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Rdv au tribunal.

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« Rien à battre qu’on m’entende » venait-il de rétorquait tant il était heureux. Sa vie n’était certes peut-être pas la plus belle en ce moment car les difficultés étaient encore trop nombreuses pour réellement souffler mais Paris était heureux malgré tout et cela, il le devait à cette femme. Sa femme. Elle avait accepté de mêler leurs destins et pour lui, il n’y avait pas plus belle preuve d’amour. Il avait l’impression d’être un surhomme que plus rien ne pouvait atteindre. « Et toi ! T’imagine pas combien je vais te faire ta fête ce soir pour te montrer combien je suis heureux » rigola-t-il, fidèle à lui-même à savoir romantique 10% du temps et pervers le restant. C’était sa façon à lui de dire qu’il était heureux et qu’il comptait tout mettre en œuvre pour qu’elle aussi, elle continue de l’être. En somme, malgré leurs fiançailles, il ne souhaitait pas que leur quotidien change. Pour lui, cet anneau était avant tout pour confirmer leur amour et non pour les enfermer dans une autre routine qui ne leur correspondrait pas.

On frappa à la porte et il grogna face à ce rappel de la réalité. Certes, il était bien plus confiant, calme et serein qu’il y a encore vingt-minutes mais il n’empêche qu’il n’était pas vraiment pressé non plus. « Je sais… mais avant tout, je crois que tu as oublié quelque chose non ? » lui demanda-t-il avec tendresse avant de reprendre l’écrin et d’en extraire la bague. « Là… elle est beaucoup plus belle à ton doigt que dans sa boite » murmura-t-il en lui passant symboliquement la bague au doigt. Paris attrapa ensuite sa main pour déposer un baiser sur la bague sans la quitter des yeux. « Tu veux une confidence ? Cette bague… je l’ai depuis que tu m’as annoncé ta grossesse même si la vie en a décidé autrement… Il était encore trop tôt pour nous, pour moi… mais maintenant, je ne veux plus la voir ailleurs qu’à toi doigt » termina-t-il avant de lier leurs mains et de sortir pour découvrir sa mère, les traits tendus. « Il est l’heure… Félicitations les enfants pour vos fiançailles, je vous souhaite d’être heureux » souffla-t-elle mais le manque de facétie de sa mère l’inquiéta beaucoup. Grace Maconahey semblait éteinte si bien que Paris lâcha la main de Summer pour prendre sa mère dans ses bras. « Je t’aime maman » murmura-t-il à son oreille tandis que Grace le serrait à son tour dans ses bras. Cette famille n’était décidément pas faite comme toutes les autres. Ils se battaient juridiquement pour la garde des enfants mais malgré tout, ils s’aimaient. « J’espère que tu penseras encore cela dans quelques minutes mon fils » lui répondit-elle avant de s’échapper de son étreinte pour mieux entrer dans la salle d’audience comme si elle avait le diable aux trousses. « Pourquoi j’ai l’impression que je vais encore lui gueuler dessus ? »

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C’est tout moi, ça ! L’une des choses essentielles dans le fait d’être demandé en mariage, il fallait que je le zappe complètement ! Heureusement pour moi, j’avais un petit-ami –enfin, non que dis-je, un fiancé – au taquet qui avait un cerveau pour deux en cet instant. Oui, parce qu’il est clair que le mien était en off, bien trop confortablement installé dans un p’tit nuage de bonheur tout doux ! Enfin si, il avait bien capté le passage ou le Dunster allait me faire la fête ce soir en rentrant. Mais après ça, c’était le panard total dans mon esprit. Surtout quand Paris me confiait qu’il avait acheté cette bague depuis quelques temps déjà, suite à l’annonce faussé de ma grossesse. Je le sais responsable et prêt à tout pour respecter ses engagements, mais je savais aussi au fond de moi que s’il avait voulu me faire sa demande à l’époque, c’est qu’il avait sans doute espérer à une vie de famille…SA famille.

