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Quand la réalité dépasse la fiction | Bonaventure

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Je lève les yeux au ciel en voyant le feu à quelques mètres de moi passer à l'orange . Un regard rapide des deux autres côtés de la route , m'indique que personne n'attend pour passer . Mon pied déjà positionné sur l'accélérateur. Passer au feu rouge ne m'a jamais fait peur, il suffit simplement de vérifier que personne n'arrive des deux autres côtés... comme un « cédez le passage ». Mais a priori le conducteur devant moi, semble plus respectueux du Code de la route, et freine, s'arrêtant au pied du feu. Merde, j'aurai dû le doubler lorsque j'en avais l'occasion . J'suis bonne à attendre maintenant, et à arriver en retard à la répétition par la même occasion . Après on viendrait dire que c'est parce que je pars toujours au dernier moment que je suis à la bourre. Mais non, c'est à cause de con comme lui devant, qui ont tout leur temps devant eux et qui peuvent se permettre de « respecter » la couleur des feux. 
Vert. J'écrase l'accélérateur et double rapidement l'abruti devant moi, par chance, il n'y a personne en face. Tout ça, pour finalement gagner quelques secondes, puérile mais c'est ma petite victoire à moi, qui me donne le sourire aux lèvres lorsque je descends finalement de voiture quelques minutes plus tard, sur le parking de l'université. Je ne dois avoir, au final, que quelques minutes de retard, par rapport à l'horaire que l'on s'était fixé . Horaires que personne ne respecte , constatai-je en entrant dans le théâtre... vide . Je pose mes affaires sur un siège, au premier rang, sortant mon texte de mon sac, avant de monter sur la scène . Sentir le parquet sous mes pieds craquer, regarder la salle, pour le moment vide, toucher les rideaux de velours, qui se fermeront à la fin de la pièce dans quelques semaines .Toutes ses petites choses font du théâtre , une véritable passion. Ce n'est pas seulement jouer un rôle, c'est jouer un rôle pour quelqu'un, pour un public, et on ne le joue pas seul. Mais c'est un peu ce qui me pose problème aujourd'hui :  mon partenaire . Jouer la fille amoureuse est une chose, l'être réellement en est une autre... .
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Quand la réalité dépasse la fiction
Le théâtre avait toujours été une passion mais aussi un bon moyen de sortir de son corps mais aussi de son fauteuil. C’était sa thérapeute qui lui avait conseillé ce genre de chose afin de pouvoir s’extérioriser et surtout ne pas rester enfermé dans son appartement. Qui aurait cru qu’il se prendrait réellement de passion au point de ne pas abandonner même une fois sorti de son fauteuil roulant ?! Certainement pas lui. Aujourd’hui, il avait rendez-vous avec Mira, sa partenaire de scène. Les deux jeunes gens se connaissaient bien puisqu’ils appartenaient à la même sonorité mais cela n’empêchait pas une certaine gêne de s’installer entre eux. Après tout, certaines scènes de la pièce réclamaient un rapprochement certain entre eux car le metteur en scène avait souhaité donner une touche moderne à cette œuvre shakespearienne. « Hey salut Mira ! Désolé d’être en retard, j’ai eu un mal de chien à décider mon furet de rentrer… Il avait apparemment envie d’une plus longue promenade » la salua-t-il alors qu’il s’approchait d’elle, armé de sa traditionnelle canne qui l’aidait à marcher. Oui Bonaventure était le genre de mec à avoir un furet et à ne pas avoir honte de le promener. Il avait également un chien mais ce dernier était chez ses parents car il avait besoin d’espace et de grands airs. « J’espère que je ne t’ai pas trop fait attendre » lui demanda-t-il. Aujourd’hui était leur première répétition depuis son retour de Namibie. Mira avait très certainement dû apprendre son texte avec sa doublure le temps de son expulsion mais à présent il était de retour. « Par contre, on ne m’a pas dit où tu en étais des répétitions pendant mon absence » lui demanda-t-il en montant sur scène, son texte à la main.
