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Matthaël ► But this fear I built inside

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Lundi 13 juin 2016… Je pense que ce jour, je ne pourrais pas l'oublier facilement… Après tout, il y a un peu plus d'une semaine, le père de Lottie a prit la decision de la débranché, sauf qu'au final, il s'était laisse quelque jour en plus, avec un peu d'espoir vain… Moi à partir du moment où sa décision était tombé, j'ai juste arrêté de venir à l'hôpital, me consacrant pendant tout une semaine ou Presque, à la réalisation de la soirée Eliot/Winthrop sur le stade pour m'occuper pour ne pas craquer, j'avais tout fait d'ailleurs ce week-end pour ne plus penser à ça, pour oublier, sauf qu'aujourd'hui, je m'étais retrouvé face au fait. Lottie morte et on allait l'enterrer, je n'étais même pas passé pour dire mes condoléances à la famille pour la veillé, parce que je ne m'en sentais pas capable, mais là, tout de noir vêtu entouré de celui qui aurait dû devenir mon beau-père et du reste de sa famille sans parler du frère de la défunte, je suis oblige de réalisé, d'arrêter de fuir. La blonde est réellement morte et là, c'est le déclic dans un sens… Je ne craque pas, pas directement en tout cas, restant aussi fier que possible, même s'il n'y a pas de raison de l'être réellement, en fait, j'essaie juste de rester droit, de ne pas me laisser aller à verser des larmes maintenant, je suis en partie responsable de cet accident, alors je ne peux pas pleurer devant sa famille…

L'enterrement fini alors. Je ne reverrais plus jamais la blonde autrement que sur des photos… Saluant la famille après des échanges de condoléances parce qu'hormis le frère, personne ne semble au courant pour l'existence d'Oliver où alors, ils ont compris que ce n'était pas l'endroit pour en parler et ont décidé de respecter notre deuil à tous en ne partant pas dans des éclats inutiles… Mais là, je suis mal… J'avais promis à Oliver de lui envoyer un texto une fois que mon ex se trouvera sous terre et que tout sera fini, sauf que là… Je ne peux pas, je ne veux pas qu'il me voit dans cet état, je ne veux pas qu'il réalise que je suis autant touché par sa mort, qu'il comprenne que je continue à me sentir coupable de son accident, alors je cherche à fuir, à le fuir au moins aujourd'hui, pendant quelques heures… Je coupe mon téléphone et je me rends au bar le plus proche, pour tenter de noyer tout ça, ses sentiments, cette douleur, commandant une bouteille de rhum pour aller me mettre dans un table au fond, je m'installe et là, je craque… Portant le premier verre à mes lèvres, je cherche à me calmer avec de l'alcool, sauf que ça ne changera rien, ça n'aidera même à rien… Je serais juste encore plus une épave…
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13 juin 2016.

Aujourd'hui, c'est l'enterrement de Lottie. Je m'étais dit que je ne devrais pas y être, que je ferais tâche, que ça serait déplacé de me tenir aux côtés de Jaysaël puisqu'il était fiancé à la blonde aux dernières nouvelles... Par respect pour la famille en quelque sorte, je n'y étais pas. J'avais cependant fait promettre à Saël de me texter ou de m'appeler si quelque chose n'allait pas, s'il avait besoin de ma présence, n'importe quoi, et j'irais le rejoindre.

Donc, je n'y suis pas. Et bordel que je me sens imbécile! Je suis là à tourner en rond, tentant de boucler mes boites pour remettre les clés de ma chambre à la Lowell et y'a rien qui avance, parce que j'arrête au trois pas en pensant à Jaysaël. En me disant que je devrais quand même être là pour soutenir mon copain. Je regarde mon cellulaire aux deux minutes, craignant d'avoir manquer un appel ou un message. Même si j'ai pousser le volume de la sonnerie au max et pareil pour la vibration. Je suis stressé comme pas deux et je vois les minutes s'égrainer lentement, semblant me narger de ne pas avoir de nouvelles. La journée avance avec cette lenteur atroce et pourtant je n'arrive à rien. Je suis pire qu'un lion en cage.

