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Rendez-vous au tribunal.
« Rien à battre qu’on m’entende » venait-il de rétorquait tant il était heureux. Sa vie n’était certes peut-être pas la plus belle en ce moment car les difficultés étaient encore trop nombreuses pour réellement souffler mais Paris était heureux malgré tout et cela, il le devait à cette femme. Sa femme. Elle avait accepté de mêler leurs destins et pour lui, il n’y avait pas plus belle preuve d’amour. Il avait l’impression d’être un surhomme que plus rien ne pouvait atteindre. « Et toi ! T’imagine pas combien je vais te faire ta fête ce soir pour te montrer combien je suis heureux » rigola-t-il, fidèle à lui-même à savoir romantique 10% du temps et pervers le restant. C’était sa façon à lui de dire qu’il était heureux et qu’il comptait tout mettre en œuvre pour qu’elle aussi, elle continue de l’être. En somme, malgré leurs fiançailles, il ne souhaitait pas que leur quotidien change. Pour lui, cet anneau était avant tout pour confirmer leur amour et non pour les enfermer dans une autre routine qui ne leur correspondrait pas. On frappa à la porte et il grogna face à ce rappel de la réalité. Certes, il était bien plus confiant, calme et serein qu’il y a encore vingt-minutes mais il n’empêche qu’il n’était pas vraiment pressé non plus. « Je sais… mais avant tout, je crois que tu as oublié quelque chose non ? » lui demanda-t-il avec tendresse avant de reprendre l’écrin et d’en extraire la bague. « Là… elle est beaucoup plus belle à ton doigt que dans sa boite » murmura-t-il en lui passant symboliquement la bague au doigt. Paris attrapa ensuite sa main pour déposer un baiser sur la bague sans la quitter des yeux. « Tu veux une confidence ? Cette bague… je l’ai depuis que tu m’as annoncé ta grossesse même si la vie en a décidé autrement… Il était encore trop tôt pour nous, pour moi… mais maintenant, je ne veux plus la voir ailleurs qu’à toi doigt » termina-t-il avant de lier leurs mains et de sortir pour découvrir sa mère, les traits tendus. « Il est l’heure… Félicitations les enfants pour vos fiançailles, je vous souhaite d’être heureux » souffla-t-elle mais le manque de facétie de sa mère l’inquiéta beaucoup. Grace Maconahey semblait éteinte si bien que Paris lâcha la main de Summer pour prendre sa mère dans ses bras. « Je t’aime maman » murmura-t-il à son oreille tandis que Grace le serrait à son tour dans ses bras. Cette famille n’était décidément pas faite comme toutes les autres. Ils se battaient juridiquement pour la garde des enfants mais malgré tout, ils s’aimaient. « J’espère que tu penseras encore cela dans quelques minutes mon fils » lui répondit-elle avant de s’échapper de son étreinte pour mieux entrer dans la salle d’audience comme si elle avait le diable aux trousses. « Pourquoi j’ai l’impression que je vais encore lui gueuler dessus ? »
AVENGEDINCHAINS
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