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NOAGE • " Kill me tonight please.. "

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Et t'aimes quand il te blesse de ses mots durs, crus, t'aime son regard perçant, pouvant te fusiller s'il le pouvait sans aucune pitié, sa mâchoire contractée, souvent, signe de nervosité, cette façon qu'il a de passer sa main derrière sa nuque, et t'aime ses mains qui se baladent sur ton corps, provoquant la chaleur sous ses doigts, un feu ardent t'envahit petit à petit, t'as chaud, très chaud.. T'aime aussi cette fossette qu'il a au-dessus du sourcil, t'aime le connard qu'il et ce que t'aime par-dessus tout, c'est la passion, la liberté qu'il te procure quand ses lèvres kidnappent les tiennes, violemment, avec fougue. Tu veux crever dans ses bras, tout envoyer en l'air, tout, juste pour une nuit.. Une nuit, tu donnerais tout ce que t'as, le peu que t'as pour continuer à rêver avec lui. T'as besoin de rêver, t'as besoin de reprendre goût à la vie et, lui, lui, il devenait ta raison d'exister à nouveau, de te relever à nouveau. Et t'es là, sur ses genoux, il te regarde, perturbé, avec son arrogance naturel et t'en veux encore, t'en veux encore plus.. Tu es à moitié nue devant lui, ne demandant qu'une chose, sans foi ni loi, juste la seule chose que tu souhaites depuis ce tête à tête dans ces chiottes crades. T'as pas l'habitude de te donner aussi facilement, t'as jamais ét comme ça, jamais et, il fait ressortir en toi tout un tas de choses nouvelles, que toi même tu ne connais pas, que t'as jamais voulu laisser paraître. Il est devenu une faiblesse de plus, une autre option de te radier de cette putain de vie. Et tu guides ses mains sur ton corps, tu veux qu'il te touche, qu'il sente l'effet qu'il peut bien te faire, il n'en a sûrement aucune idée mais, à l'intérieur de toi tout est en ébullition. Prêt à exploser. T'es à l'affût du moindre de ses mouvements, de ses mimiques. Toi qui est d'habitude détaché de tout sentiment, beaucoup trop volage, je m'en-foutiste, tu n'est plus RIEN. Absolument rien, quand sa main vient se poser sur ta joue, chaude, rougie probablement par la situation, tu respires profondément, t'essayes de capter une émotion quand il a ce geste affectif envers toi mais, t'as du mal à capter quoi que ce soit. Un court instant, un petit instant, il t'embrasse, différemment qu'aux premiers temps, une autre façon de t'embrasser, plus douce, plus sincère, reflétant tout un tas d'trucs que tu ne pourras jamais deviner. Tu lui rends son baiser, avec douceur, ta langue passe sur ses lèvres rosées, tu ne veux oublier aucune partie de sa bouche. Et tu veux l'aimer, l'aimer de toutes tes forces, plus que ta propre vie, tu veux l'aimer d'une manière inimaginable, l'aimer comme on ne t'as jamais aimé avant. Serais-tu prête à t'y risquer ? Vos bouches ne se séparent pas, la réponse est là, tu continues sur ta lancée, il ne fait pas marche arrière non plus, la machine est lancée à vos risques et périls, bonheur et trahison, amour et déception, les jeux sont lancés. Ses mains glissent sur tes hanches, tu te redresses légèrement, un moment de doute te submerge quand il défait les boutons de ton jean, commençant à le baisser, tu n'es pas une experte en la matière, t'as honte, t'appréhende.. Mais tu te laisse faire, tu veux continuer, ne pas te rétracter et te jeter dans la gueule du loup sans bouée de sauvetage. Ton coeur bat de plus en plus vite, tu te relève à peine pour te débarrasser de ce fin obstacle entre vos deux corps. Tu ne pense plus à rien, tu ne veux plus penser à rien, juste savourer l'instant présent dans cette putain de voiture. Tu abaisses sa chemise, retirant les manches une à une, la laissant retomber sur son bassin. Il déboutonne son pantalon à son tour, tu le regardes faire, il te donne envie, une envie irrépressible. Une envie qui devient pressante, trop présente. Tu passes ton doigt tout le long de son torse, vous voilà à un stade bien avancé, prêt à passer à l'action. Tu sens juste en-dessous le fruit de son excitation, bassin contre bassin, ton corps ondule sur lui, doucement, lentement, un léger sourire au coin des lèvres. Tu veux le titiller, lui donner encore plus envie, résister encore un tout petit peu à cette putain d'attirance inhumaine. Tu prends ses mains, les enroulant autour de tes hanches, tu veux qu'il sente ton corps se déhancher, le frottement de vos deux intimités, qu'il ressente le plaisir monter petit à petit, qu'il guide ton rythme et tes mouvements. Tu passes tes mains dans ton dos, dégrafant ton soutient gorge d'un geste simple. Tu le laisse retomber le long de tes bras pour le retirer totalement. Le balançant sur les sièges arrières, tu viens te coller à lui, ta poitrine collée à son torse chaud, tu continues tes mouvements de va et vient sur le tissus qui vous séparent, ta respiration s'intensifie de plus en plus au fur et à mesure.