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Mes yeux scrutent la salle de théâtre. Chaque recoin semble différent vu de la scène, on constate chaque défaut, chaque siège qui abriteront bientôt une personne, et un visage rivé sur nous autres, qui ne sommes que des étudiants en théâtre. La plupart d'entre eux, ceux qui ont choisi ce cursus en majeur, souhaitent en faire leur métier . Pour moi, il ne s'agit que d'une passion, qui me permet de m'évader de tant à autres de mes crayons et feuilles de dessins. Et pourtant, je me retrouve avec l'un des principaux rôles. Comme si je n'avais pas assez de boulot comme ça . Ce rôle est fait pour moi, selon le scénariste ; je ne suis pas très convaincue pour ma part. Je baisse d'ailleurs les yeux sur le script que j'ai à la main, tandis que je tourne lentement les différentes pages, ayant marqué les passages les plus importants. Je commence à lire la première page, avant de relever lentement les yeux vers Bona qui vient d'arriver, grimaçant légèrement à l'évocation de son furet, n'ayant jamais aimé ces bestioles que j'associe facilement à des rongeurs ... enfin s'en est un je crois de toute façon. « tu peux pas avoir un chat ou un chien comme tout le monde ? » dis-je avec un léger sourire . Je dis pas que mon chat est docile, loin de là... mais on a plus envie de lui faire un câlin qu'autre chose, même quand il fait une bêtise je peux pas me résoudre à lui crier dessus. « Non je suis arrivé il y a peu … un abruti qui avançait pas sur la route. » dis-je en levant les yeux au ciel, il y en a des cons sur terre, j'ai pas de temps à perdre au feu rouge pour ma part. Je me mordille légèrement la lèvre en le voyant approcher pour finalement monter sur scène me rejoindre, baissant rapidement les yeux sur mes propres pages « euh bah... je suis pas venue aux autres répétitions... » comme tu n'étais pas là, et que je ne voulais jouer qu'avec toi certaines scènes, c'était plus simple de prendre mes heures supplémentaires au boulot à ce moment-là. « Donc on en est au même niveau... Tu veux commencer par quoi ? » je me décide finalement à relever les yeux vers lui . Mon regard se perdant légèrement dans le sien. la scène me donne le courage de faire un pas en avant me rapprochant de lui, tandis que je viens capturer ma lèvre inférieure entre mes dents, exerçant une légère pression sur cette dernier , qui vient se gonfler et se colorer d'une couleur vive.
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Quand la réalité dépasse la fiction
Retrouver le chemin du théatre était une vraie partie de plaisir songea Bonaventure avec un léger sourire. Il lui tardait de retrouver le plancher de la scène, de pouvoir à nouveau se glisser dans la peau d’un personnage. Il aurait aimé ne pas avoir le premier rôle, tant il détestait être dans la lumière. Il était un peu comme son héros préféré : Batman. Du moins, la chauve-souris et non son alter égo Bruce Wayne. Le Quincy préférait agir dans l’ombre, se fondre dans la masse et non attirer la lumière sur lui. Une habitude qu’il avait prise depuis qu’il était gosse, depuis qu’il avait compris qu’à trop se faire remarquer, on s’attirait que des ennuis. Malheureusement, il semblerait que l’alchimie entre Mira et lui soit telle qu’ils étaient parfaits pour jouer les amants maudits de cette pièce. Pourquoi pas ?! Il appréciait beaucoup la Quincy même si par moment, il était tout de même gêné de devoir l’embrasser encore et encore car leur baiser n’était pas assez passionné selon leur metteur en scène. « Mais j’ai un chien ! Qu’est-ce que tu as contre les furets ? » lui demanda-t-il sur un ton amusé tout en grimpant sur la scène pour la rejoindre. Bonaventure était soulagé d’apprendre qu’il n’était pas si en retard que cela mais étonné quant au fait qu’elle n’ait pas pris le temps de répéter avec sa doublure. « Ah ? Pourquoi ça ? » l’interrogea-t-il curieux. Mira semblait mal à l’aise en s’approchant de lui. « Eh bien… la dernière fois que nous avons répété, nous avions un problème avec la scène au bal avec ce fameux baiser. Je pense que nous pourrions retravailler là-dessus car je crois que s’il me sort à nouveau que ça manque de passion, je lui fais avaler mon script » rigola le jeune homme histoire de briser la glace et surtout de la faire sourire. « A moins qu’on passe directement à la scène dans l’église où je me suicide parce que je crois que tu es morte »
