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NOAGE • " Kill me tonight please.. "

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✧ Parking + Bar ✧Sage & Noah


Chacun de ses mots est un coup cruel portait à mon ego. Je n’ai pas envie de la croire, je ne veux pas la croire. Bien sure que c’était parfait, j’étais là, je l’ai vu. De mes propres yeux, je l’ai vu. Je l’ai senti se déhancher sur moi, j’ai écouté chacun de ses soupirs, chacun de ses gémissements. Et bordel ce que j’ai envie de lui exploser le crâne quand elle continue de me soutenir qu’elle a menti. Aurait-elle menti ? Putain, je perds confiance en moi, je la déteste. Je la déteste de me faire douter. Elle me prend à mon propre jeu, je ne sais plus ce qui est vrai, ce qui est faux. J’ai envie de la tuer. Et de l’embrasser. Quand elle fait mine de m’ignorer en souriant. Mon visage se ferme, je reprends mon air sérieux. Je suis vexé, je ne le retiens pas. Mon visage tout entier le cri. J'ai envie de l'embrasser. Quand elle s’approche de moi comme ça, quand elle me regarde avec ses yeux malicieux, son sourire coquin. Quand elle me déstabilise de sa voix. Bordel, ce n’est pas humain d’avoir envie d’elle à ce point. Je ne la connais pas, ça ne fait que quelques heures et … putain. Je ne me suis jamais sentie aussi vivant, aussi bien. Du bonheur à l’état pur, brut, natif, volcanique, quel pied ! C’est mieux que tout, mieux que la drogue, mieux que l’héro, mieux que la dope, coke, crack, fitj, joint, shit, shoot, snif, pét, ganja, marie-jeanne, cannabis, beuh, péyotl, buvard, acide, LSD, extasy. Mieux que le sexe, mieux que la fellation, soixante-neuf, partouze, masturbation, tantrisme, kama-sutra, brouette thaïlandaise. Mieux que le Nutella au beurre de cacahuète et le milk-shake banane. Mieux que toutes les trilogies de George Lucas, l’intégrale des muppets-show, la fin de 2001. Mieux que le déhanché d’Emma Peel, Marylin, la schtroumpfette, Lara Crof, Naomi Campbell et le grain de beauté de Cindy Crawfor. Mieux que la défonce de Sade, Rimbaud, Morisson et Castaneda. Mieux que la liberté. Mieux que la vie. Je suis crispé et je fonds quand son doigt glisse sur ma peau. J’ai envie de le mordre, de la mordre, qu’elle arrête ce jeu, qu’elle arrête de faire semblant. Qu’elle admette qu’elle me veut moi, Noah. Qu’elle n’a jamais fait de meilleure et de pire rencontre, qu’à l’instant où elle a croisé mon regard elle est tombée amoureuse, qu’au moment où on faisait l’amour elle avait envie de me supplier d’être à elle pour toujours. J’ai envie qu’elle me dise de l’aimer comme Roméo, qu’on ne connaisse jamais nos prénoms respectifs, qu’elle me dise qu’elle aura toujours envie de moi, que ça continue encore et encore. Et voilà que je ressens de la jalousie. Je déteste ce sentiment, je déteste cette sensation. L’imaginer avec d’autres mecs, la manière dont elle en parle, me donne envie de vomir, de partir en courant avant d’être totalement à sa merci. Je ne souris pas, je lui lance un regard noir, incontrôlable. Je la déteste ouvertement, je la hais. Et j’ai encore plus envie de la faire galérer. Tu vas payer, putain, tu vas payer : « C’est rare d’entendre une fille assumer aussi ouvertement le fait d’être une salope ». Je l’insulte. Je l’insulte parce que je veux la blesser. Je veux lui faire mal. Qu’elle pense qu’elle ne sera jamais rien de plus qu’une putain pour moi.

