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soliman ✽ if karma doesn't hit you, i fucking will.

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soliman & charlie ;



three days grace ;; i hate everything about you.

Après avoir rigolé d'une manière qui fit lever les yeux de Charlie au ciel, Soliman répliqua : « Je pense que j’aurais la médaille mais concernant la médaille de bronze ou d’argent tu es en pole position… Tu n’es pas la fille la plus censée qui soit… Tu dis beaucoup de conneries, des conneries bien plus grosses que toi ce qui n’est pas difficile puisque tu n’as pas un kilo en trop. » Charlie se tourna vers le jeune brun, une expression de surprise se peignant sur son visage ; certes, le début de la phrase était sarcastique, mais la fin restait plutôt... bizarre. C'en était presque gentil. Surprenant, surtout de sa part à lui. Avec un air indécis, la brunette lança : « Euh... je prends ça comme un compliment ? » C'était rare de la part de Marlson, elle qui était plutôt habituée à ses piques ironiques et agaçantes ainsi qu'aux inombrables disputes qui en découlaient. Entendre quelque chose de relativement sympa... wow quel changement ! Même si évidemment, la sincérité de son propos était à remettre en doute. Passant une main dans ses cheveux, la Kovalevski suivit du regard les faits et gestes de Soliman tandis qu'il but un peu d'eau avant de s'apprêter à retourner au Summer Camp.

En vérité, elle aurait souhaité qu'il reste encore un peu malgré les vannes échangées, mais sa fierté faisait qu'elle ne pouvait rien dire de plus, excepté de lui demander d'emmener ses skis avec lui. Même si, en réalité, elle se fichait totalement des skis, c'était juste histoire de faire la conversation et le retenir un peu plus. « Mes sentiments me perdront… » Alors qu'elle portait sa cigarette aux lèvres, Charlie, qui était connue pour riposter avant de réfléchir, attaqua aussitôt à la remarque du Winthrop, lâchant sa Gauloises au sol : « Tes sentiments te perdront ? Attends, c'est l'hôpital qui se fout de la charité là. Tu dis ça parce que je te demande de porter deux malheureux skis ? Non mais laisse tomber alors, ne les prends pas, je m'en fous complètement ! Faudrait surtout pas que Monsieur Soliman Marlson, le dieu des dieux, se retrouve dans des situations qui l'ennuierait. » Aélis avait toujours été incapable de se retenir lorsque quelqu'un qui disait quelque chose qu'elle n'appréciait pas et ce, même si elle était complètement hors-sujet.

Puis soudainement, pour saisir les skis, Soliman se baissa, arrivant à sa hauteur et très près de son visage. Charlie essaya de rester impassible, tandis que son coeur eut plusieurs ratés avant de se mettre à battre très rapidement. « Passes de bonnes vacances mademoiselle la chieuse qui ne sourit que lorsqu’elle se rend à l’enterrement de son pire ennemi. » La Kovalevski resta sans voix un instant, tandis qu'il se dirigeait vers la barrière à accéder pour retourner aux chalets, les skis à la main. Sur un coup impulsif, la Mather se leva de son rocher, puis le rejoignit : « Faut que je rentre aussi. Et laisse les skis là, j'enverrai quelqu'un les rechercher. Au pire, je m'en fiche des skis. Et par ailleurs, je ne souris pas qu'aux enterrements de mes ennemis, c'est juste que certaines personnes ne méritent pas qu'on leur sourit. » Dieu, comme il était beau.
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A-D Charlie Kovalevski & Soliman A. Marlson

Il est vrai que j’étais du genre avare en compliments, dire à toutes mes connaissances qu’elles étaient superbes et ne pas être trop radin sur les gentilles phrases concernant les tenues du jour ou les nouvelles coiffures ça me gavait parce que personne n’était sincère et je détestais les personnes qui étaient faux-culs, alors oui, peut-être que je passais pour un mec horrible et méchant mais au moins lorsque je faisais un petit compliment on pouvait être certain que c’était sincère et qu’il n’avait pas été fait à deux-cent autres personnes dans la même journée. Je pensais chaque chose que je disais et dire à Charlie qu’elle n’était pas grosse n’avait rien d’ironique, à mes yeux elle était vraiment parfaite, quelque chose m’avait toujours attiré chez elle que ce soit physiquement parce qu’il n’y avait aucun défaut mais également sur son caractère, elle me plaisait dans son ensemble et peut-être qu’elle ne s’en rendrait jamais compte puisque je ne prévoyais pas de lui dire qu’elle représentait à mes yeux la perfection, elle était une petite déesse vivante et elle était hélas intouchable. Je n’arrivais pas à imaginer une nouvelle romance entre nous, une histoire qui serait sincère du début à la fin et pourtant, peut-être que j’en rêvais à l’intérieur, je devais juste me donner les moyens de m’en rendre compte, pourquoi pas un signe de sa part ? Ouai et bah on était mal barrés si une nouvelle chance devait être accordée à notre histoire. « Euh... je prends ça comme un compliment ? » Je levais les yeux au ciel, en plus d’avoir toujours quelque chose de plus ou moins blessant à dire sur moi elle n’appréciait même pas les quelques compliments que je lui faisais. « Non c’était une insulte… Bien sûr que c’est un compliment même si c’est rare que j’en fasse… J’dois être malade aujourd’hui ! » Je lui adressais un nouveau regard engloutissant de manière tout à fait classique une ou deux gorgées d’eau histoire d’avoir le courage nécessaire de repartir en direction du Summer Camp qui se trouvait à quelques kilomètres de là, kilomètres que j’allais faire à pied.

Je me relevais prêt à partir malgré une petite pointe de tristesse, finalement ce petit moment passé avec Charlie avait stimulé une partie sentimentale de ma personnalité et partir relevait de la torture ou presque. Bon, j’étais peut-être un peu trop centré sur la tragédie pour le coup mais j’étais vraiment déchiré à l’idée de partir pourtant je ne me voyais pas lui tenir la patte pendant plus longtemps, il était clair qu’entre nous il n’y aurait guère plus que des pics jusqu’à ce que l’on arrête totalement de se voir. Je m’arrêtais en plein départ parce qu’elle me demandait de redescendre ses skis et bien que ce soit une pure ironie je comptais le faire, je ne me voyais pas laisser une fille se démerder avec ça. « Tes sentiments te perdront ? Attends, c'est l'hôpital qui se fout de la charité là. Tu dis ça parce que je te demande de porter deux malheureux skis ? Non mais laisse tomber alors, ne les prends pas, je m'en fous complètement ! Faudrait surtout pas que Monsieur Soliman Marlson, le dieu des dieux, se retrouve dans des situations qui l'ennuierait. » Je la regardais totalement exaspérée saisissant les deux skis comme prévu dans ma tête depuis quelques secondes. « Putain mais t’es conne naturellement ou tu prends des cours du soir ? Si c’est la dernière option je veux bien le numéro de ton prof parce qu’il fait du bon travail… Si je dis ça c’est parce que je n’aurais pas la conscience tranquille à te laisser toute seule avec tes deux putains de skis okay ! Ne dis surtout pas merci, ça risquerait de t’arracher les lèvres. » J’avais été clairement sec dans ma manière de parler mais elle m’avait légèrement indisposé. Me baissant pour attraper les skis je me retrouvais dans une situation délicate, à quelques centimètres à peine de ses lèvres qui m’attiraient comme jamais auparavant. Une simple petite impulsion m’aurait permis de céder à mes désirs naissant de lui déposer un baiser mais non, à la place je reculais quelque peu perdu par mon cœur qui battait la chamade.

