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Elliott + We are made for tango

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We are made for tango

   
feat. Gabrielle & Elliott
Gabrielle poussa un long soupire avant de se servir un grand verre de ce  vin hors de prix qu’elle appréciait, elle allait en avoir besoin pour les heures qui allaient suivre. Stupide professeur, stupide devoir de fin d’année dont elle se serait bien passée si jamais il n’était pas déterminant pour son semestre. La jeune femme avait tant bien que mal essayée de se rattraper en allant voir les personnes qui lui étaient chères, essayant de leur expliquer, à sa façon, les raisons de son départ et de son silence radio. Elle avait en horreur le fait de devoir s’excuser, de se justifier et de se faire pardonner. Non, la demoiselle pensait que tout lui était dû y compris la compréhension et le pardon de ses proches. Ce parcours pour se faire pardonner, lui donnait l’impression de devoir effectuer une pénitence qui mettait son égo à rude épreuve. Elle but une longue gorgée en pensant au jeune homme qui, maintenant, ne devrait pas tarder à sonner à la porte du manoir. Elliott Windsor … il était le seul à savoir où elle était pendant une année, il était pour ainsi dire tombé au bon endroit, au bon moment juste quand elle allait quitter Boston. Il avait essayé de l’en dissuader, lui proposant son aide, mais la jeune femme était beaucoup trop têtue pour écouter qui que ce soit, puis elle faisait ce qu’elle voulait et ce qu’elle voulait à l’époque c’était se couper de Boston le plus vite possible. La relation qu’elle entretenait avec l’héritier était pour le moins particulière, il s’agissait de dépendance, d’une attirance que ni lui, ni elle ne pouvait contrôler … une relation toxique, destructrice mais dont ils n’arrivaient pas à se passer. Gabrielle descendit son verre à moitié en repassant les images de ce qu’elle avait vécu avec le dauphin et ce qu’elle ressenti l’exaspéra au plus haut point … il s’agissait du manque. Pourtant, elle n’était pas passé le voir depuis son retour, ne lui avait présenté aucune excuse et ne s’était même pas montrée reconnaissante envers lui pour lui avoir proposé son aide. Elle roula des yeux en pensant d’avance que travailler sur ce devoir équivaudrait à une séance au pilori pour elle, ou, toutes ses fautes seraient évoquées. La sonnerie de la porte la sortie de ses pensées il devait être un peu plus de 18h, elle lâcha un "ce n’était pas trop tôt …" avant d’aller ouvrir et de se retrouver devant Elliott. Elle resta silencieuse un moment, en le regardant, avant d’ouvrir la porte un peu plus « Bonsoir … vas-y je t’en prie entre ». Vous ne rêvez pas, la jeune femme allait faire exactement comme si de rien était.
   
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gabrielle et elliott

Fuyons cette passion funeste, qui ne laisse de choix qu'entre la honte et le malheur, et souvent même les réunis tous les deux, et qu'au moins la prudence remplace la vertu.

Pour une fois, le jeune homme avait une journée de libre, c’était rare ! Ses études ne lui permettaient que très rarement de ne pas plonger son nez dans les bouquins entre le droit et les relations internationales, il ne savait plus où donner de la tête. Il avait sans cesse des devoirs à rendre qui demandaient plusieurs heures de travail intensif et rarement de temps pour se poser. Malgré qu’il ait sa propre méthode pour travailler. Les premiers examens tombaient les uns après les autres, sans que les étudiants ne puissent reprendre leur souffle. La veille, Elliott avait eu un oral en procédure simulant la défense d’un client lors d’un procès, le matin même, il s’était demandé ce qu’il lui avait pris de prendre ces matières… Pourtant tout s’était bien déroulé, et le professeur avait même été surpris par la performance du jeune prince qui avait donné un plaidoyer exceptionnel. Il lui avait avoué secrètement sa note qui ne pouvait être en-dessous de 15. Le jeune étudiant était plutôt satisfait de sa performance même s’il savait que son paternel risquait de lui tomber sur le dos s’il n’était pas major de sa promo. Ses prochains examens n’étaient que la semaine prochaine, il avait donc suffisamment de temps pour se détendre avant de se remettre dans ses codes. Le jour même, il avait décidé d’aller courir, cela faisait un moment qu’il n’avait pas abordé ses baskets pour aller faire une longue promenade. Le soleil était clément, il pouvait donc en profiter. Mettant ses baskets, il s’exécuta et se dirigea sur le chemin qu’il prenait à son habitude.