Et nous voilà bloqué, sur ce bord de route. La nuit qui tombe, ma voiture encastrée. Mon euphorie, sa malice, mon excitation et son putain de sourire à tomber. Je la nargue, je la taquine, je la titille. Je la veux. Et ce que je veux plus que tout, c’est qu’elle me supplie de la baiser. Là, comme ça, ici et maintenant. Qu’elle retire tout ce qu’elle a dit, qu’elle admette que nous deux ça détonne, c’est parfait. Qu’elle pourrait crever pour m’embrasser. Et je l’embrasse. Son cou, j’adore son cou. J’adore l’odeur qui s’en dégage, sa peau brulante et la courbe qu’il dessine. Je l’adore et je le savoure du bout des lèvres. Je me sens prés d’elle, je sais qu’elle m’entend respirer, là, tout pré. Une crampe au ventre quand elle me défie encore d’un « plus que coriace ». Elle est belle, bordel ce qu’elle est belle. Bordel ce que j’ai envie d’elle, là d’un coup, sans préliminaire. Te faire hurler. Quand sa main attrape mes cheveux, que je la sens me tirer à elle, un frisson glacé parcourt mon dos. Et son « non », aussi savoureux qu’un oui, tant il fait monter l’adrénaline en brèche, tant il me donne envie de la rendre dingue : « Cesse de faire semblant de te défendre, jette les armes …. », dis-je, à voix basse, entre deux baisers : « Reconnais que je te rends fou. Que tu as envie de moi … », mon visage face au sien, flirtant dangereusement avec ses lèvres tandis que mes doigts glissent doucement jusqu’à son entre jambe : « que tu as envie que je vienne te caresser là, te prendre sur ce siège …. », je retire ma main et me penche jusqu’à sa cuisse cette fois, « que tu veux que je te fasse l’amour trois heures d’affilées, sans m’arrêter. Que je te fasse gémir … », mes lèvres dans l’intérieur de sa cuisse : « Que je te fasse crier …. ». Et voilà que j’orchestre le mouvement pour me retrouver face à elle, ses jambes sur chacune de mes épaules. Je redresse la tête pour la regarder de mes yeux coquins, de mon sourire mesquin. Son « fait pas ça », me fait sourire encore plus : « Que je ne fasse pas quoi ? …. », je fais semblant de questionner, connaissant très bien la réponse, avant de replonger là où j’ai envie de crever. Il me faut une force surhumaine pour ne pas succomber. Pourtant j’ai envie, j’ai putain d’envie. Mais je veux la faire languir, la torturer : « Je veux te faire jouir …. », dis-je d’une voix basse et assurée avant de reprendre le cours de mes baisers. Et voilà qu’elle m’arrête. Qu’elle baisse ses jambes et relève ma tête. Je ne suis même pas frustré. En fait, je sais que je suis entrain de gagner. Sinon, elle n'aurait pas tout arrêté aussi vite. Et ça me fait sourire en coin. Et tout se passe très vite pour moi, elle reprend le dessus, me plaque violemment contre ma fenêtre et j’ai une montée exceptionnelle d’adrénaline. Je ne la quitte pas des yeux, sourit de plus belle, insolent, lorsqu’elle me somme de fermer ma gueule : « C’est tout ce que tu peux endurer ? Cinq pauvres petites minutes de baisers ? », Je souris triomphant, histoire de la faire rager. Histoire de me montrer insolent : « Tu as déjà peur de céder ? ». Et je la sens là, sur mon entrejambe, qu’elle baisse mon jean, et je suis de plus en plus physiquement excité. Je baisse mes yeux vers mon sexe avant de les relever vers elle d’un air coquin. Et elle revient à moi, elle se déhanche, ce que je peux aimer les ondulations lentes et prononcées de son bassin. Je la laisse faire, comme je la laisse relever mon menton et sucer mon cou. Mes yeux se ferment instantanément, je reconnais cette sensation, plaisante et douloureuse à la fois. Le picotement du suçon, la sensualité du baisé appuyé dans le cou. Et je vois son regard fier, son sourire fier. Je lis sa satisfaction et j’ai encore plus envie de la faire déchanter. Elle m’embrasse et je prolonge ce baiser, aussi fougueusement, aussi sensuellement. Ma langue contre la sienne, ma lèvre qui aspire la sienne. J’aime ses baisers, j’en suis accroc. Et tandis qu’elle le rompt en me demandant de lui dire que je ne suis qu’à elle, mon cœur ratte un battement. Ça devient de plus en plus fort, de plus en plus intense entre nous. Il y a quelque chose de démesuré dans nos actions, l’amour insolent des adolescents perdus. J’ai mon front contre le sien, et ma gorge se sèche instantanément. Je voudrais lui dire tellement de chose. Je ne saurais même pas par où commencer. Merci d’être apparue, merci d’être ici. J’ai envie de toi, envie de toi à en crever. Je ne te connais pas, mais je ne voudrais jamais te lâcher, je voudrais te garder, pour toujours, à mes côtés. Mais je ne veux pas céder. Je veux jouer, la torturer. Alors, après avoir cligné fort des yeux pour canaliser toutes les émotions que je ressens, je recule ma tête et vient l’appuyer contre la vitre, je suis dos à la portière. Face à elle. Et je me mets à jouer tout seul avec mon sexe en la regardant. Lubrique, coquin, excité, provoquant. Excessivement provocant. J’effectue chaque va et vient très lentement sans la quitter des yeux : « Je n’appartiens qu’à moi-même ».








