worst night ever (maxey)

La réaction de Maxence me touchait plus que de raison. À vrai dire, ça me touchait tellement que j'en étais mal à l'aise. Je n'ai pas grandi comme ça, avec un ami pour me défendre. Il y avait bien Isaiha mais ce n'est pas pareil, on est jumeau et jumelle, on a ce lien qui nous unit et... voilà. Mais Maxence n'est pas Isaiha et encore heureux parce que mes lèvres viennent rapidement se poser sur les siennes. Je m'excuse, légèrement honteuse de ce que je viens de faire. On embrasse que les gens qu'on aime et je n'aime pas Maxence. Enfin si, mais pas d'amour. Juste d'amitié. Mais sa réaction me chagrine. Il n'est pas pourri, rien. Je le veux encore. Sentir ses lèvres sur les miennes et finir par sentir sa langue caresser la mienne, dans un moment parfait. Je souris légèrement quand on se détache et qu'il m'invite chez lui. Je ne refuse pas parce que je sais très bien qu'il ne m'arrivera rien avec Maxence. Il n'est pas un de ces connards finis que j'ai croisé au bal. Un de ces hommes qui m'a regardé comme si j'étais un bout de viande fraiche. Je souris légèrement et acquiesce. " On fera ça d'accord. Mais j'ai pas d'habits... Tu pourras me prêter un t-shirt ? " Je garderais ma culotte, c'est pas très grave. Je souris légèrement et pose ma tête sur son bras tout en marchant. " Si t'as pas d'amoureuse l'année prochaine, on va au bal ensemble, d'accord ? " Au moins, je suis sûre que je ne finirais pas déprimée à la fin de la soirée quoi... " T'as vu Max pendant la soirée ? Quand j'ai dansé avec lui, il avait l'air super en colère avec Cornélia " Et j'ai pas trop demandé pourquoi, je préférais profiter de mon ami, mauvaise amie que je suis.

Je ferai n'importe quoi pour Casey, elle est mon amie avant tout. Je n'apprécie pas qu'on s'en prenne à mes amies. Je suis capable de péter un câble, rien que sur le fait qu'on puisse insulter quelqu'un de mon entourage. Alors, que cet homme a décidé d'humilier publiquement Casey. Je n'apprécie pas. Pourtant, je me contiens pour éviter d'exploser. Par ailleurs, elle vient à m'adoucir légèrement quand elle dépose ses lèvres contre les miennes. Je n'étais pas en mesure de la repousser où quoique ce soit. J'étais tellement bourré que je n'étais même pas capable de réfléchir correctement aux conséquences. La preuve est là. Puisqu'on vient à s'embrasser une nouvelle fois pour finalement jouer avec nos langues. Une fois qu'on fut décollés l'un de l'autre, je viens à l'invité à venir chez moi pour passer le reste de la soirée. Je ne comptais pas coucher avec elle ni même lui sauter dessus. J'ai beau être un mather dans l'âme, j'ai encore un peu de respect pour les femmes comparées à d'autres. « Je te prêterai tout ce dont tu auras besoin. » Dis-je naturellement en marchant avec sa tête sur mon épaule. « D'accord, on se fait cette promesse. » Ça sera toujours mieux. Puis la soirée ne sera pas aussi déprimante que celle que je viens de vivre. « Oui je l'ai remarqué aussi mais, je ne sais pas pourquoi. » Je ne vais pas dire qu'elle était une mauvaise amie où même égoïste. Au contraire, j'aurais eu la même réaction si cela aurait été moi à sa place.

Embrasser Maxence est complètement dingue mais ça me fait un bien fou. Je me sens bien et j'apprécie ce petit échange. Surtout avec Maxence qui ne m'a jamais laissé indifférente. Pourtant, je n'ai jamais rien dis parce que je suis comme ça et que je ne sais pas trop quoi dire. " Salut Maxence, tu es plutôt super mignon " Mais après ? Il a une vie et on vient de deux planètes totalement différentes. S'adapter ici est vraiment beaucoup plus difficile que ce que j'aurai pu imaginer. Il faut que je m'adapte, que je commence à agir comme le commun des mortels, par être moins impressionnée par un baiser... Je suis un peu déboussolée mais me diriger vers l'appartement de Maxence, savoir que je ne vais pas passer la soirée toute seule me rassurer quand même. Je n'ai pas envie d'être seule après ce qu'il s'est passé. Et il est mon meilleur choix, le seul que j'ai envie de faire pour tout dire. " Merci " Soufflais-je avec un léger sourire avant de continuer notre marche et de faire un petit pacte. Je souris largement. " Et ça sera la meilleure soirée du millénaire ! " Lâchais-je avec enthousiasme, presque déjà surexcitée à l'idée de me retrouver à son bras l'année prochaine. J'espère qu'il n'aura personne dans sa vie d'ici là. Moi, je n'y crois pas, je suis faite pour rester seule de toute façon. On fera peut être un bal à trois tiens. Les trois copains de la vie, soudés comme toujours et pour toujours. " C'est triste. Je pensais que le bal serait l'évènement le plus merveilleux de l'année... Ma première soirée ici " Et c'était la déception totale quoi. " Mais dans les bons points, j'ai retrouvé mon frère. Isaiha est à Harvard, c'est tellement... tellement... tellement trop cool ! " Il sait bien que j'étais pas très bien sans mon frère. J'aimerais tant qu'ils se rencontrent ! Avec Maxwell... Les trois hommes de ma petite vie.

