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Je te tue tout de suite, ou j'attend demain ?

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Je te tue tout de suite, ou j'attend demain ?
La manière de réagir de Paris quand je lui demandais s’il voulait me frapper, était bon signe : lui-même reconnaissait que c’était naturellement impossible et c’était justement ce que je voulais qu’il fasse. Alors bien sûr, il ne pouvait pas s’empêcher d’évoquer un « ET SI ? ». Mais ce « et si » n’avait pour moi pas lieu d’être. « Avec des si, on en ferait des tas de choses...mais ce ne sont que des hypothèses. Si on fait preuve d’un tout petit peu plus de réalisme, on se rend très vite compte que c’est tout autre » lui faisais-je signaler avec un demi-sourire, tout en caressant son visage de mon pouce. « Mais je vais te poser la question autrement alors…quand tu me vois ? Qu’est-ce que tu ressens ? Si tu n’as pas envie de me frapper, qu’est-ce que tu ressens à la place ?! » Ne pouvait-il pas, au lieu de croire qu’il pouvait passer sa colère sur moi, imaginer un instant qu’au contraire, sa colère pouvait être apaisé s’il me faisait face ? Ou face aux enfants ? « Ce sentiment ne pourrait pas justement apaiser ta douleur, ta colère ? Tu penses au pire à chaque fois, mais…Paris, ça fait 5 mois qu’on est ensemble, d’accord ?! Et est-ce qu’une seule fois tu t’es montré violent à mon égard ?! NAN. Avec les enfants ? Encore moins… »

C’est après cela que je cherchais à lui faire ouvrir les yeux sur l’importance qu’avait sa vie à nos yeux. J’ai bien compris dans le fond ce que Paris cherchait à faire : il se faisait du mal à lui, en se disant qu’il avait au moins la garantie de ne faire de mal à personne qui lui est cher…le problème – et c’est qu’il n’avait sans doute pas compris jusqu’ici – c’est qu’en se faisant du mal à lui-même, les enfants ou moi, on en était touché. Et on serait plus que dévasté s’il arrivait malheur au Dunster. Je veux bien croire que Paris essaye tant bien que mal de s’arrêter. Mon dieu, oui je le crois ! Et chaque effort qu’il fait me remplit de fierté, y’a pas de doute la dessus. Mais le voir ainsi fragile, et apeuré par sa propre image, sa propre nature, me rendait complètement impuissante. Qu’est-ce que je pouvais faire pour lui ? Pour l’aider ? Cette question me hantait l’esprit au moment où il me faisait me relever pour venir m’installer sur ses cuisses. Il s’engouffrait alors dans mes bras et je l’entourais de ses derniers en le serrant contre moi, tentant au mieux de créer une bulle de protection pour lui, pour qu’il sache que je ferais n’importe quoi – N’importe quoi, vraiment – pour chasser sa peine, sa colère, et le rendre heureux.

Je restais un instant silencieux, berçant presque imperceptiblement Paris, en déposant des baisers sur le haut de sa tête avant d’y reposer ma tête par-dessus, collant ma joue à son crâne. Un de mes mains lui caressait tendrement les petits cheveux à la naissance de sa nuque, tandis que l’autre le tenait fermement enlacé contre moi. Il me posait alors une question qui méritait réflexion. Pour moi la réponse était simple : « Si tu penses que ça peut te faire du bien, et t’aider, alors je te dirais que oui, tu pourrais t’inscrire » avant d’inspirer profondément sans lâcher mon étreinte et mes caresses, pour mieux reprendre « Et je peux même venir à avec toi si tu veux ?...Je ferais n’importe quoi pour que tu puisses trouver la paix, Paris. Tu le sais… Et si tu as envie d’autre chose, on fera en sorte que tu fasses cette autre chose…Tout ce que je te demande c’est de ne plus intenter à ta vie de quelques manière que ce soit. Les enfants ont besoin de toi…J’ai besoin de toi. » Concluais-je avant de venir pencher ma tête à côte de la sienne pour déposer un baiser sur le haut de sa tempe et de cacher son visage entre mes bras pour le serrer contre mon cœur….là où il y avait sa place, à jamais !