C’est que quelques heures plus tard qu’il rentra dans sa chambre, de bonne humeur ! Cette promenade lui avait fait du bien. Comme à son habitude, il n’avait pas pris son cellulaire qui l’avait sagement attendu sur son bureau. Regardant ce dernier d’un air sérieux, il remarqua un message de Gabrielle. Sa gorge se serra, elle lui demandait de l’aide pour un devoir qu’elle devait rendre comptant suffisamment pour lui faire louper son année. Le jeune homme avait deux ans de plus qu’elle, et il était en septième année du même cursus. Il pouvait lui venir en aide, mais sa fierté lui conseillait de faire autrement. Il décida de ne lui répondre que quelques heures après, si elle était si désespérée, elle saurait attendre ! Après avoir fait un tennis avec des Winthrop, il ne put se résoudre à lui répondre négativement. Il savait très bien où cela allait l’amener. Il savait qu’il ne devait pas y aller, et pourtant sa raison et ses gestes étaient bien différents. Il lui donna rendez-vous chez elle aux alentours de 18 heures.
Il prit suffisamment son temps avant de se rendre sur place, ou plutôt il était présent devant le manoir depuis au moins une quinzaine de minutes. Il avait complètement perdu ses moyens et il se retrouvait à faire les cent pas devant chez elle. C’était une curieuse façon de se rendre chez une personne. Soufflant une bonne fois pour toute, il sonna chez elle. Elle ne lui donna pas un des accueils les plus charmants. Il était normal ! Comme s’ils s’étaient quittés la veille. « Bonsoir, je te remercie. ». Il rentra sans broncher un mot, bouillant au fond de lui-même, mais elle se prenait pour qui ? « Mettons-nous au travail, je n’ai pas que ça à faire aujourd’hui ! ». Sa relation avec elle était froide, il avait changé radicalement de comportement à son égard. En réalité, le jeune homme prenait sur lui le fait d’avoir été mené en bateau. Les deux jeunes gens avaient toujours été attirés l’un par l’autre, ils se désiraient, ils en étaient conscients, ils ne pouvaient se l’expliquer… Peut-être leur ressemblance qui avait fait jouer les choses… Mais cette relation n’était pas saine, ils étaient l’un comme l’autre destructeur pour l’autre, alors ils se tiraient des bâtons dans les roues, mais ils finissaient toujours par se chercher. Ils ne pouvaient vivre l’un sans l’autre sans se voir et se désirer, elle était devenue sa drogue, et il était devenu la même chose pour elle. « Où es-tu coincée exactement dans ton devoir ? » C’est en croisant son regard que le jeune homme tressaillit… Elle était toujours aussi magnifique, et il se sentait encore plus attiré par elle, mais il ne pouvait la regarder plus longtemps sans ressentir de la haine et de la rancœur pour elle. Il lui avait proposé son aide, il lui aurait tout donné pour qu’elle reste, mais elle était partie sans rien savoir, alors que lui avait une affection pour elle incomparable à celles qu’il avait pu ressentir auparavant.


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Le jeune héritier entra sans un mot, ce qui n’était pas pour rassurer la jeune femme, sachant que ce n’était parce qu’il ne disait rien qu’il en pensait moins. Si la jeune femme était consciente que son comportement était déplacé ? Totalement ! Mais elle ne comptait pas le reconnaitre et encore moins s’en excuser, elle estimait qu’elle avait assez ravalé sa fierté pour aujourd’hui, ne serait-ce que lorsqu’elle a contacté le prince pour l’aider, la vérité c’est qu’elle savait qu’il était doué dans son domaine et encore mieux, qu’elle pouvait lui faire confiance. Elle haussa un sourcil lorsque le jeune homme l’informa qu’il n’avait pas que ça à faire, elle le fixa un moment avant d’ouvrir la bouche « Oh … je suis désolée d’avoir déranger son altesse ! », elle avait une pointe d’ironie dans la voix, ce comportement insolent qui faisait d’elle une personnalité tout à fait agaçante. Elle lui montra la grande table en bois, déjà pleine de paperasse et de dossiers qui se trouvait dans un coin du séjour « Que son altesse s’installe … » avant de se diriger vers la cuisine et de revenir avec la bouteille de vin et deux verres. Elle lui sourit, comme toute personne n’ayant rien à se reprocher et déposa le verre devant lui « Un verre de vin ? », elle versa le liquide grenat dans son verre, servant le jeune homme avant même qu’il ne réponde. Elle poussa alors le verre vers lui, en souriant, étonnement insolente avant de murmurer « Ne t’en fais, je ne l’ai pas empoisonné », se doutant de la rancœur que le jeune homme pouvait avoir la concernant. Là était le problème de Gabrielle, non seulement elle ne se permettait aucune excuse, mais en plus, elle osait provoquer, se pensant dans son bon droit. En se rapprochant du jeune pour murmurer, elle fut troublée un moment par les traits de son visage, par son regard fier, sa posture et pour se remettre de ce moment d’égarement, elle prit une longue gorgée du précieux liquide.

Elle s’installa à côté de lui, sa posture droite trahissant l’éducation qu’elle avait reçu, puis elle prit son devoir et le posa devant le jeune homme. « C’est un cas simple  en apparence, il s’agit juste de discréditer le témoin pour prouver l’innocence du client », elle prit une autre gorgée évitant de croiser le regard du jeune homme avant de reprendre « Le problème c’est que le témoin est sympathique et en s’acharnant sur lui on peut provoquer l’empathie du jury à son égard ».  Le fait était que Gabrielle était parfaitement en mesure de finir ce devoir par elle-même, elle avait chez elle, toutes les ressources nécessaires pour trouver la solution, mais elle était incapable de les utiliser. Elle soupira un moment avant de se lever et d’aller prendre un dossier de l’autre côté de la table, la réponse se trouvait très certainement dedans. « Mon père était avocat dans le privé avant de devenir juge, en fouillant j’ai trouvé ce dossier et ses notes qui pourraient être utiles » Elle hésita un moment avant de le déposer devant le brun « Je me disais que pour aller plus vite tu pourrais l’éplucher pendant que je regarde dans les dossiers qu’on a vu en cours ». La vérité était autre, ce n’était pas une question de rapidité, elle se sentait juste incapable de lire les notes de son père mais elle ne comptait pas avouer au dauphin cette faiblesse.
 
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Fuyons cette passion funeste, qui ne laisse de choix qu'entre la honte et le malheur, et souvent même les réunis tous les deux, et qu'au moins la prudence remplace la vertu.

