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Elliott + We are made for tango

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We are made for tango

feat. Gabrielle & Elliott
Elle était là à le regarder, retenant tant bien que mal le désir qu’elle ressentait pour lui, un léger sourire se dessina sur son visage, le prince était orgueilleux, au moins aussi fier qu’elle l’était et il ne semblait pas vouloir avouer que le départ de la brune l’avait blessé. Soit, elle n’allait pas insister sur ce point, mais elle savait que son départ l’avait blessé autant que la présence du jeune homme lui avait manqué. Elle se retint de répliquer bien que cela lui brulait les lèvres, il était vrai qu’elle aurait pu choisir de faire les choses autrement, elle avait choisi égoïstement et elle l’avait abandonné pensant sans doutes, que c’était ma meilleure chose à faire pour elle. Elle fronça légèrement les sourcils quand il posa ses mains sur les siennes, se délivrant de son emprise. Allait-il vraiment partir ? Ce serait faux de dire que la jeune femme ne paniqua pas légèrement à cette idée, bien qu’extérieurement elle ne montra rien. Elle mordilla légèrement sa lèvre en le voyant tourner le dos. C’était la fin et même si elle savait que ce serait sans doutes mieux pour eux deux, elle ne put s’empêcher de repenser à ces moments qu’ils avaient partagé. Elle pensa à ses lèvres sur les siennes, à ses mains sur sa peau et à son souffle dans son cou, il n’avait même pas encore passé la porte qu’elle ressentait déjà son manque et à cet instant elle put se mettre à sa place quelques instants. Elle était fière et elle se voulait indépendante mais elle savait que l’absence du jeune la ferait souffrir, tout comme la sienne avait surement fait souffrir le prince. Son cœur sembla s’arrêter quand il posa sa main sur la poignée de la porte, elle retint son souffle se disant qu’elle survivrait à tout ça, qu’il y avait d’autres hommes et qu’elle l’oublierait vite, tout en sachant intérieurement que cela ne serait pas si simple.

Elle resta immobile quand il se retourna, debout comme une imbécile à le fixer alors qu’il la quittait, elle avait envie de lui crier de rester, de ne pas l’abandonner, ressentant de plus en plus le besoin de l’avoir contre elle. La relation qui les liait était étrange, assez étrange pour déstabiliser Gabrielle, qu’elle aurait aimé lui crier qu’elle n’en avait rien à foutre de lui, qu’il pouvait partir et qu’elle l’oublierait aussi tôt mais rien de tout ça n’était vrai.

Elle resta interdite à ses mots, semblant prendre un peu de temps à les assimiler, l’ascenseur émotionnel dont elle était la victime la secouait et elle se laissa entrainer par le jeune homme quand celui-ci vint la plaquer sur le mur et prendre possession de ses lèvres. Ses baisers, ses mains sur ses hanches lui firent l’effet d’un électrochoc et si elle c’était souvenue de toutes ces scènes, rien ne pouvait remplacer ce qu’elle ressentait en ce moment. Ses lèvres se mirent à suivre celle du jeune brun, chacun de ses baisers lui semblaient unique, chaque caresse lui faisait le même effet que la première qu’il avait posé sur sa peau. Comment avait-elle pu rester aussi loin de lui si longtemps alors que le simple fait de se détacher de lui à cet instant lui semblait impossible. On aurait pu lui dire que son âme serait damnée qu’elle n’en aurait rien eu à faire. Elle mordilla doucement une des lèvres du prince alors que ses mains remontaient le long de ses bras, pour arriver à ses épaules et enfin à son visage. Elle le caressa, avec une douceur que seul lui connaissait avant de glisser sa main dans ses cheveux et les emprisonner entre ses doigts. Son souffle s’écrasait sur son visage et elle se surprit à sourire pendant que ses lèvres étaient encore collées aux siennes, dieu qu’il lui avait manqué. Elle détourna ses lèvres de celles du prince, éloignant très légèrement son visage du sien, juste assez pour que ses lèvres puissent encore frôler les siennes quand elle parle. « Dis-moi  … » elle emprisonna furtivement et doucement la lèvre du  jeune homme entre ses dents avant de reprendre « combien sont-elles ? Celles avec qui tu t’es occupé pendant cette année ? » Son murmure était ponctué d’un léger sourire et une de ses mains caressait doucement sa joue.  Gabrielle restait elle même et le sentiment possessif qu’elle avait envers le jeune homme la poussait à avoir besoin de connaitre ce genre de détails, même si elle savait qu’elle n’apprécierait pas.

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gabrielle et elliott

Fuyons cette passion funeste, qui ne laisse de choix qu'entre la honte et le malheur, et souvent même les réunis tous les deux, et qu'au moins la prudence remplace la vertu.

Le désir était intense, presque insubmersible. Les deux jeunes s’étaient toujours désirés, ils n’avaient jamais dénié autant l’un que l’autre l’attirance qu’ils avaient l’un pour l’autre. Le jeune prince avait toujours ressenti une profonde attirance pour la jeune femme. Il ne pouvait pas lui refuser. L’appel de son corps était trop fort pour lui. Il aimait la sentir proche de lui, il aimait caresser ses formes, jouer avec ses cheveux et se réveiller avec elle à ses côtés après une folle nuit. Pourtant, il n’oubliait pas ce qu’elle avait fait. Il ne pouvait pas oublier tant d’années sans elle. Il n’avait jamais cessé de penser à elle. Sans cesse, il avait pensé à ce qu’elle pouvait faire, à qui elle pouvait parler, ce qu’elle avait prévu de faire dans la journée, mais surtout il se demandait si elle voyait d’autres hommes. Il n’était pas né de la dernière pluie, et n’était pas encore un imbécile. S’il avait pu craquer pour son joli minois d’autres hommes avaient pu le faire. Il les maudissait tous autant qu’ils étaient. Ils n’étaient peut-être pas en couple, ils n’avaient pas une relation sérieuse, mais ce n’est pas pour autant qu’il aimait la voir avec d’autres hommes. Mais elle avait tout à fait le droit de voir d’autres hommes, d’être attirée par d’autres hommes et même rechercher une relation plus sérieuse qu’eux deux. Il ne pouvait rien dire, il n’avait le droit de ne faire aucun commentaire. Et pourtant, il n’arrêtait pas d’y penser. Cette vision le rendait fou intérieurement, il ne pouvait plus tenir en place. Rien que de penser qu’un homme pouvait poser ses lèvres sur les siennes l’énervait au plus haut point.