Paris s’excusait ensuite pour ses paroles de tout à l’heure, et je souriais en reconnaissance. Mais au lieu de faire comme j’aurais fait avant, de tout lui pardonner trop facilement comme si de rien n’était, et pire de lui dire que c’était oublié, je le laissais finalement s’excuser comme il le voulait sans rien ajouter de plus. Je devais juste accepter, point barre. Gros effort pour moi, mais dans un sens, c’est parole avaient été assez peu agréables que je voulais bien reconnaître que je ne pouvais pas vraiment les oublier. Juste accepter de croire qu’il les avait dits en signe d’auto-défense. « Le principal Paris, c’est que tu ne crois pas à ce que tu as avancé ! Que tu les as dites par automatisme, je peux le comprendre…j’en fais, moi aussi, des choses sous le coup de la colère. Mais…tant que tu ne te mets pas ce genre d’idée en tête, c’est tout ce qui compte : Je ne cherche pas à te transformer en je ne sais quel prince charmant, ou avoir une réplique de Bonaventure. Je suis tombée amoureuse de toi, pour ce que tu es ! Et pas pour ce que tu POURRAIS être dans le meilleur des contes de fées. MAIS, je suis aussi tombée amoureuse pour ce que tu es au fond de toi, et que tu ignores être. » Je retirais alors mes bras d’autour de ses épaules et de son cou, pour venir prendre son visage en coupe et de le forcer à me regarder. Son visage tuméfié me montait les larmes aux yeux, mais malgré tout, j’arrivais à le trouver beau. Il était beau quand il était à ce point HUMAIN….J’approchais alors mon visage du sien et timidement, venais déposer mes lèvres sur les siennes, le plus délicatement du monde pour ne pas lui faire de mal. « Je suis contente que tu sois rentré…en vie. Demain, tu restes au lit pour la journée. Je veux pas te voir jouer les durs qui n’a pas mal ou quoi que ce soit. Parce que je te jure que c’est moi qui vais venir t’achever… Je suis déjà sûre qu’on t’a diagnostiqué une commotion cérébrale, n’est-ce pas ? Et que tu n’as pas dû leur dire que tu en avais déjà eu une trois quatre mois plus tôt, parce qu’au quel cas, il t’aurait gardé. Donc…Pas d’effort inutile et du repos, je me fais bien comprendre ?? » Lui lançais à demi comme une menace en arquant un sourcil. Mais cela ne m’empêchait pourtant pas de le garder contre moi et de tenir son visage avec tendresse.

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Si possible demain....
Paris était ainsi fait. Il avait toujours été rejeté, il avait du se battre et s’élever à la force des bras pour s’imposer dans ce monde. Il luttait continuellement pour garder la tête hors de l’eau, pour ne pas se laisser submergé par un passé encore trop présent. Oh comme il aurait aimé pouvoir oublier, passer à côté de certaines choses, en enfouir d’autres. Seulement, la perte des enfants l’avait bien plus fragilisé qu’il ne le pensait. Il en avait été perturbé au point de baisser sa barrière et de se laisser engloutir à nouveau sous un marasme de sentiments tous plus négatifs les uns que les autres. Il était facile de fermer les yeux et de se laisser dominer par sa colère. C’était ce qu’il avait toujours fait : se battre, prendre des coups pour l’affaiblir. La violence nourrissait sa colère mais elle lui permettait également de reprendre le contrôle. C’était un cercle vicieux, un peu comme le chien se mordant une queue. Il courrait après la paix mais la guerre n’avait jamais engendré dans le cœur des hommes, une paix réelle. Au contraire, il s’agissait là, uniquement de la loi de la jungle : les plus forts dominaient les plus faibles. Faible, il l’était devenu en côtoyant Summer mais elle l’avait également rendu bien plus fort d’un autre côté. Elle lui avait donné une humanité dont il n’avait jamais eu conscience de posséder mais celle-ci lui brûlait les doigts.

Depuis quelques mois, Paris s’ouvrait à nouveau au monde extérieur : il faisait de nouvelles rencontres, il tâchait de se lier avec ses congénères. Malheureusement, le revers de la médaille voulait qu’il s’exposât également davantage aux désillusions, aux échecs, aux pertes. Leanne était partie, Priape également. Deux pertes qu’il avait eu du mal à accepter. La Dunster House sombrait peu à peu malgré quelques bonnes âmes… Il y a encore cinq mois, ces événements ne lui auraient fait ni chaud ni froid car il avait toujours été détaché de ces choses-là, des bons sentiments. Maintenant, il appréhendait la souffrance et comme à chaque fois qu’il était blessé, il attaquait. Pourtant, il subsistait une lumière dans sa vie : Summer. Sa petite-amie était toujours présente, toujours là à lui sourire, à lui ouvrir les bras pour le consoler, pour l’aimer et surtout lui montrer combien il avait le droit au bonheur. « Quand tu es près de moi, je ne suis plus dans le noir » avoua-t-il dans un murmure. « Quand tu es près de moi, je me sens apaisé, je me sens aimé et surtout je n’ai plus honte de moi. J’ai envie de sourire, de te prendre dans mes bras… Tu arrives à percer le voile de la colère. Tu arrives d’un seul geste, d’un seul sourire à me montrer que la vie est belle, qu’il est bon de s’attacher à quelqu’un. Tu es celle qui m’a raccroché à la vie, qui m’a sorti de mon obscurité » poursuivit-il avant de relever la tête et de la fixer. « Seulement, j’ai peur qu’un jour, je t’entraine avec moi. Je sais que je n’ai jamais été violent vis-à-vis de toi mais il n’y a pas que les coups… Je te blesse avec mes mots et ça, tu ne peux pas le nier. » soupira-t-il avant de l’attirer contre lui. Il avait besoin de sentir sa présence, de se raccrocher à elle.

