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To chat with a cat - Ellana

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✧ Internet, 28 mai 2016. ✧Ellana & Noah

Noaaah dit : Peut-être parce qu’ils n’ont jamais pris le temps de me poser la question, comme toi tu l’as fait

Mettre ça sur le dos de mon sale caractère, hors de question. Alors je préfère, en bon sacripant, jouer la carte des mauvais copains. Et de toute façon, je dis amis comme j’aurais pu dire n’importe quel autre mot. Je n’ai pas d’amis excessivement proche. Mis à part Gabrielle avec qui je partage une relation fusionnelle qui dépasse l’entendement – sans doute trop occupés à s’apprécier, on en oublie parfois de s’interroger sur la vie de l’un et de l’autre. Et Ana qui passe son temps soit à me sermonner, soit à réparer les bêtises que je fais. Je n’ai jamais eu de relation amicale au sens où les gens ordinaires l’entendent, alors, peut-être que ça explique le fait que je sois rarement interrogé sur la question, voire que les gens me pensent fils unique. Je ne sais pas. Mais je préfère élaguer le sujet, passer à autre, ce simple indice lui en révèle un peu trop sur ma personne et mon caractère : le côté égocentrique et le côté misanthrope. Ce n’est pas vraiment ce qui fait craquer les filles je crois.

Elle n’aime pas les sociétés secrètes. C’est ce que j’en conclus. Encore un peu de distanciation entre elle et moi. Et j’en finis presque par me demander comment on fait pour s’entendre aussi bien alors que visiblement, un tas de détails courants nous séparent. Je n’ai pas envie de relever, je défendrais l’idée des sociétés secrètes et des confréries avec tant de véhémence que ça en paraitra suspect. Et je ne veux pas être détesté. Son « non je n’ai pas besoin de ça » me fais froid dans le dos, et volontairement je ne renchéris pas. Je ne sais pas comment elle va le prendre que je fasse comme si elle n’avait rien dit. Mais mieux vaut ça que de m’enflammer dans un débat qui nous plongera dans le désaccord le plus complet. Parce que moi je tiens aux sociétés secrètes, tous les membres de ma famille en ont fait partie. Des plus connus, aux plus cachés. Et je tiens à l’Eliot.

Noaaah dit : Le plus beau du monde à n’en pas douter, et je te parie qu’une fois que je t’y aurais emmené, tu ne voudras plus en repartir ! (J’ai une grande maison, tu pourras t’installer là si tu le souhaite :p)


Et là conversation sur la musique, sur Marguerite, nous emmène dans un débat un peu plus agréable. Celui des plaisirs. Et je souris en lisant sa réponse parce que … parce qu’il est rare qu’une fille voie les choses de la sorte ! En général, du moins de celles que j’ai connu, elles cherchent l’homme parfait, LE prince charmant, et très peu sont encline à profiter de courts plaisirs quand ils se présentent à elle. J’en déduis presque instinctivement que Lana est ouverte d’esprit et … je ne sais pas, ça me fait sourire. Bêtement, niaisement, mais ça me fait sourire.

Noaaah dit : C’est la première fois que je vois une fille tenir ce discours et … ça m’émeut presque haha

Noaaah dit : Je suis d’accord avec toi sur le fond. Mais pas d’accord sur le fait d’être passé, du coup, pour le plus niais et romantique des deux !

Noaaah dit : Les câlins coquins du matin c’est mon petit déjeuner préféré pourtant

Noaaah dit : Je note ! On vient de passer un contrat, si tu faillis à ta promesse, je te fais un procès !

Noaaah dit : Ne t’en fais pas, quelque soit sa forme, Lano sera le plus mignon des petits animaux en coton !


Et je ris presque, sourire aux lèvres, niais. Et je m’emporte, divague, dans nos rêveries un peu trop poussées. Un peu trop à la merci de bouffée de chaleur, palpable ivresse de la frustration. Je crois qu’elle réussit à me faire éprouver du désir et … et. Lèvres pincées, à moitié mordues par mes canines, j’essaye de contenir les crampes dans mon ventre qui se font de plus en plus lancinante, posé là comme gage de toutes les choses que je voudrais faire avec elle, là, maintenant, tout de suite.