Je vérifie une fois de plus. Rien. N'en pouvant plus, je décide de l'appeler, vérifiant à ma montre que l'heure est assez logique pour ne pas risquer de l'appeler durant la cérémonie. Nada. Je tombe direct sur la messagerie. Je raccroche alors, pensant un instant qu'il est peut-être sur une autre ligne. Il verra mon appel en absence. Glissant l'appareil dans ma poche de jeans, j'essaie de me concentrer assez pour finir une de ses satanés boites, pleins de trucs artistiques en grande partie. J'avais beaucoup moins de trucs quand je suis arrivé à Boston/Cambridge. Je place quelques articles, puis m'arrête. Soupirant, je regarde une nouvelle fois mon cellulaire. Je suis grave, je sais. J'essaie une nouvelle fois de l'appeler. Toujours la messagerie. J'envoie un texto à quelques contacts communs, s'il a quitté et qu'il est sur une autre ligne, je serrai rassuré. Mais non, il est parti, mais personne ne sait ou. Paniquant, j'aggripe mon trousseau de clés et file. Elles attendront les fichus box!

***

Ça fait plusieurs endroits que je fais et je ne le trouve pas. Et je panique. Il n'est pas à la Winthrop, pas à l'appartement, pas au cimetière... il n'est pas nul part!! Et il n'est toujours pas rejoignable! Tentant le Lord Hobo, je me dis que j'ai pourtant peu de chance, mais je dois essayer. Entrant, mes yeux parcourent la salle qui commencent à se remplir. Me dirigeant vers le bar pour me renseigner, mon regard fini par accroché sur une forme au fond. Il est là!! Accélérant le pas, je franchis la distance en courant presque. À sa hauteur, je remarque à quel point il est mal.

- Mais pourquoi tu m'as pas appeler? Lui demandais-je.

Mi-reproche, mi-supplication. Ça me fait mal de le voir ainsi.
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Assis au fond du bar, je joue au planqué pour être tranquille, ne voulant pas être déranger à la moindre occasion par une personne ou une autre que je connais... Je fais simplement copain-copain avec la bouteille que j'ai directement prit au bar, il n'aurait pas du me la laissée comme ça, mais peut-être qu'il pensait que d'autre personne allait me rejoindre ? J'en sais trop rien... Il aurait pourtant du se rendre compte que je tirais réellement une gueule d'enterrement non ? Bien que je ne sois pas encore rendu à avoir l'idée de me jeter sous un train. Non, je ne suis pas suicidaire, j'ai juste besoin de fuir, d'oublier ce qu'il s'est passé aujourd'hui, le fait que je culpabilise encore plus de ce qui lui est arrivé, parce que c'est ma faute, parce que je n'ai pas été là pour elle... Je porte alors mon premier verre à mes lèvres, le rhum me brûle alors la bouche. Je souffle alors déposant le verre à moitié vide sur la table. Je le fixe alors, continuant de subir l'afflux de mes pensées négatives. Je continue alors de boire, vidant se première verre, m'en servant ensuite un second pour l'entamer tout aussi rapidement, mais je n'y arrive pas... Je repousse alors le verre sur la table et continue de le fixer un moment avant d'appuyer mes coudes sur la table et de poser ma tête dessus, avachit. C'est alors que sa voix retentit... Je relève alors un peu la tête et le regarde les larmes aux yeux, la mâchoire crispée pour ne pas pleurer, cherchant à retenir mes larmes pour ne pas pleurer pour de bon... Je suis incapable de parler, de lui répondre, de dire quoi que ce soit pour qu'il s'approche encore de moi, qu'il vienne à mon aide dans un sens, parce que de toute façon, je ne le croirais pas, pas sur le fait que je n'ai pas à me sentir coupable... J'attrape alors mon verre et le termine cul sec comme si vider ce verre allait m'empêcher de pleurer et me permettre de recouvrir l'usage de la parole... Mais pas sur que ça soit un geste qui plaise à mon blond...
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J’ai l’impression de courir en tous sens, de parcourir la ville en vain. J’ai tenté la Winthrop, j’ai demander s’il était à l’appartement, j’ai été voir au cimetière, j’ai fait mille et un endroit. Je ne le trouve pas. Je n’arrive pas à le rejoindre. J’ai l’impression de jouer à chat sur un terrain beaucoup trop grand. Le pire serait qu’il soit débarquer à la Lowell en pensant m’y trouver, alors que je le cherche aux quatre coins de Cambridge! Mais encore là, personne que je connais ne l’a vu passer passer. Et je dois vachement tomber sur le système de tout le monde!