Pour Summer, le Dunster était prêt à tous les efforts. Il voulait lui montrer qu’elle ne perdait pas son temps, que chaque chance qu’elle lui donnait de s’améliorer n’était pas gâchée. « J’ai essayé une fois mais ça m’a cassé les couilles… mais je veux trouver un moyen de me contrôler car je ne veux plus te blesser… D’une aucune manière » lui dit-il en déposant un baiser sur sa peau. Il se devait de lui présenter ses excuses et c’est ce qu’il fit. Il avait besoin d’exprimer ses regrets, de lui montrer qu’il pouvait se repentir. Il n’attendait pas à ce qu’elle lui pardonne ou oublie ses propos. Il mériterait même une bonne gifle… La seule chose qu’il souhaitait, c’était qu’elle ait suffisamment pitié de lui pour lui accorder le droit de rester à ses côtés et de prétendre au droit de l’aimer. « Je sais que tu ne veux pas me changer ou faire de moi l’homme que je ne suis pas. Je t’ai dit ça sous le coup de la colère car je n’étais pas bien. Ce n’est pas une excuse mais juste un fait… Tu es une femme merveilleuse Summer. Crois-moi, je suis le plus chanceux des hommes que tu puisses m’aimer malgré tous mes défauts… Je te promets que je me tiendrai éloigné de ces combats mais je ne pourrais jamais réellement arrêter. Si cela reste dans le cadre d’un match de boxe, est-ce que cela reste acceptable ? » l’interrogea-t-il afin de savoir si cette limite pouvait lui convenir. Paris avait besoin de la violence, il ne pouvait pas s’en éloigner sous peine de perdre la seule chose qui arrivait à le défouler. Oh il y avait bien sûr le sexe mais il ne voulait pas imposer à Summer des parties de jambes en l’air basée uniquement sur un défouloir. Il voulait que cet acte charnel reste empreint d’amour et de tendresse et non une vulgaire vidange. Elle s’écarta légèrement de lui pour prendre son visage entre ses mains et l’embrasser. « Tu me connais trop bien.. C’est un peu flippant par moment » tenta-t-il une brève plaisanterie avant de l’embrasser à nouveau. « Promis, je serais bien sage… De tout de manière, j’ai trop mal pour faire quoique ce soit » soupira-t-il défaitiste. « Tu vas me priver de câlin pour me punir ? »
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Je te tue tout de suite, ou j'attend demain ?
Entendre Paris décrire ce qu’il ressentait en me voyant me faisait sourire comme jamais. Je ne lui avais pas demandé tout ça pour me faire complimenter de la sorte, simplement pour qu’il prenne conscience qu’il pouvait se servir de ses sentiments pour sortir de sa colère. Mais...comment dire : ces mots qui sortaient de sa bouche en ce moment, sonnaient comme une douce mélodie à mon oreille. Lui qui était habitué à dire qu’il n’était pas doué pour poser des mots sur ses pensées et ses sentiments venait pourtant de le faire de la plus belle des manières. Et comme à chaque fois qu’il le faisait, j’avais l’impression de me transformer en une vulgaire flaque d’eau ! Je fondais comme neige au soleil…mais encore une fois, ces douces paroles symbole d’espoir et de lumière dans sa vie venaient s’accompagner de doute et de peur. Peur qu’il m’entraine dans son obscurité ?! Peur qu’il me blesse ? Bon c’est vrai que parfois il avait des mots blessants, mais sérieusement, personne n’est parfait ! et c’est justement ce que je lui signifiais à haut voix : « Personne n’est parfait mon cœur ! Okay tu as déjà des paroles blessantes, mais…est-ce que ça m’a fait fuir pour autant ?! Est-ce que je semble être la fille la plus maltraitée du monde ??! Et puis, moi aussi je t’ai blessé avec mes propos, Paris : Dès les premiers moments de notre relations. A force de douter de moi, et de penser que tu pouvais sans doute avoir des regrets pour ne pas avoir pu aller plus loin avec Sienna à l’époque, je t’ai blessé, non ?! Je t’ai laissé croire que je doutais de tes sentiments, que ces derniers n’étaient pas suffisants ?! Tu te souviens ?... » Oh oui, moi-même sans le vouloir, j’avais de nombreuses fois atteint le cœur de Paris pour l’assener de coup douloureux. Il s’était pourtant à chaque fois démenée pour me convaincre de la force de ses sentiments…jusqu’à ce que ça rentre dans mon crâne de piaf ! « Tout ça pour confirmer, que : personne n’est parfait, tout le monde commet des erreurs par peur, par colère, par doute…mais heureusement : ce ne sont pas nos erreurs qui nous définissent. C’est justement pour ça, que quand je pense à toi, je ne pense à ses paroles négatives que tu aurais pu dire par la colère. Non : je préfère penser à ses douces paroles que tu prononces sous le coup de l’émotion ; à ses mots qui me font frissonner quand tu les dis sous le coup de la passion! C’est ça que je garde en tête…parce que je sais que ces mots ont bien plus de valeurs que ceux que tu lances par colère. Qu’ils sont bien plus importants… » Et c’est peut-être par là que j’aurais dû commencer. Lui dire qu’il était lui aussi ma petite lumière, mon envie de sourire, mon envie de rêver à notre futur, à nos projets. Que le négatif, il se jetait bien vite à la poubelle, pour ne laisser place qu’à du positif.