Le jeune prince était venu, non pas parce qu’il y était forcé, ou qu’il en avait envie mais une force l’avait contraint de se rendre sur les lieux. S’il avait pu y échapper, il serait parti en courant, mais il n’avait pas pu. C’était toujours la même histoire depuis qu’ils se connaissaient et qu’il avait posé ses yeux sur Gabrielle. Cette femme l’avait toujours ensorcelée, et il n’avait jamais pu dire non à quoi que ce soit venant de sa part. Mais il avait eu une déchirure entre eux, il n’était jamais tombé amoureux, non pas parce qu’il les prenait pour des objets loin de là, mais parce qu’il n’avait jamais encore eu des papillons au ventre. Pourtant, cette jeune femme avait déclenché chez lui une attirance, il avait développé de l’affection pour elle, il était attaché à son sourire, sa personnalité de fille pourrie gâtée et à ses magnifiques yeux. Son départ lui avait brisé le cœur, il ne lui avait jamais pardonné, et ils n’en avaient même jamais parlé. Il ne se voyait pas aborder le sujet, pour lui maintenant, elle n’était plus rien à ses yeux. Elle était partie comme une sauvage, le laissant de côté, alors qu’il aurait pu l’aider et la protéger. Il ressentait une rancœur amère envers elle, et pourtant, il venait de entre dans son manoir familial pour l’aider à faire un stupide devoir qu’elle aurait pu faire elle-même. S’il avait pu se taper la tête contre les murs en se traitant d’homme faible et stupide, il l’aurait fait ! Elle ne lui avait accordé aucun accueil charmant, ou ne serait-ce qu’agréable. Blessé encore plus par son égal d’homme masculin, il la fusilla du regard. De quel droit se permettait-elle de l’appeler « votre altesse » ? Il ne comprenait pas comment ils avaient fait pour en arriver là, ni même pour la haïr autant et être en contradiction totale, en étant présent sur les lieux. « Si tu veux, je peux m’en aller, ça ne me dérange aucunement, ce n’est pas moi qui ait besoin de l’autre, mais il me semble que c’est toi qui a fait appel à moi ! Si tu oses me rappeler une fois de plus « votre altesse », je m’en vais directement ! ». Il se dirigea vers cette grande table en bois en bouillant de l’intérieur, il ne se sentait pas bien ici, et n’avait envie que d’une seule chose : c’était de partir ! Mais il ne pouvait pas, il en était incapable. « Tu ne sais pas ce qu’il pourrait t’arriver si tu tentais même de m’empoisonner ! » Il prit ce grand verre à vin qu’il décida de goûter. On lui avait appris dans son jeune âge à distinguer les différents vins, à déterminer leur goût et leur saveur. Faisant tourner délicatement son verre entre ses mains, il regarda du coin de l’œil Gabrielle qui venait de le provoquer de nombreuses fois. Ce dernier décida de faire de même, se redressant légèrement sur sa chaise, il attrapa son paquet de cigarettes. Il en mit une entre ses lèvres, pour tirer une longue bouffée, puis boire une gorgée du délicieux nectar. Il se rapprocha délicatement à son tour de la jeune héritière, puis lui recracha la fumée au visage avec un sourire narquois sur les lèvres.

Le travail lui fit vite retrouver ses esprits. Ce devoir lui disait quelque chose, il pensait l’avoir déjà fait quelques années en arrière. Il se pencha sur le sujet en question… Discréditer un témoin n’était pas une chose facile, mais rien n’est impossible quand on est un avocat et surtout quand on est le prince d’angleterre. « Ce sujet me rappelle quelque chose en effet… Il me semble avoir déjà travaillé dessus. Il n’est pas vraiment compliqué en réalité. Le fait n’est pas de vraiment s’acharner contre lui, mais de lui poser des questions strictes et impersonnelles de sorte que personne ne puisse penser qu’on s’acharne sur lui alors que c’est ce qu’on va faire pour le faire se contredire lui-même ». Qui n’avait pas entendu parler du père de Gabrielle quand on fait du droit aux Etats-Unis ? Les professeurs de droit étaient tous en admiration devant cet homme qui avait tout réussi. Elliott en avait très souvent entendu parler, alors voir un peu de son travail était toujours intéressant, surtout pour ce jeune homme passionné par ce qu’il faisait. Se rapprochant des fameux dossiers, il les saisit en lui disant sans même la regarder « Il n’y a aucun soucis, je m’en occupe ! Si tu trouves un truc, tu m’appelles ! » Le jeune homme s’éloigna d’elle, pour ne pas être déconcentré par elle, mais c’était surtout pour lui démontrer qu’il lui en voulait terriblement, même s’il se demandait si ça lui faisait vraiment quelque chose. Prenant à nouveau une gorgée de son verre de vin, il se mit à lire les notes de son père, mais il ne put s’empêcher de la regarder du coin de l’œil. De l’observer chercher dans ses cours, de la voir si sérieuse, mais il observa surtout ses lèvres. Son seul réflexe fut de se mordiller la sienne.