Je ne pensais pas embrasser un jour mon amie. En sachant, qu'on forme un trio avec Maxwell. Je m'étais arrêté au stade de l'amitié entre nous. Rien qui n'aille aussi loin. Même s'il faut l'avouer Casey à son charme bien à-elle. Ça serait menti, si je dis qu'elle ne m'attire pas, où qu'elle me laisse indifférente. Ce qui m'a bloqué, c'est qu'on vient tous les deux d'un monde complètement différents l'un de l'autre. Elle à ses principes, que je n'ai pas. Puis, elle a un fiancé par la même occasion. Je ne veux pas briser ça. Ni même que ses parents lui en veuillent. La vie est déjà assez compliquée comme ça, pour rajouter des morceaux. Malgré le fait que je sois totalement bourré, j'essaie de prendre soin de Casey. Étant donné qu'elle semble besoin d'en avoir. J'arrive encore à tenir sur mes deux jambes, c'est une bonne chose. Donc, je me dirige en sa compagnie vers mon appartement après lui avoir promis qu'on irait au bal l'année prochaine ensemble, si je n'avais pas de petite-amie. « Il n'y a pas de quoi. » De toute évidence, je ne suis pas prêt d'avoir une femme dans ma vie. Je ne cesse de foutre la merde dans ma vie sociale. Puis, je préfère y aller avec elle. Au moins, je serai sûr de ne pas blesser quiconque dans cette ville. J'ai déjà assez fait souffrir de gens comme ça. « Pour être franc, je pensais également que ce bal serait l'évènement incontournable d'Harvard. Triste connerie. » Puisqu'il n'a pas été glorieux pour moi non plus. Alors, que c'était mon tout premier bal de fin d'année quoi. « Y a quand même des points positifs en cette fin de soirée. » Dis-je avant de m'arrêter devant la porte de l'immeuble où j'habite. Je récupère les clés dans ma poche arrière de mon costume pour ouvrir la porte. Je récupère ensuite le bras de Casey pour y pénétrer à l'intérieur. On se dirige vers les escaliers pour les grimper. C'est cinq minutes plus tard, qu'on se retrouve devant mon appartement. J'ouvre la porte à l'aide de mes clés avant de la laisser passer tel un gentleman. « Après toi ma jolie. » En prime, elle avait le droit à un compliment. Ce n'est pas beau, ça ?

L'embrasser c'est pas l'idée du siècle. Il a bu, certes, mais s'il s'en souvient demain ? Moi, je m'en souviendrais, ça c'est sur. Et est-ce que ça va changer quelque chose entre nous ? Je n'espère pas parce que je compte mes amis sur les doigts d'une main et que je n'ai pas envie de les perdre ou quoi que ce soit. On marche un peu et je lui propose d'aller au bal avec moi l'année prochaine. Enfin, c'est plutôt moi qui me propose pour y aller avec lui. Cette fois, je prends mes devant ! Ouai, 365 jours à l'avance. Avec moi, c'est tout ou rien ! En tout cas, même si on en parle pas vraiment, il a vraiment l'air mal et ça me fait mal au coeur, alors je remonte ma main sur son biceps et lui adresse un léger sourire en l'écoutant. " On pourra dire qu'on y a été quand dans vingt ans, on se retrouvera tous en tant que vieux alumni " Lâchais-je en souriant. Ouai, c'est la seule chose que je retiendrais de ce bal. Ça et le fait que j'ai embrassé Maxence parce que c'est quand même quelque chose... " Oui c'est vrai... " Lançais-je avec un petit sourire sur mon visage. Moi, les points positifs de ma soirée c'est les retrouvailles avec mon frère et le baiser qu'on a échangé toute à l'heure mais c'est tout, ça s'arrête là. Parce que c'était vraiment la catastrophe sinon ! On monte jusqu'à son appartement et je rougis légèrement quand il m'appelle 'ma jolie' et que je passe devant lui. J'enlève ma veste et mes chaussures et soupire quand mes orteils en feu touchent le sol frais. " Ça fait trop du bien " Soufflais-je avec un sourire. " Je peux aller prendre ma douche vite fait ou tu veux que je reste avec toi pour faire à manger ? " Juste des pâtes, rien de fou mais je demande. Il a l'air bien éméché et j'ai pas envie qu'il se brûle avec une casserole d'eau brûlante moi.. " Je sens pas trop mauvais alors ça peut attendre " Soufflais-je avec un sourire en coin.