« Faut que je rentre aussi. Et laisse les skis là, j'enverrai quelqu'un les rechercher. Au pire, je m'en fiche des skis. Et par ailleurs, je ne souris pas qu'aux enterrements de mes ennemis, c'est juste que certaines personnes ne méritent pas qu'on leur sourit. » Je la regardais un instant ne répondant rien et continuant la route avec les skis de la brunette. « Désolé mais je vais prendre tes skis, si ça t’emmerde c’est tout bonus pour moi en plus et ça me permettra de ne pas voir ton sourire avant au moins soixante ans ! » Je mourrais d’envie de la voir sourire, qu’elle m’embrasse, qu’elle me fasse l’amour, qu’elle me dise à quel point j’étais important pour elle… Zut, mais qu’est-ce que je disais ? Je n’en savais plus rien.
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three days grace ;; i hate everything about you.

Charlie avait rencontré Soliman lors de sa première année de lycée. A l'époque déjà, ses parents la qualifiaient de petite délinquante, qui n'en faisait qu'à sa tête et n'écoutait aucun ordre. La brunette avait pris sa vie en main très tôt, indépendante dans l'âme, ne supportant déjà plus sa famille à cette période et presque rivales avec sa soeur jumelle Apple. La rencontre avec Marlson était donc tombée parfaitement à pic. Elle s'y était quasiment jetée à corps perdu, décidant par la suite d'entamer ses premières relations sexuelles avec lui. Et malgré le fait que ses proches amies lui disaient que ce genre de liaison était malsain, étant donné que ça n'aboutirait à rien au final, Charlie n'y prêtait aucune attention : pour l'adolescente qu'elle avait été, rien ne lui faisait plus plaisir que de se retrouver le soir dans les bras du jeune homme, sans même penser aux conséquences. Elle se sentait tellement bien à ses côtés que sur le coup, rien n'avait vraiment d'importance. Juste être avec lui, voilà ce qui comptait. Finalement, comme on le lui avait prédit, la fin avait été beaucoup moins rose, lorsqu'elle avait compris les intentions premières de Soliman. Elle était tombée de haut, surtout qu'il était la seule échappatoire qui lui faisait un bien fou par rapport à ses parents. La Kovalevski avait ensuite été renvoyée à Londres chez ses grands-parents, étant donné qu'elle était devenue anorexique, et ses parents ne souhaitaient pas qu'elle s'affiche en leur présence. Et bien évidemment, elle espérait ne plus retomber sur lui, sauf qu'il avait fallu qu'ils étudient dans la même université, Harvard. Et depuis ce temps, Charlie n'arrivait pas à jeter l'éponge, même si parfois, elle se sentait tiraillée des deux côtés : celui de pardonner et oublier, et celui de camper sur ses positions. Pour l'instant, la première option ne tenait pas, bien qu'elle se disait, qu'au moins, elle se libérerait d'un gros poids. Mais capricieuse comme elle était, Charlie n'arrivait même pas à se convaincre elle-même. . « Non c’était une insulte… Bien sûr que c’est un compliment même si c’est rare que j’en fasse… J’dois être malade aujourd’hui ! » A sa réplique, Aélis esquissa un léger sourire, le regardant boire de l'eau ; qu'il était bête. Mais si adorable, aussi. Il fallait vraiment qu'elle se contrôle, parfois. Sur un ton moqueur, la jolie brune ne perdit pas de temps pour en placer une, penchant légèrement sa tête sur le côté : « Je reprends ta phrase : un conseil, retourne vite te coucher ça ira mieux demain ! »

Et il leur fallait moins d'une seconde pour passer de l'ironie aux engueulades, lorsque la Mather monta le ton, suite à une remarque de Soliman, mal interprétée, comme ça lui arrivait fréquemment, étant donné qu'elle réagissait au quart de tour. Et évidemment, Marlson n'était pas du genre à se taire. « Putain mais t’es conne naturellement ou tu prends des cours du soir ? Si c’est la dernière option je veux bien le numéro de ton prof parce qu’il fait du bon travail… Si je dis ça c’est parce que je n’aurais pas la conscience tranquille à te laisser toute seule avec tes deux putains de skis okay ! Ne dis surtout pas merci, ça risquerait de t’arracher les lèvres. » La bouche légèrement entrouverte, Charlie écouta le Winthrop déballer toute sa tirade, sans penser à l'interrompre, assez surprise. Et après un face à face plutôt proche avec ce dernier, la jolie brune se releva du rocher, pas décidée à lâcher l'affaire. Les bras ballants, elle lança, d'une voix sarcastique mais emplie d'amertume, se mettant à rire faussement au début : « C'est de me laisser seule avec deux skis qui ferait que tu n'aurais pas la conscience tranquille ? Ahah, tu as une conscience bizarre. Non parce que jouer avec les gens et les utiliser à ta guise, ça, ça ne te dérange pas, mais les laisser avec deux skis, ça te rend mal ? Très, très drôle. je vais m'étouffer de rire là. » Et sur un instant de répit, elle ajouta : « Et non, je ne compte pas te remercier. Dans le temps, présenter des excuses ne t'aurait pas arraché les lèvres non plus. » Et voilà, il fallait sans cesse qu'elle revienne au sujet. La pilule ne passait vraiment pas, c'était plus fort qu'elle.

