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Et là, attiré par elle entre ses cuisses, je l’avais senti joueuse, presqu’à deux doigts de me déstabiliser. Sauf que la petite blonde ne savait pas dans quoi elle s’embarquait, et surtout contre qui elle entamait cette partie. Je m’étais repris, ma main avait voyagé sur sa peau, le long de sa cuisse, jusqu’à atteindre sa culotte et elle me soufflait un –arrête- alors que ses frissons, son pouls que j’aurais presque pu entendre battre vu notre proximité à ce moment là, tout en elle me criait qu’elle en voulait davantage. J’aurais pu l’embrasser, j’aurais pu d’un baiser et de mes caresses l’envouter, la pousser à le faire, là, tout de suite maintenant, dans ces toilettes masculines. Mais non, c’était une Burberry, et maintenant que je le savais je ne pouvais pas la sauter dans un lieu si peu adapté… Et puis quel genre de prof je serais si je ne lui apprenais pas un minimum les règles. Je m’écartais, lâchant donc l’information sur le lieu où nous nous trouvions, info qui le décontenança un peu plus. Elle descendit précipitamment, réajusta sa robe alors que l’importun disparaissait rapidement, se faisant probablement de fausses idées sur la scène qui avait eu lieu ici entre nous. « Je perds pas mon temps Marie-Lou… Je peux t’apprendre. » Lui apprendre à aimer cela, à assumer cela, et à ce que que cela soit en accord avec tous les beaux principes inculpés par sa famille. Elle n’était pas du tout sûre d’être prête mais saisit quand même la main que je lui tendais. J’allais d’ailleurs me diriger vers la porte quand elle se plaça devant moi. « Pas dans les toilettes des hommes on a dit… » me moquai-je en la voyant tendre de nouveau les mains vers ma ceinture. Mais je réalisais ensuite que c’était pour la refermer que ses doigts s’activaient. « Merci. » lui soufflai-je avant de remettre une de ses mèches de cheveux en la dévorant des yeux. Mon autre main dans la sienne, je l’entrainai avec moi, quittant les sanitaires pour la salle bondée du bar où tous les regards ne tardèrent pas à se porter sur nous, suspicieux. « Autre règle Lou : garde toujours la tête haute, quelque soit la situation. » Ma main se fraya un chemin sous son menton et délicatement, je lui fis relever les yeux vers moi. Mon visage s’approcha lentement du sien et mes lèvres effleurèrent les siennes dans un doux et furtif baiser. « Mais puisque je vois que la foule te gêne… Viens avec moi… » Nos doigts toujours liés, je pris le chemin de la sortie, où m’attendait limousine et chauffeur. J’ouvris galamment la porte à la jeune femme en annonçant : « Le cours ne fait que commencer. »(Invité)