Finalement Paris suggérait des cours de gestions de colère et alors que je lui faisais remarqué que si cela lui semblait être une idée, qu’il n’avait pas qu’a tenté, le Dunster m’avouait avec sa finesse naturelle qu’il avait déjà expérimenté la chose et que ça ne l’avait pas intéressé. Mais partir sur cette gestion de la colère venait aussi à en mesurer les limites. Qu’est-ce qui était concevable ou non ? Paris avait besoin de se défouler, ce n’était plus un secret pour moi. Les rares fois où la colère l’avait gagné, je l’avais dû se mettre dans un état tel que son poing pouvait finir contre un mur…donc il est clair que taper pour évacuer, ça ne pouvait pas lui être retiré. Il me promettait d’arrêter les combats illégaux, mais me demandait si les matches de boxe restaient acceptables. Je le fixais droit dans les yeux avec sérieux et lui répondais avec conviction « Paris, la boxe, c’est ton truc. De même que la danse…et jamais je n’ai pensé à te dire de ne pas boxer. Je te demande juste de rester dans le cadre du légal, et du réglementé. Ta salle a un coup de mou, c’est normal, ça démarre tout juste. Mais tu vas voir, ca va le faire ! Et puis, tu peux t’inscrire à des compétitions ?! Ce que je veux dire c’est que, OUI, tu peux continuer la boxe tant que celle-ci t’apporte quelque chose de positif…mais pas du clandestin, mon cœur. Tout mais pas ça. » Mon regard se faisait maintenant bien plus suppliant, mais je crois bien que si les frères et sœurs de Paris étaient là pour me venir en aide et le convaincre d’arrêter les combats illégaux, ce serait sans doute Kaleigh la plus convaincante avec le regard le plus apitoyant qui soit ! J’en mettrais ma main à couper ! J’entendais même le petit « si to plaaaiiitt » qui serait murmurer avec ce regard !

Mon instinct de médecin reprenait bien vite le dessus, exigeant de Paris qu’il prenne le maximum de repos et après sa petite plaisanterie sur le fait que je le connaissais par cœur et son baiser, je me tirais de son étreinte pour sortir du lit et replacer les couettes par-dessus son corps. Puis je le regardais là, allongé alors que j’étais debout à ses côté, un regard attendrie sur le visage. Je portais à main à son front et la fit glisser jusque sa joue avec délicatesse pour éviter de lui faire mal, avant de lui demander « Est-ce que ça va aller ? Tu veux quelque chose pour la douleur ? » Et quand Paris évoquait la privatisation de câlins, j’arborais bien vite un sourire en coin avant de secouer la tête en lui répondant : « Je ne te prive pas ! Je t’épargne ! Tu n’es pas en état pour un câlin... ». Je quittais alors ma place pour faire le tour du lit, et m’installer à mon côté habituel, soulevant la couette pour signifier que j’allais bientôt le rejoindre, mais que je voulais d’abord qu’il m’assure qu’il n’avait besoin de rien avant !

AVENGEDINCHAINS
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Les paroles de sa petite-amie commençaient doucement à transpercer ses ténébreuses pensées comme si, elle arrivait à lui faire entendre raison qu’importe son état d’esprit. On lui avait souvent répété que derrière chaque homme, il y avait une femme dans l’ombre. Pour Paris, c’était faux. Summer n’était pas dans son ombre, c’était le contraire. Grâce à ce rayon de soleil, il pouvait enfin transparaitre aux yeux des ombres telle une ombre qui suivrait les mouvements du corps délicieusement féminin de sa petite-amie. Elle le tenait à bout de bras, elle le soutenait et lui apportait cette force dont elle semblait croire qu’il en avait toujours été pourvu. Si elle savait combien elle se fourvoyer. Summer était l’essence même de sa vie car durant des années, le Dunster n’avait fait que survivre, se contentant de brèves étreintes pour se donner un semblant de chaleur. Des moments toujours trop peu satisfaisant ou glorifiant car il n’y partageait rien d’autre qu’un corps à corps charnel, dépourvu de réelle chaleur. C’était comme être dans un état de fièvre intense et s’enfermer dans une pièce trop chauffée. La chaleur ne vous apportait aucun réconfort, vous continuez de claquer des dents. Paris lui, avait commencé à se réchauffer à l’instant même où il l’avait embrassé la première fois à la patinoire. Une douce chaleur s’était installée au creux de sa poitrine et elle n’avait cessé de le réchauffer depuis. « Je t’aime tellement bébé » ne trouva-t-il rien à redire à ses propos. A quoi bon ajouter quelque chose ? Summer avait tout dit et l’avait rassuré de la plus belle des manières. Il aurait tant aimé pouvoir la garder dans ses bras mais sa belle s’éloigna pour jouer les médecins et il grogna de frustration. Le jeune homme en viendrait même à bouder.