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Personne ne m’entend. Là, dans ma tête, personne ne m’entend, personne ne saura jamais. Personne ne saura jamais que je trouve cette fille époustouflante. Que je la trouve belle, tellement belle, comme j’ai rarement trouvé une personne belle. Tout en elle me débecte et me plait à la fois. Je la déteste, profondément, parce qu’elle est précisément tout ce que j’adore. Son sourire enfantin, son regard mélancolique et sévère, sa peau douce, ses baisers étourdissants. J’aime tout d’elle et je payerai cher pour disparaitre de l’univers, m’installer à tout jamais dans cette voiture à ses côtés. Je ne la connais pas, ni son nom, ni son âge, ni d’où elle vient, ni ce qu’elle fait. Et je m’en fous parce que je n’ai rien besoin de savoir de plus que ce qu’elle me fait là. La façon qu’elle a de me faire trembler le corps, de faire tordre mon ventre, de me faire grincer des dents … Je n’ai pas besoin de mot, pas besoin de plus que ça pour savoir que je suis entrain de me laisser totalement capturé par ses beaux yeux. J’ai envie d’hurler à la mort tant ce doux supplice de l’amour naissant est douloureux. Mes mains se baladent sur son corps, je ne peux m’en empêcher. Comme si je voulais l’habiter, comme si je voulais que nous ne fassions plus qu’un. Comme si en dehors de notre union, ici et maintenant, rien n’avait de sens ni d’importance. C’était absurde, complètement incohérent, ça faisait à peine quelques heures. Mais c’était comme ça, plus fort que moi. Je ne pouvais pas empêcher mon cœur de battre pas plus que je ne pouvais empêcher mes yeux de la manger du regard. Ma tête plongée dans son cou aspirant sa peau de quelques baisers, mes lèvres remontant à son oreille, à ses cheveux que je respire comme s’il s’agissait là du meilleur parfum qui n’ait jamais existé. Je ne peux retenir ces mots qui sortent de ma bouche, ces mots qui m’échappent comme un soupir, silencieux et fracassant à la fois tant j’ai la sensation que la sincérité s’est mise à parler d’elle-même : « T’es belle, t’es tellement tellement tellement belle …. ». Je frissonne moi-même me rendant compte de ce que je venais de dire. Quand je dis « belle », je ne parle pas que d’esthétique. Dans ma bouche ça voulait dire : « je pourrais complètement tomber amoureux de toi ». Je ne peux alors m’empêcher d’esquisser un sourire timide et de kidnapper une fois de plus ces lèvres que j’adore. Que j’embrasse, que je lèche, que je mords. Et il y a dans mes baisers quelque chose de fougueux et de mélancolique à la fois. Comme si nous étions tout deux condamnés à mort, conscient de notre sort. Comme si nous savions qu’en succombant maintenant l’un à l’autre, nous ne pourrions jamais plus sortir vivant de notre relation. Deux esprits libres, deux âmes torturées, deux êtres aussi détachés de la réalité, aussi fou, aussi effrayé à l’idée d’aimer … Je venais de signer mon arrêt de mort en posant ma main sur sa joue. En remarquant dans ses yeux cette étincelle qui me fait frémir. Ce regard qui veut dire : « à la vie à l’amor ».

Et voilà que les actes prennent le pas sur la pensée. La position est telle que je suis maître des manœuvres. Je la déshabille tant bien que mal, me déshabille à mon tour. Au moins du bas. Pour qu’il n’y ait plus d’obstacle, plus de tissus dressé comme du fil barbelé. Je veux la sentir prés de moi, contre moi, plus fort encore. Je veux imploser et exploser avec elle. Je veux voyager avec elle dans la petite mort étourdissante, dans la frénésie d’un ébat volcanique. Mes mains sur ses hanches, je la regarde orchestrer le va et vient et ne peux m’empêcher de me mordre la lèvre tant je la trouve sexy et excitante. Elle a tout pour me plaire. Tout pour me faire la détester aussi. Mais surtout tout pour me plaire. Et là, après avoir enlevé son soutient gorge de la manière la plus lascive qui soit, la voilà qui se colle à moi. Je sens son corps contre mon torse, cette chaleur étouffante, étourdissante. Cette envie pressente de l’avoir plus prés encore, de ne jamais la lâcher. J’embrasse son épaule, son cou, sa joue, le coin de ses lèvres. Tout ce que je peux embrasser pourvu que ça ne s’arrête jamais. Tout va de plus en plus vite, de moins en moins réfléchis. La buée sur les vitres est de plus en plus dense, le va et vient préliminaire est de plus en plus prononcé. Jusqu’à la fusion. Jusqu’à ce que je me sente e elle, elle sur moi, mon visage à quelques millimètres du sien, le soupir qui m’échappe et mes lèvres qui embrassent les siennes autant que possible. C’est animal et fougueux. Torride et suave. Electrique et fluide. Comme si nos corps s’étaient toujours connus. Comme si nous formions une combinaison parfaite. De va et vient, de baisers, de morsure, de soupir, de gémissement. Tout se passe et dans ma tête à moi, c’est un trou noir complet. Je suis complètement perdu dans ce monde de plaisir délicieux et j’ai envie d’hurler à cette fille que je suis complètement fou d’elle. Une de mes mains est posée sur le bas de son dos et suit le mouvement de son bassin. Mon autre bras l’encercle au niveau de l’épaule, de telle sorte qu’avec ma main dans ses cheveux je la garde collé à moi. Je sens son souffle chaud sur mes lèvres, ses gémissements, ses soupirs. Mes yeux se ferment par automatisme, de plus en plus souvent. Et chaque fois que je réussi à les garder ouvert c’est pour les avoir plongé dans les siens. Comme si nous étions en osmose parfaite. Et nous sommes en osmose parfaite. Comme si nous n’avions honte de rien, et nous n’avons honte de rien. Comme si nous étions libre, et nous sommes libres. Elle et moi, là, accélérant le mouvement, vivifiant la cadence. Jusqu’à la fin conjointe, jusqu’à l’explosion commune. Qui se traduit chez moi par mes mains qui se crispent. Celle sur le bas de son dos, celle derrière sa tête. Elles se crispent instantanément, mes yeux se ferment brutalement. J’ai la gorge sèche, le souffle haletant. C’est finit, et j’en redemande encore. Je voudrais que ça ne s’arrête jamais.










