worst night ever (maxey)

Je ris légèrement. " Je crois qu'au bout de trois mini-Maxwell, on lui propose l'opération qui met la machine hors service " Lâchais-je rapidement. Casey ou l'art de parler vasectomie sans dire le nom. Du grand n'importe quoi. C'est à se demander lequel de nous deux à bu ce soir pour le coup. En tout cas, je suis bien contente de me retrouver chez Maxence. Je me sens bien, comme en sécurité et ce n'est pas rien quand même quand on me connait.. Avec lui, j'étais bien et c'est plutôt sympa de se sentir bien quand même. " C'est pas très joli un sac à patates quand même.. " Lançais-je en souriant légèrement. Mais visiblement, c'est comme ça qu'on appelle les gens qu'on sort de lieux sur son épaule. Je file rapidement sous l'eau et quand il débarque dans la salle de bain et que je suis nue comme un vers, je suis bien contente d'avoir été me faire épiler avant d'aller au bal parce que sinon, il n'aurait clairement pas dis ça ! Il aurait plutôt ris. Bien que ça ne soit pas trop le genre de Maxence en y pensant. Déboussolée, je fais tomber les serviettes et commence à les ramasser mais la brûlure du jeune homme sur la main m'interpelle. " J'avais bien dis que je devais rester avec toi pendant que tu faisais à manger... " Et voilà que je commençais à culpabiliser plus que je ne devrais. C'est pas grave, c'est superficiel mais bon. Il n'a pas d'aloe vera, ok. " Du miel ? " Demandais-je simplement avec un sourire sur les lèvres. " T'as bien un oeuf au moins rassure moi " Riais-je en tirant sur la serviette qui commençait à glisser. " Et un tshirt, histoire que je mette quelque chose ? " Oui, juste ça, pitié dis oui parce que j'ai pas envie de me retrouver nue encore une fois..

« Oh mon dieu ! NON ! Au bout du premier je mets la machine hors service. » Deux Maxwell c'est déjà énorme. J'en veux pas plus à éduquer, please les gars. Déjà qu'avec mon meilleur ami c'est dur de l'éduquer des fois. Alors, avec un deuxième lui. Oh mon dieu ! Tuez-moi sur place. N'empêche qu'on ait de grands tarés. On se demanderait presque si ce n'est pas Casey qui était complètement bourré ce soir comparé à-moi. Malgré tout, elle me fait oublier ma soirée pourrie du bal de fin d'année. Je suis chanceux d'avoir croisé Casey au coin de la rue. Je passe un agréable moment avec elle, comme à chaque fois. « Même en sac à patate tu resteras magnifique. » Faut que j'arrête impérativement à lui faire des compliments de la sorte. Elle va croire à force que je la drague. Même si l'idée ne me déplaît pas. Je ne peux pas me permettre de draguer mon amie, mon deuxième binôme après Maxwell. On est soudés tous les trois. Je n'ai pas envie de briser cette amitié qui nous lie. Ensuite, elle vient à faire tomber le tas de serviette parce que je l'ai surprise nue et que je lui fais encore un compliment sur sa tenue. Je suis pathétique. Où alors, en manque d'affection. Que sais-je. « Arrête de culpabiliser pour moi. Tu n'y peux rien. » Tu ne seras pas toujours derrière moi pour me protéger Casey. D'ailleurs je te l'interdirais, clairement. « Je n'aime pas ça. » Qu'est-ce que je peux être chiant, quand je m'y mets. « Tu serais passé hier, je t'aurais bien dit oui ... » J'ai mangé le dernier hier soir devant un match de foot. Je ne pouvais pas savoir que j'allais me brûler la main ce soir aussi. « Pourquoi gâcher ce beau paysage ? » Évidemment, c'était pour plaisanter auprès d'elle. Je sors ensuite de la salle de bain pour rejoindre ma chambre et lui prendre un tee-shirt au hasard que je lui ramène dans la pièce d'à côté. « Tes désirs sont des ordres mademoiselle. » Réplique-je en lui tendant le tee-shirt en question.