« Désolé mais je vais prendre tes skis, si ça t’emmerde c’est tout bonus pour moi en plus et ça me permettra de ne pas voir ton sourire avant au moins soixante ans ! » L'étudiante en mode leva les yeux au ciel, et impulsivement, attrapa le bras de Soliman : « Mais lâche mes skis Marlson, c'est les miens après tout. Et je veux les laisser là. Et ne t'inquiète pas, faire la gueule en ta présence, c'est inné chez moi, je ne t'adresserai pas un seul sourire comme tu ne le veux pas. » avant de se rendre compte qu'elle le tenait toujours. Charlie lâcha aussitôt son bras, sans cependant détourner son regard vert pour le fixer.
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A-D Charlie Kovalevski & Soliman A. Marlson

Ma rencontre avec Charlie ne remontait pas à notre relation, je n’avais pas choisi la première fille qui passait pour me changer les idées après ma rupture qui aujourd’hui encore avait quelque chose de douloureux, je n’étais plus capable d’avoir entièrement confiance en une petite amie, d’ailleurs depuis cette rupture je ne m’étais jamais vraiment considéré en couple, je n’avais jamais eu une copine sur le long terme favorisant les coups d’un soir depuis l’épisode Charlie, oui parce qu’elle n’avait pas été ma petite amie suffisamment longtemps pour que je puisse la considérer comme telle mais elle avait tout de même son importance, une importance que je masquais du mieux que je pouvais ne voulant pas qu’elle profite de l’occasion pour se venger suite à ce que je lui avais fait, elle m’en voulait clairement et la vengeance était un plat qui se mangeait froid, le revers de la médaille j’allais le prendre en pleine gueule si je ne me méfiais pas. « Je reprends ta phrase : un conseil, retourne vite te coucher ça ira mieux demain ! » Je souriais amusé ne prenant pas mal ce qu’elle me disait, contrairement à Charlie j’aimais également lancer des pics de manière amicale, une marque d’affection pour les personnes à qui je le faisais. « C’est un bon conseil que je vais vite suivre je crois même si le fait de te dire que tu es belle n’a rien de dégoûtant, c’est juste la vérité. » Okay, maintenant il fallait vraiment que je me taise parce que j’étais beaucoup trop gentil et charmé par ses yeux d’un vert envoutant.

Comme à notre habitude nous passions d’un moment plaisant ou presque à une nouvelle engueulade mais cette fois elle m’avait vraiment mis en colère en prenant mal le fait que je sois un minimum intelligent et galant pour prendre les skis qu’elle allait se taper elle-même en redescendant de la montage jusqu’au Summer Camp. Elle ne comprendrait de toute manière jamais que je n’étais pas un connard de première comme elle le pensait, je n’avais juste pas eu les bons intérêts au début de notre relation et elle oubliait toujours que j’avais vraiment été sous son charme par la suite, je n’aurais jamais accepté de lui faire l’amour alors qu’elle était vierge sinon. Je n’avouerais jamais mes sentiments de toute manière, peut-être bien que j’avais été très amoureux d’elle puisque son départ m’avait fait énormément de mal, je m’étais senti encore plus vide qu’avant de me mettre avec elle à cette époque. « C'est de me laisser seule avec deux skis qui ferait que tu n'aurais pas la conscience tranquille ? Ahah, tu as une conscience bizarre. Non parce que jouer avec les gens et les utiliser à ta guise, ça, ça ne te dérange pas, mais les laisser avec deux skis, ça te rend mal ? Très, très drôle. je vais m'étouffer de rire là. » Je soupirais une nouvelle fois, elle me gonflait et m’attirait à la fois, la voir en colère avait quelque chose de fort excitant pour moi. « Ah je vois, tu seras toujours en colère contre moi quoi que je te dise de toute manière, je n’ai même plus envie de me justifier tellement ça me gave. Je ne me suis pas servi de toi tout le long de notre relation, je te l’ai déjà dit, c’est les premiers jours, mes sentiments étaient sincères après ça ! » J’avais une énorme envie de jeter les skis et de me défouler dessus parce qu’il était rare que j’atteigne un tel degré d’énervement en si peu de temps mais c’était vraiment le cas aujourd’hui. « Et non, je ne compte pas te remercier. Dans le temps, présenter des excuses ne t'aurait pas arraché les lèvres non plus. » Je levais les yeux au ciel, elle avait vraiment la mémoire courte puisque je m’étais excusé au moins dix fois avant que cette espèce de gue-guerre ne commence entre nous deux. « Tu sais quoi ? MERDE okay ! » Je cédais un quart de seconde à ma colère mettant un coup de pied dans les morceaux de bois qui étaient devant moi, ils volaient d’ailleurs au loin.

Marchant un peu plus vite, pressé de rejoindre enfin le chalet pour pouvoir totalement oublier cette journée je la sentais qui revenait à mes côtés, j’étais prêt à être méchant si elle me provoquait encore un peu plus. « Mais lâche mes skis Marlson, c'est les miens après tout. Et je veux les laisser là. Et ne t'inquiète pas, faire la gueule en ta présence, c'est inné chez moi, je ne t'adresserai pas un seul sourire comme tu ne le veux pas. » Sa main contre mon bras suffisait pour que mon corps tout entier soit traversé d’un long frisson. Je la dévorais du regard lâchant sur les skis sur le côté de la route. « Okay, t’as gagné tes skis restent-là. Tant mieux, ça risquerait de te demander beaucoup trop d’effort tellement sourire devant moi n’est pas sincère. » Je soupirais une nouvelle fois.
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« C’est un bon conseil que je vais vite suivre je crois même si le fait de te dire que tu es belle n’a rien de dégoûtant, c’est juste la vérité. » Une nouvelle fois, Charlie le fixa d'un air stupéfait, se demandant si elle avait bien entendu, parce que c'était clair qu'avec lui, les compliments étaient plutôt rares. En tout cas, envers elle, car elle avait déjà entendu plusieurs personnes lui dire qu'il était plutôt " galant ". Si ça continuait de cette façon, la brunette allait penser qu'il était réellement malade, même si elle devait admettre que Soliman ne s'était jamais vraiment mal comporté avec elle, après que toute l'histoire entre eux soit passée. C'était surtout elle qui tentait d'empirer les choses, par peur d'oublier trop facilement, peut-être. Elle refusait stupidement de capituler, et même après trois ans à l'université, leur relation restait au même stade, allant de disputes en disputes. C'était du Charlie tout craché ça : obstinée et chiante. « Bizarre. Mais je le sais déjà, ne gaspille pas ta salive... Et t'es pas trop mal non plus, en passant. Je me sens obligée de te le dire, tu sais, par politesse. (a) » ajouta-t-elle, d'un ton qu'elle espérait évasif. Elle n'allait tout de même pas lui avouer qu'elle le trouvait carrément canon. C'était hors de question, et ça lui ferait certainement plaisir. Même si, bon il l'était indéniablement. Et qu'il devait probablement le savoir lui-même.