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J’ai dans les hanches le contrecoup de l’effort. Mes jambes paralysées par le plaisir, mon cœur battant la chamade. Ma gorge sèche ne pouvait plus esquisser le moindre son et mes yeux à demi-clos se délectaient de cette petite mort. Ça faisait longtemps que je n’avais pas ressenti ça. Et c’est encore plus troublant, ça rend cette jeune fille encore plus … étonnante. Les gens pensent souvent, à contre vérité, que les garçons ont un orgasme chaque fois qu’ils s’envoient en l’air. Mais c’est faux. Ces derniers temps, toutes les aventures que j’ai eues n’étaient qu’automatiques, une manière de penser à autre chose, du sport sans plus. Je trouvais bien plus de plaisir dans le verre de whisky que je siphonnais après. Là, en ressentant mes lèvres plissées, mes mains qui tremblent, mon esprit totalement étourdis, je sais au plus profond de moi que cette rencontre charnelle n’est pas anodine. Je le savais déjà tout à l’heure, quand je la regardais soupirer, quand j’avais envie de me crever les yeux tellement je la trouvais belle. Mais là encore plus. Et quand elle s’affale là, comme ça, sur moi, sa tête sur mon épaule, son corps toujours contre le mien, et que je peux sentir son cœur battre presque au rythme du mien, je sais qu’il ne me reste plus qu’à capituler. Que quoique je fasse, quoique je dise, cette fille va m’obséder. A m’en rendre fou, littéralement. Je la regarde reprendre son souffle et je voudrais l’étouffer pour ne pas souffrir ma passion à venir. Je ne sais pas comment elle a vécu la chose, ni ce qu’elle a ressenti. Si elle a l’habitude de faire ça, pire encore, si ce n’est qu’un jeu. Je m’attends à tout, surtout au pire. Mais pour moi c’était … surréaliste. Hors temps, hors espace. Émotionnellement contraignant. Car je me sens malgré moi attaché à elle par une force mystique que je suis tout bonnement incapable de commander. Mes yeux se ferment lorsque je sens son doigt caresser mes lèvres. Mes bras autour de son corps la serrent un peu plus lorsqu’elle m’avoue que s’était parfait : oui ça l’était, parce que c’était toi et c’était moi, ais-je envie de murmurer. Un instant de silence. De répit. Le calme après la tempête de nos ébats, la tornade de notre rencontre. Je n’ai pas envie de parler, je n’ai pas envie de mettre de mots dessus. J’ai envie de savourer chaque seconde. Parce que je sais que tôt ou tard, elle et moi finiront par tout foutre en l’air. Qu’on sera incapable d’assumer ce qu’il vient de se passer entre nous. Qu’on ne saura pas quoi faire de tous ces sentiments. Et qu’il faudra se battre encore, et encore. Jusqu’à ce que mort s’en suive. Quelques instants de calme et mes yeux s’ouvrent sur son dos immaculé que je trouve particulièrement séduisant. Mes mains en bas de ses reins dessinent à l’aide du pouce des formes abstraites. Je l’effleure du bout des doigts, comme si au moment où mon geste se réalisait je le regardais se transformer en souvenir sous mes yeux. J’ai mal à l’intérieur. Un mal atroce. Elle est apparue comme une étincelle ravivant l’espoir d’un coup de flamme. Et voilà qu’on me l’enlève. Que je me l’enlève. Qu’accoudé à l’espoir despotique, il y a le drapeau de l’angoisse qui flotte. A l’instant où mes yeux se sont posés sur elle, j’ai su qu’elle allait me briser le cœur si elle m’attrapait. Voilà, elle m’a eu. Et mon cœur atrophié attend apeuré dans un coin de ma cage thoracique qu’elle vienne l’achever. J’ai tellement peur, tellement tellement peur. D’elle, de moi. De ce que je pourrais ressentir ou ressens. De ce dont j’ai envie là tout de suite. Disparaitre, avec elle comme ça. Dans la même position, contre moi. J’ai peur et j’ai envie de pleurer tant j’appréhende ce qu’il reste à venir. Et comme pour chasser ces pensées dramatiques, user les larmes à coup de banalités, oublier un instant que je suis un handicapé des sentiments, je détache l’une de mes mains et fouille dans la poche de mon pantalon baissé pour attraper le paquet de cigarette. J’en sors une. Refermant vite le paquet pour ne pas qu’elle puisse voir qu’il y en a plein d’autres. C’est stupide, mais c’est comme ça : j’ai envie de partager cette cigarette avec elle sans avoir à lui dire. J’ai envie qu’elle comprenne d’elle-même sans avoir à parler. Je voudrais qu’on soit complice. Et à la fois je voudrais me détacher. Maintenant, tout de suite. Je suis tellement perdu. Je tourne légèrement ma tête vers elle pour regarder son visage fatigué par l’effort. Aucun sourire, aucune expression. Que mes yeux d’enfants humides et gonflés qui la regarde comme si elle était une œuvre incompréhensible. Je tourne de nouveau la tête, m’appuie contre le dossier, nous repositionnant un peu plus confortablement tout les deux, porte la cigarette à mes lèvres et l’allume avant de jeter le briquet au sol, sous les pédales. Une latte que je souffle, qui vient épaissir la buée des vitres une fois encore. Je voudrais nous asphyxier, faire que nous mourrions tout les deux ici et maintenant, ainsi, nous ne serions jamais séparé et ce moment pourra durer toute l’éternité : « Je te demande pardon ». Sorti de nulle part. Comme toujours. Lorsque j’ai la garde baissé et que mes émotions me submergent, je ne peux m’empêcher de culpabiliser pour tout le mal que je fais et inspire autour de moi. Et tout à l’heure, j’ai été affreux avec elle. Alors, si ça doit s’évanouir avec nos ébats, si ça doit tomber dans l’oubli, autant le lui dire. Autant être sincère. Je ne voudrais pas être qu’un connard à ses yeux et … merde ! Merde, merde merde ! Voilà que je me préoccupe de ce qu’elle pourrait bien penser de moi. Poursuis, poursuis Noah, ne t’arrête pas, ne prends pas peur : « Je n’aurais pas du parler de tes parents tout à l’heure, c’était bas. Même pour nous ». Ne la regarde pas, ne croise pas son regard, surtout pas. Je racle ma gorge et finit par me redresser légèrement l’invitant à en faire de même histoire de ne pas avoir à m’attarder sur le sujet. J’ai affreusement honte chaque fois qu’il s’agit de parler à cœur ouvert : « ça te dirait qu’on … aille ailleurs ?… ». Je suis presque timide. Presque trop ! C’est ahurissant. Voilà que je perds tous mes moyens et que je ne sais pas comment lui dire que je n’ai pas envie de la voir partir. Putain d'orgueil, putain de fierté. Mes yeux croisent finalement les siens, mon assurance revient en force. Soutenir son regard et la laisser me voir à nu. Au propre comme au figuré. C'est ainsi que je me sens fort, quand je la défie ou la vois me défier. Quand je réalise que nous sommes deux loups sauvages. Je la regarde comme ça et j’ai envie de la bouffer tant elle respire la folie et la liberté. Alors sans crier gare, je fonce sur ses lèvres et l’embrasse une fois encore, la fumée de la clope s’échappant de mes narines. Je l’embrasse encore, ne pouvant contrôler la fougue qui me gagne de plus en plus, malgré la fatigue, malgré la situation. Ma clope se consume dans une main, l’autre main en bas de son dos, mes lèvres sur les siennes. Et entre deux baisers, un douloureux, un grinçant, et à la fois doux : « t'es trop belle, j’ai encore envie de toi putain … », s’échappe.