A cet instant présent, elle était dans ses bras, et il n’était pas près de la lâcher. Cela faisait si longtemps qu’il n’avait pu la prendre dans ses bras. Ce qui était avant un vulgaire souvenir, aujourd’hui était devenu une réalité. Il pouvait enfin prendre possession de son corps, d’elle-même. Elle l’agrippa par les cheveux, les faisant doucement glisser entre ses doigts, un sourire vient également caresser ses lèvres du fait de cette emprise qu’elle avait sur lui. Il avait l’impression de faire qu’une seule et même personne avec elle. Cette emprise lui avait tellement manqué, il réalisait qu’aucune autre femme ne pouvait avoir autant d’emprise sur lui qu’elle ne pouvait en avoir. Il ressentit encore plus ce phénomène de manque qu’il avait ressenti après autant de temps passé sans elle. Sous ce sentiment d’euphorie, il la rapprocha de lui en la serrant de plus en plus contre son corps pendant qu’elle l’embrassait. Finissant ce baiser si sulfureux, le jeune homme caressa son visage du revers de sa main, pendant que son autre main caressait le bas de son dos. Elle prit possession de ses lèvres pour les mordiller avant de lui poser la fatale question. Combien avait-il eu de jeunes femmes dans son lit pendant son départ. Le jeune homme se retrouva comme pris la main dans le sac, il savait qu’elle était assez possessive avec lui, cela faisait partie de leur relation. Elle n’était pas destructrice pour une mauvaise raison, c’est qu’ils ne cessaient d’être possessifs l’un envers l’autre. Il ne pouvait lui sortir directement qu’il en avait eu plusieurs pour tenter de l’oublier. Il ne voulait pas se rabaisser à être aussi faible, il avait l’impression d’être faible et il ne pouvait se permettre de l’être face à elle, qui était une femme indépendante qui comme lui ne laissait pas transparaître d’émotions. Puis, il ne voulait pas lui montrer qu’il avait été blessé par son départ, même si elle en avait une idée, elle ne savait pas la réelle raison de cette blessure. Elle pouvait penser que c’était la conséquence de cette relation toxique alors que la réalité était toute autre. Comme pris au piège, il caressa sa joue à nouveau. « Qui te dit qu’il y en a eu plusieurs ? Personne ne peut te remplacer ! » Il lui fit un léger sourire charmeur avant de reposer ses lèvres pour l’embrasser sans moins d’excitant, cela pouvait s’apparenter à un baiser tendre qu’il voulait déposer sur ses lèvres. Mais la réalité à l’intérieur de son corps était différente. Il se doutait bien qu’elle avait eu d’autres hommes. Cette question lui brûlait les lèvres, elle avait osé lui poser la question, mais il pouvait très bien lui retourner. Après tout, il n’y avait pas eu que lui qui avait eu besoin d’une présence à ses côtés après tant de mois d’absence. De nombreux hommes avaient dû l’embrasser ou même se retrouver dans son lit. Son regard changea vite d’expression. Il était devenu noir, mais noir de rage. Cette image lui donna une envie de vomir, elle avait pu su d’autres hommes qui auraient pu être mieux que lui avec qui elle aurait été naturelle, avec qui elle aurait souri comme elle le faisait à qui elle aurait pu se confier et cela le rendait fou. Il mordit sa langue, pour tenter de faire disparaître cette rage, mais il ne put s’empêcher de lui poser cette question. « Et toi ? Ils étaient combien ? Combien t’ont faite sourire ? Combien t’ont embrassée ? Avec combien tu as partagé ton lit ? » Ces questions étaient plus franches, et plus directes que les siennes. Il sait qu’il méritait certainement une gifle de s’exprimer ainsi, mais il ne pouvait se contrôler. Il était impulsif quand il s’agissait de Gabrielle. Si un homme avait même tenté de lui faire du mal pendant son départ, il aurait été capable de faire le voyage jusqu’à Oxford, pour tenter de le retrouver et de régler ses comptes avec lui.



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Elle savoura la tendresse de son baiser comme s’il s’agissait du premier et du dernier à la fois avant de sourire à la réponse du jeune homme. Son sourire était à la fois légèrement amusé et trahissait une tension et un agacement apparent. Elle était amusée par sa réponse parce qu’elle s’y attendait, elle lui ressemblait et que cette façon qu’il avait de détourner le sujet avec élégance faisait partie de son charme. L’agacement, lui, venait plutôt du fait qu’il la prenait pour une idiote, comme s’il était si facile de lui empêcher de savoir ce qu’elle voulait et là en l’occurrence, elle voulait savoir à quel point il avait gouté à d’autres charmes. Ses yeux parcoururent son visage et une de ses mains se posa sur sa joue avant que son index ne vienne dessiner les lèvres du brun. Un léger claquement de langue réprobateur se fit entendre de la part de la jeune femme « Elliott … je ne suis pas une de tes groupies, moi. Je ne vais pas avaler tout ce que tu diras en me perdant dans tes remarques plus que flatteuses et … véridiques par ailleurs ».

Un sourire insolent se dessina sur son visage et elle vint poser ses lèvres sur siennes lui offrant un baiser aussi furtif que doux « Je te connais … je sais ce que tu aimes et comment tu l’aimes. Je connais cette partie sombre chez toi, je connais tes manques et je crois que si je me risque à deviner tes besoins il y a peu de chances que je me trompe. » Tout comme lui, elle avait pu apercevoir chez Elliott différente partie de sa personne, elle connaissait ses vices et sa noirceur mais aussi tout ce qu’il y avait de plus innocent et affectueux chez lui. Elle l’embrassa à nouveau, un peu plus longuement sa langue venant doucement jouer avec la sienne, puis elle rompit le baiser en murmurant sur ses lèvres « Ne me mens pas … Elliott ». Elle parlait calmement, mais un soupçon de colère froide pouvait se lire dans sa voix, une colère mêlée à la passion et au désir qu’elle avait pour lui, ce qui illustrait toute la complexité de leur relation. Lorsqu’elle était avec lui, ce qu’elle pouvait éprouver pouvait être comparable à une explosion d’émotions différente, la colère et la possessivité en faisant partie autant que l’affection et la dépendance. Comment arrivait il à se rendre si indispensable à ses yeux, comment avait elle fait pour se retrouver prise au piège au point de ne pas pouvoir supporter qu’il soit proche d’une autre femme, qu’une autre puisse l’embrasser, le tenir et bénéficier de sa douceur et de sa fougue. En réalité, il ne lui devait rien, ils n’étaient pas ensembles, ils n’avaient jamais été en couple mais officieusement elle se considérait comme la seule à pouvoir avoir accès à ses douceurs, ses sourires, ses baisers.

Connaissant le prince, il était aisé pour elle de deviner ce à quoi il pouvait penser à cet instant, leur relation étant ce qu’elle est et les jeunes gens étant ce qu’ils sont, les mêmes questions qui avaient traversé l’esprit de Gabrielle, devaient aussi harasser celui du jeune homme. Elle remarqua la colère dans son regard et à ses questions la jeune femme se contenta de le regarder sans répondre,  avant de venir coincer son visage dans le creux de son cou, humant délicatement son odeur. Elle n’allait pas y répondre, elle savait que sans réponses, l’imagination du jeune homme le torturait beaucoup plus que si elle lui disait ce qui c’était passé durant cette année. C’est silencieuse, déposant de délicats baisers sur son cou qu’elle le laissa avec ses interrogations ses doutes et sa colère, commençant doucement à détacher les boutons de la chemise du prince. Une façon pour elle de s'assurer de son emprise sur lui et de lui signifier que si elle était partie pendant plus d'un an, elle savait parfaitement, comment jouer avec son impulsivité.

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Fuyons cette passion funeste, qui ne laisse de choix qu'entre la honte et le malheur, et souvent même les réunis tous les deux, et qu'au moins la prudence remplace la vertu.