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J'aurais pu prendre le temps d'étudier cette pièce de théâtre. Entre deux services, lors de mes pauses, en rentrant chez moi le soir, mais l'envie n'était pas réellement là. Je n'ai jamais aimé apprendre même lorsqu'il s'agit d'un rôle. Je préfère apprendre en jouant, à force de le répéter en groupe, il finit par rentrée tout comme les actions, alors que le jouer seule... C'est totalement différent, la magie n'opère plus réellement. Et pourtant je n'étais pas venu aux autres répétitions, malgré le fait que mon partenaire principal était remplacé. Le fait que Bona était absent, me coupait de toute envie de jouer. Son absence crée un vide en moi, peut-être que je prends trop à cœur mon rôle, qu'une véritable Juliette prend place en moi... Je secoue vivement la tête pour chasser cette idée de ma tête... non je suis comme ça moi, je ne suis pas une amante maudite, relevant les yeux à l'arrivée du jeune homme, ne pouvant m'empêcher de retenir une grimace lorsqu'il évoque son furet. « Je ne sais pas ...c'est des petites bêtes, qui me font plus peur qu'autre chose. » je frisonne légèrement en imaginant une de ces bestioles me grimper dessus et se promener sur mes épaules ou même sur ma tête .
Mes épaules se haussent légèrement à sa question, tandis que je roule mon script . «  je travaillais... et jouer avec ta doublure ne m'intéressais pas... » je relève mes yeux bleus vers lui, mes fines lèvres s'étirant en un sourire . Juste une remarque, ni un compliment, ni une provocation . Juste la vérité sur le plaisir que je prends à jouer avec lui, certaines scènes que je ne veux partager avec personne. Même si elle me mette mal à l'aise je ne laisserai pas ma place . Peut-être le comprendra-t-il ainsi, du moins je l'espère. Les grandes déclarations, c'est loin d'être mon genre ni ma spécialité. Enfin le fait qu'on ne réussisse pas à mettre de la passion dans nos baisers ne semble pas le perturber plus que ça, le faisant même rire. «  Non on peut faire cette scène-là..." Jouer les mortes, non merci, il y a bien plus passionnant ; enfin du moins on va essayer. J'avance donc vers lui «  c'est celle du coup de foudre ? » Quand je dis que je n'ai pas vraiment lu mon script, ce n'est pas des conneries. Je commence à fouiller dans les pages, avant de finalement relever les yeux vers lui «  tu sais... après tout on s'en fiche du texte. » dis-je en jetant mon script dans la salle, tandis que j'avance encore d'un pas vers lui, capturant son regard du mien . « il veut une interprétation moderne, on n'a qu'à improviser... » encore un pas, à présent nos corps ne sont plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Je relève mon visage vers le sien, Bona étant légèrement plus grand que moi. Ma main droite vient caresser la sienne, avant de laisser mes doigts se lier aux siens. Mon visage tourné vers lui, et mon regard se plongeant dans ses magnifiques yeux. «  Tu me plais ... et même si ton esprit est tourné vers une autre, que tu es promis à une autre, je tiens à ce que tu le saches . Nos familles, nos origines ou nos racines, cela n'a rien à voir avec eux. Cette histoire nous appartiens, et c'est à toi d'en écrire la suite... » je resserre légèrement ma main dans la sienne, cette dernière devenant moite plus je sens le moment fatal se rapprocher . J'essaie de me persuader que je ne fais que jouer un rôle, comme un millier d'autres, tandis que mon autre main vient se placer sur la joue du Quincy, laissant la marque invisible d'une caresse se dessiner sur sa peau douce. Ce n'est qu'un jeu mais les battements de mon cœur trahissent et révèlent autre chose que je ne veux pas entendre.