Je tente le bar, malgré que je doute l’y trouver. J’ai déjà voulu y faire passer des mauvaises journées, mais je ne sais pas si c’est aussi le genre de Jay. Je scanne la salle des yeux à peine entré, me dirigeant vers le bar pour demander s’ils ne l’auraient pas vu, mais avant que je n’atteigne le comptoir, mon regard accroche sa silhouette dans l’ombre, au fond. Enfin!! Rapidement, je parcours la distance pour le trouver avachi sur la table, la tête sur bois. Je ne peux m’empêcher de lui reprocher de ne pas m’avoir appeler, de lui demander pourquoi il ne l’a pas fait… Je lui avais dit…

Lorsqu’il lève les yeux, je le sais à quelques centimètres du gouffre. Les yeux brillants, il est sur le point de craquer et je m’en mords l’intérieur de la joue. Attendant un instant sa réponse, j’en grimace lorsque je vois vider cul-sec son verre. Qui est l’imbécile qui lui a laissé une bouteille, que je l’étrangle! Éloignant la dite-bouteille - pas si entamée c’est encore une chance! - je lui retire également le verre des mains.

- Arrêtes avec ça, c’est rien pour t’aider, lui fis-je remarquer.

Non, je ne me fous pas de lui en lui reprochant de boire pour tenter d’oublier. J’en parle seulement par expérience. Et l’alcool ne fait pas oublier : elle abîme, plonge dans le noir et empire la situation. Me glissant à côté de lui, un peu de travers sur la banquette, je m’incruste dans sa bulle passant une main dans son dos, l’autre sur la table tout près des siennes, prêt à m’interposer s’il se redirige vers le rhum à nouveau.

- Je t’avais dit de m’appeler… soufflais-je doucement.
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Le verre hors de mes mains maintenant, je baisse la tête et fixe mes mains alors que mon blond me sermonne sur le fait que je cherche la fuite via l'alcool... Je ne réponds rien, me contentant simplement de jouer nerveusement avec mes doigts pour tenter de lutter contre les sentiments que j'éprouve, contre ma culpabilité alors qu'il vient maintenant prendre place à côté de moi, une main dans mon dos et l'autre présente dans mon champs de vision. Je bouge un peu, mes doigts glissant jusqu'à sa main pour commencer à jouer avec celle-ci doucement pour tenter de me concentrer réellement sur quelque chose. Il me refait alors la même remarque qu'à son arrivée. Pourquoi est-ce que je ne l'ai pas appelé. J'hausse les épaules et baisse un peu plus la tête, continuant de jouer avec ses doigts sur la table. "Je... Je voulais pas que tu me vois comme ça." Lui avouais-je alors honteux, je n'avais réellement pas envie qu'il me voit ainsi, au fond du gouffre pour une fille, pour une autre personne que lui... Je ne voulais pas qu'il puisse voir que la disparition de Lottie me touchait autant même si j'avais été assez clair sur cela ces dernières semaines, en allant ainsi la veiller à l'hôpital, pourtant, hormis le premier soir, à cause du choc de la nouvelle, je n'avais plus craquer, plus comme je suis à la limite de le faire présentement. Je stoppe alors mes gestes, serrant un peu sa main entre les miennes. "J'ai pas envie que tu partes à cause de ça..." Parce qu'il pourrait vouloir partir en pensant que je ne tiens pas réellement à lui, parce qu'il pourrait croire que je ne cherches qu'à l'oublier dans ses bras alors que c'est loin d'être le cas... J'ai peur de le perdre à cause d'elle maintenant... Mais j'ai peur aussi qu'il lui arrive la même chose... J'ai peur également de cette culpabilité que je ressens, parce qu'il pourrait en pâtir...
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Ma main devant lui, à la base pour l'empêcher de se lancer à nouveau dans l'alcool, semble plutôt lui servir un moment d'occupation, jouant avec mes doigts pour canaliser ses pensées et ses émotions probablement. Il cherche un focus pour ne pas craquer et je sais en partie ce que ça fait, aussi, je le laisse faire. Je préfère le voir tripoter mes doigts que le verre de rhum. Et ça m'aide à saisir son niveau d'anxiété, nervosité, what ever... Je lui rappelle ce que je lui avais dit, à savoir que s'il y avait le moindre trucs de travers, de m'appeler, que j'irais le rejoindre. J'ai d'ailleurs passé la journée avec une chemise ébène sur le dos, au cas où je devrais filer rapidement. Bon d'accord, j'ai quand même un jeans, mais à ma défense, pour une fois, il n'est pas troué et est même impecablement noir. Si ce n'est qu'un rappel de mes paroles, il lui tombe dessus comme un reproche et je le vois baisser la tête, sa prise sur ma main modulant ses nouvelles émotions.