Pourtant il a bien fallu qu’on revienne à la réalité et qu’on sorte de cette salle. A peine avait-on franchi la porte que Grace nous attendait…et nous félicitait ?? Comment…que…enfin, comment elle a capté ? Elle nous a entendus ? AAAhhh…c’était sans doute à cause du « ELLE A DIT OUI » hurlé par Paris. Toujours est-il que je souriais à ses félicitations et lui répondais un « Merci Mme Maconahey » réalisant que maintenant, je pouvais officiellement la considérée comme une belle-mère. La seconde d’après fut une véritable surprise, mais le pincement au cœur était là : Paris qui prenait sa mère dans ses bras en lui disant qu’il l’aime ? c’était pas tous les jours !! Ce qui rendait cet instant encore plus précieux…Bien sûr, Grace avait encore des appréhension quant à la suite des évènements, et c’était normal qu’elle pense que le comportement de Paris était éphémère…Mais il fallait juste se focalisé sur une seule chose : Quoiqu’il arrive, les enfants seraient à nouveau ensemble, et dans leur famille. Qu’ils s’agissent de vivre avec leur mère, ou avec leur frère…

C’était au tour de Paris d’appréhender : « T’inquiète pas mon cœur…quoiqu’il arrive, les enfants seront à nouveau réunis…et c’est ce qui compte, nan ?! » Je suivais alors la marche vers la salle d’audience, la boule au ventre je l’admet : J’avais peur…peur des conséquences du verdict pour Paris.


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Paris nageait en plein bonheur et pourtant, il ne pouvait s’empêcher de craindre le pire, comme si se fiancer au tribunal ne pouvait empêcher une terrible chose d’arriver. Le Dunster connaissait sa mère et s’il ne l’avait jamais vu aussi éteinte, il savait reconnaitre lorsque la culpabilité le rongeait. La seule chose qu’il ne comprenait pas, c’était pourquoi elle semblait si effrayée… La dernière fois qu’il avait vu un regard semblable, c’était face à son bourreau quand ce dernier avait été arrêté par la police et qu’il avait foncé sur lui pour l’étrangler. Sa mère l’avait alors éloigné et gardé contre elle mais Paris se souvenait que trop bien de son regard épouvanté. Qu’est-ce qui s’était passé ? Grace Maconahey assumait toujours tout, même ses conneries les plus grosses alors qu’est-ce qui s’était passé ? Qui avait osé faire du mal à sa mère ? Paradoxale n’est-ce pas ? Paris jurait à qui veut l’entendre qu’il détestait sa mère mais en réalité, il était aussi protecteur envers elle qu’il ne l’était envers ses frères et sœurs ; Peut-être tout simplement parce qu’il ne la détestait pas mais qu’un gouffre s’était crée entre eux aussi bien de sa faute que de celle de sa mère.

« Tu as raison…c’est tout ce qui compte mais je m’inquiète pour ma mère. Je sais qu’elle a peur de ma réaction mais y a quelque chose d’autre, j’en mettrai ma main à couper » soupira-t-il. Ce problème venait ternir sa joie de s’être fiancé mais la main de Summer dans la sienne, le ramenait à des sentiments moins sombres. « Allons-y » dit-il après avoir soufflé pour se donner du courage. Dans la salle d’audience, il pouvait voir l’assistante sociale ainsi qui portait Ashlynn dans ses bras et à ses côtés, le reste de sa fratrie. Paris leur lança un sourire qui se voulait confiant mais il sentait bien que ses frères et sœurs n’en menaient pas large, partagés entre l’envie d’être avec Paris et celui de retourner avec leur mère. Il ne voulait pas provoquer ce sentiment de déchirement, il voulait simplement leur bonheur et si le juge préférait les rendre à leur mère, il s’inclinerait. D’ailleurs ce dernier arriva et tout le monde se leva dans la salle avant de se rasseoir à son signal.

« Dans l’affaire Maconahey contre Maconahey, la cour a rendu son verdict. Attendu que Mme Grace Maconahey a pu justifier d’une prise en charge médicale pour son addiction à la drogue, attendu qu’elle a retrouvé un emploi durable et que sa maison répond aux normes sanitaires et sécuritaires, il a été statué que les enfants Matthew, Aaron, Danika et Kaleigh Maconahey lui seraient rendus à titre provisoire. Mme Maconahey devra se soumettre à un contrôle régulier de la part de l’assistance sociale et être suivie par un psychologue durant une période de six mois. A la fin de cette même période, si l’assistante sociale n’a rien à lui reprocher, la garde de ses enfants lui sera totalement rendue » débita la juge tandis que Paris regardait fixement devant lui. Il avait perdu la garde de ses frères et sœurs, il était anéanti mais une question persistait : Ashlynn dans tout cela ? « En ce qui concerne la garde de l’enfant Ashlynn Maconahey, aux vues des nouvelles informations apportées par Mme Grace Maconahey, sa garde ne donne pas lieu à une discussion ou à une mise sous condition. Elle sera rendue à son père biologique, Paris Maconahey. Bonne journée ! » statua l’homme de loi tandis que Paris le regardait comme s’il était fou. Ashlynn était sa sœur, pas sa fille. L’assistante sociale vint lui tendre la petite qu’il attrapa machinalement mais son regard restait totalement fixé sur le fauteuil du juge. Il n’écoutait pas la bonne femme lui racontait les circonstances de la naissance de sa fille et encore moins le fait que la mère avait abandonné tout droit parental et qu’il se trouvait être, son unique parent aux yeux de la loi. Il était totalement tétanisé si bien qu’il sursauta quand de sa petite voix, Ashlynn l’appela papa en tirant sur sa barbe pour attirer son attention.