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Quand la réalité dépasse la fiction
« Les petites bêtes ne mangent pas les jolies blondes… Et puis, je te protégerai » lui dit-il avec un petit clin d’œil. Bonaventure avait toujours aimé les choses faisant peur, c’était dans son ADN. Il pouvait passer des heures dans le noir, devant une série de films d’horreur ou même entrer dans une boîte remplie d’araignées. C’était son délire mais il savait que beaucoup de femmes n’appréciaient pas forcément en rendez-vous romantique dans un cimetière -peut-être pour cela qu’il était toujours célibataire. Lui, sa phobie, c’était les chevaux. Il avait une sainte horreur des équidés et n’en approchait jamais.

Mira lui apprit alors qu’elle avait privilégié son travail aux répétitions avec sa doublure et quelque part, il devait reconnaitre que cela le flattait et le soulageait dans un même temps. Peut-être n’avait-elle envie que de répéter avec lui ? Ou tout simplement jugeait-elle qu’il avait un bon niveau en tant qu’acteur. Bonaventure ne voulait pas se prendre pour Dieu. Pour être honnête, lui non plus n’aurait pas pu répéter avec une autre que Mira. Il y avait des choses qu’on ne pouvait nier et il y avait vraiment un feeling, quelque chose qui se passait entre les deux Quincy. Embrasser une autre femme, pour simplement jouer une pièce, non merci, il passait son tour. Avec Mira, il se sentait suffisamment à l’aise pour se laisser aller mais pas complétement d’après les dires du metteur en scène. Ce n’était pas de sa faute, il avait du mal à se donner en spectacle… Ce n’était pas sa partenaire qui était en cause, juste un excès de pudeur de sa part.

« Oui c’est celle-là même… Quand ils sont au bal. Ils dansent ensemble et se retrouvent sur le balcon, seuls. » lui répondit-il. Le scénario s’éloignait de beaucoup de l’œuvre originale de cet illustre auteur anglais mais conservait avant tout cette histoire de famille rivale et d’amour impossible. Bonaventure était en train de relire le passage quand Mira décida tout simplement d’envoyer valser le script. Il était surpris mais surtout intrigué de la voir s’avancer vers lui, faisant fi de toutes les lignes de paroles. Ce côté spontané lui plaisait énormément, il ne pouvait pas le nier mais il n’était pas au bout de ses surprises. « Tu as raison, c’est peut-être la meilleure des solutions » commenta-t-il en laissant son script tomber par terre.

Mira n’avait jamais été aussi proche et malgré lui, cela le troubla mais il se laissa faire, entrelaçant ses doigts avec les siens, attendant de voir comment elle comptait improviser. La jeune femme était douceur contre lui et porté par son élan, il vint enrouler sa taille de son bras libre pour la rapprocher. « Tu as raison, rien ni personne n’a le droit de se mettre en travers de ce que nous ressentons. Tu es celle qui me plait, je n’arrive plus à t’ôter de mes pensées. Je ne fais que rêver de toi, jour et nuit. Peu importe celle qui m’est promise, tu es celle qui me fait vibrer, celle qui me convient » murmura-t-il avec la ferveur d’un homme qui se voulait amoureux. Son regard ne quittait pas le sien tandis que sa main remontait le long de son dos pour venir se perdre sur sa nuque. « S’il faut me battre contre ceux qui s’opposent à notre amour, je le ferais car je ne veux que toi, je ne désire que toi… Je n’aime que toi » souffla-t-il sans se détacher, hypnotisé par le regard enchanteur de sa partenaire. Etait-elle Mira ou Juliette en ce moment ? Et lui, était-il Roméo ou Bonaventure ?!