S'ils continuaient sur cette lancée, ils allaient finir par devenir célèbre à Harvard par leurs engueulades, plus qu'ils ne l'étaient déjà. Il suffisait simplement qu'ils se croisent dans un couloir et une pique, voire même un mot, de l'un où l'autre pour que la situation dégènere aussitôt. Ca en était presque incroyable et ils s'étaient déjà retrouvé plusieurs fois face au doyen, mécontent de leurs comportements. Et encore une fois, le même schéma se reproduisait. Ils étaient passé des petites vannes ironiques à la réelle dispute en moins de secondes qu'il ne faut pour le dire. « Ah je vois, tu seras toujours en colère contre moi quoi que je te dise de toute manière, je n’ai même plus envie de me justifier tellement ça me gave. Je ne me suis pas servi de toi tout le long de notre relation, je te l’ai déjà dit, c’est les premiers jours, mes sentiments étaient sincères après ça ! » Aélis resta un moment sans rien dire, détournant son regard. Que pouvait-elle dire de toute façon ? Il avait raison. Quoi qu'il dise, elle sera toujours en colère contre lui, oui, même sans fondement. Mais elle ne voulait pas admettre qu'il avait raison sur toute la ligne ; car et si c'était vrai ? Et s'il avait été vraiment sincère ensuite ? Rongeant légèrement l'ongle de son pouce comme elle le faisait lorsqu'elle était en état de stress, Charlie se tourna à nouveau vers lui, haussant les épaules, répondit d'un ton calme : « Oui de toute façon, aucune importance, c'est passé maintenant. Et tu n'as aucun besoin de te justifier. » La tournure prenait une ampleur étrange selon elle, elle avait la sensation bizarre de fléchir. Ce qu'elle ne désirait pas. Il fallait qu'elle se ressaisisse. « Tu sais quoi ? MERDE okay ! » Puis elle le vit donner un coup de pied dans des morceaux de bois devant, ce qui elle la fit reculer d'un pas, sous la surprise. « Ca va, calme-toi, vu que tu n'as rien à te reprocher, inutile de te mettre dans ces états. » Une petite garce, la Charlie ; elle ne sait pas s'arrêter quand c'est nécessaire.

Comme lorsque Soliman s'apprêtait à rejoindre le sentier pour retourner au Summer Camp ; la Mather qui n'abandonnait rien, alla attraper le bras du jeune homme sans même réfléchir à ses actes, avant de lui demander -ordonner quasiment- de laisser ses skis. « Okay, t’as gagné tes skis restent-là. Tant mieux, ça risquerait de te demander beaucoup trop d’effort tellement sourire devant moi n’est pas sincère. » En entendant son soupir, la Kovalevski rit intérieurement ; il se faisait passer pour la victime de l'histoire. Contre toute attente, après lui avoir lâché le bras, musclé en passant, Charlie s'avança devant lui, se postant bien en face, et penchant légèrement la tête sur la droite, esquissa un sourire, avant de lancer : « Non tu vois, je peux sourire sans trop d'effort. Si si, c'est possible. Et sincèrement en plus. » Elle n'aurait pas du, mais il était tellement adorable qu'elle ne pouvait s'en empêcher. Même si elle devenait un peu trop gentille à son goût.
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A-D Charlie Kovalevski & Soliman A. Marlson

Je ne me sentais pas plus faible que d’habitude et pourtant je devais l’être sans m’en rendre compte, il n’y avait pas d’autres solutions, je ne pouvais pas être aussi gentil et chamboulé par cet entrevue avec Charlie sans avoir quelque chose qui ne tournait pas rond. Non parce qu’avoir une sorte d’excitation à son égard lorsque nous étions en pleine embrouille ça n’avait rien de surprenant mais d’avoir le coeur qui battait la chamade, des compliments qui fusaient et l’envie d’avoir une sorte de seconde chance ça n’était pas quelque chose que j’éprouvais tous les jours. Est-ce que les vacances me rendaient plus clairvoyant ? Et si le bonheur que je recherchais inconsciement depuis toujours se trouvait tout simplement à ma portée en la personnage de Charlie ? Cette question que je me posais me rendait confus, je ne savais plus sur quel pied dansé et elle en avait clairement profité pour me mettre plus bas que terre avec ses horribles réflexions qui n’avaient pas vraiment d’effets sur moi. Comme d’habitude une fois de plus, il était tellement rare que je passe plus d’une minute avec elle sans avoir à hausser la voix que j’avais appris à être indifférent face à tout ce qu’elle pouvait me dire, c’est comme ça que je pouvais le mieux garder mon calme. « Bizarre. Mais je le sais déjà, ne gaspille pas ta salive... Et t'es pas trop mal non plus, en passant. Je me sens obligée de te le dire, tu sais, par politesse. (a) » Je souriais amusé, même si elle paraissait indifférente lorsqu’elle me faisait comprendre que je n’étais pas désagréable à observer je savais qu’elle était très sincère et qu’elle ne s’obligeait pas le moins du monde à me faire un compliment, elle le pensait même si elle ne l’avouerait pas. Mon coeur accélerait un peu plus encore. « Merci... Et je risque de gaspiller ma salive encore un peu mais... Lorsque j’ai envie de faire un compliment je le fais, c’est trop rare pour raté l’occasion. » Je lui adressais un clin d’oeil.

Comme à notre habitude nous passions en quelques secondes seulement d’une série de pics à la grosse engueulade, tous les étudiants d’Harvard devaient nous connaitre pour ça et peut-être même qu’ils espéraient que cette haine finirait pas se concrétiser en amour, imaginez le couple de folie ? L’idée ne me déplaisait pas plus que ça, au contraire j’étais plus qu’envieux à l’idée de remonter sur le ring avec elle et c’était encore plus troublant que toutes les insultes qu’elle pouvait me dire. Je n’étais pas habitué à ressentir un tel désir de me mettre en couple, depuis quelques temps ça me titillait en plus d’avoir plus de remords concernant Charlie et ce que j’avais pu lui faire subir. « Oui de toute façon, aucune importance, c'est passé maintenant. Et tu n'as aucun besoin de te justifier. » J’étais énervé, elle parvenait à me faire perdre mon sang froid comme personne d’autres mais je n’avais jamais eu un geste déplacé à son égard, au contraire, j’aurais pu lui sauter dessus pour l’embrasser mais jamais dans le but de lui faire mal physiquement. Frappant fort dans le premier truc qui se trouvait devant moi pour que cette rage soit comme absorbée par mon coup de pied je remarquais qu’elle était un peu surprise par ma réaction, j’avais des torts et je m’en voulais toujours. « Ca va, calme-toi, vu que tu n'as rien à te reprocher, inutile de te mettre dans ces états. » Je tournais la tête vers elle, en quelque sorte calmé par cette petite montée d’adrenaline. « Bien sûr que j’ai des choses à me reprocher, je t’ai prise pour une conne okay ? Et je me sens tellement mal à ce sujet depuis que tu le sais... J’ai néanmoins du mal à le regretter entièrement ! Sans ça je n’aurais jamais pu te connaitre de cette manière, je n’aurais jamais pu vivre cette histoire avec toi et ça serait pire que d’avoir des regrets. » Je crois que je venais de lui ouvrir mon coeur pour la première fois depuis notre rencontre, il n’y avait pas plus sincère, tout ce que je lui disais n’avait rien de prémédité, ça sortait comme je le ressentais. Je pouffais de rire un instant. « Désolé... Je suis pitoyable à être si sincère, je n’ai pas l’habitude d’être comme ça, les confidences ça ne me va pas vraiment. » Je baissais la tête un instant la relevant immédiatement pour ne pas me laisser abattre. J’étais fort, pas une mauviette.