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Les provocations étaient de mise et le prince ne s’était pas gêné pour recadrer la jeune femme et la provoquer à son tour, pour toute réponse elle roula des yeux, agacée, comme elle savait si bien le faire. Elle se contenta de lui sourire brièvement avant de le voir aller s’installer plus loin, réaction qui provoqua un léger soupire las de la part de la jeune femme. Elle s’installa à l’autre bout de la table, vu qu’il voulait jouer à ça et elle commença à repasser ses notes et ses cours. Le crayon dans une main, le verre de vin dans l’autre, elle prenait des notes contentieusement, essayant d’ignorer la présence du brun non loin d’elle. A quoi jouait-elle ? Pensait-elle vraiment que l’issue, cette fois, aurait été différente des autres fois ? Elle pensait qu’elle se tiendrait là, tout près de lui et que les frissons ne parcourraient pas sa nuque, que son souffle ne s’accélérerait pas, que ces images d’eux partageant des moments aussi passionnés qu’inavouables ne lui traverseraient pas l’esprit. Elle ferma les yeux un bref instant, soufflant légèrement avant de reposer les yeux sur son devoir, essayant d’ignorer  ce que toutes les cellules de son corps tentaient de lui dire … il lui manquait. L’odeur seulement de son parfum suffisait à lui faire imaginer cette image d’elle humant le creux de son cou, s’accrochant à sa chemise. Elle était à la fois dépassée et terriblement agacée de ressentir toutes ces sensations à cet instant, elle aurait souhaité que les choses soient plus simples, elle aurait aimé ne pas avoir besoin de détailler son visage des yeux, elle aurait aimé ne pas imaginer ses doigts dessinés les traits son visage et surtout, elle aurait aimé ne pas vouloir que lui fasse de même. Elle était partagée de sentiments contraires qui la harassaient sans cesse, elle était fière bien trop pour avouer ses torts, bien trop pour reconnaitre ses fautes devant le prince, mais le fait était qu’elle le désirait et qu’elle détestait le reconnaitre. Ses doigts se refermèrent plus fermement sur le crayon, elle déglutit et leva doucement les yeux vers le jeune homme assis un peu plus loin.

Elle croisa son regard, qu’elle affronta sans peine, le soutenant comme elle l’avait toujours fait. La tension se faisait sentir, elle avait envie de hurler de colère et de se serrer contre lui à la fois. Elle jouait à un jeu dangereux et lui aussi y prenait allégrement part, elle resta un temps certain à affronter le regard du brun, retenant un instinct plus qu’animal venant d’elle. Elle finit par se mordre les lèvres et laisser tomber le cours qu’elle tenait encore en main sur la table et de lui lancer d’une voix calme mais assurée « Parle Elliott … » elle détourna le regard de façon brève avant de passer sa main dans ses cheveux et de revenir au jeune brun « Je sais que tu as sans doutes une liste de reproches assez longues pour écrire un bouquin avec … » elle poussa un léger soupire, quelque peu amusée avant de reprendre « … alors parle … je t’écoute ». Elle avait fait un pas vers lui, oui dans le monde de Gabrielle, ça c’est faire un pas vers quelqu’un, elle était prête à entendre ce qu’il avait à dire, si elle allait l’accepter et s’excuser, c’était une autre question et un autre problème. La jeune femme croisa doucement les jambes, se reposant sur le dossier de sa chaise, ses yeux détaillant le brun.
 
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Fuyons cette passion funeste, qui ne laisse de choix qu'entre la honte et le malheur, et souvent même les réunis tous les deux, et qu'au moins la prudence remplace la vertu.

La tension était palpable, les deux jeunes gens ne pouvaient supporter de se détester réellement. Le jeune prince ne pouvait lui en vouloir si longtemps.. C’est vrai et si elle en avait eu besoin ? Et puis, non ! Il avait une fierté, elle en avait une également, et il refusait de se laisser marcher sur les pieds par elle. Il avait trop perdu à cause d’elle, il avait trop perdu pour elle… Il ne comprenait pas réellement sa réaction. Généralement, il était le capitaine de la situation, bien sûr les femmes avaient leur caractère et leur fierté, il avait toujours respecté ceci, mais il n’avait jamais été dans une situation semblable. Il se rappela que bien souvent, on lui avait expliqué que la frontière entre la haine et l’amour était mince, très fine. Etait-cela ? De la haine ? De l’affection pour elle ? Oui il en avait eu, il le reconnaissait au fond de lui, il aimait leur relation. Elle était unique ! Ces deux-là ne cessaient de s’envoyer des piques, de s’empoisonner la vie, mais en retour, ils finissaient toujours dans les bras de l’un et de l’autre. Il se rappelait de la première fois, où il avait croisé ses yeux clos, c’était la première fois où il avait caressé son corps nu avant de déposer un léger baiser sur son front. Avec elle, il pouvait un homme ironique, sarcastique, désagréable, mais il savait très bien également être celui qui pouvait la faire rêver ne serait-ce que quelques heures. Les deux jeunes étaient conscients de ce lien qui les unissait, il était fort mais ils ne pouvaient pas y résister. Le jeune Anglais n’arrivait pas réellement à se concentrer sur le dossier de son père. C’était un honneur de pouvoir admirer le travail d’une telle personne, d’un si grand homme, mais il n’arrivait pas à se concentrer. Il lisait sans vraiment comprendre quoi que ce soit. Il ne voulait pas comprendre, il ne voulait pas se pencher sur ce cas à l’heure actuelle. Sa préoccupation était toute autre. Il saisit à nouveau ce verre de vin qu’il termina sans vraiment l’apprécier. Il ne voulait plus réfléchir. Il n’en pouvait plus de se poser autant de questions avec elle. Cela devenait impossible. Cette situation ne cessait de lui prendre la tête. Il ne comprenait plus grand-chose, juste qu’elle était partie et qu’il lui en voulait énormément. Elle avait brisé leur lien, refusé son aide, mais surtout, elle l’avait rendu malheureux et il n’avait pas pu en parler. Il n’en avait même pas parlé à sa meilleure amie. Pourtant, cette dernière savait tout sur le jeune homme, mais il n’avait rien pu lui dire. Cette relation n’était pas secrète, même si peu de personnes devaient être au courant. Mais elle restait compliquée entre eux. Il se rendit compte qu’il était bien loin d’elle, sur le moment, il se dit qu’il avait gagné la partie. Il lui montrait enfin que cela n’allait pas se passer comme les autres fois. Ils n’allaient pas être complices, ils n’allaient pas être proches. Tout cela ne devait être qu’un souvenir. Malgré tout cela, il ne pouvait détacher son regard d’elle. Elle lui manquait. C’était la réalité, elle l’avait manqué. Personne n’avait pu la remplacer, il avait pourtant veillé à chercher une autre jeune femme qui pouvait prendre sa place. Personne ne pouvait lui arriver à la cheville. Elle était unique. En dehors de tout ça, il avait une si grande fierté qu’il ne laissait rien transparaître, il était froid comme de la glace. Se réservant à nouveau du vin, il posa pourtant un regard pesant sur elle.