Plus le jeune prince réfléchissait, plus il se rendait compte de la complexité de cette relation. Elle osait lui demander le nombre de jeunes femmes avec qui il avait couché pendant son départ. Par défense, il n’avait rien trouvé de mieux que lui retourner la question. Elle n’était pas sa petite-amie qui avait décidé de faire un break. Elle n’était rien… juste une jeune femme avec qui il couchait très souvent. Elle était également un dédoublement de lui ce qui rendait les choses plus complexes entre eux, mais il ne comprenait pas qu’elle puisse lui demander autant de compte sur lui. Il n’avait rien fait de mal, il avait profité de sa vie, et avait à de nombreuses fois tenté de l’oublier. En vain, cela n’avait rien fait, il s’était toujours rappelé d’elle comme si elle était encore présente à Boston. Il avait été jusqu’à désirer son retour imminent mais elle ne donnait aucun signe de vie. Elle avait complètement tourné la page. Mais pas tellement… puisqu’elle lui demandait des comptes. Il se mordilla la lèvre, il ne savait pas quoi répondre à ses questions insistantes. Surtout qu’ils étaient dans une situation assez paradoxale, étant donné qu’elle était proche de lui dans ses bras à l’embrasser à de multiples reprises. Ces moments d’impulsivité et de tendresse perturbaient l’esprit du jeune homme. Si bien, qu’il perdait totalement la tête. Un coup, il se retrouvait à l’embrasser, et un autre coup à lui rendre ses comptes sur ses amantes. Elles étaient nombreuses, mais il ne s’était jamais amusé à les compter, on ne pouvait pas compter ce genre de choses. Le jeune anglais avait beau être un croqueur de femmes, il n’était pas en moins respectueux d’elles. Il vouait un véritable respect aux jeunes hommes, son éducation de prince parfait y contribuait. Il se comportait comme un véritable gentleman avec toutes sans aire de distinction entre elles. Sauf pour Gabrielle, avec qui il entretenait plus qu’une relation basée sur le sexe. Il se fixait comme objectif de coucher peu de fois avec la même jeune femme, non pas pour pouvoir en tester de nombreuses, mais pour éviter tout inconvénient comme des relations amoureuses. Avec son emploi du temps chargé, il ne pouvait avoir une relation sérieuse, il n’en avait pratiquement jamais eu à vrai dire. C’était trop prise de tête ! Il devait déjà enchaîner les allers-retours Londres/Boston pour des évènements de la monarchie, notamment comme l’anniversaire de sa grand-mère, la reine d’Angleterre, ou des réceptions organisées par les Windsor de Londres à but caritatif. Chaque évènement devait être représenté par l’héritier de la couronne : Elliott. Son père l’avait façonné à cette façon. Louper une seule de ces réceptions pouvait déclencher une révolte paternelle, et le jeune homme faisait tout pour l’éviter. Pas par lâcheté, mais pour éviter que son père ne le rabaisse encore plus qu’à son habitude. S’il ne pouvait se louper aucun écart, il ne pouvait faire subir un tel emploi du temps à une jeune femme. Un petit sourire narquois vint caresser les lèvres du jeune homme, il était plutôt amusé par les répliques de la jeune Américaine. « Depuis quand j’ai des groupies ? Je dirai plutôt des amantes, le terme est un peu plus révélateur, mais groupies c’est un peu extrême. » Il caressa avec douceur les bras de la jeune femme en la regardant avec un regard charmeur. « Je n’y peux rien, si elles craquent toutes pour moi ! ».

La jeune brune lui adresse un baiser furtif. Le jeune anglais le reçu en exprimant un air amusé par la situation. Elle lui parlait d’un côté sombre qu’elle connaissait, et de ses manques. Ce n’était en rien pour lui un côté sombre, qui n’avait pas cette part au fond de lui ? Il n’était pas engagé dans une relation, il ne causait aucun tord en abordant aucune jeune femme engagée dans une relation et forçait encore moins les jeunes femmes à faire quoi que ce soit. Ce n’était pas un ange, ni un saint, il n’avait pas fait vœux de chasteté jusqu’au mariage, mais il profitait de sa situation. Il était conscient que son physique plaisait à de nombreuses jeunes femmes, et il savait que sa notoriété de prince l’aidait beaucoup à atteindre ses objectifs, mais en aucun cas, cela n’était pas humain. « Si on en croit le jargon féminin, nous, les salauds, nous sautons sur tout ce qui bouge. C’est vrai ! Nous couchons avec plusieurs femmes, et nous sommes tous des connards si j’en crois les jargons populaires. Mais est-ce un côté sombre d’adorer le corps des femmes et d’en profiter quand on est célibataire ? Je te retourne la question Gabrielle. Ne profites-tu pas du corps des hommes également ? Ce n’est pas un côté sombre, mais satisfaire ses désirs. Là c’est tout une différence ! Je crois que tu serais l’une des premières à savoir si j’avais fait vœux de chasteté. » Le jeune se rapprocha dangereusement de ses lèvres, il les caressa avec les siennes avant de déposer un baiser au coin de ses lèvres. Elle voulait absolument connaître la vérité, et elle ne le lâcherait pas tant qu’elle ne le saurait pas. Ce qu’il trouvait quelque part un peu ridicule. « Gabrielle… Si tu me connais si bien que ça, tu devrais savoir que je ne compte pas mes conquêtes, cela n’est pas avantageux pour elles, et je n’aime pas faire ça. Vous n’êtes pas un trophée de chasse ! Loin de là… Après oui, tu es partie, sans me donner une nouvelle, je n’allais pas t’attendre non plus. Alors oui, il y en a eu mais ne me demande pas de te dire le nombre exact, je ne le connais et même par respect pour toi, je ne te l’aurais pas donné. Tu as fini maintenant de me questionner à ce sujet ? Tu aurais préféré que je t’attendre peut-être ? Mais si tu veux… Je peux te donner leur numéro de téléphone ! » Cette situation agacée le jeune garçon qui ne comprenait pas pourquoi elle était aussi possessive, c’était elle qui était partie, elle n’avait pas à lui demander ce genre de chose.

Le jeune Anglais sentait qu’elle ne voulait répondre à aucune de ses questions, ce qui l’agaça davantage. Elle se permettait des choses, mais elle ne pouvait les faire. Elle faisait aux autres, ce qu’elle n’aimait pas qu’on lui fasse. Elle entreprenait les choses, elle l’embrassait dans le cou, tout en commençant à déboutonner sa chemise. Le jeune home arqua un sourcil, elle voulait ne pas répondre à la question pour juste faire ce genre de choses ? Le jeune homme la stoppa aussitôt, il n’était pas question qu’il couche avec elle après autant de temps, alors qu’elle jouait de lui sous son nez. « Combien ? Je t’écoute ! » Le jeune homme avait doucement saisit ses mains pour la stopper, il la regardait fixement, avec insistance, elle n’aurait rien d’autre tant qu’elle n’avait pas craché le morceau.



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Gabrielle n’était pas vraiment elle-même en présence d’Elliott, du moins c’est ce qu’elle pensait, elle pensait que l'influence qu’il avait sur elle, l’attirance et le désir que provoquait le prince chez elle la faisait agir de façon complètement incohérente. Elle prenait les choses peut être du mauvais côté, peut-être qu’elle était elle-même en présence du jeune homme, peut être que le peu de retenue qu’elle avait, s’en allait quand il était là, ou encore que son humour plus que blessant pouvait s’exprimer en sa présence. Le problème ne venait peut être pas du fait que le jeune homme changeait sa façon d’être, mais plutôt du fait qu’ils se ressemblaient tellement qu’elle pouvait laisser paraitre tous ses défauts avec lui comme il le faisait avec elle. Le plus inquiétant dans tout ça, n’était pas tant le fait qu’elle ne pouvait s’en passer, que le fait qu’elle arrivait à trouver, son ironie, son impulsivité, son narcissisme et sa froideur attirant. Rien dans son comportement n’était cohérent et cela était révélateur sur la sanité de leur relation, il n’y avait aucun besoin de les observer longuement pour comprendre que ces deux n’arriveraient qu’à se détruire en étant réuni. Pourtant, comme s’ils avaient capitulé face l’inévitable, ils s’obstinaient à recommencer et à reprendre les même erreurs, comme deux fous qui espéreraient un résultat peut être différent et salvateur. Elle était parti, faisant preuve d’égoïsme comme à son habitude, ses proches s’en accommodaient plus ou moins mais … Elliott ne comptait pas juste passer l’éponge et accepter qu’en plus, elle lui demande des comptes.