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On pénétrait dans la salle et je lâchais la main de Paris pour m’installer à ma place – légalement parlant – dans la tribune des « spectateurs », sur le rang de banc juste derrière la place que devait tenir Paris devant le Juge. Quand ce dernier arriva, l’ambiance changea tout aussitôt : il n’agissait plus d’appréhender les choses... A partir de maintenant, le poids de son verdict ressemblerait à celui de l’épée de Damoclès tombant sur les épaules du Dunster…ou même de sa mère. A peine commençait-il à ouvrir la bouche pour récapituler les faits que j’avais l’impression de ressentir la tension de Paris se transférer en moi. Les prénoms de ses frères et sœurs furent énumérés pour finalement juger que ces derniers devaient retournés auprès de leur mère qui répondrait d’une surveillance de l’assistance sociale. Tous les prénoms…sauf un : Ashlynn. Il fallait déjà se faire à l’idée que les enfants avaient été retirés à Paris que déjà, une autre question me perturbait : pourquoi Ashlynn n’avait pas été évoqué ? Et à croire que le juge avait compris mon questionnement – et sans doute celui du Dunster, je le pariais – et répondais à la question. Et là : le choc ! « Sera rendue à son père biologique, Paris Maconahey »…qu’est-ce que c’était que ce délire ??! Comment...je veux dire ? Quoi ??!!

La petite Ashlynn avait été mis dans les bras de Paris qui la tenait plus par instinct que par conscience, c’était lisible dans son regard, dans son comportement. Il était tout aussi dubitatif que moi. Je me levais nerveusement de ma place, et fit un pas vers les barreaux qui séparait la partie audience et jugement, tentant d’écouter au mieux ce qu’était en train de dire cette femme devant Paris. La mère avait abandonné ses droits parentaux, il avait accepté la reconnaissance paternel…si c’était le cas, comment se faisait-il qu’il soit aussi surpris ?

Pour Ashlynn, les choses semblaient simples pourtant ! Elle l’avait appelé Papa avait son naturel habituel, parce que c’était ce rôle-là qu’il avait toujours tenu à ses yeux…Dieu que j’aimerais avoir la même insouciance que cette petite aujourd’hui : prendre les choses avec la même simplicité. Il n’y a pas quelques secondes pourtant, tout semblait presque ridiculement simple ! J’avais un petit ami en or qui venait de me demander de l’épouser, et j’avais répondu oui ! Fiancée simplement à Paris, comme n’importe quel couple qui voulait passer une étape supérieure…Et maintenant ? Maintenant… Paris était père. Son rêve devenu réalité, bien qu’on lui en ait privé depuis presque 1 an. Il allait devoir gérer ce nouveau fait…et moi aussi. Mon regard se posait sur la famille réunie à l’opposé. Un part de moi était ravie de savoir que les enfants allaient à nouveau vivre en famille et être réunis…mais l’autre avait tant de chose peu glorieuse à dire à Grace Maconahey, pour avoir osé privé son fils de sa paternité.