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✧ Parking + Bar ✧Sage & Noah

Je ne comprends pas cette espèce d’équation astrale, de réunion mystique qui nous pousse irrémédiablement l’un à l’autre. Je vois le feu, je vois le danger, je lis dans ses yeux la peine qu’elle pourrait provoquer en moi, et pourtant je fonce. Je ne résiste pas ou peu à l’envie de l’embrasser. Je la trouve belle, belle à en crever et … j’ai peur de ce qui est entrain de se passer. Tout est tellement rapide, imprévisible, irréel. Je veux dire, j’ai l’impression d’être dans un mauvais film tant tout me parait surréaliste. Elle, notre rencontre, ce que nous sommes entrain de faire. Même quand je la touche j’ai l’impression de caresser un rêve. Mon corps en ébullition implore sa clémence, s’il te plait, cesse de me regarder avec ces yeux là, ne m’oblige pas à tomber amoureux de toi. Et je tombe amoureux, d’un coup comme ça. Sans la connaitre, sans savoir qui elle est ni d’où elle vient. Je tombe amoureux comme on tombe de l’escalier, me fracturant la tête au sol. Un coup de foudre, un coup de massue. Je suis condamné et je sais dorénavant que ce n’est plus seulement contre elle que je devrais lutter. C’est aussi contre moi, mes sentiments, mes émotions. Je la déteste de me faire ce qu’elle me fait, je la méprise sans la connaitre, je voudrais la tuer. Et je viens de me condamner. Là, tout seul, comme un con. Ma bouche sur sa bouche, ma lèvre contre sa lèvre, ma main sur sa peau, mon corps contre son corps. Je me condamne à mort et j’en redemande encore. Et pourquoi elle fait ça ? Pourquoi elle se vante de ses ébats passés, pourquoi elle cherche à faire comme si ce qu’on était entrain de traverser n’était rien ? Est-ce vraiment moi qui me fais des films ? Ce n’est rien ? Tout ça, ce n’est rien, je l’invente, je l’imagine ? Je la regarde et je la butte vingt fois dans ma tête. Je la méprise, elle me donne envie de gerber, de m’arracher les testicules et de les faire frire pour ne plus jamais avoir à ressentir de l’excitation vis-à-vis d’elle : « T’es répugnante, tu me dégoute … ». Dis-je avant de tourner la tête : « Les filles avec lesquelles j’ai l’habitude de coucher demandent à être payé en fin de service. N’oublies pas de réclamer ton petit billet », sourire narquois, air désinvolte. Etais-je entrain de la traiter de pute ? Précisément. Et au même moment un léger vent de panique me pris par le bras : c’est vrai quoi, je viens de coucher avec elle, je ne me suis pas protéger. Et étant donné l’état second dans lequel j’ai été ces deux derniers mois, je ne suis pas certain d’avoir souffert souvent l’effort d’un préservatif. Elle me fait douter. Et surtout vis-à-vis d’elle. Si elle se vente à ce point d’être une trainée, c’est qu’elle a une gorge tellement profonde qu’on la surnomme « la girafe ». Et qu’elle doit probablement avoir tout un tas de saleté entre les jambes auxquelles je ne veux pas penser. Voilà qu’elle me dégoute encore plus. Comme les prostitués, les copines de mon père ou les actrices porno. J’ai un haut le cœur en court de route.

