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i wish, more than ever, that i knew how to capture moments like these and revisit them forever.
Etrangement, ça ne t’étonnait pas tant que ça, qu’ils viennent au car wash ces trois-là. Enfin, tu ne pouvais pas – encore – juger pour Sloan mais Liam mais sincèrement, de la part de Max, rien de bien surprenant. Toutes ces années passées, tu commences à le connaître l’garçon. Au moins, tu avais une bonne raison de continuer ta journée, tu comptais bien lui donner ce qu’il était venu chercher en venant ici. Détournant quelques instants ton regard du principal intéressé, tu observais tes amies accueillir chacune leur Jules. Un sourire aux lèvres, tu étais plutôt heureuse de les voir partager une telle complicité avec ces gars. Tu ne les connaissais pas, non, juste de noms. Mais à voir qu’ils apportent ne serait-ce qu’un peu de bonheur à ta brune et ta blonde, ça te suffit. Tu regardes alors à nouveau Maxou, toujours enfermé dans la voiture, sa main contre la vitre en train de râler, pour ne pas changer. Ouai, vous aviez encore de la route à faire vous. Il débitait mille et mille conneries, comme toujours. Et toi tu riais comme une bécasse, comme toujours. Sloan apparut alors à tes côtés, venant à son tour narguer le pauvre Max et reprenant ce fameux « bichette ». Sans doute aurais-tu du t’abstenir de le nommer comme ça devant les autres, car déjà Liam vint à son tour l’appeler par ce petit surnom ridicule. Ouai, Maxou n’était pas prêt d’être pris au sérieux de sitôt. Enfin, Sloan eu pitié et libéra ta bête à toi. Tu tapas dans tes petites mains fripées, toute heureuse d’avoir enfin ton Jules à toi en dernière. « Enfin, je commenc.. » Mais il ne te laissa pas terminer ta phrase que déjà ses lèvres avaient rejoint les tiennes. Sentant son corps contre le tien, ses mains familières sur toi, tu ne pus que lui rendre son baiser pour le prolonger en plaçant tes mains sur son torse. En un instant, Maxwell réussissait à te faire oublier le monde qu’il y avait autour de vous, et c’est bien pour cette raison que tu ne pouvais te passer de sa présence. Ses murmures à ton oreille, son souffle proche de ton cou te faisant sourire comme jamais, il venait de te rendre impatiente. « Je compte sur toi pour tenir cette promesse. », lui chuchotas-tu alors à ton tour au creux de l’oreille. Sa main attrapant la tienne, vous rejoignirent alors le reste de la jolie troupe.
La radio toujours allumée, il fallait bien entendu que Candy Shop passe. Timing plus que parfait, il fallait que le show commence, histoire de donner à ces trois pépères ce pour quoi ils étaient venus. Bien entendu, ce fut chef Charline qui pris en première les choses en mains. Amusée, tu la regardas déjà faire. Elle sortait en effet le grand jeu, te laissant toi-même bouche bée. Ouai, elle savait s’y prendre c’était certain. « Ha ouai, quand même. » Riant en voyant ton amie faire, il était temps que tu te prennes au jeu toi aussi. Tu vins alors retirer la dernière bretelle de ta salopette, la retirant assez lentement pour bientôt n’apparaître que dans ce maillot de bain bien trop moulant. Ouai, t’avais bien grossi décidément. Soit, tu rejoignis Elena vers la voiture, attrapant à ton tour une éponge dans le sceau en te penchant à la façon Charline. Secouant doucement ta tête de droite à gauche, histoire de retirer les quelques mèches mouillées de ton visage, tu gardas la tête légèrement en arrière. Tu portas l’éponge jusqu’au niveau de ton cou, avant de l’essorer et de laisser le savon couler sur ta poitrine et sur ta peau nue. Tu essayais de rester dans ton rôle, mais non, tu ne pouvais t’empêcher de rire comme une petite idiote. Cette scène était tellement improbable, avec ces trois cocos à l’arrière, les étoiles pleins les yeux, et vous trois en train de vous trémousser, pleines de savon, sur une voiture dégueulasse. Mais soit, ça te permettait de jouer avec les fameuses pulsions de ton Maxou. Tu portas d’ailleurs ton regard vers lui, reprenant ta face la plus séduisante possible, même si un sourire amusé demeurait au coin de tes lèvres. Tu lui envoyas ainsi un nouveau clin d’œil, tout en mimant un baiser à distance, avant de te refocaliser sur la pauvre voiture de Sloan. A ton tour, tu vins la frotter en collant le plus possible ton corps. « Ils ont intérêt à laisser un bon pourboire, putain. » A nouveau tu rigolais ouai, même si tu le pensais vraiment. Te trémoussant dans tous les sens, au rythme de la musique, tu voulus t’attaquer au pare-brise. Sur la pointe des pieds, tu réussis à monter sur le capot de la Porsche de manière plus ou moins gracieuse – merci la blinde de mousse, pour venir frotter la vitre en prenant soin de bien te cambrer. Qu’est-ce qu’il ne fallait pas faire.
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