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Et tu t'enfuis dans ses bras, ressentant la chaleur de son corps tout près du tient, deux icebergs qui s'entrechoquent, qui fondent lentement, douloureusement jusqu'à disparaître un jour dans ce putain d'océan de sentiments. Et y'a quelques heures encore t'étais la fille volage, pensant qu'à foutre ton nez dans la farine pour fuir ce quotidien bien trop pesant et, te voilà, là sans même penser à la came que t'as perdue aujourd'hui. Te voilà, là, à vouloir continuer à vivre ce quotidien beaucoup moins pesant suite à cette rencontre. Ton souffle légèrement saccadé, tu plonges dans tes pensées les plus profondes, le regard vide, absorbé par son image, par les gestes de ton index caressant ses lèvres si douces. Et oui, t'as envie d'y replonger, t'en as pas encore terminé avec lui, il t'as rendu accroc, accroc à cette association parfaite vous réunissant. Pire que la coke, le crack, la cocaïne, MSD, l'héroïne, pire que toutes ces drogues mélangées. L'effet qu'il avait sur toi était pire que tout, l'effet qu'il avait sur toi pouvait te tuer, ici même en une fraction de seconde. Et en même temps t'as envie de te battre, contre lui, contre son putain d'envoûtement. Tu veux pas t'y perdre, t'en veux pas toi de ça, tu veux pas de son amour, de ce sentiment, de ses baisers affreusement bons, affreusement additifs, de son odeur atroce, non, tellement bonne, tu voudrais la sentir tous les matins à ton réveil.. L'odeur de sa peau. Elle te répugne, elle te dégoûte, ce qu'il te fait subir te dégoûte. Puis la scène de votre ébat passionnelle te revient, tu remémores ce moment tant apprécié, t'en as la nausée. Tu veux gerber, t'es tiraillé entre l'aversion et les papillons dansant dans ton ventre. Tes membres sont engourdis, votre position est loin d'être confortable et pourtant, dans ses bras tu te sens parfaitement bien, tu ne ressens aucune douleur. Ce n'est qu'un oasis, comme si tu avais marché des jours dans le désert et, que ce mec là était qu'une illusion, l'image parfaite de ce que t'as longtemps cherché. De ce que tu pensais mort, irréel, tel un mythe. La main sur sa nuque se resserre autour de celle-ci, inconsciemment comme pour te trouver que, non, il est bel et bien là. Tout ça existe. Que tu viens vraiment de t'envoyer en l'air avec un mec que tu connais même pas, dans cette caisse, sa caisse d'enfoiré de gosse de riche à la vie parfaite. Et la rage te submerge, tu sais que tu n'es qu'une fille de plus au tableau, une parmi tant d'autres passant par là, que sa caisse devait souvent faire office d'un baisodrome et, malgré ça.. T'as encore envie de lui. T'en auras jamais assez en fait. Son visage se tourne vers toi, un court moment où ses yeux capturent les tiens. Tu te sens revivre que quand il te regarde, même si son regard ne veut rien dire, le fait qu'il le pose sur toi, misérable personne tu renais dans ses pupilles. T'es tellement paumé, tu l'étais déjà très bien avant de croiser sa route mais là.. Tu ne sais plus où t'en es, ce que tu viens de faire, ce n'est pas toi.. Non. Tu t'en veux de t'être donné aussi facilement et d'un autre côté, tu aurais regretté amèrement de ne pas l'avoir fait. Il porte sa cigarette à sa bouche, tu l'observe faire, ensorcelé. Il recrache la fumée en soufflant un mot d'excuse à la clé. Tu fronces les sourcils, le regard interrogateur. Il poursuit finalement, mettant les pieds en plein dans le plat. C'est un sujet que tu n'aimes pas aborder, que tu détestes, qui t'as traumatisé et le fait qu'il en reparle à le don de te refroidir. Tu te raidis sous son emprise. Le visage froid, grinçant des dents. - Arrête. Tu ne voulais pas entendre ses conneries. Inutile de s'excuser. - J'en ai pas.. Le ton sec, tu regardes la fumée envahir la voiture. - De parents. J'en ai pas. Tu lâches en haussant légèrement le ton. Tu avales douloureusement ta salive, comme si celle-ci était faite d'acide et qu'elle brûlait tes entrailles petit à petit. - Pas besoin de t'excuser juste parce que je viens d'écarter les jambes ! Changement d'humeur radical, tes mauvais souvenirs venaient de refaire surface, venaient de noircir ce moment de tendresse. - Ne devient pas niais et épargne-moi le discours du mec désolé, je te trouvais plus excitant tout à l'heure. Non c'est faux, tu mens, tu le sais, mais tu ne peux pas laisser ta peine s'échapper, se montrer. Tu veux que jamais elle ne ressorte, si elle venait à s'exprimer ça serait la fin pour toi, elle anéantirait tout, depuis le temps que tu la renferme. Tu regrettes de lui parler comme ça, tu sais qu'il est honnête dans ses propos mais, tu ne peux pas te laisser aller à ce sujet. Jamais. J'hoche la tête quand il propose de partir d'ici, laissant derrière nous ce moment magique. Retourner à la réalité, la dure vie. Tu te redresses légèrement, le regardant de haut, il était là face à toi et, tu ne pouvais t'empêcher de vous imaginer vous sautez dessus une deuxième fois. Un regard, un laps de temps et le voilà accroché à tes lèvres par surprise. Tu prolonges ce baiser, passant ta main sur son bas ventre, remontant sur son torse avec vivacité, ta main glisse le long de son bras, tes lèvres toujours contre les siennes. Tu viens attraper la cigarette d'entre ses doigts pour venir la portée à ta bouche. Fumant une bouffée, tu viens coller ta bouche entrouverte à la sienne, rejetant la fumée à l'intérieur. Un sourire narquois aux lèvres, tu tires une dernière barre dessus avant de la jeter par la fenêtre à peine ouverte. Tu ramasses tes affaires éparpillées un peu partout, te rhabillant tant bien que mal, tu viens remettre sa chemise en place. Vos regards se croisent, il t'esquisse un sourire timide. Baissant la tête, balançant tes cheveux en arrière, tu viens déposer un doux baiser au coin de ses lèvres. - Tu penses être assez endurant pour un deuxième round ? Tu dis alors d'un air moqueur, grimaçant avant de sauter sur le côté passager.