- Je... Je voulais pas que tu me vois comme ça.

Alleluiah! Il parle! J'ai cru un instant qu'il allait se murer dans le silence, s'enfermer dans une tour d'onyx et se couper du monde extérieur. Ça aurait sûrement été long et pénible de l'en faire sortir. ...Où même d'y entrer. Je retiens un soupir de soulagement, mais lui sourit doucement.

- J'ai pas envie que tu partes à cause de ça...

Marquand un temps d'arrêt, haussant les sourcils, je m'étonne de ses propos.

- Pourquoi, je partirais? Demandais-je, sincèrement surpris.  

Ma main dans son dos remonte le long de sa colonne, esquissant une tendre caresse à sa nuque, avant de glisser délicatement sous son menton, cherchant à lui faire tourner la tête.

- Hey, le beau blond, l'interpellais-je doucement, regarde-moi un instant, s'il-te-plait. Je suis là pour toi. Peut importe ce qui arrivera. Je suis là et je ne partirai pas, affirmais-je caressant sa joue de mon pouce. Tu peux compter sur moi. Tu peux t'appuyer sur moi s'il le faut, Jaysaël : je ne te laisserai pas tout seul, lui confirmais-je.
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Quand il e questionne sur le pourquoi il partirait, conformément à mes doutes, je me crispe un peu et baisse d'autant plus la tête, continuant cependant de tenir sa main entre les miennes, j'ai peur de le blesser à cause de mes paroles, à cause de l'état dans lequel je suis à cause de la mort de Lottie et de son enterrement qui a eu lieu quelques heures plus tôt. Je reste alors muet, espérant dans un sens qu'il va comprendre de lui-même, parce que je n'ai pas envie de lui dire, sauf que non, quand je l'entends à nouveau parler alors qu'il cherche à me faire tourner la tête vers lui, je réalise qu'il ne comprend pas ce que je ressens maintenant, enfin, pas totalement... Luttant pour ne pas tourner la tête vers lui, pour ne pas le regarder au risque que ce geste le blesse également, je serre un peu plus sa main. "Je... Tu dois m'en vouloir..." Lançais-je alors maladroitement, sans trop savoir comment débuter mes explications, comment lui livrer le fond de mes pensées, toutes ces peurs qui me hantes, cette culpabilité qu'il refuse de me voir avoir, etc.