A y penser, la jeune femme faisait preuve d’un toupet qui serait venu à bout de nombreuses personnes mais ce n’était pas le cas du brun. Elle sourit légèrement aux réponses d’un jeune homme « Evidemment, puisqu’elles craquent toutes pour toi, son al … » elle s’arrêta, se disant qu’il ne fallait qu’elle pousse la provocation trop loin encore une fois avant de reprendre « … Monsieur ne va pas s’en priver, puis dans toute ta générosité, je suppose que tu ne peux concevoir de les décevoir ». Le sourire de la jeune femme était tout sauf agréable, il était insolent et ironique. Elle parlait d’une voix calme et posée, mais intérieurement, les choses étaient toute autres. Elle bouillait véritablement et elle s’imaginait le repousser et lui dire qu’il n’aurait qu’à se contenter de toutes celles avec qui il a pu s’occuper pendant les mois ou elle était absente. Gabrielle n’avait aucun droit sur lui, elle n’avait pas à lui demander des comptes et encore exiger de sa part qu’il soit sincère envers elle, étant donné qu’elle lui avait tourné le dos alors qu’il lui avait demandé de rester mais il était impossible pour elle de concevoir qu’elle était une de plus. L’était-elle ? Cette pensée lui traversa furtivement l’esprit et l’idée même de n’être qu’une banale conquête suffisait à la mettre hors d’elle. « Je n’ai aucun besoin de les contacter Elliott et je n’ai aucune envie de leur parler. Je suppose que monsieur a été pleinement satisfait ces derniers mois et que tous ses désirs se sont vu comblés ! Eh bien tu m’en vois soulagée». Son ton calme faisait contraste avec la colère qu’elle pouvait ressentir et cette colère arriva à son point de rupture quand le jeune brun l’arrêta dans ce qu’elle entreprenait, lui saisissant doucement les mains. Elle arqua un sourcil à son geste, puis à sa question et elle le regarda longuement sans rien dire avant de  glisser ses mains en dehors de celles du brun. Elle passa un doigt sur sa joue avant de se glisser entre le mur et lui pour se libérer de son contact.

Toujours silencieuse, elle avança d’un pas aussi lent que léger vers la table avant de s’installer sur le bord de celle-ci, regardant le prince non loin du mur. Elle saisit la bouteille de vin et se servit un verre, qui était tout sauf raisonnable. Les deux jeunes gens n’avaient pas été regardant concernant leur consommation et la bouteille arrivait presqu’à sa fin. Elle ne dit mot, laissant le bruit de ses pas, puis ceux du verre tintant sur la bouteille remplir la pièce. Elle croisa doucement les jambes, faisant remonter légèrement la jupe qu’elle portait avant de boire une longue gorgée et de lever les yeux vers le prince. Après quelques secondes, elle consentit à enfin entrouvrir les lèvres pour y laisser s’échapper quelques mots. « Je ne suis pas une collectionneuse et tu le sais Elliott » Elle but à nouveau une gorgée, détournant le regard pour le diriger vers la fenêtre. « Mais puisque rien ne semble t’atteindre, je devrais peut être répondre à ta question. Le veux-tu seulement Elliott ? ». Elle sourit légèrement en coin, tournant à nouveau la tête vers lui « Que veux-tu savoir exactement ?  Si … il a réussi à me décrocher un sourire comme tu le fais … si, tout comme je l’ai fait avec toi, je l’ai réveillé en passant un doigt sur sa joue le matin ». Elle s’arrêta, pour scruter le jeune homme et voir sa réaction quelques secondes avant de reprendre. « Peut-être que tu veux  savoir si je gémissais à son oreille aussi » Arrêtes toi Gabrielle tu vas trop loin « Si alors qu’il se tenait devant moi je le déshabillais du regard … » Aller, il est encore temps de faire demi-tour « Avec ce même regard que tu connais … Ça t’intéresserait peut être aussi de savoir si … quand je sentais la pression de ses caresses sur ma peau, mon regard lui demandait de continuer » … Ok chérie, trop tard, tu vas devoir gérer ce qui va se passer. L’idée d’être banale aux yeux du prince, au point de se perdre avec ses autres amantes l’avaient blessé, bien qu’on puisse s’interroger sur la légitimité de ce qu’elle ressentait et sur sa façon d’interpréter les choses.

Elle haussa doucement les épaules avant d’ajouter « Mais comme je te l’ai dit Elliott, je ne suis pas une collectionneuse … il n’y en a eu qu’un».  Le jeu dangereux et nocif auquel elle jouait, n’avait pour unique but que le fait de lui faire ressentir ce qu’elle ressentait. Elle se tu, le regardant calmement avant de porter son verre à ses lèvres une nouvelle fois. Ils s’étaient quittés pendant un an, pour reprendre cette relation toxique exactement de la même manière.
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Fuyons cette passion funeste, qui ne laisse de choix qu'entre la honte et le malheur, et souvent même les réunis tous les deux, et qu'au moins la prudence remplace la vertu.

