On a pas besoin d’un conte de fée, on a juste besoin de quelqu’un avec qui on est bien + Millinate

Bien sûr que ce n'était pas du vent. Millie avait eu le cœur brisé quand Nate est parti du jour au lendemain. La rouquine avait mit un certain temps avant de se remettre de cette rupture – même si avouons le, elle a toujours gardé une tendresse particulière à son égard et le cœur qui bat très vite – Ne pensant pas qu'il s'agissait d'une blague, elle continue alors à lui mettre des gifles. Pour tenter de le réveiller, mais cela ne marche malheureusement pas. Regardant son thorax pour voir une respiration, la jeune femme tourne la tête quelques secondes pour voir s'il n'y avait pas des personnes qui pourraient l'aider, mais non, rien à l'horizon. Doucement, la Cabot vient pincer son nez et commence à faire du bouche-à-bouche, en appuyant sur le milieu de son corps, dernière tentative avant d'appeler les pompiers. Déjà que Jordan est malade et peut partir dans les cieux à chaque instant, tu ne voulais pas que ça soit au tour de Nate. Non pas maintenant, que tu venais de le retrouver.

Nate était toujours immobile. Quand Millie se pencha au dessus de lui et commença à lui faire du bouche à bouche, la tentation de faire une «  connerie » pour ainsi dire, fut trop forte. Le jeune homme referma ses bras autour de la rouquine, l’empêchant de s’échapper et s’anima tout à coup pour l’embrasser. Etait-ce par envie ou tout simplement par jeu ? Peut-être un peu des deux. Il voulait voir comment elle réagirait. C’est que le McLaren avait pas mal changé depuis son départ de Boston, il avait appris à jouer de son charme et sentir Millie si près… Non. C’était trop tentant. Il finit par la lâcher et il la regarda en souriant. «  Je crois que je vais beaucoup mieux ! »

Voilà que Millicent était en train de faire du bouche-bouche pour tenter de le réanimer. Lorsque la rousse sent les bras de Nate se refermer autour d'elle pour l'empêcher de partir. Puis ce bouche-à-bouche se transforme en baiser. La belle de vingt ans avait beau tenté de résister, mais son envie fut la plus forte que tout. Prolongeant le baiser un court instant, la rouquine rouvre les yeux et se recule. Contrairement à lui, la Cabot souriait beaucoup moins, tu le regardes en mettant une certaine distance. « Et moi, j'ai failli avoir une crise cardiaque. Ne t'amuse plus à refaire ça à me faire peur. » Croissant doucement les bras, elle demande peut-être un peu trop curieuse ? « Pourquoi avoir fait tout ce cinéma, hein pourquoi ? » Un sentiment de colère commence à la submerger, mais aussi de peur. Parce qu'il lui avait fait peur de lui faire une blague pareille et on ne joue pas avec la vie ainsi. De colère de s'être fait avoir comme un bleu. Cela se voyait puisqu'elle respirait assez fort. Alors, la demoiselle se retourne en lui tournant le dos et ramène les jambes contre sa poitrine, posant sa joue contre ses genoux.

Alors que Millie était rempliée sur elle-même genoux contre sa poitrine, la rouquine repensait à sa sœur qui était, de toute manière, condamnée. C'est vrai que le baiser avait été bien, mais nom de Dieu, elle avait eu la frousse. En sentant la main de Nate sur son épaule, la femme de vingt ans bouge légèrement la tête pour regarder les doigts qui étaient posés sur elle. Le contact de la peau contre la sienne, lui donnait presque un frisson le long de son dos. Le silence était lourd et pesant. N'aimant pas ça, l'Américaine se lève, mais malheureusement glisse et chute lourdement sur le poignet, laissant échapper un cri de sa bouche. Malgré la douleur, la jolie Cabot se lève et va le rejoindre dans les vestiaires pour hommes. « Reste s'il te plaît. » Murmure-t-elle dans un souffle. Étant prête à lui couper le passage en restant devant la porte. Voulant profiter un moment avec Nate même si elle venait de l'engueuler après le baiser. En même temps, Millicent ne savait pas sur quel pied danser. D'une façon ou d'une autre, elle était accro à lui, son contact comme autrefois.