Je déglutis un peu, finissant par lâcher sa main pour poser mes coudes sur la table et poser ma tête sur mes mains fixant le bois de celle-ci. Mes mains se crispent alors un peu dans mes cheveux court. "J'arrive pas à me dire que ce n'est pas ma faute Matthy..." Premier aveu, manque plus que la suite... "Je me sens mal d'être comme ça à cause d'elle alors que tu es là. J'ai peur que tu partes à cause de ça, que tu penses que je ne tiens pas à toi, ou pas comme j'ai pu tenir à elle..." Je renifle un peu. "J'me sens minable..." Que dire de plus ? Ce terme minable signifie bien tout non ? Pourtant, je continue sur ma lancée, à parler d'une voix un peu brisé. "Je m'en veux... Sans moi, elle serait encore en vie, elle ... Tu sais... Si je ne l'avais pas trompé... Si j'avais pas fait le con... Si j'avais pas été te voir cette nuit-là... Si j'avais été un gars bien... Si..." Je déglutis à nouveau, cherchant à ravaler mes larmes alors que je tire un peu plus sur mes mèches blondes pour tenter de rester un peu plus droit, pour ne pas m'avachir encore plus et m'écrouler en pleurs sur la table devant nous...
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Je sais qu'il est mal et que je ne peux pas faire grand chose pour lui, outre le soutenir et tout faire pour être là. C'est aussi ce que j'essaie de lui faire comprendre : que je suis là, qu'il peut compter sur moi et s'appuyer sur moi si besoin, que je ne le laisserai pas tomber. Il resserre sa prise sur mes doigts et affirme que je dois lui en vouloir. Pourquoi? Qu'est-ce qu'il va s'inventer? Je ne demande pas tout de suite, attendant sa réponse. Bien qu'il aie refusé de tourner la tête pour me regarder tel que je lui ai demandé, je n'ai pas retirer ma main, me contentant de remonter le long de sa machoire pour aller la poser sagement entre ses homoplates, mon pouce caressant tendrement sa nuque.

Libérant ma main, il appuie ses coudes sur la table, se prenant la tête à deux mains pour la malmener encore une fois. Ça semble être une habitude lorsqu'il veut évacuer ses pensées ou y mettre de l'ordre, alors j'attends qu'il parle, le laissant s'exprimer sans l'interrompre. Lorsqu'il se tait finalement, je laisse une pause, ne sachant pas si, au final, il terminera sa phrase ou non.

- Saël... commençais-je doucement. Tu n'es pas minable. Et n'aie pas peur que je partes pour ce qui arrive. Je n'ai pas l'intention de te quitter. Et surtout pas pour ce qui arrive en ce moment. Et je ne t'en veux pas de réagir ainsi : je me ferais beaucoup plus de soucis si tu n'étais pas affecté par son départ, lui expliquais-je continuant mes caresses, tentant de rassurer par mes mots, mais aussi par mes gestes. Ça me donnerais l'impression que tu t'en moques et que tu n'as jamais rien ressenti, alors que je sais que tu n'es pas comme ça. Ça serait nettement plus dangereux si tu t'enfermais et que tu voudrais garder tout à l'intérieur. Vous avez été ensemble pendant un moment, même si ce n'était plus le cas récemment, c'est normal que ça te fasse mal et que ça t'attriste. Et ce n'est pas de ta faute cet accident Jay, répétais-je.

Je vais lui dire encore souvent. Et je ne serai pas le seul à le lui répéter. J'espère simplement qu'il arrêtera un jour de s'en vouloir et de culpabiliser pour un évènement sur lequel il n'avait pas de maitrise.

- Ce n'est pas quelque chose que tu pouvais prévoir, ni contrôler. Si tu n'avais pas fait ses actions, tu ne serais pas l'homme que tu es, tu n'aurais les relations que tu as, tu n'aurais pas la même vie...

Je m'approche un peu plus, appuyant ma tête à la sienne. Un bras dans son dos et ma sur la table gagnant l'un de ses avant-bras, je nous crée une bulle. Je lui crée une bulle pour qu'il aie mieux.

- Tu es très bien tel que tu es, Jaysaël, murmurais-je. Tu n'es pas minable, tu es formidable, fis-je en déposant un léger baiser à sa tempe.
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Mes doigts exercent une pression désagréable sur mes cheveux, les tirant pour tenter dans un sens de calmer mes pensées, comme si un geste pouvait bloquer des pensées, les arrêter, influer tout simplement dessus... n'importe quoi, pas alors que ce sont des pensées comme celle que j'ai actuellement, qu'elle me torture, m'enfonce dans un gouffre qui semble sans fond alors que Matthiew me tend la main, cherche à me retenir pour m'empêcher de sombrer encore plus, de craquer tout simplement pour de bon. Sa présence à mes côtés se veut rassurant, la caresse de son pouce sur ma nuque apaisante et ses paroles, calmantes dans un sens... Je me concentre sur sa voix, cherchant à me calmer en l'écoutant, à ordonner ce flux continuel de pensées déplaisantes, culpabilisantes. Je dois me fier à lui, le croire, l'écouter et arrêter de réfléchir, sauf que j'y arrive absolument pas...