Je suis bourré de chez bourré. Je ne suis même pas sûr de pouvoir m'en rappeler demain au réveil. J'appréhende un peu demain matin, comment on va réagir de tout ça. Est-ce que ça va changer quelque chose entre Casey et moi ? Je ne veux pas la perdre. Elle est essentielle dans ma vie comme Maxwell. Ils sont les seuls amis que j'ai dans ma vie. Du moins, ils se comptent sur les doigts d'une main. Et ils en font partie. Donc, le fait d'aller au bal l'année prochaine avec elle. Me semble être une bonne idée. Puis, on sera sûr de passer une excellente soirée pour une fois. Ça nous empêchera de déprimer à la fin. Jusqu'à présent, je m'abstiens de ne pas parler de ma soirée de merde. Je suis vraiment triste et déçu. Je préfère me concentrer sur Casey, qui semble en avoir plus besoin. « J'aime bien cette idée. En espérant qu'on y retrouve Maxwell dans le lot. » Étant donné qu'on forme un trio, autant qu'il soit présent aussi. Sinon, ça ne serait pas marrant au fond. Ensuite, je lui avoue qu'elle a quand même des points positifs dans sa soirée, elles ne sont pas négociables. Le fait de revoir son frère c'est magique. Je donnerais importe quoi pour retrouver le mien, même si c'est une cause perdue. On monte dans mon appartement après avoir marché quelques temps. J'ouvre la porte pour la laisser entrer en l'appelant ma jolie. Je souris quand je la vois retirer ses chaussures et qu'elle soit soulagée de sentir le sol frais. « Les talons hauts ne sont pas déconseillés ? » Dis-je avec un petit sourire. « Oui vas-y, la salle de bain et au fond du couloir à gauche. » Lui soufflais-je avec toujours ce petit sourire sur mes lèvres. « Pour ce qui est de la cuisine je m'en charge. Va te détendre un peu, tu en as besoin. » Réplique-je en lui faisant signe de la tête la direction de mon couloir. Je prends ensuite possession de ma cuisine pour y sortir une casserole et la remplir d'eau avant de la mettre sur le gaz. En attendant que l'eau bouille, je regarde dans le frigo ce que j'avais à cuisiner pour suivre avec des pâtes. Je n'avais pas énormément de choses dans le frigo, j'ai oublié de faire les courses.

" Bien sûr qu'on y retrouvera Maxwell ! L'année prochaine ou dans vingt ans avec ses douze enfants " Riais-je rapidement. Connaissant le bonhomme, il va se retrouver avec une ribambelle de marmots et je vais être tata Casey un nombre incalculable de fois. Enfin, c'est tout le mal que je lui souhaite parce que Maxwell est un type extraordinaire et il m'a gentiment accordé une danse toute à l'heure alors forcément... On continue la marche et je crois que je me suis habituée aux talons hauts qui font mal. Mais je dois quand même avouer que c'est une libération de poser le pied sur le sol frais mais aussi - voire surtout - à plat. " À partir d'aujourd'hui, ils sont prohibés de ma garde robe ! " Ronchonnais-je en boitillant légèrement, comme si je marchais sur du verre. Il a de la chance de pas connaître les talons hauts lui ... Il s'en rend même pas compte mais je l'envie sacrément quand j'y pense... Je l'écoute et me propose de rester avec lui. Il est pas dans son état normal, j'ai pas envie que la casserole lui tombe sur les pieds ou quoi que ce soit d'autre. " D'accord d'accord... Je vais me détendre un peu dans un bon bain chaud " Soufflais-je, écrasant mes lèvres sur sa joue et filant dans la salle de bain. Je ne prends pas beaucoup d'eau histoire de ne pas gaspiller, me déshabille rapidement et glisse dans l'eau tiède. Je soupire légèrement et me laisse glisser, m'immergeant totalement dans l'eau. Je reste quelques longues secondes, jusqu'à n'avoir plus d'air dans les poumons et remontant rapidement à la surface. Je tousse légèrement, prends le gel douche et me frotte de partout. Ça fait trop du bien. Je ne reste pas longtemps dedans et une fois dehors, je me rends compte qu'il n'y a pas de serviette de sortie. Je déglutis difficilement, entrouvre à peine la porte de la salle de bain et sors seulement mon visage. " Maaaaaaaaax, elles sont où tes serviettes éponges ? " Parce que je vais pas sortir à poil non plus... Oh ça non !!