Je ne me tournais pas vraiment en victime mais cette histoire me gonflait, je voulais simplement aller de l’avant, qu’elle me pardonne et que l’on passe à autre chose. Je la taquinais sur son incapacité à sourire en ma présence, elle ne m’aimait pas vraiment et je m’en fichais, je ne ressentais pas d’aigreur contre elle, au contraire... C’est étrange, j’avais l’impression d’avoir encore des sentiments pour elle. « Non tu vois, je peux sourire sans trop d'effort. Si si, c'est possible. Et sincèrement en plus. » Je souriais amusée ne répondant rien de plus, j’aimais la voir sourire de toute manière.
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« Merci... Et je risque de gaspiller ma salive encore un peu mais... Lorsque j’ai envie de faire un compliment je le fais, c’est trop rare pour raté l’occasion. » Charlie se tourna une nouvelle fois vers Soliman, tandis qu'il lui fit un clin d'oeil, pas certaine d'avoir bien entendue. Sérieusement ? Il devait vraiment être malade, le pauvre, une sorte de maladie inconnue, très grave. Même s'il y avait bien un point sur lequel il avait raison : les occasions étaient rares pour que les deux échangent des compliments. Il fallait avouer qu'ils étaient plus souvent au milieu d'une bonne et longue dispute, que d'une discussion calme et sereine. Aujourd'hui, ils tanguaient un peu entre les deux ; un coup ça pouvait aller, la minute d'après plus du tout. Surtout que ni l'un ni l'autre ne savait se taire lorsqu'il le faudrait et que de ce fait, ça partait rapidement en vrille, à cause de leurs caractères explosifs. Bref. Ramenant ses cheveux du côté droit sous son chapeau blanc, la jolie brune en profita pour répondre, d'un ton légèrement sarcastique : « Tu dois être malade, Marlson, retourne vite te coucher... même si tu n'as pas tellement tort, dans le fond. » Autant dire la vérité. Quoique ; ça commençait à faire beaucoup de fois où Soliman avait raison, et Charlie n'aimait pas ça. Elle ne voulait surtout pas perdre la face. Pas en sa présence.

Puis les choses s'emballèrent lorsque le jeune Winthrop s'énerva pour de bon, probablement lassé des propos tenus par la Kovalevski, qui ne jugeait pas bon de s'arrêter et de se la fermer. Il donna un coup de pied dans les premières choses qui se trouvaient devant lui, à savoir des morceaux de bois, et légèrement secouée, Charlie lui intima l'ordre de se calmer, puisqu'apparemment tout allait bien, selon lui. Ce n'est qu'alors qu'il se tourna vers elle, et lança : « Bien sûr que j’ai des choses à me reprocher, je t’ai prise pour une conne okay ? Et je me sens tellement mal à ce sujet depuis que tu le sais... J’ai néanmoins du mal à le regretter entièrement ! Sans ça je n’aurais jamais pu te connaitre de cette manière, je n’aurais jamais pu vivre cette histoire avec toi et ça serait pire que d’avoir des regrets. » De nouveau, les bras ballants, la jolie brune l'écouta sans rien dire. Que pouvait-elle dire, excepté qu'elle avait, à l'époque où ils passaient la plupart de leurs nuit ensemble, eut cette envie d'aller plus loin avec lui ? La Mather ne tombait pas facilement amoureuse, et elle se demandait parfois, si par hasard, ce qu'elle avait ressenti à ce moment, était de l'amour. Elle voulait simplement qu'il reste avec elle le lendemain, voire même qu'ils passent la journée ensemble, elle le voulait plus que de l'avoir seulement la nuit. La Kovalevski avait tenté une approche, une fois, lui proposant d'aller au cinéma, ce qu'il avait refusé, la décourageant complètement pour une éventuelle possibilité de relation plus " stable et réelle ", pire encore lorsqu'elle avait compris le véritable but du jeune homme. L'interrompant dans ses pensées, Soliman continua, sur un léger rire : « Désolé... Je suis pitoyable à être si sincère, je n’ai pas l’habitude d’être comme ça, les confidences ça ne me va pas vraiment. » Elle ne l'avait en effet, jamais entendu être si sincère avec elle, ce qui l'avait d'ailleurs complètement choquée, pas du tout prête à entendre de tels propos. Plantée ainsi, Charlie ne savait plus tellement quoi ajouter. Reprenant ses esprits cependant, la brunette répondit, d'un ton incroyablement calme, ce qui ne lui ressemblait pas du tout : « et heureusement que je l'ai su, d'ailleurs. C'est clair, ça ne m'a pas fait rire d'apprendre ça, mais même, je préfère le savoir. Ce qui m'énerve, tu vois, c'est que c'était ma première fois, et ça tu le savais. Tu le savais, et tu l'as quand même fais, et ce, même si ton but était d'oublier l'autre. Et la première fois, pour beaucoup de filles, je pense que c'est important. Enfin, ça l'était pour moi, et je ne t'avais pas choisi pour rien. » Charlie se tut un instant, avant d'ajouter, toujours aussi paisiblement : « Enfin bref, c'est passé, inutile d'en parler. Ce qui est fait est fait après tout. Et je ne te trouve pas pitoyable du tout, par ailleurs, loin de là. »

Parfois, elle se demandait : et si l'issue avait été différente ? Du genre, et si elle n'avait rien su ? Auraient-ils continué à coucher ensemble, est ce que tout aurait été différent ? Évidemment, les réponses étaient impossibles à connaitre, mais probablement que oui. Enfin, sur la remarque de Soliman, Charlie se mit à esquisser un sourire, afin de lui montrer qu'il avait tort, avant de continuer : « on avance ? J'ai vraiment, vraiment envie de retrouver ma chambre. »
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A-D Charlie Kovalevski & Soliman A. Marlson