"pas ma faute, mais j'aurais pu l'empêcher Oliver ! J'aurais du aller la chercher, jouer les bon cavalier, les bons fiancés ! Elle aurait jamais eu cette accident si je n'avais pas été si égoiste, si je n'avais pas pensé à toi et moi, plutôt qu'à elle, alors que j'ai pas arrêté de la blessé depuis que je la connais ! Je suis sûr que si elle ne m'avait jamais rencontré, jamais adressé la parole, elle ne serait pas morte ! Tu comprends ça ? Tu comprends que c'est ma faute si elle est morte ! Si elle est six pieds sous terre maintenant ?" J'avais relever la tête pour prendre la parole, montrant une certaine rage à mon blond contre moi-même, contre ce que je suis, ce que j'ai fait sans le vouloir, un homicide involontaire, voilà de quoi je me rends coupable par mes paroles. Un accident que je refuse de laisser au hasard. "J'aurais pas la même vie, mais merde, elle elle en a plus du tout ç cause de moi ! Elle est mort par ma faute !" Insistais-je alors continuant de m'enfoncer tout seul, lui dévoilant à quel point je me rends coupable, à quel point je suis un minable contrairement à ce qu'il pense.
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J'en fronce les sourcil alors qu'il monte le ton, qu'il démontre une certaine colère. Il me crache ses paroles, mais je sais que ça n'est pas diriger contre moi. Il s'en veut et continue de se blâmer, repoussant les limites de sa faute à l'accident, poussant jusqu'à sa rencontre avec Lottie. Là je calle un peu, je n'ai que de vagues brides de sa relation avec la blonde alors si je dois essayer de contrer ses arguments sur cette partie, ce sera le terrain miné. Je réceptionne ses dires et laisse couler sa haine, cette partie ne m'atteint pas, c'est la douleur qui se cache derrière qui m'inquiète grandement et que je veux atteindre. Alors qu'il insiste sur le fait que la blonde ne soit plus à cause de lui, j'agrippe ses poignets  

- Hey! M'exclamais-je brusquement, raide dans mon maintien et ayant monté le ton.

Mes doigts autour de ses poignets excerce une prise ferme que je n'ai pas l'intention de lâcher, bien décidé à ce qu'il me regarde cette fois. Je ne lâcherai pas, tant que lui ne lâchera pas le morceau.

- Tu as payer ce chauffard pour qu'il lui rentre dedans? C'est ça que tu es en train de me dire? T'as retiré les plaquettes de freins de sa voiture peut-être? T'as fait lâcher la direction pour être certain qu'elle ne puisse pas évité la voiture? Avoue, depuis que tu as poser les yeux sur elle, ton but c'était de l'envoyer à la tombe! Regarde-moi en face Jaysaël et dis-moi que t'as fait tout ça et bien plus encore que je puisse t'accuser de sa mort, que je puisse tout te mettre sur le dos comme tu le fais!

C'est brusque, c'est cruel et c'est limite si je lui ai crier dessus, mais j'ai besoin de le secouer. Qu'il évacue et qu'il finisse par craquer. Parce que pour le moment, il se braque contre lui-même et je ne peux pas l'atteindre autrement. J'ai besoin de secouer le nid de frelons, quitte à me faire détester, quitte à me faire engueuler ou même qu'il veule me bûcher. Ça ne me dérange pas, il ira mieux après. S'il se lève, je le suivrai; s'il gueule plus fort, je continuerai jusqu'à ce qu'il ne trouve plus les mots; s'il décide de frapper, j'encaisserai jusqu'à ce qu'il n'aie plus la force de lever le bras... je resterai là quoi qu'il arrive.
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