Le pire, c’est qu’il ressentait comme un manque et qu’il serait prêt à se mettre à genoux pour qu’elle cesse cette distance et qu’elle vienne se blottir dans ses bras pour qu’il puisse se repaitre de cette chaleur dont il était accro bien plus violement que tous les combats clandestins auxquels il tenait pourtant. La boxe serait un bon palliatif à ces derniers mais rien ne pourrait remplacer cette femme. C’était impossible. « J’ai pas besoin de médocs… J’ai juste besoin de toi bébé… Viens dans mes bras » soupira-t-il en lui jetant un regard implorant. Après les frayeurs qu’ils s’étaient mutuellement provoqué, ils pouvaient se permettre un petit câlin n’est-ce pas ? « Promis, je te promets que le drapeau sera en berne ce soir… je veux juste pouvoir te sentir tout contre moi… » continua-t-il de la supplier à sa manière. « Je peux me mettre à genoux, t’appeler maitresse et même te mettre une petite claque sur la fesse gauche mais me prive pas de câlin… Ils ont été méchants avec moi les messieurs… Regarde, j’ai plein de bleus partout, j’ai le droit à des bisous magiques ? Je veux juste de la tendresse… juste ça.. » lui promit-il. De tout de manière, Summer pouvait dormir sur ses deux oreilles, il n’était vraiment pas en état de hisser haut les couleurs de Summer Land pour ce soir. C’était rare mais il arrivait que même Paris n’ait pas envie de sexe. « Pour être honnête… J’ai vraiment eu peur ce soir… J’ai bien cru que j’allais y laisser ma peau si Lawrence n’était pas intervenu… J’ai besoin que les choses redeviennent normal bébé. T’avoir contre moi, me dire que cette nuit est comme les autres et que j’ai pas été à deux doigts de me retrouver la gueule ouverte dans une ruelle merdique de Boston » lâcha-t-il enfin ce qui le tracassait. Paris était un être humain : se faire passer à tabac par trois mecs laissait des traces.

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Je te tue tout de suite, ou j'attend demain ?
Encore une fois, les 3 mots que prononçait Paris en réponse à mes révélations me donnaient le frisson. Une preuve même de ce que je lui évoquais il y a quelques secondes ! C’est ça que je gardais de lui à chaque fois. Sa force, et sa tendresse mêlée entre elles comme pour former une essence délicate dont lui seul pouvait en être l’alchimiste. « Je t’aime aussi…..plus que tu ne peux l’imaginer mon cœur » lui répondais-je simplement, avant de reprendre mon instinct d’infirmière personnelle et de m’assurer du confort de mon homme. Le voir ainsi amoché me faisait mal pour lui, mais ses traits s’étaient soudain apaisés sur son visage, et il semblait moins crispé. Je retournais à mon côté du lit, et c’est le moment que choisissait Paris pour me faire sa complainte que je trouvais légèrement puérile, mais oh combien A-DO-RA-BLE. C’est simple, je luttais de mon côté, toujours debout devant ma place, les bras croisés à le regarder me supplier de m’avoir dans ses bras. Ça ne tiendrait qu’à moi, je serais déjà en train de bondir sur le lit, pour me faufiler contre lui et enfouissant ma tête à la naissance de son cou….mais c’était à ses blessures que je pensais avant tout. Mais dans mon élan de protection, j’avais oublié la blessure la plus importante pour Paris : la blessure intérieure…celle qui s’était ouvert pendant son combat sans doute. Lorsque Paris évoquait avec plus de sérieux son envie de m’avoir dans ses bras pour se prouver à lui-même qu’il était encore vivant, je ne souriais plus…je le fixais avec compassion et sérieux avant de décroiser mes bras, et d’attraper le pan de la couette pour la soulever légèrement. « Tu aurais du commencer par ça... » Je me faufilais alors dans le lit, et avec délicatesse venais m’installée, un peu hésitante, contre Paris. Je prenais soin de ne pas m’appuyer à l’endroit où je pouvais constater des bleus, en réalisant la difficulté de la tâche. « Je te fais pas mal, si je me met comme ça ? » demandais-je innocemment, avant de sentir le bras de Paris passé derrière moi pour venir me caresser le dos. Je posais ma main sur son torse, et traçait lentement des lignes sur sa peau, du bout des doigts… « Je ne manquerais pas de remercier Lawrence, pour t’avoir ramené à moi en un seul morceau » avouais-je, avec pourtant bien moins d’émotion dans la voix que je n’en ressentais au plus profond de moi. Je ne voulais pas avoir à me montrer fragile en cet instant, en pleurnichant sur une chose qui avait été justement épargnée. Je voulais savourer la présence de Paris à mes côtés… J’avais envie de lui poser des questions sur son passage à tabac, mais j’avais peur de ne pas supporter ce que j’allais entendre. Mais il n’y avait pas que moi dans l’histoire. C’est pourquoi, je relevais la tête vers les visages de Paris, et après avoir déposé un baiser dans son cou, je lui demandais timidement « Tu veux en parler ? De ce qu’il s’est passé je veux dire… »