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Just wanna feel your kisses against my lips

Je me love dans la délicatesse de ses bras, de ce moment précieux. Même les guerriers ont parfois besoin de repos. De trouver l'espace de quelques secondes la paix. Cette fille me rendait dingue par sa simple présence. Je la savais à moitié folle, je l'avais rapidement déduit les trois premières secondes de notre rencontre. Mais elle avait ce genre de folie douce, folie tragique, à la Bukowski. Une insolence passive, une indépendance animale. Quelque chose qui me remue profondément tant j'ai l'impression d'avoir face à moi une œuvre d'art complète et incompréhensible. Je ne peux empêcher mes lèvres de courir les siennes, mes mains de parcourir sa peau. A chaque fois c'est pareil. Dès lors que je baisse ma garde, mon hypersensibilité maladive reprend le dessus. Tout est plus beau, plus vivant, je ressens les choses avec une telle intensité, une telle précision, que ça m'épuise l'âme, me fait mal au cœur. Je la regarde et j'ai envie de la bouffer, cette fille qui n'a pas de prénom, qui passe là comme un orage ou un ouragan et qui ne me laissera pas tranquille. Je le sais parce que je la cherche. Et dès lors que je la cherche je me rends compte de cette réalité atroce : son absence va me devenir aussi insupportable que sa présence. Ce trop plein d’émotions épuisantes me donnent l’impression d’être entrain de me noyer. Je suis submergé et je ne sais par quelle opération mystique de la nature je me retrouve à faire des excuses à cette jeune fille. Je ne sais pas pourquoi. Pourquoi là, comme ça, maintenant. Je n’ai pas pu m’en empêcher, pas pu m’empêcher de m’en vouloir, de culpabiliser. De me mettre à un niveau inférieur vis-à-vis d’elle parce que même si je me le cache, je suis comme ça. Complètement soumis à mes émotions. Et c’est le drame. L’arrêt brutal. La rupture de battement. La raison pour laquelle tous les jours de ma putain de vie je m’armer de ces chaines de glace, de cette armure de soldat prétentieux et arrogant, venait de me sauter à la gueule. De me parvenir de par ses lèvres : « Arrêtes ». Le regard froid qu’elle arbore jure avec tout ce qu’il venait de se passer dans cette voiture. C’est comme si ça n’avait pas exister. Comme s’il n’y avait pas eu de coupure entre la rencontre dans les toilettes, et maintenant, tout de suite. Je la regarde interpellé par son attitude et me rend compte subitement que j’avais complètement baissé la garde. Que je venais de prononcer des excuses. Que j’étais ensorcelé par une moins que rien, sans le sous, accroc au crack et complètement stupide. C’est la chute vertigineuse, le tourbillon express. Mon armure se replace comme un mur de glace autour de mon esprit. Je suffoque, complètement troublé par la manière dont je me suis laissé faire. En quelques minutes seulement, cette fille s’était emparée de moi. Jamais personne n’avait réussit à me toucher de plein fouet, en plein cœur comme ça. Et j’ai peur, et j’ai honte, et j’ai mal. Je m’en veux affreusement : jamais je ne tomberais amoureux, jamais je n’esquisserais le moindre signe d’humanité. Reviens Noah, reviens à toi. Je la déteste, ce que je peux la détester. Je ne réponds rien, mes yeux ronds, figés, réalisant doucement le changement radical d’ambiance, d’atmosphère. C’est la guerre dans mon crâne. Et ce qui me révolte, c’est qu’elle pense avoir gagnée. Je lutte désespérément pour ne pas la trouver belle, pour ne pas avoir envie d’elle, pour ne pas avoir le cœur qui bat si fort, les mains qui tremblent autant. Je me bats de toutes mes forces et j’ai l’impression que c’est vain. Je la méprise, je la hais. Tu m’entends conasse ? Je te déteste, je voudrais te crever, je voudrais que tu meurs, t’es rien, t’es absolument rien, barres-toi. C’en était finit. Plus jamais je ne me laisserai aller à un tel degré de sincérité. Plus jamais elle ne reverra le Noah qu’elle vient d’apercevoir dans l’intimité. Je ne serais plus que le connard, le sacripant, le prétentieux. Je vais te faire mal, je jure, sur tout ce que j’ai de plus chère, sur l’honneur de mon nom. Je vais te faire mal, je vais te détruire, je vais te rendre dingue. Jusqu’à ce que t’es envie de mourir tant j’aurais rendu ta vie insupportable. J’ai la haine d’avoir eu des sentiments, de les avoir laissé prendre le dessus. Et comme tout idiot incapable d’assumer ce qu’il ressent, pourri par la vexation, j’ai besoin de me venger. Mes yeux redeviennent sombres, mon sourire redevient faux. Je feins un nouveau baisé, pour ne pas qu’elle se rende compte que quelque chose a changé. Pour qu’elle continue de croire qu’elle peut m’amadouer. Je crois que c’est clair : la partie est définitivement lancée : « Tu n’as aucune idée de ce que tu viens de déclencher pauvre conne.». A ces mots, je me penche à sa bouche et l’embrasse d’un baiser doux, mais différent. Comme s’il se moquait d’elle. J’ai cette excitation malsaine au fond du ventre qui me fait encore bander. J’ai envie d’elle, pas pour elle. Pas en elle. Mais pour la posséder. Lui faire comprendre qu’elle est à ma merci, qu’elle est à moi, comme n’importe lequel de mes jouets. Un sourire narquois vient répondre au sien, mes lèvres élargies se figent : « elle, je la garde », dis-je en attrapant à la volée sa petite culotte tandis qu’elle retournait s’asseoir sur le siège passager avec ses affaires. Un rire m’échappe à sa remarque sur mon endurance. Je tourne brutalement le visage vers elle tandis que j’étais entrain de boutonner mon pantalon : « Ne doute jamais de mes performances. Si tu es apte à encaisser, je pourrais te baiser, continuellement, jusqu’à demain matin. Dans tous les sens, tous les endroits que tu auras choisis, de la manière la plus douce à la manière la plus brutale qui soit … je pourrais te baiser ici sur ton siège, dehors sur le capot de cette voiture, contre le mur de l’université, dans les toilettes de n’importe quel bar … ». Mon visage s’était rapproché du sien au fur et à mesure de cette phrase, jusqu’à ce que nos lèvres soient presque collées. Sourire en coin, sourcil haussé, bien provocateur. Je détourne mon visage en un rire, finit de m’occuper de mon pantalon. Le pantalon boutonné, je remonte ma chemise d’un coup d’épaule avant d’ouvrir ma fenêtre et de balancer la culotte de la jeune fille dehors. Je la referme, démarre la voiture et tourne la tête vers elle : « Mais je veux augmenter les enchères. M’y prendre autrement. Que tu saches que j’ai envie de te faire l’amour ou que tu en ai envie est une chose. Que tu me supplie de le faire … c’en est une autre. Et c’est ce que je veux. Que tu m’implore de te baiser comme jamais on ne t’a baisé ». Voix taciturne, phrasé lent, découpant chaque syllabe. C’était entre la sensualité et la menace. Le défi. Premier défis de notre jeu d’enfant. Je démarre ma voiture en trombe, à pleine vitesse avant de m’arrêter brutalement au stop quelques mètres plus loin, nous faisant tout deux sursauter. Je regarde la route : une ligne droite pour rejoindre le périphérique. Je tourne mon visage vers elle : « Tu n’as pas besoin de ça non plus », en lui arrachant des mains son pantalon. Ainsi, ne pouvait-elle pas s’habiller. En la fixant dans les yeux, l’air arrogant, méprisant, malicieux, joueur. Le sourire narquois, l’impertinence. Je pose ma main sur sa cuisse sans la quitter des yeux. La glisse doucement. Tout doucement, du bout des doigts, jusqu’à la commissure de sa jambe. Jusqu’à presque effleurer son entrejambe. Et d’un coup d’un seul, dans le même temps, j’appuie sur la pédale, et démarre à toute vitesse sur la grande avenue qui se dresse devant moi. L’excitation à son summum, provoquée par cette fille, par le danger de la situation. Par le fait qu’elle m’ait rabaissé et que je sois obsédé à l’idée de lui faire payer. Par ma main et mes doigts qui la caresse. Bordel, ce que j'adore son corps. Elle m'attire comme personne ne m'a jamais attiré. Je le sens dans mon pantalon. Je le sens dans mon ventre. J'ai putain d'envie de lui sauter dessus. Mais il est hors de question que je baisse la garde une seconde fois : « Et là, je ne suis toujours pas excitant ? ». Mes doigts glissent de façon plus provocante et prononcée jusqu’à son entre jambe. Je ne regarde pas la route. Je veux lui faire comprendre que je n’ai pas peur de nous planter tous les deux. Que rien ne me résiste. Qu’elle va céder. Je la caresse tout doucement, à peine appuyer. Histoire de faire grimper l'excitation tout doucement. Je ne peux m'empêcher de me mordre la lèvre. Et plus j'ai envie d'elle, plus j'appuie fort sur la pédale de vitesse : « Dis-le ! ».