Et le cœur serré. Je la regarde et j’ai vingt fois envie de la baiser. Je la trouve belle, très belle, trop belle. Putain ce visage parfait, ce corps parfait, elle me rend dingue. Je passe d’un extrême à l’autre, d’une apside d’émotion à l’autre, comme un yoyo, un diabolo, un ascenseur. Je perds la tête et ça me rend dingue d’hérésie. Je l’embrasse, je ne peux pas m’en empêcher. J’aime son cou, son gout, son parfum, ses reins, la courbe de ses seins, les creux de son bassin, son ventre, ses bras, ses clavicules, ses lobes, ses yeux, son petit nez, sa bouche et sa lèvre à demi pincée, ses bruits, ses mains, ses cheveux en bataille, ses épaules dénudées, ses jambes écartés, la couleur de sa peau, le bruit que font ses mots quand elle me provoque et ses doigts quand ils empoignent mes cheveux. J’aime tout, surtout ses yeux. Quand ils disent le contraire de sa bouche, quand elle me regarde et que je sens la connexion entre nos deux âmes éreintées. Je ferme ma gueule, je ne veux plus être niais. Je ne veux même pas éprouver de remords ou de compassion. C’est un jeu, ce n’est qu’un jeu Noah. Gagne et tu t’en vas. « J’ai juste envie de tirer mon coup », je ne réponds pas. Je continue. Elle ne comprend pas que ses provocations m’aident à me détacher de l’instant présent, m’aident à laisser le connard prendre le dessus, à mettre mon humanité de côté, à renforcer le jeu, à me retenir de l’aimer. Ses mots me repoussent, sa bouche me retient. Je suis là, je l’embrasse et d’un coup je me retrouve contre la vitre de ma portière. Elle est sur moi, je souris triomphant. Elle me provoque encore, mais je sais qu’elle ment : « Si tu trouvais ça aussi ennuyeux, tu ne serais pas sur moi à l’instant où je te parle … ». Mes mains glissent doucement de son dos à ses fesses, la laissant orchestrer le léger mouvement de va et vient : « Tu mens. Sinon tu me regarderais dans les yeux en le disant. Et tu ne ferais pas ça … », je baisse mes yeux de ses yeux à son corps. Sourire narquois au coin des lèvres, j’aime la regarder se battre contre l’évidence. Parce que de mon côté, mon cœur se verrouille, je m’efforce de maitriser mes émotions. Et que je sais par expérience que plus on parle, plus on cherche à se justifier avec les mots, moins on arrive à contrôler ce qu’il se passe à l’intérieur. Nous nous perdons en nous-mêmes quelques instants et voilà qu’elle m’achève de supplications. Front contre front, je la regarde. J’analyse l’opportunité de la situation. Je pourrais déverrouiller mon cœur, me laisser aller, prendre le risque de crever, mais me laisser aller avec elle. Ou, à l’inverse, verrouiller mon cœur. Ne laisser transparaitre aucune humanité, ne plus jamais la laisser m’approcher de trop prés. Souviens toi Noah, règle numéro 2, ne jamais tomber amoureux. Et c’est l’option que je choisis en reculant, en la provocant encore des yeux. Mon sourire mesquin masque la mélancolie de mon regard. C’est finit, pour le moment. J’ai tout fermé, je ne me laisserais pas faire. Je vais me battre pour oublier cette fille et retourner à ma vie de connard tranquille. Je me masturbe, montrant alors que je n’ai pas besoin d’elle. Et voilà qu’elle vient s’immiscer entre ma main et moi. Elle veut se rendre indispensable, je veux lui montrer qu’elle ne l’est pas. Qu’elle ne le sera jamais. Et lui faire aussi mal qu’elle me l’a fait. « Appartient moi et je te donnerais tout de moi ». Bref instant et … j’éclate de rire. A haute voix. En la regardant. J’éclate de rire et je me moque d’elle. Je fais même exprès de rire plus fort encore : « Pardon mais … comment tu as dis déjà ? », je fais mine de réfléchir en tournant les yeux au ciel, avant de reprendre en imitant sa façon de parler, en changeant quelques mots de ce qu’elle m’avait dit plus tôt : « Ah oui : ne deviens pas niaise, épargne moi le discours de la fille amoureuse, je te trouvais bien plus excitante toute à l’heure …. ». Je la regarde droit dans les yeux, mon sourire mesquin aux lèvres, la provoque d’un haussement de sourcil avant d’éloigner sa main de mon sexe et de reboutonner mon pantalon : « Tu m’ennuie affreusement et me fait débander. C’est sympa, mais t’es loin d’être à la hauteur ». Frontale, direct. C’est reparti pour la bataille. Je me penche vers la boite à gant, attrape mon téléphone et mon portefeuille avant de sortir de la voiture : « ça doit être ça l’enfer. Etre perdu là, au milieu de nulle part, avoir cassé ma voiture, et mourir d’ennui avec une putain de drogué pathétique ». Je me moque encore d’elle, le regard vil, perfide, narquois. Je porte le téléphone à mon oreille et sort de la voiture. Une tentative. Une deuxième. Une troisième. Je m’agace, il n’y a pas de réseau. Et j’ai envie de pleurer quand je vois l’état de ma voiture, quand j’en prends conscience.