Je n’avais jamais eu un caractère vraiment facile, déjà à l’époque de l’adolescence j’étais connu pour être plutôt l’enfant que les parents redoutaient par sa turbulence et sa franchise, si je devais dire merde à quelqu’un qu’il soit paysan ou ministre je n’osais pas et c’est peut-être ce qui plaisait justement. Je ne me retenais jamais dans la vie, cette dernière était bien trop courte pour mettre son poing dans sa poche juste pour une question de savoir vivre, j’en avais une bonne dose mais je savais comment être respecté par ma franchise. Mon caractère relativement explosif entrainait forcément des retournements de situations plus que nombreux avec Charlie puisqu’elle n’était pas non plus la dernière pour dire tout ce qu’elle avait sur le cœur, entre nous il y avait toujours eu cette attraction et cette tension qui se transformait certes en tension sexuelle à l’époque où nous sortions ensemble mais tout de même, il y avait eu quelques clashs à cette époque qui étaient surement restés dans les annales de l’histoire du lycée. Rien n’avait changé excepté le fait que j’étais peut-être un peu trop nostalgique lorsque je repensais à notre relation. A présent nous passions de quelques pics bien placés à des longues engueulades, il suffisait d’un petit mot que l’autre interprétait au premier degré pour que tout déraille. Une preuve ? Regardez-nous, nous passions de quelques compliments à des pics puis à des plus grosses disputes, jongler de cette manière était légèrement épuisant, j’en avais marre d’être dans cette situation avec elle, je désirais plus, j’avais envie que notre relation évolue encore un peu pour finalement arrêter de lui en mettre plein la gueule lorsqu’elle me vexait avec ses reproches incessants. « Tu dois être malade, Marlson, retourne vite te coucher... même si tu n'as pas tellement tort, dans le fond. » Je la regardais, pour la première fois de la journée nous avions une ou deux minutes de répit dans notre petite guéguerre et j’ai envie de dire que c’était fort agréable. Lui adressant un petit sourire très « retenu » parce qu’elle allait mal le prendre sinon je répondais du tac au tac. « Sans paraitre prétentieux il y a toujours une part de vérité dans ce que je dis… » Je n’étais pas égocentrique, on me le disais toujours et c’est peut-être pour ça que j’étudiais la psychologie depuis maintenant cinq années.

D’une conversation un minimum agréable nous passions à une nouvelle engueulade qui était plus forte que les autres, pas par sa violence même si le fait que je cède à une petite pulsion de haine en explosant un morceau de bois qui était sur le sol à quelques centimètres de moi, non, définitivement pas par la violence habituelle de ses propos mais par sa sincérité. J’étais plus ou moins à bout et j’avais uniquement envie de lui dire tout ce que j’éprouvais à ce moment-là, qu’elle ne s’attende pas à des dizaines de conversations comme celle que j’étais en train de lui faire, je lui avouais mes remords concernant notre relation et ça n’arriverait qu’une seule et unique fois. Elle pouvait sourire à présent, j’étais pitoyable à lui ouvrir mon cœur attendant qu’elle me sorte quelque chose qui apparaitrait comme un couteau qui serait enfoncé en plein dans ce putain de cœur qui avait déjà souffert pour toute une vie voire même trois vies antérieures. Elle ne répondait rien sur le moment mais commençait néanmoins à se manifester d’une manière tellement calme que j’en perdais presque l’équilibre. La toisant du regard j’étais prêt à entendre ce qu’elle avait à me dire, il était temps de mettre les choses au clair définitivement. « et heureusement que je l'ai su, d'ailleurs. C'est clair, ça ne m'a pas fait rire d'apprendre ça, mais même, je préfère le savoir. Ce qui m'énerve, tu vois, c'est que c'était ma première fois, et ça tu le savais. Tu le savais, et tu l'as quand même fais, et ce, même si ton but était d'oublier l'autre. Et la première fois, pour beaucoup de filles, je pense que c'est important. Enfin, ça l'était pour moi, et je ne t'avais pas choisi pour rien. » Je profitais de son petit silence pour couper ce qu’elle était en train de me dire, je n’étais pas d’accord avec elle sur un point et puisque nous semblions enfin prêts pour une conversation à cœur ouvert je me devais d’aller jusqu’au bout de mes pensées. « Je te coupe une seconde mais c’est important… Je crois que tu penses que dans l’histoire je t’ai pris pour une conne du début à la fin… Lorsqu’on a fait l’amour pour la première fois tous les deux, que tu m’as offert ta virginité je n’étais déjà plus dans le trip d’oublier Eileen… Tu veux savoir pourquoi ? Parce qu’il n’y en avait plus besoin, je me sentais revivre avec toi à ce moment-là et je n’aurais jamais osé être le premier homme pour toi si je n’avais pas eu ne serais-ce qu’une pointe d’amour pour toi… » Je ne saurais dire si j’avais été amoureux, j’avais banni ce mot de mon vocabulaire mais mon cœur battait tellement fort lorsque je pensais à elle qu’il était presque certain que j’étais amoureux. Mon cœur battait exactement pareil aujourd’hui, son regard me semblait moins haineux. « Enfin bref, c'est passé, inutile d'en parler. Ce qui est fait est fait après tout. Et je ne te trouve pas pitoyable du tout, par ailleurs, loin de là. » Un petit sourire sincère venait illuminer mon visage de démon… Oui parce que le délire de l’ange était loin, tout le monde savait que j’étais loin d’être un Saint.