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C'est vrai ça, pourquoi ai-je peur d'une petite bête ? Ce n'est pas cette dernière qui va manger la grosse comme on dit, mais même les rongeurs tels que les hamsters, souris, chinchilla … ce n'est pas mon truc. Ça pue, ça ne fait que dormir, on ne peut pas jouer avec ou leur faire des câlins comme on veut. Je préfère laisser le loisir d'en élever aux personnes qui aime ça, et rester juste avec mon chat, que j'ai sauvé des poubelles. «  ça veut dire que... tu me trouves jolie ? » je pose mes yeux sur lui, un sourire en coin se dessinant sur mes lèvres, tandis qu'il grimpe me rejoindre sur la scène. Peut-être que le truc pour avoir confiance en soi, c'est d'aller à la pêche aux compliments. Peut-être qu'à force d'en entendre, je ne croirai plus que ces personnes plaisantes mais plutôt que leur dire sont vrais . «  J'accepte toujours la protection d'un bel homme. » ajoutai-je dans un rire qui résonne dans cet endroit, pour le moment vide, imaginant la scène. Moi aux prises avec une armée de furet et Bona, venant me secourir, en tant que super-héros. Je le verrai bien avoir le pouvoir de contrôler les animaux, les faisant reculer et repartir dans la direction opposée, un visage crispé par la concentration. Enfin, je reviens au moment présent, où il n'est ni question d'armée de furet ou de super-héros, juste d'une pièce de théâtre, dont les deux rôles principaux manquent réellement de passion, pourtant ce n'est pas faute d'essayer ; mais le malaise que je peux ressentir en la présence de Bonaventure, n'aide pas non plus. Pourtant, lui et moi nous entendions bien, même plus que ça, et le jeune homme me plaît réellement, mais … je ne sais pas, le fait qu'il soit marié me bloque peut-être … ou tout simplement le fait d'être attiré par lui, la peur de me faire des films alors qu'il joue seulement un rôle... J'aimerais réellement comprendre ce qui cloche chez moi !
La scène du coup de foudre, une des scènes qui me pose vraiment problème ; comment faire pour partager ce sentiment ? Cette émotion soudaine qui nous envahit... alors que l'on ne connaît même pas cette émotion. Je n'ai...je ne sais même pas si j'y crois au coup de foudre à vrai dire, je n'ai jamais éprouvé ça, jamais posait mon regard sur un homme et... devenir de suite «  amoureuse de lui » si l'on peut dire ça . Alors apprendre un texte, le répéter par cœur, sans y mettre vraiment les émotions je n'en vois pas l'intérêt. Le plus important pour l'heure est de mettre l'accent sur nos sentiments. Je lui adresse un sourire lorsqu'il approuve mon idée. Je m'approche donc de lui, posant mon pied sur son script que j'envoie valser un peu plus loin. «  j'ai toujours raison... tu vas vite l'apprendre... » dis-je en lui souriant avec un air entendu sur le visage, avant de prendre sa main dans la mienne, me rapprochant de lui, mais laissant un léger espace entre nous de quelques centimètres . Je ne lâche pas son regard, je ne le souhaite pas. C'est avec les yeux que l'on parle, que l'on transmet les émotions en théâtre, le texte n'est que superficiel au final . Sa main sur ma taille, procure comme une légère décharge électrique dans mon corps, tandis qu'il remplit l'espace entre nos corps, me retrouvant coller à son torse, et cette fois-ci, c'est le reste de son corps qui réussit à me faire frissonner. «  Tu n'es pas obligé de jouer un rôle avec moi....contrairement avec ta famille . Je ne souhaite pas vivre cette vie que l'on a choisie pour moi ... je ne souhaite pas vivre sans toi... »Je laisse l'inspiration me guider ses paroles, mais aussi mon cœur . Ses doigts caressent mon dos, remontant lentement jusqu'à ma nuque, mes yeux se fermant quelques instants face à cette douce sensation, ma main sur sa joue suit le contour de son visage, la douceur de sa peau . Mon index et mon pouce viennent caresser ses lèvres charnues, si puissantes, que j'aimerais sentir s'écraser contre les miennes. Ma main passe à son tour dans son cou, pour venir se positionner sur son torse dont je sens la musculature sous le fin tissu qui le recouvre. «  Dans ce cas, prendras tu le risques de me voler un baiser . Ce baiser que je convoite et désire, depuis que nos regards se sont croisés Bona... » ma main touche et part à la découverte de son torse. Mon regard bleu océan, ne lâchant plus le sien, tandis que j'approche lentement mon visage du sien, ne m'arrêtant qu'à quelques centimètres, lui laissant le choix de combler cet espace pour rejoindre mes lèvres