Millicent lui demandait de rester mais le McLaren n’était pas à l’aise avec ça. Pourquoi faire ? Pour discuter de la façon dont elle s’était foutu qu’il parte après deux ans à avoir été en couple ? Lorsqu’il avait appris que son père allait être envoyé en cure de désintox, Nate avait été partager entre plusieurs sentiment. Il était soulager que ce père violent, son père, se fasse enfin soigné. Il était inquiet d’aller à Londres chez une grand-mère qu’il n’avait jamais entendu parler et qui avait obliger à son père à rentré à l’armée parce qu’elle l’avait foutu à la porte quand il avait seize ans. Pour finir il était triste à l’idée de quitter les Weasley, qui étaient devenu pour elle comme une deuxième famille. Jordan était comme une sœur et Millicent… Il serait dur d’expliquer en quelque mot tout ce qu’il ressentait pour Millicent. Il avait 17 ans quand il était partit, persuadé que les Weasley se battrait pour lui, pour devenir sa famille d’accueil et qu’il reste à Boston, mais ils n’avaient rien fait. Ils n’avaient même as prit la peine de lui dire aurevoir. Alors non il ne voulait pas rester auprès de Millie et faire comme si tout allé bien. S’il arrivait souvent à donner le chance avec ses sourires et son humour, faisant penser qu’il allait toujours bien, avec la rouquine s’était différent. C’était trop douloureux…«  J’préfère pas non. J'ai rien à te dire.  », bien décidé à rejoindre les vestiaires et espérant sincèrement qu’elle le laisserait faire.

Peut-être que Nate n'était pas à l'aise avec tout ça, mais Millie devait avoir des réponses à ses questions. Comme par exemple pourquoi être parti du jour au lendemain sans lui avoir donné plus d'explication. La rouquine ne faisait pas semblant d'aller bien. Au contraire, cela lui faisait un mal de chien de le revoir, qu'il l'ait embrassé comme autrefois. Cela ne faisait que revivre la flamme qu'elle croyait éteinte. La demoiselle se met devant lui , barrant le passage, en le regardant dans les yeux sans ciller. « Moi, j'ai des choses à te dire Nate. Que tu le veuilles ou non. Quand tu es parti du jour au lendemain sans me donner une explication, quand tu m'as plaqué, sache que j'en ai souffert comme jamais. J'ai versé de larmes pour toi jusqu'à n'en plus pouvoir. Merde quoi, tu étais une partie de moi, tu étais mon ami, mon premier amour, mon confident tout à la fois. Mes parents auraient voulu te garder auprès de nous, car tu es étais l'un des membres de la famille. Mais on n'a pas eu le temps de rien faire, étant pris de court. J'ai besoin d'explications pour avancer, si j'étais la fautive de notre rupture. » Au fil des phrases, la gorge se nouait, retenant des sanglots. Entre-temps, tu avais attrapé son poignet pour éviter qu'il s'échappe. « Et je ne pense qu'on n'oublie jamais le vrai premier amour de sa vie. Quand tu seras prêt à m'en donner, fait-moi signe. » Lâchant le poignet du Winthrop, la femme de vingt ans se retourne pour sortir des vestiaires des hommes en ouvrant la porte afin se diriger vers celle des femmes en laissant les larmes coulaient le long de ses joues en observant le plafond, laissant libre à ses émotions avant de les sécher à l'aide de ses doigts.

Nate resta silencieux pendant le petit speach de Millie, sentant petit à petit la colère montait en lui, au fur et à mesure de ses mots. Il n’en revenait pas de ce qu’elle venait de lui dire ! Comment avait-elle le toupet de… Alors que le McLaren s’apprêtait à répondre avec rage, sentant ses tripes se torde dans son estomac, la rousse le lâcha et quitta les vestiaires. Si elle pensait s’en tirait à aussi bon compte elle pouvait se foutre le doigt dans l’œil. Elle ne pouvait pas simplement se défoulé sur lui et jouait la victime pour ensuite disparaitre comme si de rien n’était. Hors de question. Nate la suivit dans les vestiaires des femmes, ne voyant pas les larmes qu’elle venait de verser.  «  MENTEUSE !!!! » cria-t-il pour qu’elle se retourne et lui fasse face. Il se rapprocha d’elle et ce fût à son tour de planter son regard dans le sien. «  Tu mens !!! Tes qu’une sale menteuse !!! Tes parents n’avaient pas du tout l’intention de me garder. Ils étaient bien contents que j’aille à Londres et toi aussi. Tu avais hâte de rencontré d’autres garçons au lieu de te limité bêtement au type que tu as rencontré étant gosse. Tu ne savais pas comment me plaquer alors tu m’a simplement laisser partir. Ça t’arrangeait bien que mon père me frappe et aille en cure de désintox ! C’est ça la vérité ! Tu me fais bien rire avec tes «  on n’oublie pas le premier vraie amour de sa vie » !!! Bien sûr que c’est toi la fautive à notre rupture !! Qui ça pourrait être d’autres ?!?! J’te déteste Millie pour ce que tu m’as fait… Et même après toutes ses années je t’en veux de n’avoir jamais répondu à ma lettre. Alors non tu vois, je ne préfère pas rester et faire semblant que tout va bien entre nous !!!! » Nate était un garçon qui avait du mal à dire ce qu’il ressentait, seulement là, il en avait gros sur le cœur. Contrairement à ce qu'il avait affirmé quelque minute auparavant, il avait beaucoup de chose à lui dire...