Noaaah dit : Il y a des choses à savourer même dans la brutalité, dans les mouvements brusques. Des sortes de clairs-obscurs, mouvements tantôt lent, chaleur étouffante, et tantôt rapide, brûlure vive. J'aime prendre mon temps à décomposer le corps tout entier de ma partenaire, le regarder, l'étudier, le comprendre, que même les yeux fermés je sache trouver mon chemin. Et ponctuer cette ligne de sensualité par des interstices frénétiques, crescendos subits qui là d'un coup font accroitre le désir et se posent sans pouvoir se reposer sur la mélodie de fond. Comme de la musique. Une musique linéaire n'a pas grand intérêt, une musique déstructurée m'enivre littéralement. Un peu comme celle-là. . Je sens la suffocation, l'ivresse, moi complètement éreinté, déboussolé, quand je t’embrasse et t’arrache ton tee-shirt. Quand je me rends compte que même là, ce n’est pas assez, ce n’est pas suffisant, je ne suis pas suffisant, je voudrais être plus prés encore. L'espèce d'explosion continue dans le ventre qui organise le chaos. La folie. Et je reviens au calme apparent, l’espace temps figé, quand je sens ton corps presque nu contre moi. Quand j’ai mes mains là, tout autour de toi et que doucement je t’invite à te rallonger sur le dos. Quand je te regarde et que je te trouve belle, et que j’ai ces milliers de pulsassions électriques qui semblent me paralyser les bras.

Noaaah dit : Tes mains attrapent mon visage et tu m’embrasse. Et je rends nos baisers plus doux. Plus lents. Je t’embrasse sans t’embrasser pour sentir tes lèvres, et ta langue, je veux que ça paraisse être une éternité. Et ma bouche dévie. Je laisse mes lèvres retomber dans ton cou sans le toucher. Je t’effleure de mon souffle seulement, je ne te touche pas vraiment. Mon souffle lourd, bouillant, qui chemine sur ton corps de ton cou à ton épaule, ta clavicule lentement, je la dessine, je l’esquisse, et je tombe à ta gorge, le contour de tes seins …


J’ai l’impression d’être entrain de le vivre vraiment. Je ne m’en rends pas compte. Je suis totalement plongé dans ce fantasme et j’ai presque l’impression d’être physiquement excité. Les crampes dans mon ventre, ma bouche qui se sèche. C’est douloureux tant j’en ai envie, douloureux de frustration. Et je ne peux pourtant m’empêcher de continuer. Jouant avec le feu, faisant mine de lui demander de m’arrêter sans m’arrêter vraiment.

Noaaah dit : Je prends mon temps. Ton corps je le veux nu pour le déguster. Le regarder. J’ai tellement envie de te regarder.


Presque vexé qu’elle me prenne pour un narvalo tout juste animé par l’idée de conclure. Je prends mon temps. Dans ma tête, je prends mon temps. C’est rouge et bleu, long et court, doux et brutal, lent et rapide. Clair obscur. Je prends mon temps, je savoure. Et la crampe dans le ventre se transforme en coup de poing de gêne. Comme si elle venait de me couper dans mon élan. Et je déteste cette sensation, encore plus que la frustration. Un j’ai envie de toi m’échappe presque teinté de colère. Comme une danse tribale, brut, primitive, naïf. Et son si tu savais me calme sans me calmer. Il me frustre parce que … c’est vrai, j’ai affreusement envie d’elle.

Noaaah dit : Tu me torture …

Noaaah dit : Ne me laisse pas te dire que je sens le gout ferreux du sang dans ma bouche tant je n’ai cessé de me mordre la lèvre. Ne me laisse pas te dire que tes mots m’étourdissent, que tu me rends fou d’impatience et de frustration, que je voudrais savourer le gout de ta bouche, balader mes doigts sur tout ton épiderme, arroser mes narines de ton parfum. Ne me laisse pas te dire que je déteste le fait de ne pas être avec toi là …


Je brûle, je vais mourir. Je vais vraiment mourir d’envie et de frustration et d’impatience. Je n’ai jamais ressenti ça comme ça, jamais avec une telle impuissance qui me donne presque envie de pleurer tant c’est douloureusement puissant.