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« Bien sûr Mira, tu es une très belle femme » rétorqua un Bonaventure tout sourire. A quoi bon lui mentir ou faire comme si la vérité n’était pas si criante ?! Sa consœur Quincy était réellement belle et devait très certainement faire tourner la tête aux hommes qu’elle rencontrait sur son passage. « Cela signifie que tu me trouves bel homme ? » la taquina-t-il peu après en reprenant ses mots. Une petite taquinerie qu’il accompagna d’un léger clin d’œil pour lui faire comprendre qu’il ne s’agissait là que pure rhétorique et non d’une réelle question. Le jeune homme se savait doté d’un physique agréable, il n’allait pas se mentir ou jouer les modestes mais il n’en jouait pas non plus. A vrai dire, depuis les attentats et sa période en fauteuil roulant, il avait plutôt eu le don de se sentir aussi désirable qu’une bouse de vache peut l’être pour une personne normalement constituée. On aurait pu croire que marcher avec une canne lui permettrait de changer d’opinion mais ce n’était pas le cas, d’où le fait qu’il manquait cruellement d’assurance avec les femmes en matière de séduction. Il ne savait pas séduire et à présent, cela lui était interdit. Bonaventure ne se voyait pas courir les bars à la recherche d’une femme uniquement pour coucher. Ce n’était pas son genre -bon, il n’était pas un moine non plus. Le problème, c’est que toute relation lui était interdite également à cause de ce fichu mariage blanc. Le Quincy était bien trop respectueux pour forcer une femme à supporter une liaison cachée sans réel avenir que celui de rester sa maitresse. Il y avait mieux comme idylle n’est-ce pas ?!

Au moins le théâtre lui permettrait de se changer les idées, d’être dans la peau d’un autre le temps d’une répétition avec la belle Mira. Elle jouait sa Juliette, il était son Roméo mais il manquait quelque chose, comme si tous les deux se retenaient. La passion des amants maudits semblait ne pas vouloir être amie avec eux. Simuler la passion n’était pas chose aisée pour le Quincy pourtant, il la connaissait, il savait se laisser aller mais quand il était en couple, pas sur scène devant des spectateurs. Pourtant, Bonaventure ne supportait pas l’échec ni la demi-mesure, il voulait donner le meilleur de sa personne alors quoi faire ? Pourrait-il réellement se glisser complétement dans la peau de son personnage et oublier toute pudeur et retenue ?!

Finalement Mira décida de jeter le texte aux oubliettes et d’improviser. C’était sûrement la meilleure chose à faire pour se libérer, se laisser aller. « Vraiment ? Je risque de te mettre au défi car je ne crois que ce que je vois » répondit-il avec un léger sourire, ce même sourire qui lui conférait un petit air de canaille. Elle s’approcha de lui et il la laissa faire, attendant de voir ce qu’elle souhaitait faire jusqu’à l’attirer complétement à lui. « Mais avons-nous vraiment le choix ? Nous ne pouvons pas nous aimer librement, ils ne l’accepteront jamais et je ne supporterai pas qu’il t’arrive quelque chose… Tout comme je ne pourrais accepter qu’un autre homme puisse te toucher, t’enlacer, t’embrasser » lui donna-t-il la réplique, son regard ancré dans le sien. Il n’y avait pas que leurs lèvres qui s’exprimaient mais bel et bien leurs corps, leurs mains. Les caresses de Mira sur son visage lui arrachèrent des frissons le long de sa colonne vertébrale. Bonaventure peinait à réagir, subjugué par le jeu d’actrice de sa partenaire de scène à moins que cela soit le Roméo en lui qui ressentait ses émotions, ses sensations. « Je prendrai tous les risques de la terre pour t’embrasser » murmura-t-il avant de lâcher sa canne pour pouvoir venir caresser son visage du bout des doigts. Elle l’avait appelé Bona mais son cerveau refusait d’analyser ce lapsus. « Je ne cesserai jamais de prendre ce risque » ajouta-t-il avant de tout simplement réduire la distance les séparant pour l’embrasser avec une infinie tendresse comme s’il goûtait au fruit défendu avec dévotion et admiration. D’abord, ce ne fut qu’un effleurement des lèvres comme pour en demander l’autorisation. « Mira.. » souffla-t-il presque d’une voix inaudible avant de l’embrasser à nouveau dans un baiser cette fois-ci passionné, sa main venant se poser au creux de ses reins pour la garder tout contre lui tandis que l’autre restait sur sa nuque, la faisant doucement ployer en arrière pour approfondir leur baiser.