La jeune femme ne détourna pas le regard. Le sien devenait également insistant. Dieu que cette tension était insupportable. Il ne pouvait baisser le regard face à elle. Il lui maintenu sans le baisser une seule fois. Elle lâcha les armes. Se montrant agréable à sa façon. Elle lui demanda de lui parler, de lui faire part des reproches qu’il tenait à son égard. La liste était longue, elle avait raison. Elle n’était pas assez longue pour rédiger un bouquin, mais elle était assez longue pour que les deux jeunes gens discutent une bonne partie de la nuit. Comme tout être normalement constitué, il aurait dû parler, lui déballer tout ce qu’il avait sur le cœur, sans pour autant lui faire part de son affection. Non, il resta de marbre face à cet appel. Il se redressa, droit comme un i avec tant de légèreté et de grâce. Il ne put s’empêcher de détourner son regard. Regarder l’extérieur semblait un échappatoire à cette discussion qu’il avait envisagé de nombreuses fois. Se déplaçant son verre dans les mains, il la regarda avec un regard froid. « Tu en as marre du silence ? Que veux-tu que je dise exactement ? Je n’ai rien à dire ! ». Il marcha encore davantage comme s’il cherchait à l’éviter, il était tourmenté par cette situation. Il ne pouvait lui faire face. Il était lâche mais c’était l’effet qu’elle avait sur lui qui l’empêchait de faire quoi que ce soit. « Si j’ai quelque chose à te reprocher ? Mais pose-toi la question bon sang Gabrielle ! Je pense que tu trouveras toute seule ! Ah mais non, on ne peut rien reprocher à Gabrielle, elle est si parfaite. Qui pourrait t’en vouloir sérieusement ?! »Le jeune homme se tourna vers la fenêtre lui tournant le dos. Il se mordilla la lèvre inférieure si fort qu’il se laissa une trace, qu’il pouvait être stupide et maladroit dès qu’il s’agissait d’exprimer un seul sentiment !




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Elle fixait le jeune homme alors que les premiers s’échappèrent de ses lèvres, il n’allait visiblement pas lui faciliter la tâche. Elle le suivit des yeux alors qu’il se leva de sur sa chaise, son verre à la main, elle resta assise, patiente et d’une apparence calme. Elle saisit son verre avant d’y boire une courte gorgée, ses yeux suivant les mouvements du brun. Elle poussa un petit soupire à ses derniers mots … pourquoi, pourquoi tout le monde semblait faire toute une maladie de son départ, elle en avait eu besoin, elle ne serait pas parti sans quoi. Elle se mordit la lèvre inférieure, signe qu’elle retenait ses nerfs, l’envie de lui dire de ne pas en faire tout un drame, celle de lui dire qu’elle avait besoin de partir et qu’il savait pourquoi. Elle tenta de se retenir, le fixant silencieusement mais elle finit par capituler « Tu sais pourquoi je suis parti Elliott ! C’est si difficile de comprendre que j’en avais besoin ». Elle éleva légèrement la voix gardant un ton assez froid. Au fond, elle savait que son départ l’avait blessé, elle savait aussi qu’elle aurait pu le laisser l’aider, le laisser l’atteindre et qu’elle aurait pu lui dévoiler ses peines. Cependant, c’était plus compliqué que ça, il s’agissait d’Elliott, il y avait cette limite qu’elle avait toujours eue peur de franchir avec lui, cette limite ou ils seraient trop proches, là où elle perdrait le contrôle de la situation. Leur relation l’exaltait autant qu’elle l’effrayait, que serait-elle capable de ressentir pour lui ? Est-ce qu’un jour elle se retrouverait coincée entre la toxicité de leur relation et ce qu’elle pourrait ressentir pour lui ?
Toutes ces questions l’avaient poussé à choisir la fuite, plutôt que de le choisir lui et d’accepter son aide. « Je n’aurais pas pu rester Elliott » bien sûr qu’elle aurait pu, elle aurait pu lâcher prise et lui faire confiance « maintenant c’est à toi de choisir, est ce que tu vas continuer à m’en vouloir pour quelque chose dont j’avais besoin ? ».