AVENGEDINCHAINS
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Oui il aurait dû commencer par-là songea Paris avec un grand sourire tant il était heureux de la voir capituler pour venir se blottir prudemment contre lui. « Ne t’inquiète pas, tu ne me fais pas mal… Loin de là » dit-il en prenant sa main dans la sienne pour la porter à ses lèvres et y déposer quelques baisers. Il avait envie de la rassurer, de lui dire qu’elle pouvait y aller franchement car cela serait toujours une douleur supportable. Comment souffrir d’une étreinte ? Paris se fichait bien de ressentir ses muscles hurler à la mort tant elle lui apportait un réconfort salutaire. « Si tu veux, on l’invitera à diner un soir et tu pourras le remercier. C’est con mais je le considère vraiment comme un père spirituel » se confia-t-il en se gardant bien de trahir le secret de son ami. Pour tous les étudiants, il devait l’être à leurs yeux et puis, il ne voulait surtout pas mêler Summer à l’enquête de Lawrence. Sa petite-amie devait rester en dehors de tout cela, bien sagement dans ses bras. Un silence confortable s’installa entre eux et il ferma les yeux pour en savourer chaque instant mais son ange revint à la charge, lui demander s’il voulait en parler. « C’est pas vraiment que je veuille en parler mais je me dis qu’il vaut mieux que je te dise les choses avant que tu t’imagines trois fois pire » la taquina-t-il pour camoufler combien ce passage à tabac l’avait affecté. « Je sortais du hangar où se déroule les combats quand ils sont arrivés. Ils voulaient me faire comprendre que leur patron n’avait pas apprécié que je ne me couche pas et qu’il avait perdu un paquet d’argent par ma faute. Tu me connais, j’ai pas sagement baissé mon froc pour leur faire plaisir » commença-t-il en lui faisant comprendre que pour lui, il était impensable qu’il fasse profil bas devant des petites raclures. Il avait toujours eu ce problème là : à force d’avoir été mis plus bas que terre durant des années, Paris ne se laissait plus dominer d’aucune façon. Malheureusement, ce soir, sa fierté l’avait mené à sa perte. « L’un d’eux s’est approché pour m’en coller une mais j’ai rapidement pris le dessus… Alors les deux autres sont entrés dans la bataille. J’ai tenu autant que je pouvais mais lorsque l’un des trois à sorti une barre de fer, je me suis rapidement retrouvé à terre. Les coups ont commencé à pleuvoir et je ne pouvais que me replier sur moi-même pour essayer de me protéger au maximum » débita-t-il cette histoire d’un ton monocorde tant il cherchait à s’en détacher. Cet épisode lui avait tellement rappelé son passé qu’à un moment, ce n’était plus les assaillants qui le frappaient mais bel et bien son beau-père. « Au bout d’un moment, on ne sent plus vraiment la douleur… Je souffrais trop pour que mon cerveau analyse vraiment ! Lawrence est arrivé rapidement alors je n’ai pas trop morflé » soupira-t-il.

Durant tout son discours, il n’avait cessé de passer sa main sans ses cheveux, caressant au passage l’arrondi d’une épaule, le haut de son dos. Il avait besoin de la toucher pour se rassurer, pour apaiser cette peur qui montait en lui. Cette nuit, il était certain que Paris Maconahey n’allait pas dormir de peur de sombrer dans des cauchemars plus effrayants les uns que les autres. Putain qu’il voulait une bonne bouteille d’alcool ! « Oublions tout ça… c’est terminé, je vais bien… Je suis là avec toi, rien ne peut m’arriver, d’accord ? »

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Je te tue tout de suite, ou j'attend demain ?
A peine avait rejoint Paris que ce dernier m’enlaçait en me serrant contre lui, malgré mes réticences à vouloir lui faire du mal en me collant trop à lui. Le truc, c’est que : je sais moi-même que je ne peux pas me passer de ses bras. J’imaginais donc déjà la nuit que j’aurais pu passer si j’avais du finir de mon côté du lui, à l’opposé de Paris ! Le calvaire !!! Donc autant dire que Paris avait raison : il nous fallait ce câlin ! Pour sa santé mentale comme pour la mienne !

D’ailleurs en parlant de santé mentale, après avoir acquiescé vivement à la suggestion du Dunster d’inviter Lawrence pour le remercier, mon cerveau n’avait pas pu s’empêcher de se remettre en marche pour s’arrêter sur cette histoire de bagarre en pleine ruelle. Une part de moi voulait rester ignorante pour ne pas avoir à imaginer le pire, mais…l’autre partie, bien plus curieuse avait envie que Paris me raconte les faits. Je ne sais pas vraiment pourquoi : pour le soulager lui ? Moi ? Pour que je puisse avoir l’impression d’avoir été là avec lui, et de le soutenir par la pensée, de compatir dans sa douleur ?? Vraiment, je ne sais pas…mais toujours est-il qu’en posant la question à Paris, ce dernier avait très vite compris que j’étais curieuse de connaitre les faits. Et bon sang ! J’avais clairement envie de me gifler pour oser avoir demandé. Je m’imaginais clairement cette sortie du hangar, et la manière dont les trois mecs avaient sans doute voulu jouer les cadors : ma main qui s’était d’abord posé à plat sur le torse de Paris, se crispait pour former un point serré que j’avais envie d’envoyer avec ces mecs pour avoir osé taper Paris…mais plus le Dunster avançait dans son histoire plus mon estomac se nouait, et ma gorge se serrait. Quand il évoqua la barre de fer et les coups qu’on lui avait porté avec, j’avais sursauté ; Comme si j’avais pu assister moi-même au premier coup porté et que j’en avais été apeurée, surprise, et touchée… Et quad Paris m’expliquait qu’il s’était mis en boule pour se protéger, je ne sais pas pourquoi, mais l’image dans ma tête avait laissé place à un Paris-enfant, tétanisé et meurtri… Cette image, je l’avais déjà vu : la première fois qu’il m’avait racontée pour son enfance, et son beau-père violent. Cette image que je m’étais forcé de faire oublier à Paris comme je le pouvais, tout en sachant pertinemment que c’était peine perdue…au final, c’était moi qui me l’était enfoui au plus profond de moi pour me concentrer sur l’homme qu’il était devenu, et sur sa force de vivre. Quelle illusion…aujourd’hui, il redevenait cet être fragilisé, qui avait peur que sa vie s’arrête là.