AVENGEDINCHAINS
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Que Bonaventure me trouve belle, c'est une petite victoire personnelle. C'est toujours plaisant de recevoir des compliments de savoir que l'on peut plaire – même si j'en doute encore beaucoup – mais lorsque c'est une personne que l'on trouve également mignonne, qui peut nous plaire, c'est d'autant plus glorifiant. Tellement qu'il réussit à me faire monter le rouge aux joues « Tu dis ça comme si c'était une évidence » dis-je finalement, posant les yeux sur mon script que je m'amuse à rouler dans ma main, comme font la plupart des enfants pour s'en servir ensuite comme longue-vue. Il réussit cette fois-ci à faire sortir un léger rire de mes lèvres, tandis qu'il reprend mot pour mot ma phrase, changeant simplement le sujet et le genre pour se l'attribuer « euh … non, je parlais du concierge, tu sais le vieux de 60 ans, un peu obèse et qui a un problème de diabète ! C'est lui qui m'a proposé de me protéger contre les furets ! » dis-je en hochant la tête, d'un air très sérieux, mais très rapidement gâché par mon sourire amusé et mes fossettes, qui me trahissent toujours .
Mais il faut rapidement redevenir sérieux, la pièce doit être joué avant le Summer Camp il me semble, avant le départ de tous les étudiants de Boston. Ce qui signifie, plus beaucoup de temps pour répéter, et apprendre le texte . Pourtant, je préfère m'en passer, ayant évité les autres répétitions où Bona n'était pas présent, et préférant laisser tomber le script pour le moment. Laissons l'improvisation prendre possession de nos corps, le plus important ce sont les émotions pour le coup, et ce n'est pas un texte qui les donne selon moi . « Hum … Tu as déjà une preuve là que j'ai raison, et tu vas bientôt en avoir une seconde car je te dis qu'on peut réussir à y foutre sa putain de passion ! » Du moins on va essayer, ou plutôt faire de notre mieux pour rentrer dans la peau de nos personnages . J'inspire un bon coup avant d'expirer. Aller Mira : imagine que t'es une jeune femme vierge – évidemment – qui va se marier au comte Pâris, on va imaginer que c'est Paris, comme ça, ça me donne pas envie de me marier avec, et qui vient de croiser ce jeune homme pour lequel mon coeur bat soudain. Mais lorsque je croise le regard de Bona, que je me retrouve soudainement collé à lui, toutes ces choses s'envolent de mon esprit, ne le laissant plus que lui seul occupé mes pensées, me guider mes paroles ainsi que mes gestes. « Il faudra l'accepter, je vais me marier… J'aurais aimé que cela soit différent, que tu sois l'homme auquel je suis promise, mais nous pouvons toujours modifier le futur, vivre une idylle secrète … je ne peux pas vivre sans toi… j'en mourrai... » Ma voix tremble légèrement, se laissant subjuguer par ces émotions, qui pourtant ne devraient être que mon imagination, que je devrai créer et ne pas être déboussolé par ces dernières qui prennent le dessus , tandis que j'approche lentement mon visage de celui de Bonaventure, n'ayant même pas fait attention à mon erreur sur le prénom. Le bruit de sa canne tombant au sol, n'arrive pas non plus à me faire sortir de mes penses, de ce rôle que nous jouons, s'il s'agit bien d'un rôle… Sa main sur mon visage, semble si chaude, une différence de températures qui me fait dresser la chair de poule , ou alors, est-ce la peur du moment où il va poser ses lèvres sur les miennes ? Ce baiser, un effleurement de ses lèvres, un toucher doux, mais retenu, qui semble timide ... avant de finalement devenir réel lorsqu'il prononce mon prénom , comme si ce dernier a l'effet d'un déclencheur . Je capture un de ses souffles entre les miennes, pressant ces dernières contre sa bouche enivrante . Ma seconde main vient se perdre dans ses cheveux tandis que l'autre s'accroche au T-shirt du jeune homme, comme pour ne pas perdre pied, garder une impression de réalité dans cette scène , c baiser ayant quelque chose de ...magique , faisant frissonner chaque partie de mon corps, chaque parcelle de ma peau . Je ne suis pas sûr qu'il se rende compte de l'effet qu'il produit en moi,mais bordel que c'est bon Je ferme les yeux d'épanouissement tandis que j'en oublie pendant quelques secondes que ce n'est que du théâtre, que tout ceci n'est pas réel ; et pourtant je laisse mes lèvres caresser les siennes, les entrouvrant légèrement pour laisser nos langues danser ensemble un ballet aérien.