Elle souriait après ma petite réflexion sur le fait qu’elle ne sourirait probablement jamais en ma présence. « on avance ? J'ai vraiment, vraiment envie de retrouver ma chambre. » Je gloussais un instant accélérant la cadence de mes pas pour rejoindre plus rapidement le camp. « On avance… Cette journée est définitivement troublante ! » Je lui adressais un nouveau sourire reprenant la marche à pied, il y avait déjà une bonne partie de la route qui était faite. En une bonne vingtaine de minutes nous retrouvions enfin la route principale, à présent nous étions arrivés au sein du camp. Il était temps pour nous de nous séparer et pourtant… C’est bizarre de le dire mais je n’en avais pas du tout envie. M’arrêtant au milieu de la cour je plongeais mes magnifiques yeux bleus dans ceux de Charlie. « Bon… Je crois que c’est ici que nos chemins se séparent… Si on ne se croise pas avant la rentrée… Profites bien de ton été. » Je prenais le risque de faire quelque chose d’encore plus inhabituel, j’approchais lentement lui déposant un bref baiser sur le visage, reculant je lui adressais un dernier regard commençant à rebrousser chemin pour rejoindre ma chambre.
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Lorsqu'elle était encore qu'une gamine, Charlie avait déjà un caractère bien affirmé. Ses parents, soucieux de vivre dans le calme, la sérénité et les bonnes manières supportaient parfois difficilement la petite fille turbulente, qui ne pouvait rester à sa place deux minutes, avec une grande gueule, cassant tous les vases anciens sur son passage ; au contraire de la jumelle sage, attentive et intelligente qu’était Apple. Et en grandissant, Charlie était resté la même, désobéissant totalement aux ordres de ses parents, souhaitant mener sa vie comme elle l’entendait, et non pas en suivant les règles imposées dans la bonne société. Pourtant, lorsqu’elles étaient encore toutes jeunes, les jumelles s’entendaient à merveille ; certes, elles étaient opposées de caractère, mais rien ne pouvait enticher leur relation. Puis Charlie s’était radicalement éloigné de sa famille, les trouvant vraiment encombrant, étant donné qu’elle prenait des décisions qui ne leur convenaient pas. Elle s’était mise à devenir la fêtarde que l’on connaissait à présent, à fumer et boire plus que de raison, à fréquenter les mauvaises personnes, sans se soucier de ce que disaient papa et maman Kovalevski. Adolescente, la brunette tombait facilement amoureuse des mecs qu’elle rencontrait ; avec le recul, elle avait compris qu’en réalité c’était plus des coups de cœur. Jusqu’à sa rencontre avec Soliman. Elle n’avait pas exactement compris ce qui s’était passé sur le coup, mais de son naturel fonceur et déterminé, Charlie n’avait pas hésité une seule seconde, alors qu’elle venait d’intégrer le lycée pour sa première année à New York, à aller aborder le jeune brun, qui était beau comme un mannequin. Oui, ce qui était sûr c’est qu’elle n’avait jamais manqué de culot. Les choses n’avaient pas exactement pris la tournure qu’elle souhaitait, étant donné qu’ils n’étaient pas promptement sortis ensemble, décidant plutôt de simplement coucher ensemble, - plus lui qu’elle - lui cédant de ce fait, sa virginité. Le déroulement de l’histoire s’était plutôt mal fini, suite à la découverte de Charlie quant aux intentions de Soliman. Et depuis, la guerre n’avait cessé entre eux, pire encore lorsqu’ils s’étaient retrouvés dans la même université. Mais comme si l’année scolaire ne suffisait pas pour les nombreuses disputes qu’ils engendraient, il fallait également qu’ils se retrouvent l’été, au Summer Camp, en l’occurrence aujourd’hui, en haut de la montagne. La conversation avait commencé, et continuait au quart de tour, malgré quelques instants de répit, où les propos mesquins étaient mis de côté. « Sans paraitre prétentieux il y a toujours une part de vérité dans ce que je dis… ». Charlie leva les yeux au ciel : quel prétentieux, vraiment, même si elle commençait à en avoir l’habitude. (a) Se disant qu’il serait plus sage de la boucler pour cette fois, elle décida de ne rien ajouter de plus et continua le bout de chemin.

Mais même si elle se taisait pour cette fois, il y aurait forcément une autre remarque qui allait la faire réagir. Cependant, bizarrement, la brunette opta pour un ton calme afin de répondre aux propos du jeune homme. Car oui, cela faisait bien longtemps qu’elle avait envie de mettre certaines choses au clair avec lui, et par la même occasion, balancer tout ce qu’elle gardait pour elle. La brunette extériorisa donc ses pensées, cependant elle fut interrompue par Soliman : « Je te coupe une seconde mais c’est important… Je crois que tu penses que dans l’histoire je t’ai pris pour une conne du début à la fin… Lorsqu’on a fait l’amour pour la première fois tous les deux, que tu m’as offert ta virginité je n’étais déjà plus dans le trip d’oublier Eileen… Tu veux savoir pourquoi ? Parce qu’il n’y en avait plus besoin, je me sentais revivre avec toi à ce moment-là et je n’aurais jamais osé être le premier homme pour toi si je n’avais pas eu ne serais-ce qu’une pointe d’amour pour toi… ». Complètement déstabilisée, Léna le fixa, désorientée, ne s’attendant carrément pas à une déclaration de ce genre de la part du Winthrop, qui paraissait si… sincère ? Disait-il la vérité ? N’était-il plus à ce moment dans le but d’oublier son ex petite-amie ? Son cœur se mit à battre d’une façon violente, et elle resta figée sur place, les bras à nouveau ballants, les yeux relevés vers lui. Elle se souvint que sa mère lui avait souvent répété que les filles étaient plus faibles que les garçons, quoi qu’on en dise, car de simples mots pouvaient leur faire faire tourner la tête et Charlie réalisa à cet instant combien elle avait raison. Ce n’était pas dans ses habitudes pourtant, de se sentir aussi désarmée. Détournant finalement son regard vert, la Kovalevski, après s’être raclée la gorge, se décida enfin à lui répondre, sur un ton qui manquait d’assurance : « c’est la vérité ? … Non, parce que tu vois, je ne sais plus s'il faut que je te crois où non... Et malgré tout ce que j'ai dis depuis le début, j'aimerais bien que ce soit vrai, ouais vraiment... Et si c'est vrai... on aura quand même gaspillé pas mal de salive dans toutes les disputes. (a) », avant d’esquisser un petit sourire, espérant ardemment que ce soit la vérité. Il avait soudainement, l’air d’être beaucoup moins con à ses yeux. Mais non, il ne fallait pas qu’elle se laisse complètement aller de cette façon, c’était hors de question, et pas digne d’elle. Se reprenant donc, Charlie passa de nouveau une main dans ses cheveux, avant d’avancer encore, en direction des chalets du Summer Camp, au côté de Soliman qui ajouta : « On avance… Cette journée est définitivement troublante ! » A qui le disait-il ? Elle aurait encore mieux fait de rester dans son lit ce matin, mais d’un autre côté, elle n’était pas mécontente de s’être expliquée avec lui, enfin. Une bonne vingtaine de minutes plus tard, ils furent arrivé à destination, et c’était ici que les chalets se séparaient, et leur route par la même occasion. Et étrangement, la Mather réalisa que ça ne la dérangerait pas de rester encore un peu avec lui, chose totalement improbable quelques jours auparavant. Rivant à nouveau son regard verdoyant vers Soliman, elle l’entendit lancer : « Bon… Je crois que c’est ici que nos chemins se séparent… Si on ne se croise pas avant la rentrée… Profites bien de ton été. ». Et avant qu’elle ne puisse faire un geste, il s‘approcha vers elle puis déposa un baiser sur son visage. Surprise, Charlie oublia complètement de respirer quelques secondes, ne se doutant pas qu’il prendrait une telle initiative. En temps normal, la baffe serait partie automatiquement, mais pas cette fois ; elle devait vraiment être malade. Recouvrant ses esprits, la brunette lança alors, d’un ton ironique : « Je crois que j’ai été trop gentille avec toi, à la rentrée va falloir remettre les pendules à l’heure. (a) Mais bon… bon été à toi aussi, si l’on ne se recroise pas et profite bien du Summer Camp. » Elle n’allait tout de même pas lui demander de rester, ce serait stupide, et à la place, le regarda s'éloigner vers le chalet des garçons. Se mordillant la lèvre inférieure, la Kovalevski se dirigea également vers le sien, afin de pouvoir se remémorer tous les évènements bizarres qui venaient de se passer dans la journée.
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Cette journée était définitivement troublante, nos longues engueulades pleines de rancœur, rien de bien nouveau sous le soleil avec cette partie-là de ma journée, des pics à tire larigot, rien de surprenant non plus. Non, la seule chose qui me troublait c’était mon putain de cœur qui n’était pas habitué à battre aussi fort, je n’aimais pas ça consciemment, la dernière fois que je m’étais senti aussi… Euphorique en pensant à une fille c’était Eileen, cette conne avec qui j’étais sorti pendant trois longues années pour au final la trouver au lit avec mon meilleur ami. Une chose qui m’était restée pendant longtemps en travers de la gorge même si la période Charlie survenue quelques semaines à peine après cet événement m’avait apaisé pendant un temps. Cette journée me perturbait donc au plus haut point, je ne savais plus vraiment comment me comporter, comme réagir et la seule option potable qui m’était venue en tête après être parti au clash une énième fois avec elle ça avait été d’ouvrir mon cœur, de lui dire ce que je ressentais et surtout ce qui s’était vraiment passé pour moi lors de notre relation, elle me jugeait très mal mais je n’avais rien fait pour qu’elle puisse voir un autre côté de ma personnalité, celle qui faisait que mes amis étaient toujours-là pour moi, étaient prêts à tout pour mon bonheur, ce qui me rendait définitivement attachant en plus d’être plus sexy que jamais. Je voyais très bien qu’elle était troublée par mes propos, c’était tout à fait normal, pendant presque six ans elle avait pensé que j’étais le pire fils de chien du monde, que je m’étais joué d’elle à fond juste pour aller mieux et même si ça avait été le cas au départ elle ne soupçonnait même pas les sentiments que j’avais pu avoir pour elle, elle n’imaginait même pas cette option comme étant probable, j’étais un monstre fait de pierres pour elle, rien de plus et ça me brisait en quelque sorte le cœur aujourd’hui, j’étais prêt à faire un pas vers elle, un seul et unique pas pour lui prouver qu’elle se trompait. « C’est la vérité ? … Non, parce que tu vois, je ne sais plus s'il faut que je te crois où non... Et malgré tout ce que j'ai dis depuis le début, j'aimerais bien que ce soit vrai, ouais vraiment... Et si c'est vrai... on aura quand même gaspillé pas mal de salive dans toutes les disputes. (a) » Je n’osais presque plus la regarder dans les yeux, moi qui était toujours sûr de moi, qui n’avait peur de rien ni personne je faiblissais sous son regard sévère et tendre à la fois. « Je sais que tu crois que je suis un menteur né, un arnaqueur ou quelque chose dans le style mais… S’il y a une chose sur laquelle tu ne dois pas douter c’est bien ma sincérité, je ne suis pas une langue de pute, je te dis ce que je pense même si c’est un peu tard… On a gaspillé énormément de salive mais c’est de ma faute, je n’aurais pas dû attendre aussi longtemps pour me confronter à… Mes sentiments… » Je n’aimais pas vraiment cette expression et pourtant c’était le cas et quelque chose me faisait croire qu’ils n’avaient pas disparus, je me sentais apaisé et prêt à aller de l’avant au niveau amoureux mais avec qui est-ce que j’en avais envie ? C’est la question qui me troublait, je ne m’étais pas imaginé en couple depuis six ans et aujourd’hui voilà que j’éprouvais ce désir d’essayer… D’essayer avec Charlie ce qui me troublait deux fois plus.