Elle savait qu’en prenant cette voie, elle n’allait pas vers la voie de la réconciliation, elle était en colère parce qu’elle était passé par l’enfer ces trois dernières années et on osait lui dire qu’elle n’avait pas fait les choses correctement. Lui, plus que quiconque aurait pu comprendre et elle plus que quiconque aurait pu lui éviter de souffrir autant. Elle était partagée entre l’envie de rester sur ses positions et celle  de comprendre le brun et de compatir au sentiment d’abandon qu’il a pu ressentir …. Inutile de préciser qu’elle voie elle choisit de privilégier.  Elle se leva, plaçant ses deux mains sur la table, prenant appui sur celle-ci avant de regarder en direction du jeune homme. « Tu n’as pas le droit de m’en vouloir Elliott » … bien sûr qu’il avait le droit mais Gabrielle pensait qu’elle pouvait tout contrôler, y compris ce que pouvait ressentir les autres. « Comment voulais tu que je reste ici après tout ce qui s’est passé, tu as une petite idée de ce que ça m’a couté ! Tu penses que j’ai quitté Boston pour le plaisir ! ». Si seulement elle pouvait mettre de côté sa personne un moment, elle arrêterait de tout ramener à elle et elle demanderait au brun ce qu’il a ressenti alors qu’il était prêt à l’aider. Elle finit par s’éloigner de la table, pour marcher de l’autre côté de celle-ci, à l’opposé du jeune homme « Mais évidemment ! Qu’est-ce que je devrais faire hein ? Je devrais me mettre à genou devant son altesse et supplier pour son pardon ! » Elle avança de quelques pas tout en ne lâchant pas Elliott du regard « Dis-moi Elliott ! »

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gabrielle et elliott

Fuyons cette passion funeste, qui ne laisse de choix qu'entre la honte et le malheur, et souvent même les réunis tous les deux, et qu'au moins la prudence remplace la vertu.

Le regard berçait par le jardin de la jeune femme, il ne prêtait pas trop attention à la maîtresse de maison. Détournant son regard sur l’élixir rouge bordeaux, il se dit que cette mixture était parfaite à l’heure actuelle. Il n’avait envie que d’une chose : c’était de se bourrer la gueule et de tout oublier. Cette situation était trop difficile à gérer autant pour l’un que pour l’autre. Dès son départ, il irait s’arrêter au bar près de chez lui pour se prendre quelques verres de son alcool favori : le scotch ! Il n’y avait rien de mieux pour oublier toute déception de cette situation. Prenant à nouveau une gorgée qui était plus longue que la première, il finit par entendre la douce mélodie de la voix de Gabrielle. Cette voix n’avait rien de charmant ou même d’agréable. Elle se montrait froide avec lui. Si bien, qu’il ne comprenait pas très bien la situation. Elle l’avait complètement abandonné, pour son bien-être, mais elle avait tout refusé de lui, mais elle trouvait le moyen de jouer la victime. Sur le moment, il ne réagissait pas très rapidement. Absorbé par ce verre de vin, il ne voulait pas répliquer face à la jeune femme. Mais il se rendit vite compte que son verre était encore vide. Il se tourna aussitôt pour saisir la bouteille de vin, et se remplir à nouveau son verre. « Continue comme ça mon vieux et tu vas mal finir ce soir ! ». La jeune femme avait élevé la voix juste avant, il n’avait pas répliqué directement, mais cette fois-ci, lui aussi allait se faire attendre. Il tiquait, il ne pouvait plus rester en place. Posant délicatement la bouteille de vin sur la table, il recula de quelques pas, avant de regarder fièrement la jeune femme. Faisant tourner allègrement le verre de vin entre ses mains, il l’observa du coin de l’œil et finit par la regarder avec insistance. « Voudrais-tu me le réexpliquer, voyons je suis si stupide ! » Un petit sourire narquois sur les lèvres, il regarda de nouveau la jeune femme pour la provoquer. « Ton vin est excellent ma chère ! Tu ne pouvais pas plus me combler ! » . Le jeune prince n’était pas loin d’être un prince parfait, ou même charmant. Il était parfait en diplomatie, pour recevoir ses hôtes ou encore représenter la couronne d’Angleterre, mais c’était une catastrophe en sentiments ou envers les femmes. Il n’avait plus jamais été en couple depuis ses dix-huit quand sa sœur avait été enlevée. Il se donnait tellement envers les recherches pour retrouver sa sœur et la couronne qu’il négligeait les femmes. Il était incapable de continuer une relation sérieuse, ou de se poser, il n’avait pas le temps, mais il avait surtout peur. Il ne s’était jamais attaché à personne, sauf à ses sœurs mais il détruisait tout ce qu’il touchait. Son affection grandissante envers Gabrielle était un poison, il ne savait plus se contrôler. Bien sûr qu’il lui en voulait, il se sentait incapable de lui pardonner, elle avait blessé son égal d’homme, mais dieu sait qu’il avait envie d’elle, d’être dans ses bras, de pouvoir à nouveau l’embrasser, et de passer la nuit avec elle. Mais sa fierté lui empêchait de penser à toutes ces choses. Ces deux jeunes gens n’étaient que des orgueilleux qui ne pouvaient mettre leur fierté de côté pour se laisser aller. « Quelle chance mademoiselle ! Vous me faites une faveur, un choix ! Quel homme chanceux suis-je ! ». Un autre petit sourire narquois ornait ses lèvres, sa carapace prenait le dessus, il de protégeait comme il le pouvait. Faisant une petite révérence envers la jeune femme, il leva son verre à son honneur avant d’en prendre une légère goutte tout en lui faisant un clin d’œil.