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Paris ne savait pas comment réagir. Son cerveau n’imprimait plus rien, il se contentait simplement de bercer machinalement la petite dans ses bras. Il était le père d’Ashlynn. C’était une erreur, cela ne pouvait en être autrement. Il le saurait tout de même s’il était père n’est-ce pas ?! Puis, son regard se posa sur le visage du bambin et il craqua comme d’habitude devant son sourire. Il ne pouvait pas nier le fait qu’il avait toujours traité la petite avec une nette différence. Le Dunster avait jusque-là mis la chose simplement sur le fait que c’était un bébé et qu’il avait toujours rêvé d’être père… Mais est-ce qu’instinctivement, il n’avait pas de suite compris qu’elle était la chair de sa chair ?! Son regard se porta sur sa mère qui le regardait craintive. Il ne savait plus vraiment comment réagir vis-à-vis d’elle. Il lui en voulait mais en même temps, une part de lui pouvait presque la remercier. Pourquoi ?! Parce que Grace Maconahey savait qu’il aurait remué ciel et terre pour retrouver la mère de cet enfant et l’épouser par devoir. Elle lui avait épargné un mariage sans amour et sans saveur car elle le connaissait. Pourtant, il lui en voulait également car il aurait pu être privé à jamais de son enfant, ne voir en elle que sa sœur et non sa fille. Lui aurait-elle dit la vérité un jour ou l’autre ?! Sa mère, entourée de ses frères et sœurs fit un pas vers lui mais il la fusilla du regard. Il ne pouvait pas lui parler, pas maintenant.

A la place, son regard chercha celui de Summer, de sa fiancée. Elle devait se poser autant de question que lui et même se demander si cela remettait en cause leur relation. Il la connaissait par cœur. Aussi dit-il au revoir aux petits, laissant sa mère répondre à leurs questions concernant Ash’. Qu’elle se démerde pensa-t-il. Le plus important pour lui était de rejoindre Summer, de l’embrasser et surtout de rentrer chez eux où les attendait Haagen. « Rentrons à la maison… on en parlera là-bas » coupa-t-il court à ses interrogations non sans l’embrasser et la prendre dans sa main. Paris dû néanmoins signer la décision du juge avant de pouvoir quitter le tribunal. « Je… A la maison… On parlera à la maison » réitéra-t-il car il n’avait de toute façon aucune idée de ce qu’il pourrait dire.

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Je ne savais plus trop ou me mettre bizarrement. Il n’y a pas si longtemps cette famille réunis sous le toit de Paris, s’apparentait à MA famille. Aujourd’hui je la voyais se défaire et se refaire, comme une sorte de robot transformers, si je peux comparer les choses ainsi ! Au départ avec Paris, comme des frères et sœurs qui s’aiment et s’entraide ! Maintenant, avec leur mère mais dont l’un des enfants n’est plus vraiment une sœur, mais une nièce pour les autres enfants ?! Tout se mélangeait, et allaient à une vitesse dans l’évolution que je ne comprenais plus rien et que je connaissais plus vraiment ma place…si tant est que j’en avais une légalement parlant.

La seule chose que je devais mémoriser de toute cette histoire, c’est que chacun retrouvaient ses « enfants » ! Et Paris gagnait une paternité depuis longtemps souhaité…Ai-je le droit de me sentir mal par rapport à ça ?! Il ne faut pas se méprendre sur mes sentiments, hein : une part de moi est heureuse pour lui. C’est vrai quoi, il était père… lui qui avait toujours eu un sentiment d’inachevé depuis le jour et cette Maxym lui avait retiré ce droit en avortant, voilà qu’il avait sa chance ! Vraiment, il y avait de quoi être heureuse pour lui…et pourtant : l’autre part de moi se sentait refouler…non pas volontairement, mais par la force des choses…je n’étais plus celle qui pourrait offrir à Paris la possibilité d’être père. Une autre l’avait fait avant moi…et ça, ça faisait mal, sans vraiment le vouloir…je le prenais mal.

On rentra à la maison sans qu’aucun mot ne soit prononcé pendant le trajet. Paris était à la fois sous le choc et aux aguets avec Ashlynn sur le siège bébé à l’arrière de la voiture, et moi j’avais gardé les yeux rivés sur la route et les pensées toutes sens dessus dessous. Lorsqu’on passa la porte de l’appartement, le sentiment d’être chez soi me rassura pour un temps…Haagen vint nous faire la fête et je profitais de sa bonne humeur pour reprendre mes esprits et ouvrir enfin la bouche. « Doucement Haagen ! Doucement…Paris doit te présenter quelqu’un. » Quelqu’un…j’avais eu envie de dire « sa fille », mais ce mot eut du mal à passer bizarrement. « Je reviens, je vais aller aérer la chambre d’Ashlynn, ça fera pas de mal » lançais-je en me rendant directement à l’étage pour atteindre sa chambre. Je n’en revenais que quelques minutes plus tard, pour voir cette petite famille réunis dans le salon. Bon sang, quelque chose m’échappait, et ma tête devait en dire long « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » demandais-je enfin. « Tu sais…enfin…crois savoir qui…qui est la mère ? »