Une fois au Summer Camp j’avais cherché une idée pour éviter que l’on se quitte maintenant mais rien ne m’était venu en tête, j’étais fort en improvisation pourtant. M’approchant d’elle je lui avais donc déposé un simple baiser sur le visage, pas que l’envie de lui rouler une pelle ne me soit pas venue en tête bien au contraire mais je savais qu’il ne fallait pas forcer les choses, surtout pas avec Charlie, ça viendrait naturellement si quelque chose devait se produire entre nous. « Je crois que j’ai été trop gentille avec toi, à la rentrée va falloir remettre les pendules à l’heure. (a) Mais bon… bon été à toi aussi, si l’on ne se recroise pas et profite bien du Summer Camp. » Je souriais amusé reculant lentement, merde mais pourquoi est-ce que je ne l’embrassais pas, là, maintenant devant tout le monde pour voir si mon cœur s’arrêtait de battre une nouvelle fois ? Si cette petite impulsion électrique était toujours-là ? Pourquoi ? Parce que j’en étais incapable, j’étais effrayé à l’idée de retrouver ce qui avait été exclu de mon vocabulaire depuis autant d’années, l’amour. « Compte sur moi pour être là à la rentrée… » Je souriais une nouvelle fois revenant sur mes pas pour foncer sur la terrasse du café dans lequel j’avais envie de me désaltérer tout en passant un coup de fil à ma confidente, à celle qui me donnerait les meilleurs conseils pour la suite, Roxanna.

Après un appel qui avait duré plus d’une heure comme d’habitude j’étais enfin rassuré sur ce que j’avais pu ressentir toute la journée, lorsque je pensais à Charlie mon cœur ratait toujours un ou deux battements et c’était vraiment agréable, je me sentais totalement apaisé et envieux de la revoir maintenant, sans attendre davantage. Mon excuse ne se fit plus attendre, en fouillant dans mes affaires je m’étais en effet rendu compte que je n’avais plus mes lunettes Ray-ban, je m’étais souvenu de les avoir tendues à Charlie avant de prendre ses skis. Mes lunettes étaient donc avec elle, parfait. Devant me rendre sur le lac pour un petit bain de minuit avec des copains j’étais donc tout simplement vêtu d’un short à fleurs qui laissait une vue parfaite sur ma musculature travaillée durement. M’approchant de la porte de sa chambre j’espérais ne pas tomber sur l’une de ses colocataires. Frappant trois petits coups je m’appuyais contre le mur, c’est elle qui m’ouvrait et je retrouvais immédiatement le sourire, décidant de taquiner gentiment je lui demandais en ne perdant pas mon sourire. « Tiens mais qui voilà… La chieuse du siècle, je crois avoir oublié mes lunettes de soleil après avoir pris tes skis… » Je la dévorais du regard et c’était plus fort que moi.
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