Le jeune homme se calma quelques secondes pour écouter la jeune femme. Il se sentit honteux d’être aussi dur envers elle, mais elle ne lui avait pas laissé la chance de l’aider ou de l’accompagner. Il aurait été près à tout renoncer pour elle, et même venir à Oxford avec elle. Mais elle n’avait rien voulu savoir, elle avait choisi pour elle, sans penser à lui. Bien sûr, ils n’étaient pas unis, il n’y avait aucun lien entre sauf cette attirance destructrice. Ils n’étaient pas en couple, et ne pouvaient rien se reprocher vis-à-vis de ça. Et pourtant, le jeune anglais ne pouvait pas supporter qu’un autre homme puisse mettre la main sur elle. Cela le dégoutait plus que tout. Il était peut-être trop dur envers elle, il pouvait lui en vouloir d’être partie, et de ne lui avoir donné aucune nouvelle, mais pas du fait qu’elle ait refusé son aide. Son visage se détendit, et il lui fit un petit sourire. « Je ne dis pas que tu n’avais pas le droit de partir… » Cherchant ses mots pour éviter de trop se dévoiler, le jeune homme ne pouvait tout lui dire c’était impossible. Il l’écouta reprendre la parole d’un air pensif. La seule chose qu’il retenu ce fut ce « votre altesse ». Hors de lui, il l’avait prévenue. Il ne voulait pas qu’elle l’appelle ainsi, surtout après tout ce qu’il avait pour elle, ce n’était pas juste. La regardant d’un air sévère, et déçu de sa part, il la regarda gravement. « Tu sais quoi Gabrielle ? Oublie-moi ! Ne m’adresse même plus la parole ! » Il finissa son verre et se rapprocha de la si jolie jeune femme. « Tu pouvais tout me dire, tu pouvais me traiter de tous les noms, mais je t’avais interdit de m’appeler ne serait-ce qu’une fois de plus votre altesse ! Tu fais quoi ? Tu continues, mais tu cherches quoi à me déstabiliser, à me provoquer ? Tu sais quoi Madame a gagné ! J’me tire d’ici ! » Le jeune homme lui fit une référence et décida à grand pas de se diriger vers la porte.


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feat. Gabrielle & Elliott
La jeune femme n’aimait pas se retrouver en position de faiblesse, elle avait pour habitude de contrôler voire de dominer la situation. Le problème avec Elliott, c’était qu’elle ne contrôlait rien du tout, elle qui avait une maitrise totale de sa personne se retrouvait sous l’emprise de sentiments et d’émotions totalement contradictoires. Il n’y avait jamais rien eu de sérieux entre eux mais elle considérait que ce qu’elle vivait avec lui, ce qu’ils partageaient tous les deux était unique, qu’il était unique. Toute personne normale aurait avoué tout ça, toute personne normale ce serait jeté à son coup et lui aurait avoué combien il lui avait manqué mais pas Gabrielle et de toutes les façons elle ne se considérait certainement pas comme une personne normale. Sa façon de répliquer la mettait hors d’elle, mais la retenue qu’elle avait lui empêchait d’élever plus la voix.  Son petit air narquois, sa façon de se moquer doucement et son insolence avait ce pouvoir de l’énerver et de lui donner envie de lui à la fois. Elle avait dépassé les bornes, franchissant la seule limite qu’il lui avait demandé de ne pas dépasser, parce qu’elle était fière, parce qu’elle voulait le pousser à bout, qu’elle voulait gagner la petite bataille qu’ils se livraient l’un l’autre et aussi parce qu’elle était toxique pour lui. Le jeune homme ne se laissa pas faire et lorsqu’il vint lui dire de ne plus lui adresser la parole, la jeune femme se contenta d’un « bien … » le prononçant d’une voix aussi calme que légère, lui montrant la sortie d’un geste vague et presque désintéressée.

Elle voulait prendre de la distance avec ce qui était en train de se passer, elle ne voulait pas retomber dans ce piège, ressentir l’addiction qu’elle avait envers lui à nouveau, elle devait le laisser partir, elle était maitresse de la situation, elle maitrisait la situation et elle le regarderait s’en aller.  
« Merde Gabrielle tu ne contrôles rien du tout … » c’est la pensée qui lui parvint alors qu’elle s’avança vers lui pour attraper le bras du jeune homme avant qu’il ne s’en aille. Elle ne savait absolument pas ce qu’elle faisait, elle ne savait pas pourquoi elle prenait le risque de succomber à cette attirance qui les liait, sans doutes parce que malgré elle, elle n’y pouvait rien. Son cœur s’accéléra légèrement, c’était la première fois qu’elle l’avait touché depuis le début de la soirée. Elle posa son autre main sur son visage, le tournant vers elle et elle l’observa longuement, se maudissant de faire preuve d’autant de faiblesse à cet instant. Ses doigts effleurèrent sa barbe, puis le coin de ses lèvres avant de se poser sur sa joue et elle plongea son regard émeraude dans les yeux foncés du brun. Sa conscience ne cessait de lui hurler de le lâcher, comme s’il s’agissait d’un réflexe de survie, comme si la partie la plus raisonnée d’elle-même essayait de la préserver mais elle ignora tous les signaux d’alertes, sa raison avait été submergée par la passion qui l’habitait. Gardant sa main sur sa joue, son pouce vint effleurer les lèvres du prince et elle lui murmura « Je sais … que je t’ai blessé mais tu sais … comment les choses deviennent compliqués quand nous sommes près l’un de l’autre et ma vie était assez compliquée comme ça ». Elle se mordit légèrement la lèvre, ne le lâchant pas du regard puis un petit sourire amusée se dessina sur son visage, sachant que les mots qu’elle allait dire étant sans doutes véridiques. « Nous savons très bien tous les deux … que tu ne veux pas t’en aller … Elliott ». Elle avait capitulé et elle se détestait pour agir comme la dernière des idiotes à ce moment, mais même s’il elle n’avait prononcé aucun mot, son regard en disait beaucoup trop sur ce qu’elle ressentait à cet instant concernant le prince.

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gabrielle et elliott

Fuyons cette passion funeste, qui ne laisse de choix qu'entre la honte et le malheur, et souvent même les réunis tous les deux, et qu'au moins la prudence remplace la vertu.