Quand on est enfant, tout est simple. Il y a peu de choses sur lesquelles on a de réelle implications ou même de réflexion. En grandissant, la réalité est toute autre. On se confronte à des réalités, des problèmes qui blessent intérieurement, si bien que la personne peut changer totalement de comportement. D’autres fois, des adultes peuvent ne plus répondre de leurs gestes ou de leurs paroles. Grandir ça craint vraiment ! Le jeune prince n’avait pas eu cette chance. Son enfance n’avait été qu’une remise en question de lui-même par son paternel. A l’heure actuelle, cela était encore le cas, toujours sous l’influence de son paternel, il ne pouvait faire un geste sans être critiqué par ce dernier sur ses études, ses fréquentations, ou même par son comportement en général. Si la cour royale trouvait en lui le prince parfait, pour son père, il ne lui arrivait pas à la cheville, mais pourtant, il mettait en lui tous ses espoirs de voir un jour le trône d’Angleterre lui appartenir. C’était lui qui devait y être, et pas un autre. Son père voyait en lui l’œuvre de toute une vie, et non une personne : son fils. De cette attitude, le jeune Elliott en avait souffert toute sa vie. Même s’il rêvait de se détacher de son père, il n’y arrivait pas. Il se donnait un genre, mais au fond de lui c’était un enfant perdu dans ce corps d’adulte. Avec Gabrielle, le jeune anglais était à peu près lui-même, mais il n’osait pas se livrer entièrement à elle. Il savait qu’il était capable de lui tenir tête et il ne voulait pas paraître comme un faible aux yeux de la jeune femme. Il avait peur de sa réaction, qu’elle le repousse et qu’elle ne sache pas le prendre pour ce qu’il était en réalité. Elle ne voyait en lui, qu’un prince prétentieux, hautain, sûr de lui, impulsif et froid. La réalité était toute autre. Il arrivait à trouver en elle un réconfort. Personne n’était parfait et elle le démontrait, malgré ses grands airs, elle n’était pas aussi parfaite qu’elle le revendiquait. Elle était possessive, trop sûre d’elle, capricieuse et imbu d’elle-même, alors la peur était moins présente à ses côtés. Il se doutait qu’elle ne pourrait le juger, ou du moins le juger comme le faisait sans cesse son père. Il ne voulait pas de prise de tête avec elle, la nature de leur relation ne devait pas être basée sur cela, elle devait basée sur deux êtres qui avaient une forte attirance pour eux, mais elle ne devait pas déraper sur des conflits et pourtant, elle ne cessait de déraper sur cela. Il écouta silencieusement que la jeune femme vide son sac, elle ne cessait de lui jeter des piques qui le laissaient un peu trop insensible. Il voyait devant lui une jeune femme qui était jalouse des autres femmes qu’il pouvait collectionner dans son lit. Mais comment oser lui dire qu’il avait tenté de totalement l’oublier pour oublier ce manque, oublier son visage et oublier cette jeune femme qui lui avait fait du mal, il ne pouvait lui avouer même si cela lui brûlait les lèvres. Cette tension qui régnait entre eux était insoutenable. Il n’arrivait toujours pas à comprendre comment ils avaient fait pour en arriver là. Pour qu’elle arrive à être jalouse alors que c’était elle qui était partie. Alors qu’elle s’éloignait de lui, le jeune homme croisa les bras pour l’écouter finir. A la fin de ce long discours, le jeune homme explosa de rire. Il avait l’impression d’avoir devant lui sa petite-amie qui lui faisait une crise de jalousie sur ses lèvres. Passant sa langue sur ses lèvres, il posa sa main sur son front pour la laisser glisser dans ses cheveux. « Si je ne te connaissais pas Gabrielle, je dirai bien que tu es jalouse ! Tu serais jalouse de ces pauvres filles qui ne t’ont rien fait ? Toi qui clame tout fort être parfaite et mieux que tout le monde ? Cela m’étonne presque de ta part, mais à ton timbre de voix, on se pose la question. » Afin de relativiser un peu les choses, il lui fit un petit sourire afin de tenter de la calmer. Bien qu’il aime lui jeter des piques, son intention n’avait pas été de la rendre aussi colérique ou même aussi jalouse. « Tu es partie… Tu voulais que je fasse quoi ? Que j’arrête ma vie pour toi ?! C’est la meilleure ! Tu ne m’as adressé aucun signe de vie, aucune nouvelle, je ne pouvais pas attendre que tu reviennes, je ne savais même pas que tu reviendrais, ou si tu avais pensé à moi. Je suis désolée, si cela t’atteint mais tu m’as posée la question avec autant de pression, je ne pouvais pas non plus te mentir ! » Il n’aimait pas qu’entre eux, il puisse y avoir des tensions… Encore qu’ils s’envoient des piques, cela n’était pas un soucis, mais qu’il y ait autant de commentaires sur une simple question, le jeune homme ne pouvait pas supporter cela qu’il considérait comme des enfantillages.

Le jeune homme était installé contre le mur du salon de la jeune femme. Dès qu’elle entama une conversation sérieuse, il recommença à croiser les bras pour l’écouter parler. Elle commença à lui donner des détails pour le moins gênants et révoltants. Il fronça ses sourcils au fur et à mesure. Quand elle le scruta de son regard malicieux, le jeune homme fut déstabiliser, plus elle avançait dans ses récits, plus elle l’atteignait en plein cœur. Toute l’affection qu’il avait ressenti pour elle, toute cette tendresse, tout cela était piétiné par la jeune femme. Elle s’amusait à le descendre plus bas que terre, sentant qu’il avait été blessé par son départ. Le jeune homme l’écouta jusqu’au bout en avalant sa salive. Il ne sentait pas bien, il était nauséeux. Elle osait lui donner des détails qui ne pouvaient que le déstabiliser et le détruire. Le jeune homme n’en revenait pas qu’elle puisse être aussi cruelle avec lui. Comment pouvait-elle être ainsi alors que c’était elle qui était partie, c’était elle qui avait décidé de le laisser et surtout de lui poser ce genre de questions. Il serra ses poings, baissant ses yeux larmoyants, ce qu’il avait pu être con ! Con d’avoir pu ressentir la moindre affection pour cette fille ! Relevant les yeux comme si de rien n’était, il chercha dans la poche arrière de son jean, la petite flasque en véritable argent de son père. Comme n’importe quel homme anglais, Elliott avait souvent sur lui cette flasque remplie de scotch. Le jeune homme l’ouvrit et la porta à ses lèvres pour en boire de nombreuses gorgées. Le liquide lui brûla la gorge et la bouche, mais il ne pouvait oublier ce goût si délictueux pour les papilles. Il reposa cette flasque dans la poche arrière de son jean. Faisant les cent pas devant elle, il n’arrivait plus à canaliser toute cette énergie au fond de lui. Frappant de toutes ses forces le mur qui était à ses côtés, il réussit à le faire trembler, mais également à s’ouvrir son poignet. La regardant avec un regard froid, il lui tenait tête et ne baissait pas le regard. « Ca y est ? Tu as fini de faire ta garce ? Ouais Gabrielle, tu sais ce que tu es ? Une garce ! Une putain de garce qui se croit supérieure aux autres ! Mais tu sais quoi, tu n’es rien ! Rien du tout ! Tu te permets tant de choses que peu de personnes oseraient faire. En tant que prince, je le suis moins que toi ! » Il la scruta et resserra son poignet ensanglanté qui lui faisait mal désormais. Elle était proche de la table, il se rapprocha d’elle, d’un pas décidé. Son regard était expressif, peiné, et déçu. Il se rapprocha doucement de son oreille, il n’allait pas rentrer dans son jeu, mais juste lui dire la vérité. « Sache qu’avant que tu partes, j’avais de l’affection pour toi, tu peux me dire que cela aurait pu être des sentiments… Alors ouais j’ai cherché à tout enfuir, je n’avais jamais ressenti cela pour quelqu’un. Alors, oui j’ai couché avec des jeunes femmes, oui je suis un coureur de jupons, mais je cherchais à tout prix à t’oublier car tu n’allais pas revenir ! Tu as voulu m’atteindre…. Tu as réussi ! Tu peux être fière de toi ! » Il la regarda dans les yeux, il venait de se mettre à nu devant elle, il avait dans le passé ressentit tellement de choses pour elle. Il n’avait pu y mettre un autre mot qu’affection. Mais cette fois-ci, il la regarda dans les yeux. « Maintenant, tu me dégoûtes ! Et je ne m’abaisserai pas à ton petit jeu ! » Il se dégagea d’elle, s’éloignant d’elle pour reprendre sa flasque argentée qu’il reposa à ses lèvres.




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Il y avait quelque chose qui dirigeait la vie de la jeune femme depuis quelques années, un sentiment qui malgré tous ses efforts, continuait à dicter sa vie et à interférer dans ses décisions et ses relations. Il s’agissait de la peur, aussi étonnant que cela puisse paraitre, Gabrielle vivait constamment dans la peur depuis maintenant 4 ans. Derrière son assurance, son insolence et ce que l’on pourrait appeler détermination, il ne se passait pas un jour sans qu’elle puisse la ressentir, sans que la peur ne vienne se coller à elle. Le fait était que la bulle dans laquelle elle vivait avait subitement éclaté, elle qui avait tout c’était retrouvée à recoller des morceaux d’elle-même et à camoufler le fait qu’elle souffrait. Gabrielle avait toujours vécue dans l’opulence, elle avait eu une enfance heureuse et elle avait été pourrie gâtée par ses parents qui avaient fait d’elle leur centre du monde. La nuit de leur assassinat, quand les deux hommes sont entrés chez elle et qu’elle a assisté à la scène tout ce sur quoi reposait sa vie s’était effondré, elle regardait le monde tourner sans elle, comme quelqu’un qui regardait à travers une vitre sans pourvoir l’ouvrir ou la briser. Elle avait réussi à remonter plus ou moins la pente, mais c’était sans compter sur les malades qui avaient décidé de sévir au sein de l’université. Oui, elle était partie mais qu’est ce qu’elle pouvait faire d’autre, tout son monde s’était effondré et elle n’avait aucunement la force d’y faire face.
Sa jalousie excessive, sa possessivité étaient en rapport direct avec la peur qu’elle puisse ressentir. Elle avait beau être partie, elle espérait pouvoir retrouver les choses comme elle les avait laissés, elle espérait que sa fuite ne lui avait rien fait perdre et c’est cette peur de pouvoir perdre Elliott qui la poussait dans ses pires retranchements.