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Le retour en voiture s’était fait dans le silence et malgré lui, cela le rassura qu’elle veuille encore accéder à ses demandes. Il craignait tellement de perdre Summer à cause de cette nouvelle vérité. Allait-elle faire demi-tour maintenant qu’elle le savait père ? Et si elle s’imaginait qu’il veuille se lancer à la poursuite de la mère biologique d’Ashlynn ? Toutes ces interrogations tourbillonnaient dans son esprit alors qu’il ne pouvait s’empêcher de se retourner toutes les minutes vers Ashlynn. Sa fille. Il n’en revenait pas et pourtant, on ne pouvait nier le fait qu’elle lui ressemblait comme deux gouttes d’eau. Qu’est-ce qu’ils allaient faire ?! Paris ne se voyait pas renoncer à sa fille ni même à Summer. Pour lui, les deux étaient largement compatibles. Pour le Dunster, tout devait être simple : Ashlynn avait besoin d’une mère et lui, d’une femme. Summer pourrait tout à fait remplir les deux rôles mais encore fallait-il qu’elle lui laisse une chance de le lui proposer.

Arrivés au duplex qui lui paraissait si grand à présent que ses frères et sœurs ne reviendraient plus vivre avec eux, ils furent accueillis par la petite chienne qu’ils avaient adopté. « Au moins, elle n’a pas pissé sur le sol » nota-t-il distraitement alors que son ange prenait la fuite sous prétexte d’aérer la chambre d’Ashlynn. Durant quelques minutes, il s’occupa de présenter l’enfant à l’animal pour être certain qu’Haagen s’habitue à cette dernière. Summer le fit sursauter en revenant dans le salon. « Je ne sais pas trop… je t’avoue que ça a été le coup de massue derrière le crâne » lui répondit-il en déposant la petite sur le tapis du salon en s’asseyant non loin d’elle. « Non.. enfin je veux dire à cette époque, je n’étais pas vraiment regardant » grimaça-t-il avant de reprendre. « Mais je m’en fiche de qui est la génitrice… Ash’…Enfin.. elle t’a toi comme..maman non ? »tenta-t-il maladroitement de lui dire.

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Paris était tout aussi retournée par la situation que moi et c’était compréhensible. Devenir père du jour au lendemain – enfin nan, une minute après l’autre – n’était pas chose aisée. Si bien que quand le Dunster comparait la nouvelle à un coup de massue, je penchais la tête sur le côté et haussait brièvement les épaules, admettant silencieusement cette comparaison. Forcément, il fallait que je demande à Paris s’il savait qui était la mère, et j’avoue que sa réponse sur le fait qu’il n’avait pas été regardant à l’époque m’irritait un peu. Parce que cela voulait dire que la mère pouvait être n’importe qui. Qui sait, si ça se trouve, je l’avais déjà vu ? Côtoyer ? Elle savait depuis le début ce qu’elle avait laissé comme cadeau à Paris ? Et si jamais s’était une des étudiantes du campus ? Elle serait là depuis le début à capter notre couple au loin, dans son coin, en sachant pertinemment quel genre de souvenir d’elle elle avait offert à mon petit-ami !! C’est ça finalement, qui me mettait hors de moi, je crois…qu’une autre, ait pu offrir ce que je n’ai pas dû donner à Paris. « Bah tu vas pourtant devoir faire marcher ta mémoire infaillible, et faire en sorte de te souvenir avec laquelle tu as oublié de mettre une capote ! » lui avais-je dit un peu sèchement, parce que bien trop nerveuse.

Je me dirigeais vers le canapé pour m’y affaler en soupirant. J’avais l’impression d’avoir du mal à respirer, alors que Paris tentait de simplifier les choses en argumentant qu’Ashlynn m’avait moi, comme maman. « Je ne suis pas sa mère…c’est une autre qui l’est » murmurais-je avec peine, mais suffisamment fort pour que Paris l’entende. Je ne disais pas cela pour renoncer à un quelconque rôle envers Ashlynn. Jusqu’ici, je l’avais toujours traité, elle et les autres enfants, comme s’ils avaient été les miens...je continuerais de le faire, ou tout du moins, d’apporter à Ashlynn toute l’affection qu’elle méritait. Mais elle devait savoir que je n’étais pas sa mère…et que je ne le serais malheureusement jamais.