Je me pinçais les lèvres puis ravalais cette boule dans la gorge, pour m’empêcher de pleurer, et préférait me concentrer sur sa main qui me caressait les cheveux et l’épaule. Geste rassurant qui me rappelait qu’il était bien là, en vie, avec moi…et comme s’il avait lui-même entendu mes pensées, il prononçait ces mêmes-mots en écho. Je relevais alors la tête, et lui adressais un sourire timide mais qui se voulait réconfortant, avant de lui répondre pour qu’il en soit lui-même tout aussi convaincu : « Et je suis là moi aussi… je ne laisserais rien d’autre t’arriver. » Pourquoi disais-je cela ? Parce que cette image de lui enfant, qui m’était revenu en tête ? J’étais sûre que je n’étais pas la seule à l’avoir revue ce soir…et je ne voulais pas que cela puisse l’empêcher de se sentir en sécurité…En lui signalant que j’étais là pour lui, je lui rappelais la promesse que je lui avais fait lors de notre premier nuit ensemble : Je ferais tout pour panser son cœur, et ses blessures passées. Et comme lors de notre premier soir, je plaçais mon visage au-dessus de son torse et me penchant dessus pour venir déposer un baiser à l’emplacement même de son cœur.

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Si possible demain....
Paris aurait aimé lui épargner le récit de cette mésaventure car il savait combien Summer pouvait se montrer empathique par moment. La dernière chose qu’il voulait, c’était qu’elle se sente mal, qu’elle ait pitié de lui. C’est idiot mais il aimait quand elle le regardait comme s’il était un super héros, un mec invincible incapable de tomber genoux à terre. Il ne voulait surtout pas qu’elle l’imagine prostré sur lui-même en attendant que les coups cessent de pleuvoir sur son corps. Il souhaitait qu’elle garde l’image d’un homme fort et non celle d’un enfant meurtri mais il le savait, c’était demander la lune. Au moins, il ne lisait aucune pitié dans son regard car là, cela aurait été la goutte d’eau de trop dans son vase. « Je sais bébé… T’es ma wonderwoman préférée » la taquina-t-il tant il avait besoin de faire éclater la bulle de détresse qu’il sentait naitre dans sa gorge et dans ses tripes. Parler de son agression avait fait remonter trop de souvenirs dont il était dans l’incapacité totale de reléguer au second plan. « On ferait mieux de dormir, il est tard et toi comme moi, nous avons eu une longue journée » lui dit-il, pressé de pouvoir se glisser dans l’obscurité. Paris savait qu’il ne dormirait pas cette nuit mais plutôt crever que de l’avouer à Summer. Cette dernière serait bien capable de veiller toute la nuit pour le rassurer. Or, elle avait eu une longue journée de travail et elle avait besoin de se reposer. Lui, il était habitué à faire des nuits blanches depuis qu’il était gamin, son besoin de sommeil n’était pas énorme -bien qu’il soit un gros paresseux sous la couette.

Le jeune homme éteignit la lumière, plongeant la chambre dans le noir. Il l’embrassa délicatement sur les lèvres ne pouvant s’autoriser un contact plus approfondi à cause de sa lèvre fendue. « Bonne nuit bébé » murmura-t-il avant de déposer un nouveau baiser sur le sommet de son crâne et d’essayer de dormir en vain. Durant de longues minutes, il se contenta de simplement garder les yeux ouverts car dès qu’il osait clore ses paupières, les images de son agression l’assaillaient sans ménagement. Toutefois, au bout d’une quinzaine de minutes, il soupira. « Tu n’arrives pas à dormir non plus ? » lui demanda-t-il sachant pertinemment qu’elle ne dormait pas. Au bout de x nuits passées à ses côtés, il savait reconnaitre quand elle était relâchée, plongée dans un sommeil sereine. « Qu’est-ce qui se passe ? » lui demanda-t-il car bien souvent, Summer s’endormait avant lui. Aussi, il commençait à s’inquiéter : et si toute cette histoire la faisait ruminer ?! Paris ne voulait pas qu’elle s’inquiète pour lui ou ne perde le sommeil. Le passé était le passé, elle ne pouvait rien y faire même si elle le souhaitait de tout son cœur.