« Je n'ai même pas envie de m'imaginer tonton de douze bambins de lui ... » Répondais-je en rigolant ! Quand on connaît le jeune homme en question, on peut très rapidement comprendre pourquoi on rigole de sa personne. En tout cas, il reste le seul homme qui arrive à me faire rire avec ces conneries. Tout compte fait, il le mériterait d'avoir autant d'enfants, puisqu'il est extraordinaire ce gars. Puis il galère avec les femmes autant que moi. Alors, je lui souhaite tout le bonheur du monde, sincèrement. Par ailleurs, il me manque ce petit con. On c'est un peu éloigné en cause de notre petite engueulade la dernière fois. Et, je trouve ça vraiment pathétique de notre part. Bref, on continuait de marcher avec Casey avant d'arriver dans mon appartement. Elle sent le sol frais sous ses pieds et elle avait un sourire ravissant sur ses lèvres. Un sourire que j'adore voir sur son visage. « Alors, à notre prochaine sortie shopping je pourrais t'interdire d'en acheter ? » Puisque oui, il m'arrive d'aller faire les magasins avec la jeune femme quand j'ai besoin de conseil pour me rhabiller. Un avis féminin n'a jamais fait de mal à personne. Prenez en note ! Je peux me sentir chanceux de ne pas avoir à porter ce genre de chose. Je ne veux pas m'imaginer la douleur que ça peut procurer. J'ai déjà assez de soucis comme ça, pour en rajouter. Puis elle vient à se proposer de rester. Sauf, que je refuse catégoriquement. « C'est ce qu'il te faut après cette soirée. » Je la laisse par la suite rejoindre la salle de bain. Pendant ce temps, je prends une casserole dans les mains pour la mettre sur le gaz. Le temps que l'eau bouille tranquillement, je regarde ce que j'ai en paquet de pâtes dans mon placard. Je finis par choisir un paquet au hasard. J'allais pour mettre les pâtes dans l'eau quand j'entends la voix de Casey résonnait dans l'appartement, du coup je viens à me brûler avec l'eau chaude. Je fais signe que je ne venais pas de me brûler et je m'approche de la salle de bain pour m'arrêter devant la porte. « Normalement, ils sont dans un placard dans la pièce. » Je ne laisse pas le choix à Casey et je pénètre dans la salle de bain pour lui donner la serviette avant de passer ma main sous l'eau froide pendant quelques temps. Cela m'aidait à couper le feu de ma brûlure. Après quelques minutes, je me retourne machinalement en oubliant même que Casey était dans la salle de bain. Et je la vois toute nue face à-moi. Je me sens un peu mal à l'aise sur le moment mais, ça ne m'empêche pas de lui dire ce que je pense. « Tu es magnifique voir séduisante même dans cette tenue Casey. Il ne sait pas ce qu'il rate ton imbécile ... » Référence à Baptiste mais, je n'avais pas envie de prononcer son prénom.