Etait-elle excusable ? Non pas vraiment, mais dans sa tête, dans sa logique, les choses n’auraient pas pu se passer autrement, à défaut de s’ouvrir à lui, elle attaquait ou était constamment sur la défensive.
Elle se doutait que ce jeu était éreintant pour le jeune homme, puisqu’il l’était aussi pour elle, mais tristement, elle ne savait rien faire d’autre et c’était le seul moyen qu’elle avait trouvé pour se protéger. Elle le suivit des yeux alors qu’il faisait les cent pas devant elle, les pensées se bousculant dans sa tête, elle savait qu’elle était allé trop loin et elle savait qu’elle l’avait blessé. Etrangement, même si elle avait tout fait pour l’atteindre elle n’en retirait aucune satisfaction et sa bêtise provoquait chez elle un mélange de tristesse et de culpabilité.  Elle sursauta lorsqu’il frappa le mur et ses yeux vinrent se poser sur sa main maintenant ensanglantée. Elle avait gagné, mais les choses n’étaient pas si évidentes et il se pourrait qu’elle fût prise à son propre jeu. Il s’approcha d’elle, lui avouant ce qu’il avait ressenti pour elle et ce que son départ lui avait fait, chose que la jeune femme n’aurait pas l’humilité et le courage de faire. Ses mains serrèrent la table sur laquelle elle reposait elle ferma les yeux quand le prince fit mention de son dégout à son égard. Ce mot lui fit l’effet d’un coup de masse dans la poitrine et elle resta immobile sans rien dire un moment.

En réalité ce qui se passait à l’intérieur d’elle était comparable à un chantier, elle tentait de ne pas tomber en morceaux devant lui, elle essayait de faire preuve d’insensibilité et de calme alors que les larmes lui montaient. Comment avait-elle pu être aussi bête au point de provoquer une situation pareille, pire, comment pouvait elle laisser la peur faire souffrir ceux à qui elle tenait. Elle déglutit et se redressa, ravalant ses larmes par la même occasion avant de se diriger à l’étage, vers la salle de bain d’une démarche toujours aussi assurée. C’est en passant le couloir que sa vision s’embruma, elle posa sa main sur le mur et laissa quelques larmes couler sur ses joues avant de les essuyer d’un geste rapide et bref reprenant ses esprits comme elle le pouvait. Elle poussa un soupire avant d’ouvrir l’armoire de la salle de bain et d’y sortir de quoi panser la main du jeune homme. Elle descendit ensuite les escaliers pour se diriger vers le jeune homme et lui prendre la main sans un mot et sans  lui demander son avis. Elle se reposa sur le bord de la table, le regard bas avant d’appliquer un antiseptique dessus. Elle ouvrit  la bouche, pour tenter  d’y sortir un semblant d’excuse ou peut-être même lui expliquer ce qui se passait dans sa tête depuis le jour où elle était partie, mais ne put en sortir. Alors elle se ravisa, refermant les lèvres et finissant le pansement autour de la main du jeune homme.

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Certains disent que la frontière entre l’amour et la haine est fine. Il est vrai que ces deux sentiments sont très éloignés l’un de l’autre. L’un décrit un profond sentiment de dépendance et un sentiment inconditionnel qu’on ne pourrait décrire. Il est fort, passionné et nous détruit. Il pique telle une rose. Mais la haine dans tout ça, quel est son rôle ? La haine fait de nous des êtres qui en détestent d’autres, mais les détester autant fait qu’on ressent quelque chose pour eux. Voilà pourquoi l’on peut dire que ces deux sentiments sont aussi proches l’un de l’autre. Perdu totalement dans ses pensées, et même dans tout ce qu’il venait d’entreprendre, le jeune prince ne cessait de penser à cette relation destructrice. Oui, il pouvait enfin l’avouer, ses sentiments avaient été proches de l’amour, ce n’était pas de l’amour, il refusait même de forcer une jeune femme à ressentir des sentiments pour lui, cela n’était qu’une source destructrice pour elle. Il l’avait vécu avec l’une de ses relations. Elle avait été amoureuse de lui, mais lui n’avait qu’une profonde attirance pour elle. Il plaçait toujours la couronne avant elle, quand ce n’était pas la couronne c’était ses études. Il était incapable de pouvoir entamer les deux, ni même de se pencher sur une relation amoureuse et sur sa destinée. Il savait qu’il ne pouvait pas faire les deux. Pourtant, comme n’importe quel jeune héritier de la couronne anglaise, il avait sa propre cour. Des jeunes femmes rêvaient de pouvoir être à son bras pour un gala ou même pour la vie pour connaître le rêve de princesse. Pourtant, il s’interdisait d’aimer, il s’interdisait qu’une femme ne puisse ressentir de l’amour pour elle. Il ne pouvait se résoudre à la faire souffrir. L’échec allait se pointer, cette histoire n’allait rien donner. Elle allait se détruire alors qu’elle venait tout juste de commencer. Voilà pourquoi à l’heure actuelle, il était encore célibataire, prisonnier de toute affection envers une femme. Le jeune anglais ne pouvait se laisser envahir par de tels sentiments ridicules. Mais il avait fallu une jeune femme… Celle qui est venue tout perturber. Elle avait perturbé son équilibre. Il s’en sortait bien avant de la connaître. Il avait des liaisons passagères avec de nombreuses femmes, mais rien n’allait plus loin. Un jour, elle avait pourtant pointé le bout de son nez. C’était elle… la jeune Américaine. Celle qui sous ses gros airs ne pouvait être aussi ignoble qu’elle le prétendait. Elle avait tout brisé en lui. Au départ, c’était une relation comme les autres, elle devait être passagère, mais il n’avait jamais cessé de la revoir. Il n’avait jamais pu oublier leur première nuit. Celle où lui et elles ne faisaient qu’un quelques instants. Il ne pouvait pas oublier ses sourires, ses caresses, la douceur de ses lèvres, et son petit regard endormi à la fin de leur activité nocturne. Il se rappelait avoir ressenti une vague de chaleur qu’il n’avait jamais ressenti auparavant. Et c’est cette vague de chaleur qu’il était sans cesse revenu chercher. Il savait que cette histoire ne rimait à rien, mais ils étaient d’accord depuis le début sur le principe, il n’y avait entre eux que du sexe et rien d’autres ! Il ne pouvait pas y avoir de sentiments, ni même de relation longue mais ils pouvaient se retrouver autant de fois qu’ils le voulaient. C’était ça la magie de leur histoire, mais elle était destructrice, et elle avait fini par détruire le jeune homme.