Noaaah dit : N’essaye pas d’imaginer mes mains, ta bouche, mes lèvres et ta langue. Mes épaules qui se contractent, mon dos qui s’anime et se défend de lent et ample mouvement de bassin quand tu te mets à orchestrer les tiens. N’essaye pas de m’imaginer prisonnier de tes jambes, ni mes mains agripper à tes cheveux de part et d’autre de ton visage. N’essaye pas d’imaginer le plaisir que je ressentirais, là, à être collé à toi, ni mes dents qui te croquent du menton à l’épaule. N’essaye pas d’imaginer mon cœur rompu battant la chamade contre ta poitrine ni mes yeux qui se crispent de douleur tant c’est insoutenable de ressentir autant d’envie dans un laps de temps si réduit.

Noaaah dit : Je déteste cet écran …


Plein de frustration amère.

Noaaah dit : Ah parce que c’est ma faute ? Ce n’est pas toi qui es entrain d’embrasser mon torse, de griffer mes côtes et de descendre tes baisers sur mon corps ?

Noaaah dit : (Comme si t’imaginais sous la douche aller m’aider ….). Je suis horriblement frustré et j’ai les jambes trop molles pour me rendre à la douche.

Noaaah dit : Vous êtes le pire des bourreaux, Lano.








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Il ne me parle pas des confréries. C'est étrange qu'il me pose la question mais qu'il ne me donne pas son avis derrière. Est-ce qu'il a le même avis que moi ? Est-ce qu'il est complètement à l'opposé du mien ? J'ai l'impression qu'il n'est pas d'accord avec moi, que c'est l'un de ses tarés à se masturber devant les autres en racontant ses coucheries. Cela me refroidit un peu, de me dire qu'il peut aimer ce genre de société secrète, alors que franchement, c'est bien trop flippant pour moi. Et pourtant, je  sais que mon père a fait parti d'une confrérie lorsqu'il était à l'université. C'est à dire qu'il en fait toujours parti, parce qu'on ne quitte pas ce genre de société sans en perdre la vie, sa popularité ou sa dignité. Je n'en ai jamais su plus, c'est un sujet tabou à la maison, même maman n'en parle jamais. Mais je reste persuadée que si Dylan a pu rencontrer l’entraîneur de l'équipe nationale de football américain, c'est bien grâce aux connaissances de mon père.

Lano dit : « C'est une invitation officielle ça Noah ! J'offrirai le thé à ta maman, et elle me racontera des anecdotes sur toi petit. Tu m'offriras une tulipe j'espère ?!"

En fait, j'ai envie de le rencontrer lui, ses frères et les femmes de sa famille. D'ailleurs, il ne me parle pas de ses parents. Je suis certaine que pour avoir donné un prénom aussi doux à sa seule fille, leur maman doit être une femme merveilleuse. De toute façon, les mamans sont forcément des femmes magiques. La mienne est une déesse, la douceur incarnée. Et ses grands gestes lents m'ont toujours impressionnée. Même sa façon de me gronder, de me faire la morale, c'est toujours comme un pansement posé sur mon genou blessé.

Lano dit : « C'est bien d'être romantique. »

Juste quelques mots. Parce que c'est vrai, on rêve toutes aux princes charmants mais il est malheureusement bien trop dure à dénicher ce con ! C'est sûrement celui qui gagne tout le temps à cache-cache, le squelette au fond du placard ou au fond du jardin. Donc quand on trouve quelqu'un entre temps, pourquoi ne pas en profiter, de cette petite victoire personnelle ? Même si parfois on pense que c'est une erreur, que l'on aurait pas du... Mais c'est arrivé, c'est trop tard. Comme cette fois avec le prof de sport... Je rougis et secoue la tête pour faire fuir ces images.

Lano dit : « Je ne parlais pas de câlins coquins, tu déformes tout ! »

Et puis tout dérape, tout devient glaciale et brûlant. Comme si je passais de la Laponie à la forêt amazonienne, les os glacés et cette humide chaleur. Je lis et lis encore. Je me laisse emporter par ses mots, par ses phrases. Je crois que je  l'ai un peu vexé en lui demandant de prendre son temps. Il m'explique sa vision des choses, avant de repartir sur les descriptions de ce qu'il pourrait me faire.