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Changement radical de position, de stratégie. Elle m’a blessé. Sincèrement blessé. Et je n’ai qu’une envie : me venger. Alors mon ton, ma stature, mon sourire, mon regard. Tout reprend la forme de l’Eliot. Du mec arrogant, prétentieux, intrépide et complètement sur de lui. Ma carapace est endossée. Je suis obligée de sur jouer. Obligé, parce que je viens de me rendre compte à quel point je me suis perdu. A quel point je me suis laissé aller. Cette fille a fait de moi ce qu’elle voulait, ici, dans ma voiture. Ma voiture bordel. Je n’ai jamais couché avec qui que ce soit dans ma voiture et les personnes qui ont eu le droit de monter dedans se comptent sur les doigts d’une main. Je ne peux empêcher l’animosité de grimper. Pas plus que cet élan sordide et malsain d’excitation qui me pousse à provoquer le vice, lancer les dés. Elle m’a eu, et c’est hors de question. Je ne veux pas t’aimer. Je ne veux pas tomber amoureux. Bordel, Noah, t’es entrain de tomber amoureux. T’as rien vu venir, rien contrôler. Tu t’es fait avoir comme un bleu et elle, elle en a profité. Elle a détesté ce que t’étais dans le fond, elle a détesté l’hypersensible, le coupable, le niais. C’est moi, tout ça c’est moi. C’est ce que je cache pour ne pas me faire marcher dessus. Et elle, avec ses grands yeux, avec son sourire fier, elle a tapé en plein dans le mile et je me suis retrouvé comme un con à la regarder. Comme un con à revoir en boucle les scènes de nos ébats, sa bouche dans mon cou, moi en elle. Elle veut le connard, elle aura le connard. Plus jamais je ne me ferais avoir. Plus jamais je ne lui donnerais la moindre parcelle d’humanité. Ici et maintenant, je t’invite à danser, petite sotte, avec le diable en personne : « Oh oui, c’est vrai, le but de ma vie toute entière était précisément de tremper le … biscuit », d’un ton sarcastique, les yeux plissés du genre « tu racontes n’importe quoi ». Et je veux la blesser, je veux qu’elle se sente aussi rabaissée que moi. Je veux lui mentir, lui faire croire qu’elle n’est rien, qu’elle ne compte pas : « Je t’en prie, tu sais à qui tu parle ? Je n’ai pas eu à me donner autant de mal que ça ». Non. Non vraiment pas. Ce n’est pas ce que je pense là, tout au fond de moi. T’es sublime, t’es complètement surnaturelle, tu me rends fou, j’ai envie de toi d’une force inimaginable, inavouable. Ta gueule Noah, ferme ta putain de gueule. Elle n’est rien, elle n’est absolument rien. Rien de plus qu’un jouet pour passer le temps, un truc comme ça qu’on se tape quand on n’a rien de mieux à faire. J’ignore chacune de ses réactions et me lance dans le grand jeu de la provocation. Impassible, sur de moi. Mon ventre est en proie à mille et une émotions et j’arrive de nouveau à les canaliser. J’arrive à retenir mes mains de trembler, calmer les battements vindicatifs de mon cœur. Je l’écoute me dire que ce n’était pas si mémorable. Et je ne la crois pas. Pas du tout. Parce que j’étais là, je l’ai vécu comme elle. Je sais au fond de moi, même si je voudrais que ce soit faux, que c’était un truc complètement dément. Que nous deux ça détonne. Que nos corps sont parfaits l’un pour l’autre. Je marque un temps de silence à sa provocation et la dévisage. Sourire en coin. Tout en moi lui hurle qu’il ne la croit pas : « La façon que t’as de te débattre contre toi-même, de te mentir à toi-même c’est … excitant ». Un temps de pause, et je reprends : « J’ai adoré faire l’amour avec toi. Et je sais que tu as adoré faire l’amour avec moi. A l’inverse de toi, je n’ai pas besoin de mentir pour résister. Ce qui fait de moi, le plus fort de nous deux ». Ce n’est pas mon genre de glisser sur le mensonge pour me défendre. Au contraire, je préfère susurrer la vérité jusqu’à ce que la personne en face en doute. Jusqu’à ce qu’elle ne sache plus si je dis vrai ou faux. Si j’ai vraiment adoré, ou si je suis entrain de me moquer. C’est bien plus cruel et amusant de la voir s’enfoncer dans l'incertitude totale quand moi je suis certain du fait qu’elle mente. Sinon elle ne m’aurait pas dit que c’était parfait tout à l’heure. Sinon, elle ne serait pas encore là. Et je la regarde, me la jouant manipulateur, tout