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soliman & charlie ;
three days grace ;; i hate everything about you.
Charlie avait seize ans lorsqu’elle avait rencontré Soliman, et étudiante en première année de lycée. Suite à leur histoire ainsi qu’aux nombreux problèmes familiaux, l’adolescente devenue anorexique, avait été renvoyée chez ses grands-parents à Londres. A cette époque, elle s’était soudainement sentie très seule, et vide, surtout durant les nuits sans Marlson, malgré toute la rancœur qu’elle éprouvait envers lui. Mais bien décidée à ne pas se laisser aller, la jolie brune avait pris soin de ne pas se renfermer sur elle-même, faisant partie de toutes les soirées possibles, sortant avec tous les mecs qu’elle jugeait un tantinet mignon, pour tenter de combler l’ennui et le vide. Sans grand succès. Elle fut la plus heureuse au monde de pouvoir retourner à New York, un an plus tard, où elle réussit brillamment ses examens d’entrée à l’université, et celle prestigieuse d’Harvard en prime. Mais quel ne fut le choc de revoir Soliman, qui y étudiait également. Quel manque de chance total… Ou bien, étais-ce un coup du destin ? A ce moment, les disputes ne finirent plus ; partout où ils se voyaient étaient une occasion pour commencer une engueulade, ayant de plus, tous deux des caractères de chien, clairement. Car au tout début, Charlie le détestait, pire le haïssait, ne pouvant supporter de tomber sur lui au détour d’un couloir, en pleurant même de rage le soir dans son lit. Elle le savait, elle était quasiment tombée amoureuse de lui lors de leur relation, ce qui expliquait le pourquoi du comment de ses réactions parfois extrêmes, s’étant sentie blessée lors de sa découverte. Mais quelque chose n’allait pas là maintenant. C’était bizarre ça, être en compagnie de Soliman et ne même pas avoir envie de le jeter d’un précipice, c’était... nouveau. Avoir une conversation à cœur ouvert, encore plus. « Je sais que tu crois que je suis un menteur né, un arnaqueur ou quelque chose dans le style mais… S’il y a une chose sur laquelle tu ne dois pas douter c’est bien ma sincérité, je ne suis pas une langue de pute, je te dis ce que je pense même si c’est un peu tard… On a gaspillé énormément de salive mais c’est de ma faute, je n’aurais pas dû attendre aussi longtemps pour me confronter à… Mes sentiments… » . Charlie le fixa, stupéfaite. Honnêtement, jamais elle ne se serait douté que Marlson lui parlerait aussi sincèrement et ça faisait vraiment beaucoup pour aujourd’hui. Confronté à ses sentiments ? C’était le monde à l’envers. Jouant avec une mèche de cheveux pour avoir quelque chose à faire, la jolie brune, sans détourner son regard vert du winthrop, ne perdit pas une seconde pour répondre, brièvement : « Je ne doute pas de ta sincérité, en fait. » Puis elle se tut, ne sachant pas exactement quoi ajouter de plus et n’osant définitivement pas creuser la question à propos de ses soi-disant sentiments.
Cependant, cette entrevue plus qu’étrange prit fin, lorsque les deux étudiants arrivèrent au sein du Summer Camp, prêts à se séparer pour regagner leurs chalets respectifs. Mais encore une fois, quelque chose d’inhabituel se produisit lorsque Soliman lui déposa un baiser sur le visage ; et que Charlie ne broncha même pas, se contentant de rester impassible, tandis que les battements de son cœur se mirent à accélérer de manière irrégulière. « Compte sur moi pour être là à la rentrée… » . God. La rentrée s’annonçait vraiment de folie en tout cas, elle n’osait même pas imaginer comment allait se dérouler l’année, après ce qui s’était passé au Summer Camp et probablement ce qui se passerait car il leur restait encore un petit temps avant de retourner à Cambridge. Mais elle avait hâte de retrouver Harvard, l’université et son ambiance lui manquait. Sur un dernier regard à Marlson, Charlie reprit le chemin de sa chambre, vide à cette heure, ses colocataires dont sa sœur faisait partie ayant déserté. Tant mieux, elle serait tranquille. Sans attendre davantage, la brunette ôta ses vêtements et se précipita sous la douche. De l’eau bouillante lui permettrait sûrement de retrouver ses esprits ; sauf qu’elle se surprit à sourire comme une idiote en repensant à ce qui venait d’arriver. Qu’elle avait l’air stupide. Esquissant une grimace en s’apercevant dans le miroir en face, la Kovalevski s’extirpa hors de la baignoire, se sécha rapidement, puis enfila sa chemise de nuit de soie blanche qu’elle adorait, projetant de se mettre au lit et regarder un film grâce à son ordinateur portable.
Attachant ses cheveux en un chignon négligé, la Mather alla se faufiler sous ses draps, prête pour visionner pour la millième fois « confessions d’une accro du shopping « son film favori. Mais avant de pouvoir cliquer sur play, on toqua à la porte. Et voilà, il fallait toujours qu’on vienne l’emmerder lorsqu’elle était bien calée. Sur un soupir, Léna se décida à se lever pour aller ouvrir. Oh, et bien. Elle constata que c’était Soliman, appuyé contre le mur, portant un simple short, dévoilant une grande partie de son corps. Et quel corps parfait. « Tiens mais qui voilà… La chieuse du siècle, je crois avoir oublié mes lunettes de soleil après avoir pris tes skis… ». Ah oui, elle devait certainement les avoir dans son sac. Mais plantée au pas de la porte, et un petit sourire se dessinant sur ses lèvres, Léna répliqua, d’un ton ironique, plongeant ses yeux verts dans ceux bleus de Marlson : « C’est possible oui… Mais j’ai quoi en échange ? » avant d’ajouter : « Et par hasard, tu as besoin de vêtements aussi ? J’peux te prêter un tee-shirt hein, pendant qu’on y est. (a) » Comme il était beau, bordel.
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