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Le ton de Summer lui fit grincer des dents mais il préféra laisser un léger silence s’instaurer entre eux avant de reprendre la parole et de lui répondre. Paris comprenait bien qu’elle puisse être en colère, qu’elle lui en veuille mais il ne voulait pas envenimer la situation en perdant le contrôle de ses propres émotions. Pour une fois, il allait devoir être celui qui gardait la tête froide pour désamorcer la situation. « Mise à part toi, je suis formel, je n’ai jamais oublié de mettre un préservatif… Il y a dû avoir un accident de capote » rétorqua-t-il après avoir bouché les oreilles de la petite. Il ne voulait absolument pas qu’Ashlynn entende le mot préservatif, coucherie ou il ne savait quoi avant d’avoir atteint l’âge de ses 40 ans -oui, sa fille entrerait dans un couvent qu’elle le veuille ou non. « Qu’est-ce que tu veux que je te réponde… Dans mes souvenirs, je n’ai pas fréquenté beaucoup de blonde. Il y en a juste deux qui peuvent réellement coïncider. L’une était serveuse dans un bar et l’autre était une allemande de passage… » lui répondit-il. Dans les deux cas, il y avait presque aucune chance que Summer ne la croise un jour.

« Arrête bébé… Rien ne change… D’accord, il y a cette histoire avec Ashlynn mais toi et moi… bordel, je t’aime et l’anneau que tu portes à ton doigt le prouve. Ce n’est pas parce qu’elle est ma fille et non ma sœur que cela change quoique ce soit entre nous » lui dit-il en s’assurant que la petite était bien tranquillement en train de s’amuser avec un livre en carton pour se rapprocher de sa belle, à genoux. Paris posa ses mains sur ses genoux. « Elle a renoncé à ses droits parentaux sur Ashlynn… Techniquement, elle n’a plus de mère… Elle a besoin de toi bébé et moi aussi.. Tu as bien adopté Haagen, tu peux bien adopter deux Maconahey ! »

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Il fallait que je me calme, que je ne laisse pas l’angoisse me gagner comme la dernière fois. Là, il y avait Ashlynn, cette petite qui n’avait rien demandé et qui vivait tranquillement dans son monde sans vraiment comprendre ce qu’il se passait ! Me montrer en spectacle devant elle reviendrait à la traumatisé, et rien que pour cela, je décidais de canaliser toute mon énergie pour me calmer du mieux que je pouvais. Paris m’assurait ne voir que deux possible mère, et c’était déjà deux de trop pour moi. Je n’arrivais vraiment pas à me défaire de cette vérité : il était père grâce à une autre. Ça me bouffait de l’intérieur. Je soupirais d’exaspération, bien que dans le fond j’avais eu envie de geindre comme une gamine à qui l’on vient d’apprendre qu’elle n’aurait pas ce qu’on lui avait promis pour Noël. J’étais perdue, désarmée, et j’avais l’impression qu’on venait d’exploser ma petite bulle de confort.

Paris avait profité de ce moment pour venir se poser à genou devant moi et poser ses mains sur mes genoux, m’expliquant que rien ne devait changer, que cet anneau à mon doigt prouvait que j’avais ma place à ses côtés...Et par conséquent aux côtés de sa fille également. Mais pouvait-il seulement comprendre ce que je ressentais ? Je ne voulais pas le blâmer pour la situation parce qu’il ne le méritait pas. Mais il était père lui maintenant…et moi, j’étais juste la petite amie. La fiancée, nouvellement…mais je n’étais pas la mère…je n’étais pas mère tout court. Il y a une différence entre savoir que l’on sort avec un père de famille, et s’y habitué – se faire à l’idée qu’une autre a connu cet homme et lui a offert une descendance – et le fait d’apprendre du jour au lendemain que son mec est papa d’une petite fille de presque 1 an.

Je regardais Paris avec des yeux qui voulait lui traduire que je comprenais ce qu’il disait, que je voulais me faire à cette idée, mais…mes yeux trahissait aussi mes craintes, mes doutes. « Et si demain, elle revenait ?! Qu’elle finissait par se rendre compte de son erreur ??...il y a une différence entre adopté un chien, et adopté un enfant Paris…Ca ne fait pas d’un simple « oh tiens, elle a pas de maman, et si je devenais la sienne ? » »

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