Je le regarde et ris légèrement. " T'imagines toi ? Douze casse pieds ! " Et je passe du rire franc au gloussement parce que sérieux, Maxwell avec autant d'enfants, je rêve de voir ça. Ça sera tellement drôle quand même mais en fait, je lui souhaite vraiment. Même si Maxou est quand même un peu bizarre, il est quand même super gentil et il ne veut faire de mal à personne. Et on lui en fait beaucoup trop à mon sens et ça, ça m'agace. Oui, rien que ça. Parce que j'ai l'impression qu'il n'y a que les cons qui ont le droit d'être heureux. Cons comme Baptiste par exemple. Oui parce que je suis sûre que lui, il passe une soirée d'enfer et il s'éclate comme un dingue. Ça me dégoûte, voilà, c'est dit. On arrive rapidement chez Maxence et je souris largement. " Totalement ! Je t'autorise à me porter sur ton épaule et à me faire sortir du magasin si je me dirige vers les talons " Certaines chaussures sont magnifiques mais je ne suis absolument pas faite pour ça... Je préfère trainer en petites ballerines et sandales plutôt que ça... Celles qui gambadent toute la journée avec, je ne sais pas comment elles font mais alors pas du tout. Peut être qu'un jour j'y arriverais mais je crois que ce n'est pas le cas pour tout de suite. Souriant à Maxence, j'hausse les épaules et l'écoute, filant vers la salle de bain. Je ne voudrais pas qu'il se vexe ou autre... Puis bon, je pense que ça va vraiment me faire du bien de me poser un peu, de fermer les yeux et de ne penser à rien. Parce que là, depuis tout à l'heure, je cogite comme pas possible et ça m'énerve. Beaucoup de choses m'énervent aujourd'hui et c'est bizarre, je n'ai jamais ressenti ce sentiment avant. Et ça me chagrine. Est-ce qu'Harvard est entrain de me changer ? J'entends un bruit dans la cuisine quand je sors de l'eau mais je ne fais pas vraiment attention. " D'accord " Lançais-je en me dirigeant vers le placard en question quand il entre dans la salle de bain. Je change de couleur mais reste un peu bloquée sur place, il est concentré sur sa main et si je bouge, il va se rendre compte que je suis là. À vrai dire, il s'en est rendu compte et je déglutis difficilement, tentant de me cacher du mieux que je peux avec mes bras et mes mains. Je le regarde et ne bouge pas. " Merci.. " Soufflais-je avec un léger sourire avant de me tourner et de cacher mon postérieur d'une main, cherchant de quoi me cacher. Je prends la plus grande serviette et en fait tomber tout un tas. " Merde. Pardon " Je vais ramasser ça. J'enroule la serviette autour de moi et commence à tout ramasser avant de voir sa main sous mes yeux. " Eh ! Mais qu'est-ce que t'as fais ? " Soufflais-je en me relevant et prenant sa main dans la mienne. " Je t'avis dis qu'il fallait que je reste avec toi " Ronchonnais-je en glissant mes doigts sur la peau légèrement meurtrie. " T'as de l'aloe vera ? " Demandais-je simplement. J'en doute mais bon. On va trouver autre chose au pire...

« Non je ne veux pas imaginer. Douze Maxwell ? OMG !! » C'est un suicide assuré qu'il m'attend, clairement. Y a déjà des fois où on a du mal à supporter le Maxwell officiel, alors douze de plus. Inimaginable. Voir impensable. Puis, ça serait drôle à voir. Il mérite tellement d'avoir sa propre famille. C'est un homme extraordinaire. On lui fait beaucoup de mal alors, que de son côté il n'agit pas dans le but de blesser les gens, bien au contraire. Je parle en connaissance de cause. Je l'ai engueulé la dernière fois alors, qu'il voulait simplement rigoler. « Je note, je pourrais te porter comme un sac de patate sans que tu ne râles. » C'est un point très important que je note dans un coin de ma tête. Je viens à m'occuper de faire chauffer l'eau des pâtes alors que Casey se faufile jusqu'à la salle de bain. J'étais concentré dans ce que je faisais, c'était la moindre des choses de se concentrer en sachant l'alcool que j'ai dans le sang. Tellement concentrer que je me brûle avec l'eau chaude de la casserole après avoir entendu la voix de Casey résonnait dans l'appartement. Du coup, je m'approche de la salle de bain pour lui dire où trouver des serviettes. Or, je rentre dans la pièce sans réfléchir qu'elle était nue pour mettre ma main dans l'eau quelques minutes. D'ailleurs, je me permets de lui faire la réflexion qu'elle était séduisante dans cette tenue. Une réplique qui semblait perturbé la belle blonde, étant donné qu'elle renverse le tas de serviette à terre. « Ce n'est rien, ça va passer Casey. » Dis-je machinalement ! Ce n'est qu'une brûlure, ça passera dans quelques jours. Rien de bien alarmant. « C'est qu'une brûlure, ne t'enflamme pas comme ça. » Un peu de crème et, ça passera. Faut pas en faire toute une histoire. « J'ai une tête à avoir ce genre de choses chez moi ? » Je suis un homme, un vrai. Je n'ai pas ce genre de choses dans mon appartement. J'ai que de l'alcool qui remplisse mes placards et des pâtes. C'est déjà bien, non ?