sourire, la flamme dans mon regard. L’envie impitoyable de l’écorcher et de l’embrasser à pleine bouche à la fois. Ma langue sur la tienne mon amour, comme deux fous à lier qui croisent le fer jusqu’à ce que l’un d’eux finissent par s’écrouler : « ça ne se reproduira plus ? », repris-je en haussant un sourcil, « je prends ça comme un défis ». Ma bouche près de la sienne, mes lèvres flirtant avec les siennes, je murmure en un chuchotement : « T’es belle quand tu ris. Ça se reproduira vingt fois par jours et vingt fois par nuit. Ça se reproduira jusqu’à ce que l’un de nous deux tombe de fatigue ». Clin d'oeil provocateur, ton ironique. Impossible de savoir si je dis vrai ou faux. Un baiser volé. A cette distance je suis incapable de résister. Et pourtant je me retiens. Il faut que je me retienne, que je recule, que je me concentre sur le volant pour ne pas lui sauter dessus avant d’avoir eu gain de cause. Démarrage, arrêt, brusque. Son pantalon que je tiens, qu’elle essaye en vain de rattraper. Son « putain » qui lui ressemble. Nos regards qui se croisent. Mes mots qui s’enchainent. Mon ventre qui se crispe. Mon désir ardent d’être en elle. Ma main sur sa cuisse, sa main qui vient me rejoindre. Je ne m’arrête pas, hors de question. J’en ai trop envie. Et la regarder lutter comme ça, ça me rend encore plus fou. Mon sourire s’élargit. Et je démarre d’un coup violent. Oubliant la route et les limitations de vitesse. Accélérant au gré de mon excitation. Ma main entre ses cuisses ne fait plus de manière, je la caresse avec hardiesse, un brin de brutalité qui voulait dire « je ne te laisserai jamais en paix ». Je sens encore la connexion profonde qui nous lie. Comme si l’univers tout entier vivait sa plus belle bataille. Un coup de klaxon m’interpelle. Court instant d’inattention durant lequel je tourne mes yeux vers la route pour garder le cap. En revenant vers elle, je remarque son air triomphant. Sa main baladeuse qui gagne mon pantalon. La crampe abjecte dans mon bas ventre. La crispation de mes muscles. Et mes gestes envers elle de plus en plus intense, de plus en plus prononcé. Jusqu’à ce que mes doigts se perdent en elle. « T’as envie de moi ? ». « A en crever », je lui réponds le plus sincèrement du monde sans quitter mon sourire mesquin. Il n’y a rien de pire que la vérité pour déstabiliser l’autre. Ses gestes s’accentuent, les miens également. J’ai du mal à retenir le soupir qui m’échappe, mes yeux qui se ferment et … long coup de klaxon au dehors, ma main quitte brutalement son entrecuisse, vient attraper le volant. La voiture a percuté l’arrière d’une autre voiture, j’en perds le contrôle, elle tangue, vacille. J’utilise toutes mes forces pour la retenir, je ne comprends rien à ce qu’il se passe, un coup de volant à droite, un coup à gauche et … boum. J’ai perdu le contrôle, la voiture atterrit sur le bas côté, contre un arbre. Le choc est assez violent pour nous sonner, mais pas suffisant pour provoquer un grave accident. La voiture a frappé l’arbre sur le côté arrière gauche, autrement dit, la porte derrière moi. Elle se retrouve à contre sens de la circulation, bien loin de la route, sur cette espèce d’esplanade verte qui ressemble au début d’une petite forêt. Et sans que je ne comprenne pourquoi, j’éclate de rire. Un rire à plein poumon, complètement nerveux. Elle et moi, deux cons inconscients. Et bordel ce que j’adore ça. Je me tourne vers elle tandis que mon rire se calme : « Raté. Tu n’es pas encore morte ». Bien ironique, ne prenant même pas la peine de lui demander si elle va bien. Et me penchant à son cou, je dépose un baiser près de sa gorge. Je remonte à son oreille et chuchote : « Alors, je vais te torturer. Encore plus. Jusqu’à ce que tu m’implore ». Je recule mon visage et la regarde un instant. Ce sentiment étrange d’euphorie extrêmement excitante, d’insouciance totale, de folie pure. Je ne pense plus à rien. Pas à cet accident, à ma voiture cassée, à la nuit qui tombe et à nous deux perdus ici au bord de cette route. J’ai le sourire du joueur. Je baisse ma tête et vient déposer un baiser sur sa cuisse cette fois. Lentement, très lentement. Que chaque parcelle de sa peau puisse sentir mon souffle chaud : « Dis-le ».