La rouquine était en train de se diriger vers les vestiaires pour femmes quand Nate la traite de menteuse. Ce qui la fit se retourner, voyant le brun aux yeux verts venir vers elle pour faire face. Putain les mots de l'homme de vingt-trois ans lui donnent un coup de poignard dans le cœur. Sentant la colère montait en elle, Millie serre les poings pour éviter de lui en coller une. Dieu sait qu'elle savait frapper dans les endroits qui font mal en plus de savoir bien se défendre. Alors l'étudiante s'approche de lui en le lâchant pas des yeux en ayant presque envie de le tenir par son haut si Nate en avait un – ce qui est pas le cas - « Tu es vraiment qu'un idiot Nate. Si tu voulais me blesser, tu as réussi, mais sache que je suis désolée pour ton père. Au contraire, ça me faisait mal au cœur de voir ton père te frapper, si je savais me défendre à l'époque comme je sais le faire maintenant, je l'aurais fait. SI TU VEUX SAVOIR MES PARENTS AVAIENT DÉCIDE DE CONTACTER UN JUGE POUR TE GARDER SOUS NOTRE TOIT. JE N'AI JAMAIS REÇU DE LETTRE NATE BORDEL !! C'EST FACILE DE DIRE QUE C'EST DE MA FAUTE ALORS QUE JE N'Y SUIS POUR RIEN. ET MOI JE TE DÉTESTE POUR CE QUE TU VIENS DE DIRE. C'EST FAUX, JE NE VOULAIS PAS TE PLAQUER NI QUE TU PARTES. JE TE LE RÉPÈTE UNE DERNIÈRE FOIS. JE N'AI PAS REÇU DE LETTRE. » Maintenant, elle ne parlait plus, elle criait étant bien trop en colère. Ta respiration était très forte dû à cette émotion. Ayant envie de le frapper, mais ton poignet ne lui le permettait pas qui était en train de gonfler. Étant prise par la dispute, personne n'y avait fait attention.

Les étudiants avaient beaucoup de choses à se dire. Chacun d’entre eux pensait connaitre la vérité, mais ils avaient tout deux une version différente. Si au début quand la rousse affirma que ses parents voulaient le garder, Nate leva les yeux au ciel comme pour dire «  Menteuse ! », son attention se reporta d’avantage sur la jeune femme quand elle affirma n’avoir jamais reçu de lettre. C’est vrai ? Elle n’avait jamais eu sa lettre ? Les mots de Millie mire plusieurs seconde à monter jusqu’au cerveau de Nate, qu’il comprenne que tout ça n’était qu’un malentendu qui avait régis leurs vies à tout les deux et les avaient mené à des comportements, des actions, qu’ils n’auraient pas eu si Millie avait eu cette foutu lettre. Alors en une fraction de seconde, Nate eut de nouveau 17ans. Comme s’il l’avait quitté la veille.  Elle avait le souffle court, prise par la colère et le regard de Nate était plongé dans le sien. Un silence demeura une seconde avant qu’il ne passe sa main derrière son dos pour la ramener à lui et se pencher sur elle pour l’embrasser avec fougue. Contrairement à tout à l’heure au bord de la piscine ce n’était pas par jeu. C’était un baisser plein de passion destiné à faire comprendre à Millie qu’elle avait raison, un vrai premier amour, ça ne s’oublie pas…