors un petit miroir ovale que je prenais avec moi, et m’emparais de mon téléphone coincée dans la poche arrière de mon jean. « J’ai toujours voulu enseigner…d’où sans doute mon aisance avec les enfants ? » Je pianotais sur mon téléphone pour mettre se dernier en mode appareil photo frontal et le tendis à Charlie pour qu’elle s’en serve pour voir ce qu’il se passait derrière elle. Quant à moi, je dirigeais le miroir de sorte que la plaie puisse être visible pour la Quincy et concluait « J’ai tenté de valider mes crédits d’années, et je vais passer un stage avant la rentrée, histoire d'être sûre de moi une bonne fois pour toute ! Mais une chose est sûre : je ne referais pas médecine l’année prochaine…bien que, tu peux le voir, je me suis améliorée quand même ! »


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