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Tu le hais quand il te parle comme ça, tu hais son regard qui te dénigre et, puis merde ! Qu'est ce que tu peux bien en avoir à battre de connard sérieusement ?! Qu'est ce que tu peux en avoir à foutre ? Ouais sûrement qu'il te rend folle par n'importe lequel de ses faits et gestes, même simplement le fait de respirer te détruit à petit feu et, non, tu ne peux pas te détruire encore un peu plus, tout est déjà éteint et dévasté en toi avec l'histoire de Sloan, tu as toujours du mal à t'en remettre, tu y penses encore souvent la nuit, quand tu es seule alors.. Pourquoi vouloir te torturer l'esprit un peu plus que ce qu'il n'est déjà. T'as déjà fait assez de conneries, d'écarts depuis que tu l'as rencontré, depuis qu'il a croisé ta route et, tu aurais dû t'arrêter là, ne pas monter dans cette voiture, tant pis pour tes affaires, tant pis pour lui, pour toi, tu ne le laissera pas te gagner si facilement. Tu ne lui laissera pas l'occasion de t'atteindre, de toucher ton cœur. Tu affiches un sourire en coin lorsqu'il insinue le fait que tu sois clairement une pute, t'as envie de le cogner, de le frapper tellement fort et de le laisser crever dans sa voiture ! Comme il vient de tuer le peu qu'il restait en toi. Tu le regarde un peu plus, tu t'en veux d'avoir été si faible avec moi, d'avoir baissé la garde, d'avoir goûté une première fois à ses lèvres inoubliables, tu t'en veux de ne pas avoir assez réfléchit, de ne pas être partit, de lui succomber, tu t'en veux quand ton cœur bat plus vite que la normale quand il te frôle.  - Ça n'a rien à voir, je voulais te montrer comment faire.. Tu serres les dents, parce que t'es mal au fond, mal de ce que t'es en train de faire et tu te dégoûte tellement, t'as une aversion pour lui autant que tu veux de lui. Et c'est ça que tu détestes, c'est le fait qu'il arrive à te contrôler, à te faire faire ce que tu ne veux pas. Tu baisses ton regard en suivant la direction du sien, vos regards posés sur les ondulations de vos deux corps, et ça t'excite encore plus. Tu as ta main dans son boxer, tu veux qu'il voit en toi sa moitié, qu'une vie sans toi n'est plus possible mais, il préfère reculer. Tu scrutes son visage et, tu sens qu'il n'est plus le même, qu'il fait partit du même groupe de personne que les autres finalement, qu'il n'était pas si différent, un mec parmi tant d'autre. Tu t'étais sûrement fait des allusions à son sujet, tu l'as sûrement trop idéalisé pour le coup et.. Finalement il en vaut autant la peine que les autres, c'est à dire pas du tout. Ton regard devient noir, sombre, tu te relèves pour revenir à ta place, enfilant tes vêtements en restant silencieuse. Tu n'as même plus envie de répondre à ses attaques, de te battre contre lui, tu n'as plus la force ni le temps de jouer à ce jeu stupide qu'il vient de mettre en place. Il ira jouer avec les différents meufs qui l'attendent sur le palier, toi, tu préfères quitter la partie. Tu ne répond toujours pas à ses attaques, tu veux juste enfiler tes habits le plus rapidement possible pour ne plus avoir à endurer sa méchanceté sans raison valable. Tu te mords la lèvre, t'as le ventre noué de rage et, t'as qu'une envie, te casser de là et boire jusqu'à tout oublier. Absolument tout. Il sort de la voiture, tu fais de même en claquant violemment la portière derrière toi.  - T'inquiète pas je vais faire de ton enfer un véritable coin de paradis ! Tu dis sèchement en prenant la route en direction de tu ne sais même pas où en lui tournant le dos.  - J'me casse. Tu lèves la main en guise de salut, continuant à marcher d'un pas déterminé.