Tout partait en vrille, les deux jeunes gens n’arrivaient plus à se contrôler. La situation devenait de plus en plus ambigüe, et ils se comportaient comme de réels enfants. Le premier n’était autre que le jeune prince qui se comportait comme un enfant pourri gâté, qui ne démordait en rien ses prétentions. Il avait raison, il était convaincu que seul lui avait raison. Il ne voulait pas entendre les raisons de la jeune femme, il en avait rien à faire, cette dernière n’allait pas approuver aussi vite et lui n’allait pas se laisser faire. Il ne devait pas céder. En un rien, il ne devait céder, même pour la prendre dans ses bras, elle penserait avoir gagné s’il lui pardonnait maintenant, alors qu’il en avait terriblement souffert pendant de longs mois. Il n’avait jamais pu l’oublier. Elle était partie, mais pas dans ses souvenirs. Pendant de longs mois, il n’avait pas arrêté de se concentrer dans le sport pour éviter de penser à elle, mais il voyait toujours son sourire, ses lèvres, ses yeux… Il ne pouvait pas oublier la douceur de sa voix quand elle prononçait doucement son nom, ni même sa façon d’embrasser. Il avait longtemps hésité à lui envoyer des messages, il aurait pu rentrer chez sa famille et partir à Oxford comme son père l’avait souhaité, mais il aurait passé sept ans loin de sa famille à tenter de s’affirmer pour rien. Puis, il y avait eu le nombre de jeunes femmes qu’il avait eu. Il n’avait pas arrêté de butiner toutes les fleurs pour tenter d’oublier la sienne. Mais en vain ! Il suffit qu’il puisse enfin tout oublier pour qu’elle revienne, et seul de la rancœur était présente. La regardant de nouveau, elle ne semblait pas même touchée par sa décision. Il fut déçu et tourna des yeux. Elle réagissait comme lors de son départ, elle ne tentait rien. Il n’eut l’envie que d’une seule chose : se rendre dans le bar le plus proche pour boire un maximum et tout oublier. Cette relation était tellement toxique, il ne pouvait plus continuer ainsi, c’était fini. Il devait se faire une raison. Ses sentiments avaient disparu, mais cette attirance les tuait, elle ne les menait à rien. Quelque part, il ne pouvait pas l’imaginer avec un autre homme alors qu’il avait encore des conquêtes. Il ne pouvait s’imaginer qu’un homme ne puisse lui toucher sa peau, qu’il puisse être proche de son parfum et qu’il ne puisse l’embrasser. Cette vision le mit hors de lui. Presque incontrôlable, il serra les poings pour se diriger vers la porte. « De toute façon, ça t’arrange bien ! Retourne à tes affaires, je suis sûr que des milliers t’attendent et tu feras appel à l’autre idiot quand il sera libre et que tu n’auras personne ! ».

Tout d’un coup, il fut retenu par la jeune femme qui lui avait saisi le bras. Il se retrouvait face à elle. Il se sentait presque mis à nu devant elle. Elle caressait légèrement son visage, en passant par sa barbe, pour se diriger jusqu’à ses lèvres. Il la connaissait douce, mais cela n’était pas souvent. En paroles, elle pouvait être révoltante et froide, mais dans leurs moments, tous les deux étaient doux comme des agneaux. Il n’arrivait pas à déterminer comment elle faisait pour l’attendrir, mais elle y arrivait, elle arrivait à le calmer et à le rendre heureux. Cette relation était tumultueuse, mais si belle. Le jeune homme se préférait dans l’intimité avec sa belle. Fronçant les sourcils, il se sentit capituler, mais il ne devait pas le faire. « Qui peut réellement me blesser ? » Il caressa le revers de sa main de son pouce, elle venait de marquer un point, elle avait totalement raison. Tous les deux ensembles étaient incontrôlables. « Il y avait d’autres façons de partir, tu sais ! Tu aurais pu tout simplement accepter mon aide, on serait partis d’ici si tu le voulais, mais tu n’aurais pas dû partir ainsi. » Le jeune homme n’avait pas réellement envie de partir, elle l’avait blessé dans son égal il était vrai, mais pas assez pour partir. De toute façon c’était toujours comme ça entre eux. Il fallait arrêter tout cela, cela ne pouvait plus continuer comme cela entre eux. « Pourtant, je m’en vais vois-tu, il faut que tout cela cesse maintenant ! ». Le jeune homme enleva délicatement les deux mains de la jeune femme sur lui comme pour mettre fin à l’emprise qu’elle avait sur lui. Il la regarda longuement, se mordilla la lèvre, mais il finit par agir. Détournant son regard et les talons, il se dirigea vers la porte qui n’était plus très loin de lui. S’avançant de plus en plus vers elle, il se sentit mal. Son cœur battait de plus en plus fort, ses mains étaient moites. Il avait l’impression d’oublier quelque chose, ou que quelque chose lui manquait. Il ne mit pas longtemps à se rendre compte que c’était elle la clé de ce manque. Se mordillant encore plus fort la lèvre, il posa sa main sur la serrure de la porte pour l’ouvrir. Ouvre la porte, et elle te manquera davantage, sans de retour en arrière. Conscient de cette décision, le jeune prince voulait écouter sa raison, mais ses instincts lui dictèrent une autre chose. Il préféra cette option-là. Se retournant, il la fixa un long moment, mais il ne fixait que ses lèvres. « Je nous emmerde, j’emmerde notre relation, je sais ce que je veux ! » Le jeune homme se dirigea hâtivement vers la belle pour l’embrasse fougueusement tout en la plaquant contre le mur derrière elle. Ses lèvres touchaient les siennes avec passion, et de ses mains il colla sa taille à la sienne. Le diable pouvait bien l’emporter, il n’en avait plus rien à faire !


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