Je finis par rire de bon coeur parce que franchement, c'est hilarant. " Si c'est des jumeaux, t'as perdu d'avance ! " Ça fait du bien de rire et de profiter comme ça alors qu'il y a quelques minutes, on s'embrassait comme si on était ensemble. Enfin, c'est de la manière dont je vois les choses. Après, je ne sais pas, peut être que c'était un baiser sans importance... Enfin c'est le cas, c'est sans importance mais peut être qu'il embrasse bien des filles de cette manière. Et c'est pas mon cas. Un compliment de plus et mes joues brûlent. Je ne sais pas ce que Maxence a mais il sait que je suis super mal à l'aise dans cette situation... Je ne réponds rien, préférant regarder mes orteils et filer au bain puisqu'il ne veut pas de moi dans la cuisine. Il faut que je me détende... Que je me détende de ce que ce con de Baptiste m'a fait. J'ai envie de l'étriper. Niark, rien que ça ! Enfin, u petit moment seule et Maxence vient à ma rescousse alors que je suis complètement nue. Il faut que je me cache parce que je ne suis vraiment pas à l'aise. Pour lui, c'est limite si ce n'est pas normal. Je lui souris et souffle sur sa brûlure. " Si j'avais insisté, tu ne te serais pas brûlé parce que j'aurais été avec toi " Lâchais-je en le regardant droit dans les yeux avant qu'il décline mes trois demandes. " Non mais sérieusement ? Et de la biafine, t'en as pas ça non plus ? " De l'après soleil ? Quelque chose quoi ! Bon, déjà, il a un t-shirt. " Merci " Soufflais-je en passant le tshirt sur la serviette avant de faire tomber la serviette en question. J'attrape ma petite culotte en dentelle noire et l'enfile, essayant de ne montrer aucune partie de mon corps. " Faudrait peut être retourner aux pâtes non ? " Demandais-je avant de lui passer devant et de courir à la cuisine. " Ça déborde de partout Maxence ! " Criais-je en retirant la casserole dégueulante de mousse du feu. Bon bah sa gazinière est sale de chez sale du coup... Je me tourne vers lui, paniquée, la casserole en mains. " T'as pas sorti de quoi égoutter les pâââââââtes " Lançais-je en grimaçant. Speed toi Maxou, ça brûûûûûûûûûûûûûûûle !

« Je serai dans la merde si ce sont des jumeaux. » Croisons les doigts que ça n'arrive pas. De rire un peu avec Casey, ça me fait un bien fou. Ça me permet d'oublier légèrement le baiser que j'ai échangé avec elle comme ci elle était ma petite-amie. Je n'embrasse pas toutes les femmes que j'ai pu croisé dans ma vie de la même manière que j'ai pu embrasser Casey. C'était une autre façon. Je la complimente pour une énième fois. Je ne sais pas ce qu'il me prend ce soir. C'est peut-être l'alcool qui me monte au cerveau. Que sais-je ! Mais, je rends Casey mal à l'aise. Ce n'est pas mon but, clairement. Je la laisse rejoindre la pièce pour qu'elle prenne son bain et je m'occupe de faire cuire les pâtes. Or, je viens à me brûler et par la même occasion venir à la rescousse de mon amie. « Je ne suis pas un enfant, je n'ai pas besoin d'être materné. » Réplique-je après lui avoir dit que je n'avais pas d'aloe vera, ni même du miel, ainsi que des œufs. En réalité, je n'ai presque rien chez moi. Ça fait pitié, quand on y repense. « Je dois en avoir dans le placard à droite, derrière toi. » Lui dis-je après avoir donné le tee-shirt qu'elle m'a réclamé. Pendant qu'elle se rhabille, je me concentre sur la biafine que je suis en train de me passer sur la brûlure. Faut pas que je regarde en direction de Casey sinon, je pourrais commettre l'irréparable avec elle. « Il le faudrait probablement. » Marmonnai-je à son encontre. Je continue d'étaler la crème sur ma main alors, que je la vois rejoindre la cuisine en courant. « Ce n'est pas grave je nettoierai. » Je dois déjà faire le ménage demain, je ferai la cuisine en plus ... ce n'est pas dérangeant. Je cours vers la cuisine quand elle me dit que j'ai oublié de sortir la passoire pour les pâtes. Quel pauvre idiot. Je sors rapidement la passoire et je l'installe dans l'évier avant de récupérer la casserole des mains de Casey pour égoutter les pâtes. « Tu peux mettre la table s'il te plaît ? »