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Quand la réalité dépasse la fiction
Mira semblait douter d’elle et de sa beauté pourtant, elle était vraiment belle. « Mais c’est une évidence pour moi » lui dit-il en toute sincérité. Mira appartenait tout à fait à son type de femme : douce, belle, généreuse et totalement timbrée par moment. Le genre de femme avec qui, on ne pouvait s’ennuyer. Pour preuve, elle entrait dans son jeu, le taquinant bien volontiers. « Mince je savais que je n’avais aucune chance face à lui ! Tant pis, je deviendrais son assistant, un peu comme Robin avec Batman. Avec un peu de chance, les demoiselles en détresse auront une petite sœur qui voudra bien de moi » rigola-t-il. C’était bon de se dire par moment, il était encore libre de choisir vers qui se tourner. Une petite illusion qui ne faisait pas de mal ni à lui, ni à personne tant qu’il n’oubliait pas justement que ce n’était qu’une illusion. Aux yeux de tous, il était un homme marié et heureux en ménage. Oh, il jouait les frustrés en disant que ne pas voir Suzanne était une plaie, son épouse étant étudiante à New York.

« Je vois que tu es motivée ! » lui dit-il avec l’œil pétillant de malice. Mira semblait bien décidée à s’emparer de la pièce quitte à réinventer le texte et miser sur l’improvisation. Dans le fond, ce n’était peut-être pas plus mal dans le sens qu’ils avaient besoin l’un comme l’autre de se libérer pour pouvoir parfaitement entrer dans la peau de leur personnage respectif. Bonaventure ne s’attendait pourtant pas à être aussi troublé par la présence de Mira, par la promiscuité de leurs corps. Il avait l’impression de découvrir la jeune femme sous un nouvel angle, de se rendre compte combien elle pouvait être attirante. Belle, elle l’était à ses yeux mais c’est bien la première fois qu’il la voyait sous un angle moins amical et plus passionnel. « Ne parle pas de malheur, j’ai envie de tuer ton futur époux car je ne supporterai pas de savoir que tu te donnes à lui, qu’il pourrait voler ton innocence. Je n’ai pas envie de me cacher. Je veux pouvoir t’aimer au grand jour… Nos familles accepteraient peut-être notre union et si ce n’est pas le cas, nous fuirons, nous nous marierons dans le plus grand secret. Tu deviendrais ma femme, mon amante… Je te désire tellement » continuait-il de simuler la ferveur d’un amant qui se refusait de laisser la femme qu’il aimait, en épouser un autre. Roméo & Juliette, Mira & Bonaventure, les quatre entités se mélangeaient pour au final n’être rien d’autre qu’un homme et une femme. Le baiser n’en avait été que plus tendre avant de devenir peu à peu plus passionné, plus langoureux. Leurs lèvres se cherchaient, s’aimaient, laissant leurs langues danser ensemble tandis que l’une des mains de Bonaventure se perdait au creux de ses reins pour mieux jouer avec le tissu de son haut et se glisser dessous pour venir caresser son dos.

AVENGEDINCHAINS
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