Lana dit : « Et je te laisserai t'allonger sur moi et frôler mes lèvres des tiennes, de souffler dans mon cou, de parcourir ma clavicule. Je pourrais juste tendre mon corps vers le tien, les muscles tendus, les pointes de pieds étirées. Et je caresserai de nouveau tes cheveux, en pensant à Radiohead, en les empoignant de temps en temps quand la tentation sera trop forte, quand tu me chatouilleras trop au passage de tes lèvres. »

Lana dit : « Toi, tu me tortures... »

La suite de ses mots me font comprendre que nous sommes dans le même état tous les deux. Et c'est affreusement difficile de supporter cette envie que je ne vais pas pouvoir combler. Ressentir ses picotements dans le ventre qui ne vont pas disparaître avant que je ne m'endorme totalement. Et encore, si j'arrive à m'endormir après cette conversation. J'ai même pensé à aller chez mon ex, m'abandonner dans ses bras en pensant à Noah. Mais franchement, suis-je aussi faible ? Je n'ai jamais été aussi frustrée de toute ma vie. Et d'un côté, je me dis que je suis complètement folle que cela se passe avec quelqu'un que je ne connais pas. Mais en fait, c'est peut-être pour ça que c'est encore plus excitant.

Lana dit : « Plus tu m'ordonnes de ne pas le faire, plus je l'imagine. Et ton souffle, tes lèvres, ta peau, ton cœur contre ma poitrine, ton épiderme contre le mien. Je pourrais t'observer pendant des heures, juste là, au dessus de moi. Les muscles de tes bras faibliront avant que je m'en lasse. Et tu tomberas sur moi, avec ou sans douceur. J'en rirais sûrement, et je poserai un baiser sur ton épaule, la plus proche de ma bouche. »

Je le déteste, je suis en colère autant que j'ai envie de lui. J'ai envie de fermer le PC, de fermer l'écran si rapidement que je pourrais le casser. C'est une torture d'être là, dans ma chambre, complètement seule. Et imaginer. Imaginer des choses aussi bouleversante avec un inconnu. Je me redresse d'un seul coup en utilisant le peu de force qu'il me reste tant je suis pétrifiée par le désir du corps de mon inconnu tatoué. Je balance l'ordinateur sur le lit avant de m'allonger sur le côté, face à l'écran. Ce satané écran que je déteste encore plus que Noah.

Lana dit : « Ce sera toujours de ta faute, quoique tu fasses. J'ai toujours raison. »

Lana dit : « Et puis, c'est toi qui a commencé à m'embrasser. »

Lana dit : « Et je peux faire encore bien plus que cette myriade de baisers. Tu veux encore que je te fasse imaginer ? »

Est-ce que j'aurais été capable de lui dire tout cela en face à face ? Je n'en suis vraiment pas sûre. Je ne suis pas la fille coincée, mais de là à demander à un inconnu d'imaginer le début de quelque chose qui pourrait se terminer en mélangeant nos deux corps, c'est vraiment autre chose.

Lana dit : « J'espère que la douche est grande chez toi aux Pays-bas. »

Sous entendu : on pourrait faire des trucs sympas tous les deux... Je le cherche encore, joue avec son imagination en installant des endroits bien réels, surtout pour lui. Suis-je vraiment le bourreau ? J'avoue être joueuse, surtout là, surtout ce soir, surtout avec lui.

Lana dit : « Ne me fait pas croire que tu seras ma victime Noah... »


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✧ Internet, 28 mai 2016. ✧Ellana & Noah


J’ai été habitué à côtoyer des gens qui me ressemblent. Toute ma vie. Ceux que les autres aiment à appeler « jeunesse dorée ». J’ai étais habitué à côtoyer des gens pour qui il était inévitable de passer par une confrérie, pour qui l’idée de supériorité était si profondément ancrée dans le cerveau qu’elle devenait une évidence, une partie de nous-mêmes. Ma normalité à moi, c’est ça, l’opulence, les mondanités, et un mépris prononcés pour tous ceux qui diffèrent. Et depuis que je suis à Harvard, je n’ai fait que rencontrer des personnes à l’opposé de ce que j’ai connu. Des gens pour qui ma normalité devenait une tare, pour qui je devenais un paria qu’on regarde de biais tant la notion de noblesse parait désuète voire capilotracter. J’essaye de m’habituer à ces jugements, à toutes ses insultes qui tentent de me faire redescendre, mais rien n’y fait. Dans ma tête à moi, tout ce que je dis et pense est ce qui est vrai, ce qui doit être. Alors là, quand une fois de plus je sens quelqu’un qui ne comprend pas l’importance d’appartenir à une confrérie, à une société secrète, je me sens mis en danger. Obligé d’accepter l’idée qu’il existe des mondes en dehors du mien. C’est violent de sortir de son autarcie. Violent de se confronter à d’autres réalités. Et je préfère passer outre, car le débat serait stérile et de surcroit, je risquerais de perdre ma partenaire d’insomnie.