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Ne plus jamais ressentir quoique ce soit. Ni peine, ni amour, ni émotion. Jamais. Pas la moindre. Etre froid comme la glace, dur comme la pierre. Oublier les yeux de cette jeune fille. Oublier qu’ils me plaisent, oublier que je la trouve belle, oublier qu’elle me coupe le souffle à chaque fois que je lui parle. Me laisser envahir par la colère, par la haine. La détester aussi fort que je l’aime. Partir, en courant, partir écorché, ne plus me laisser faire, tout contrôler. Tout contrôler jusqu’à épuisement. Même si ça doit me couter ma joie. Même si dans le fond, je suis triste d’être comme ça, triste de devoir me battre contre tout le monde, contre moi. Triste de ne pas savoir gérer les émotions humaines, triste d’avoir à ce point envie d’elle, d’être à ce point écœuré par elle. Mon esprit est un putain d’enfer et c’est comme ça, je suis condamné. Je préfère être seul que de me risquer une fois de plus à tomber amoureux d’une fille qui ne vaudra pas la peine. D’une fille qui me fera souffrir, qui va me piétiner le cœur, manger les morceaux de mon âme et se moquer de moi. Elle m’a traité de niais quand je me suis laissé allé à l’émotionnel, quand j’ai eu envie de lui dire qu’elle me plaisait, que j’avais envie qu’elle rentre dormir chez moi, avec moi, qu’on déjeune ensemble, qu’on se bat beaucoup, mais qu’on continue de s’embrasser encore plus. Elle m’a freinée en me traitant de niais, je me suis bloqué, me rendant compte que les filles dans le fond, n’aimait que les connards, qu’elles adoraient les détester. Et c’est ce qu’il va se passer. Elle va adorer me détester. Je sens que la situation prend un tout autre tournant, qu’il y a quelque chose d’assez insupportable dans l’air qu’on respire. Je me moque d’elle parce que je veux la blesser, et je sais que ça marche. Je le sais parce qu’elle se tait. C’est la première fois qu’elle se tait, qu’elle ne dit rien, ne répond rien, depuis qu’on s’est rencontré tout à l’heure. Je sors de la voiture mon téléphone en main tentant vainement de joindre une dépanneuse, un taxi, n’importe quoi pourvu que je sorte d’ici. En vain. J’entends la porte de la voiture qui claque me tourne et remarque la jeune fille blasée, déterminée à s’en aller. Je n’ai pas envie de la rattraper. Je n’ai pas envie de lui laisser croire que je pourrais l’aimer. Elle n’a que ce qu’elle mérite. Elle n’a pas arrêté avec ses piques, ses histoires d’amour, ses anciens ébats et le reste. Elle n’a pas arrêté de me provoquer, c’est bien fait pour ça gueule si ça marche. Si je me braque, si je réponds, si je me défends comme un lion. Je désespère de trouver du réseau, je l’entends me hurler qu’elle se barre, je regarde autour de nous. Il pourrait lui arriver n’importe quoi ici. Non putain, non, pars pas. Ta gueule Noah, laisse-la. Ce n’est qu’une moins que rien, elle ne vaut rien, t’as connu mieux, y a mieux qui t’attend, ne la regarde plus. Et … sans que je ne puisse le commander je me retrouvais à son niveau. J’attrape sa main, la tire de manière à ce qu’elle se retourne et me retrouve face à elle, yeux dans les yeux, légèrement essoufflé. Sa main dans la mienne je la regarde. Il se passe un tas de chose. J’ai envie de lui dire un tas de chose mais …. Non. Elle va me faire mal, elle va me faire souffrir, elle va m’écraser le cœur et en faire du jus de larmes. Je ne peux pas, je n’ai pas confiance en elle. Je baisse les yeux au sol pour reprendre mes esprits. J’ai envie de pleurer, horriblement. Mais mieux vaut arracher le pansement d’un coup, plutôt que de souffrir pendant longtemps. Je prends mon inspiration et redresse la tête vers elle. Je retourne sa main que je tiens, paume face au ciel, et y dépose mon téléphone : « Maintenant, je ne te dois plus rien. Plus de raison qu’on se croise ». Je la regarde dans les yeux. Mon regard est noir mais il masque difficilement la mélancolie. Je déglutis péniblement et … et ça devient insupportable. Insupportable de la regarder comme ça, de la trouver belle et d’avoir à la fois l’impression qu’un troupeau de vache marche sur mon estomac. Je lâche son poignet, me redresse, mets mes mains dans mes poches et … sans la regarder, je fais trois pas en arrière, volte face, et marche. Dans le sens opposé. Abandonnant ma voiture, abandonnant cette fille. Mes espoirs éclatés contre cet arbre. Mort avec ma Mustang. Je suis Noah, plus jamais je ne tomberais amoureux.









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