Ça fait du bien de penser à autre chose qu'au baiser qu'on a échangé, de rigoler de Maxwell parce qu'il n'est pas là. Parce que, bien entendu, je n'aurais pas réussi à me moquer de la sorte face à lui. Oh que non... J'aurais continué mon chemin, un petit sourire sur le visage et puis c'est tout. Parce que je suis comme ça, extrêmement timide même avec ceux que je considère comme mes meilleurs amis. Je ne me sens jamais à ma place et bien dans mes baskets. Et quand Maxence dit qu'il n'est pas un enfant et qu'il n'a pas besoin d'être materné, je baisse les yeux et soupire légèrement. " Désolée.. " C'est juste que j'aurai préféré qu'il ne se fasse pas mal et tout ce qui va avec. Je déglutis difficilement et me tourne, enroulée dans une serviette pour attraper la biafine. Un t-shirt, je lui laisse la biafine et direction la cuisine pour s'occuper de tout ce qu'il y a à faire. Son ton a changé, il est bizarre et je ne comprends pas trop. Je ne prends pas le temps de comprendre pour tout dire parce que là, il y a de l'eau des pâtes de partout. C'est comme si la casserole avait dégueulé de partout quoi. C'est un vrai foutoir mais ça se voit bien moins que dans mon appartement, c'est déjà ça. Je grimace avec la casserole en main et il s'occupe du reste. Je sors les affaires et pose tout sur la table. Deux verres, assiettes, les couverts. " Tu as de l'eau au frais ? " Parce qu'on boira pas autre chose, il a déjà assez bu je trouve. Je m'approche de lui et prends sa main dans la mienne. " Ça va ? Ça brûle plus trop ? Tu fais attention hein " Soufflais-je en massant très légèrement sa main brûlée, faisant imprégner la biafine un peu plus, un peu mieux...

Même si Maxwell aurait été avec nous, je ne me serais pas gêné pour le taquiner. Puisqu'il ne se gêne pas pour le faire de moi. C'est devenu un petit jeu entre lui et moi. Mine de rien, il me manque ce petit con. Mais, je n'ai pas l'occasion de lui dire ou de lui prouver. J'espère pouvoir le faire pendant le summer camp. On verra bien au final. D'un autre côté, je me sens légèrement soulagé qu'on puisse parler et rigoler d'autre chose que ce baiser qu'on s'était échangé y à quelques heures. « C'est plutôt à moi de m'excuser ... » Je devrais faire preuve d'acte dans mes propos. Je suis souvent crue dans mes propos ce qui peut me causer quelques problèmes dans la vie de tous les jours. Par la suite, je récupère la biafine pour m'en passer un peu sur la main pour soulager la brûlure le temps qu'elle enfile le tee-shirt et qu'elle court vers la cuisine pour éteindre le gaz. J'ai foutu un beau foutoir dans tout ça. Dans la vie de ma meilleure amie, ainsi que dans ma cuisine. J'arrive dans la cuisine d'un pas décidé avant d'attraper la casserole après avoir mis la passoire dans l'évier. Je viens à les mettre dedans pour les égoutter. Pendant ce temps, je demande à Casey de mettre la table chose qu'elle fait immédiatement sans rechigner. « Oui je pense, regarde dans le frigo. » Réplique-je avant de remettre les pâtes dans le plat après que les pâtes soient bien égouttés pour y ajouter un peu de beurre pour y donner du goût. « Ça continue de brûler mais, faut le temps que la biafine fait effet. N'est-ce pas ? » Lui dis-je en la laissant souffler et masser ma brûlure qui n'était pas voulu. Je me serais bien passé de cette brûlure. De toutes ces conneries aussi. Des fois, je me demande si ça ne serait pas mieux si je retournais à Seattle.

J'aimais passer du temps avec Maxence, je ne pouvais pas dire le contraire là dessus. Mais il vient de me voir nue et ça me tracasse un peu. Je ne me sens pas très à l'aise et ai carrément hâte d'enfiler du tissu pour pouvoir être un peu plus 'dans mes baskets'. On va dire que je n'ai pas l'habitude d'être aussi peu vêtue. Même avec son t-shirt en fait parce qu'au final, ça ne couvre pas grand chose, mes fesses tout au plus. Mais bon, je fais avec, je ne vais pas faire ma chiante non plus et on a l'air aussi embarrassé l'un que l'autre alors bon... " Arrête de t'excuser, t'as pas à t'excuser " Soufflais-je. C'est moi qui avait demandé des pâtes, moi qui l'ai laissé tout seul... Bref, MA faute. Et c'est direction la cuisine que le reste de la conversation se passe. Table mise, boisson sur la table, il est trois heures du matin et je me déplace jusqu'à lui pour faire pénétrer la biafine bien comme il faut. " Oui ça va passer... Si jamais t'as mal, faudrait que tu prennes un médicament " Soufflais-je avec un léger sourire avant de grimacer. " En fait non, vu ce que t'as bu, faut pas de médicaments " Lâchais-je l'air grave, sévère même. " Allez viens, on mange et on va au lit " Soufflais-je en gardant sa main dans la mienne quelques secondes. Puis je sursaute, comme si on venait de me réveiller. Sourire timide et je me place sur une chaise. Un peu de pâtes pour lui comme pour moi et on mange tranquillement, dans un silence des plus pesant et insupportable, je dois bien l'avouer.