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Je te tue tout de suite, ou j'attend demain ?
Paris suggérait qu’on essaye de dormir, et j’avais simplement hoché la tête contre sa peau en entourant un peu plus son corps de mon bras. Ainsi pas de risque que je ne le sente plus près de moi la nuit. Mieux encore, s’il venait à vouloir quitter sa place dans le lit, je le sentirais automatiquement ! Prisonnier de mes bras il était, et prisonnier de mes bras il resterait !! Le Dunster de mon cœur fit ensuite un dernier effort pour éteindre la lumière et m’embrassa pour me dire Bonne nuit. « Bonne nuit à toi aussi, mon cœur… » répondais-je après son baiser, avant de reposer ma tête sur son torse et de me fier à sa respiration pour trouver le sommeil.

Les secondes et les minutes passaient et je ne trouvais pas le sommeil…rassurant ou au contraire stressant : Paris ne dormait pas non plus. Après ce qu’il venait de vivre, je me doutais que la nuit serait difficile pour lui mais…comment dire : vu son état physique, j’aurais pensé qu’il serait très vite épuisée et que son corps l’aurait forcé à dormir pour récupérer. Mais il n’en était rien…

Soudain, la voix de Paris résonnait dans l’obscurité. Je n’étais pas surprise de l’entendre ; c’est presque si j’avais attendu qu’il ouvre la bouche, même ! Lorsqu’il me demandait ce qu’il se passait pour que j’en vienne à rester éveillée, je gardais ma position sur lui et lui avouait simplement : « Deux choses…. » Je marquais un temps de pause volontaire pour choisir par quoi j’allais commencer, puis enchainais : « La première : Tu ne dors pas ! Je le sens…du coup, ça m’empêche de dormir. » Une inspiration entre deux paroles, et voilà que je lui annonçais la deuxième raison avec une pointe de réflexion – feinte, je dois le reconnaître - dans la voix « La deuxième : J’ai comme la sensation qu’il manque quelque chose là…UNE chose qui m’empêche royalement de dormir, tu vois ?! » Tout en gardant ma tête contre lui, je l’inclinais pour l’observer d’un peu plus haut et l’interrogeais dans ce sens : « Ça te fait pas ça, toi ?! …Tu ne ressens pas ce manque ??... » Ce manque de quoi ?...bah ce manque de sexe, pardi ! Bah oui quoi ! Tout le monde le sait : il le sait, je le sais, vous le savez, c’est devenu pratiquement un rituel obligatoire chez nous ! Sauf cas de force majeur…mais ces jours-là, on s’y préparait tous les mois, vu qu’ils étaient prévisible et limite réglé comme du papier à musique. Tel jour, pas de sexe ! Mais ce soir, là ?! Ce n’était pas prévu. Et ça m’amène à une sensation bizarre de manque. Ouais ! JE SAIS : je suis tarée…

AVENGEDINCHAINS
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Si possible demain....
Paris avait fini par reprendre la parole pour lui demander ce qui n’allait pas. La dernière chose qu’il souhaitait, c’était qu’elle fasse une nuit blanche à s’inquiéter pour lui. Le Dunster n’arrivait simplement à dormir, cela lui arrivait de temps en temps mais il finissait toujours par sombre à un moment donné dans la nuit. Là, son corps lui réclamait ce repos mais sa tête refusait de le laisser tranquille. En un mot comme en cent, il n’était pas dans la merde car il était épuisé physiquement, éprouvé mentalement et pourtant, le sommeil le fuyait -ou plutôt, il avait tendance à tourner le cul à Morphée. « Je vais finir par tomber… » tenta-t-il de la rassurer mais c’était pas vraiment réussi car qu’est-ce qu’il pouvait lui dire ?! Summer le connaissait trop pour se laisser avoir si facilement -surtout lorsqu’elle était en mode maman poule. Toutefois, la deuxième raison lui arracher un rire qui le fit aussitôt gémir de douleur. « Bordel de merde qu’est-ce ça fait mal » grogna-t-il mais il était bien plus amusé qu’autre chose. « Je vois totalement ce que tu veux dire mais je suis pas certain de pouvoir être réellement en forme pour cela » lui dit-il en caressant ses cheveux pour les ramener derrière son oreille. Oh, ce n’est pas qu’il ne voulait pas…. Le jour où Paris ne voudrait pas lui faire l’amour, les poules..Bah vous connaissez le principe ! DarkVador ne serait plus le père de Luke mais celui de Chubaka. « Par contre, je veux bien t’aider à t’enlever cette pensée de la tête » lui dit-il sur un ton bien plus séducteur alors que sa main glissait le long de son dos pour venir effleurer du bout des doigts, ses fesses rebondies. Certes, Paris n’était peut-être pas en était de lui promettre la grande chevauchée mais il n’était pas handicapé pour autant… Il pouvait encore se servir de ses doigts et la conduire vers les plus hautes cimes du plaisir. La dernière chose qu’il souhaitait, c’était bien de la laisser dans un état de frustration trop intense. Paris était un petit-ami très attentif de ce côté-là.

AVENGEDINCHAINS
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