La jeune Américaine avait fini par le contrôler pendant une longue période. Puis, elle était partie, brisant la chaleur que ressentait le jeune homme lors de leurs nuits d’amour. Egoïstement, il avait tenté de la faire rester, et il lui avait proposé de partir avec elle. Jamais il n’aurait pu le proposer à une autre jeune femme. C’était pour elle qu’il avait ça. Il sentait qu’elle avait besoin de réconfort, et de soutien. Il avait été prêt à tout lui donner, et se consacrer à elle. Mais elle avait mis à cette impulsion en le refusant. Là ce fut la première blessure, qui fut assez fatale pour le jeune Anglais, il avait tenté de l’oublier avec de nombreuses jeunes femmes, mais c’était impossible de l’oublier elle était unique. Aucune d’elle n’avait suffi à lui rendre cette chaleur que seule elle était capable de lui apporter. Maintenant tout était confus dans sa tête. Ils auraient pu finir en se réconciliant dans la chambre de la jeune héritière comme à leur habitude, mais elle avait prononcé les paroles de trop. S’il avait pensé user de tact pour lui avouer ses nombreuses amantes, elle n’en avait pas fait moins. Elle lui avait avoué l’existence de cet unique amant, celui qui l’avait remplacé. Celui qui avait été là alors qu’elle l’avait refusé. Celui qui soit disant lui avait apporté le même plaisir que lui-même pouvait le lui apporter. Son orgueil masculin avait été touché en plein cœur. Elle lui avait avoué certaines choses qui l’avaient blessé. Et maintenant, il était paumé ! Il la haïssait, et son seul réflexe fut de donner un coup dans le mur. Elle n’avait pas manqué de temps avant de lui bander sa main. Détournant son regard du sien, il ne pouvait plus la regarder en face sans être dégouté par son attitude, et par ses révélations. Cela ne pouvait que lui peser sur la poitrine. Quand elle eut fini de lui panser la main. Il la regarda pour examiner les dégâts, la rapprochant de son autre main, il soupira en serrant ses mains l’une contre l’autre. Ne la regardant toujours pas, il lui lâcha un merci glacial. Il se redressa pour reboutonner les boutons de sa chemise qu’elle avait déboutonnée juste avant quand leur escapade allait commencer. Il se regarda dans la glace et chercha son regard. Un sourire légèrement en coin, il lui lâcha une nouvelle fois froidement « J’espère que tu as gardé son numéro ! Ce serait bête, que tu ne revives pas cette expérience avec lui, puisqu’elle était aussi formidable ! » Il ne pensa qu’à une chose, prendre une cigarette qui se trovait dans la poche arrière de son jean. Il ne pouvait plus tenir sans nicotine. Elle avait été trop loin, et elle n’avait même pas exprimé le seul remord à son égard. « Tu veux que nous reprenions ce que nous faisions ? Tu avais un devoir à rendre, ou tu préfères que je rentre ? » Malgré tout, il était triste, et ne se sentait pas bien. Il ne pouvait se résoudre à se dire qu’elle lui avait avoué tout cela. Le regard triste et vide, il avait été atteint par toutes ces révélations.



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Les gens sont dotés d’une résistance incroyable, quelqu’un ne peut s’imaginer passer au travers de quelque chose, qu’une fois que cela lui est arrivé. A la mort de ses parents, Gabrielle imaginait que sa vie se finirait avec la leur et pourtant, elle y avait survécu, renforçant sa carapace faisant ressortir ses pires travers. Cependant, elle était restée la même, souriante, chaleureuse, tactile mais pourtant tellement distante intérieurement, ne pouvant pas porter d’affection réelle de peur de s’en voir privé à nouveau. Gabrielle n’avait rien d’une personnalité simple, que l’on pourrait désigner d’un mot, elle étant toute en nuance, elle pouvait être adorablement détestable,  égoïstement aimante et robustement fragile.  Elle ne s’imaginait pas voir un jour du dégout dans le regard d’Elliott et dieu seul savait comment elle avait pu être pénible avec lui. Elle ne se l’imaginait  pas mais elle était là, devant lui à essayer de ne pas s’effondrer, elle maitrisait son souffle, sentait sa gorge se serrer mais elle était d’un calme apparent presque perturbant si on tenait compte de la situation.

Elliott arrivait à faire ressortir le meilleur et le pire chez elle.  Elle aimait ses manies, sa façon de la regarder, la façon qu’il avait de se redresser, sa façon de faire trahissant son rang. Elle aimait le réveiller le matin en couvrant son visage de baiser, initier une bataille dans la chambre ou les oreillers finissaient éventrés et eux deux sur le lit au milieu des plumes, elle aimait aussi se cacher dans un coin et le faire sursauter quand il s’y attendait le moins. Gabrielle ne savait pas vraiment pourquoi elle n’arrivait pas à se détacher de lui, jamais totalement, il restait là dans son esprit, dans ses cellules et ça l’énervait, dieu que ça l’énervait d’être à ce point dépendante de lui. Il était venu et avait tout fait trembler, il avait fissuré sa carapace, avait foutu en l’air tout le travail qu’elle avait sur elle-même. Par moment, cela lui arrivait de paniquer, d’avoir peur que cette attirance ne se transforme en autre chose d’encore plus fort et de plus incontrôlable alors elle se promettait de mettre un terme à leur relation une fois qu’ils se reverraient  mais à chaque fois, il avait fallu un regard et un baiser de la part du jeune homme pour que cette idée ne s’évapore. Elle avait fuie quand l’occasion c’était présenté à elle et si elle ne pouvait pas l’avouer sans honte, c’était la peur qui l’avait fait fuir, elle avait préféré s’en aller et souffrir de l’éloignement que cela allait causer, plutôt que de risquer de perdre totalement le contrôle.
Elle finit de panser sa main et elle l’observa un bref instant avant de détourner le regard, le visage fermé et toujours muette. Elle prit la bouteille de vin dans le but de remplir à nouveau son verre et elle roula des yeux en voyant que celle-ci était vide, si en plus il n’y avait pas de vin, la soirée allait être très très longue pour elle.

Elle observa son petit sourire en coin et ses mots lui donnèrent envie de l’étrangler, au lieu de quoi, elle poussa un léger soupire avant d’ajouter « A quoi bon, je suis partie et je ne ressens aucunement le besoin de le revoir, mais si jamais je m’ennuie … qui sait ». Suite à cela elle se redressa, prenant la direction de la cuisine  où elle trouva une autre bouteille de vin, qu’elle s’empressa d’ouvrir avant de se servir un verre qu’elle but d’une traite, se resservant à nouveau, elle revint dans le salon où elle s’installa sur le bord de la table, posant la bouteille à côté d’elle. Sa question lui fit légèrement lever les yeux vers lui, l’envie de lui dire de partir était grande, sans pour autant vouloir le voir passer la porte « Tu … » elle s’arrêta, se disant que cette fois, il faudrait qu’elle mesure ses mots. « Je pense pouvoir finir seule, merci de demander ».