Noaaah dit : Une invitation officielle ! Un d’Aremberg tient toujours ses promesses !

Et sans m’en rendre compte, je laissais échapper le slogan familial, mon nom estampillé dessus. N’importe qui pouvait deviner mes origines en tapant « d’Aremberg » sur les moteurs de recherche. Et comme si je voulais vite effacer cette élucubration, je tentais d’enchainer avec une rapidité quasi agaçante pour quiconque se trouve de l’autre côté de l’écran.

Noaaah dit : Ma maman ne se laisse pas facilement amadouer, même par une tasse de thé

Noaaah dit : Elle sait qu’il y a des secrets qu’elle doit savoir garder

Noaaah dit : (comme les photos de moi déguisé en papillon pour le spectacle de fin d’année en maternelle)

Noaaah dit : Je t’offrirais des tulipes, mais avec la motte de terre. Je DETESTE arracher les fleurs à leur sol, je trouve ça triste d’offrir une fleur morte ou à l’agonie

Noaaah dit : (oui, je sais, c’est absurde, mais …. J’adore les plantes)

Noaaah dit : Tu aime les garçons romantiques ?


C’est marrant, ce n’est pas la première idée que j’inspire d’habitude. « Noah le romantique », ça sonne étrangement faux. Alors, pourquoi diable suis-je entrain d’agir comme un enfant niais ? Je me sens complètement à la merci de cette jeune fille, dominé par la situation, je ne sais pas pourquoi et … je crois que ça me plait, en réalité. De perdre le contrôle un petit peu, pour une fois.

Noaaah dit : Mais ….. J’exige des câlins coquins moi :(

Je crois que le temps mort qu’on a marqué en brève dispute n’a fait qu’attiser une flamme plus forte encore. Je me sens agoniser de frustration, crampes répétées dans mon ventre, je ressens l’envie d’elle, pressente, liquéfiée et stagnante, dans tout mon corps. Je l’imagine belle, sauvage, libre et libérée. Et plus je me laisse allé au fantasme, plus j’ai envie de la rencontrer. C’est terrible, je voudrais pouvoir plonger dans cet écran et la retrouver, là, maintenant. Sans rien dire. Pas un mot. Avant de disparaitre de nouveau. Pour pouvoir lui montrer toutes les idées que j’ai en tête, la dévorer à pleine dent tant elle me fait perdre patience.

Noaaah dit : Tu es réellement entrain de me rendre fou ….

Et je ne peux pas m’empêcher de surenchérir, tout comme elle, j’ai l’impression. Ma jambe dans le lit remue frénétiquement, je sens l’agacement de la situation me tirailler les tripes, l’envie débordante de lui grimper dessus, de l’embrasser, de faire tout ce qu’on se raconte et de la sentir tout contre moi prendre son pied. Je ne sais pas comment je vais faire pour me calmer, mais une chose est sûre, je vais probablement en rêver. Et toute la nuit.

Noaaah dit : Alors on risque de se disputer souvent, je n’ai jamais tord.

Noaaah dit : Tu n’avais qu’à pas être attirante !

Noaaah dit : Non !

Noaaah dit : Ne dis plus rien ….

Noaaah dit : Je suis entrain de m’agacer sur mon pc, j’hésite à cogner dans un mur pour me calmer …

Noaaah dit : Tu prends conscience du fait qu’on finira, quoiqu’il arrive, par se rencontrer ? Hors de question de ne pas te gouter, je te préviens …


Et elle continue encore, elle me torture, c’est dingue. Et ça me plait affreusement. Elle continue en parlant de ma douche et j’y saisis la malice. Ma lèvre encore pincée par mes dents, je ne sais pas combien de temps ça fait que je suis dans cette position.

Noaaah dit : Je préfère les petites douches. Plus elles le sont, plus on est collé.

Noaaah dit : Je suis déjà ta victime …. Comment je survis à cette nuit ma maintenant ? Avec toutes ces images et ces crampes dans le ventre dont je n’arrive pas à me débarrasser ?

Noaaah dit : Je ferais bien d’aller me coucher avant de finir par VRAIMENT péter les plombs de frustration (i want you so bad - https://www.youtube.com/watch?v=wZMHfdKb5PM )









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