Elle but une longue gorgée, comme pour que le vin lui donne le courage dont elle avait besoin « Je ne veux pas que tu partes, mais si tu le veux je … je tenterais de ne pas m’y opposer ». Son cœur commença à s’emballer, il avait toutes les raisons de vouloir partir, de ne plus vouloir la voir, de lui claquer la porte au nez pour ce qu’elle lui avait fait « La vérité Elliott, c’est que je suis douée pour blesser les gens … pour te blesser ». Elle but à nouveau une gorgée avant d’enchainer « Alors je comprendrais que tu veuilles t’en aller, mais ne compte pas sur moi pour te le demander ». Elle baissa légèrement les yeux, comme une gamine gênée par sa confession « Je … je ne peux pas faire ça. Je suis incapable de te demander de partir alors que je sais que ce serait sans doutes mieux pour toi … alors fais le si tu le veux». Elle serra son verre, Gabrielle était égoïste et pour une fois elle pensait à une personne qu’elle-même, elle serait prête à accepter une décision qui lui couterait et qui la démolirait surement, elle murmura un « je suis désolée » avant de relever doucement les yeux vers le prince.

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Fuyons cette passion funeste, qui ne laisse de choix qu'entre la honte et le malheur, et souvent même les réunis tous les deux, et qu'au moins la prudence remplace la vertu.

Il y avait ce genre de relations qui vous poussaient à vous dépasser, et même à aller à l’encontre de vous-même. Cette relation entre le jeune prince anglais et la jeune américaine n’était pas saine, elle n’était pas stable mais pour elle, il repoussait ses limites et il ne respectait plus ses engagements, ni même ses valeurs. Elle était pour lui l’unique, celle à qui on ne peut rien refuser et encore moins oublier. Pendant sa longue absence, il n’avait pu se résoudre à l’oublier, toutes les autres jeunes femmes étaient amères à côté d’elle. Il ne pouvait l’oublier pendant que lui et une étrangère ne faisaient qu’un. Chaque jour, il se demandait ce qu’elle pouvait bien et faire et où pouvait-elle bien être. Cette relation l’avait détruit intérieurement, il n’avait pas su se remettre de son départ. Il avait fait comme il avait pu. Les longues journées de cours, d’examens et de son rôle de prince l’avaient bien aidé à tout oublier ou du moins essayer. Sa tête pouvait se reposer sur d’autres problèmes qui semblaient plus majeures pour lui ou sa nation. Mais le jeune Anglais était un homme robuste qui disposait d’un caractère unique. Il était capable de relever les plus grands défis sans se dérager une seule seconde. C’était l’une des qualités qu’on pouvait lui faire part. Sa persévérance l’emmenait à de nombreux ports, où il était à chaque fois victorieux. Cette carapace qu’il s’était forgé, était un chef d’œuvre ! Elle était aussi solide que du béton armé. Rien ne pouvait l’atteindre, il pouvait demeurer froid et distant. Son égal masculin dominait son âme et son corps. Il n’était pas vraiment salaud avec les femmes, il les respectait, mais il limitait de coucher trop souvent avec elles puisqu’il y avait des risques de sentiments. Mais comme à toute forteresse, on trouve de nombreuses fissures qui sont fines mais qui avec le temps atteigne le corps de la forteresse. Elles n’étaient pas nombreuses, il y avait sa petite anglaise, sa meilleure amie, ses petite-sœurs et il y avait Gabrielle. Là il savait qu’il était contre les propres limites qu’il s’était lui-même fixé. Encore aujourd’hui, il ne comprenait pas pourquoi, elle représentait tant à ses yeux. Leur relation au début, n’avait pas été comme ça ! Ils s’attiraient l’un et l’autre et avaient très vite succombé à la tentation. Toutes ces choses négatives étaient arrivées par la suite, il se détestait de lui parler ainsi, de lui faire de telles crises de jalousie mais encore, il se détestait davantage d’être accroc à elle. Toutes les drogues avaient leur remède, on pouvait très bien guérir d’un problème de drogue de nos jours, mais pas du cœur. Le jeune homme avait tout tenté, mais rien à faire, elle était toujours présente, dans ses pensées ou même dans son cœur. Il savait très bien que cette situation n’était plus vivable pour lui et encore moins pour elle. Tous les deux n’avaient pas des caractères faciles, mais pourtant, ils se complétaient si bien. Toutes ces nuits qu’ils avaient passées ensemble, elles n’étaient pas anodines, elles étaient bien réelles ! Et la conclusion était la même : elles avaient toutes étaient parfaites, si bien qu’ils revenaient toujours l’un vers l’autre, à leur unique regréé.

Elle se mit à son tour à répliquer à sa réflexion. Cela lui provoqua un électrochoc. Son cœur se serra davantage, il l’avait bien cherché, mais cette révélation lui restait en travers de la gorge. Il ne pouvait s’imaginer ce mec la toucher sans avoir envie de l’étrangler et de le tuer ! Son cœur se resserra davantage, criant d’agonie à l’image d’elle et de cet inconnu. Il ne pouvait rien lui dire, ou bien lui reprocher, mais c’était cette hypothèse qui le mettait mal à l’aise. Elle était de nouveau là devant ses yeux et il ne voulait pas qu’elle lui échappe, il ne pouvait pas s’imaginer qu’elle puisse être avec un autre homme que lui. Elle ne pouvait pas partager ses nuits avec un autre, c’était impossible pour lui. Saisissant à nouveau la bouteille, il se servit un verre rempli à ras bord qu’il avala d’une seule traite, l’heure n’était plus à rester sobre, de toute façon c’était foutu depuis un long moment. Il se resservit un deuxième verre sous ses yeux, il était à l’agonie et ne demandait qu’une seule chose : une aide de sa part. Il releva les yeux vers elle. Ces derniers larmoyant, elle l’avait touché au plus profond de son être. Son ancienne blessure n’était pas encore pansée qu’elle l’avait de nouveau infectée. « Si tu en ressens le besoin… Je ne pourrai rien te dire là-dessus. Tu fais bien de t’amuser » Le jeune homme baissa les yeux, honteux d’être dans cette situation et de ne pouvoir se contrôler face à elle. Pauvre idiot ! Comment tu peux retomber encore une fois dans ce piège ? »

Elle lui annonça qu’elle pouvait bien finir ce sujet seule. Il ne doutait nullement de ses capacités. Il acquiesça, se demandant presque la raison de venue. Soudain, il crut entendre qu’elle reconnaissait ses torts. Le jeune Anglais l’écouta attentivement tout en détaillant les moindres expressions de son visage. Elle ne cessait de baisser les yeux face à lui, il se rendait compte que ce calvaire il n’était pas le seul à l’assumer. Elle ne pouvait se résoudre à le laisser partir, et à lui rendre sa liberté. Là où ils se rejoignaient c’est qu’il était également incapable de la laisser partir, ou même voir un autre homme. C’était sa Gabrielle. « Tu n’es pas la seule à être égoïste ! Je ne suis guère mieux, je ne peux pas me détacher de toi ! Oui tu m’as blessé ! L’idée que cet étranger ait pu te toucher me détruit. Je ne peux me résoudre à m’imaginer ses lèvres sur les tiennes, ses mains sur ton corps et son corps près du tien ! C’est un dégoût pour moi ! Ca me donne envie de vomir et de lui démonter la figure ! Malgré tout, je n’ai rien à te dire, tu ne m’appartiens pas… » L’alcool faisait son effet, il se sentait encore plus attiré par elle comme par un aimant. Se rapprochant d’elle de plus en plus, il sentait son parfum. « Mais je ne peux me résoudre à te laisser, à t’abandonner. Je ne peux pas… Je suis incapable de partir et te laisser derrière moi ! ». Il posa son doigt sous son menton pour lui relever le regard, et qu’elle lui fasse face. « Je ne peux être éloigné davantage de vous, Gabrielle Ferguson ! Attiré par elle, tel un aimant, le jeune Anglais rapprocha rapidement ses lèvres des siennes pour lui donner un baiser passionné.


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