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Il faut que je la blesse. Que je la blesse autant que je me sens moi-même blessé. Pendant un court laps de temps, je me suis laissé allé, j’ai présenté des excuses, j’ai voulu … je ne sais pas. Créer une certaine forme de confiance, de confidence entre nous qui survivrait malgré tout, par delà la haine. Pendant un court laps de temps, j’ai cru qu’il existait une ouverture, qu’une histoire était possible entre nous, que ça allait bien au-delà de la simple partie de jambe en l’air et … et je m’en veux tellement ! Je m’en veux tellement d’avoir eu ces pensées salement romantiques, salement humaines. Je m’en veux tellement de l’avoir laissé rallumer l’étincelle de ma vie insipide. Je m’en veux parce que je peux de nouveau ressentir les choses. De nouveau être blessé. Je suis blessé, elle m’a blessé. Je veux hurler, de rage, de douleur, de peur. Je veux hurler à la mort tant je ne suis qu’un pauvre idiot, qu’un gros con. Et que je tombe amoureux d’une pauvre droguée, une paumée, une fille sans valeur. La manière dont elle m’a froidement répondu m’a vite fait remis à ma place, six pieds sous terre, couvert de honte, vexé. J’ai envie de la tuer pour ce sentiment affreux qu’elle provoque en moi. J’ai envie de la saigner, et pourtant je ne peux m’empêcher de la trouver belle. De la trouver très belle, trop belle. Presque trop pour moi. L’assurance sur jouée masque un manque de confiance évident en moi : j’admire ce genre de personnalités, libres, indépendantes, sauvages. Alors que moi, je ne suis que le chien bien dressé de mon père. Et je voudrais qu’elle m’aime. Je voudrais qu’elle m’adore. Alors, je ne peux qu’être le connard qu’elle attend. Oublier toute émotion, tout sentiment. Laisser mon armure me commander, faite de froideur, de rigueur, d’amertume, d’impertinence, d’arrogance et de prétention. Je ne peux que lancer la partie, feindre le jeu pour oublier que je vie et prier pour qu’elle soit la première à tomber en enfer. Les particules électriques semblent reprendre du service. L’atmosphère connait un changement radical, à l’extrême opposé de ce que nous étions il y a quelques minutes à peine. La jeune fille semble se refermer, se braquer. Reprendre son visage insupportable d’ado bornée et insolente. Comme si chacun de nous se retenait d’être lui-même et poussait sans cesse plus le vice de la provocation. Pour déstabiliser l’autre. Voir à quel moment il allait lâcher. C’est foutu, on est dans l’arène, on va se battre comme deux fauves enragés. On est félin pour l’autre. Ta gueule, putain Noah ta gueule. Connard maxima : « Tu me dis « je suis une excellente menteuse » et enchaine par « j’ai connu bien mieux que ça ». Si je te crois et que j’admets que tu es une excellente menteuse, alors c’est que tu mens sur le « j’ai connu bien mieux que ça ». Donc … tais-toi et … », embrasse moi ! Embrasse-moi putain ! Mais non. Ta gueule une fois, ta gueule deux fois Noah. Je ne sais pas à quoi elle joue, pourquoi elle veut à tout prie me faire croire que ça ne lui a rien fait. Ça ne lui a rien fait ? Voilà que je doute et … non, garde le cap. C’est toi le maître du jeu, ne te laisse pas faire, ne la laisse pas gagner : « Dix neufs fois encore … tout ce que tu as à faire, c’est m’implorer …. ». Je la regarde dans les yeux, le sourire en coin, proche de ses lèvres, de son visage superbe. Je suis fou d’elle, elle me rend fou. Elle est tellement belle, tellement … mieux que tout le reste ! Impossible de résister, j’y vais à demi mot, doucement, essayant de garder le contrôle. Un court baiser, juste un, sur ses lèvres mielleuses. Un baiser que je n’éternise pas, parce que si je l’éternise, c’est moi qui succombe, c’est moi qui perds. Reprendre ses esprits, c’est partie. Démarrage. Je n’ai jamais connu de situation plus excitante que celle que je suis entrain de vivre. Le danger, la fille, la fausse retenue … tout. Absolument tout est délectable, je sens mon esprit qui vacille, mes poumons qui se remplissent de trop plein d’air. Je la caresse, plus brutalement, de manière plus prononcée, afin que chacun des gestes de ma main, de mes doigts, lui fassent comprendre que j’ai envie d’elle à en crever. Comme je le lui affirme par les mots. Et moi, mon ventre tout entier est à l’agonie. Je la regarde autant que je le peux, scrute son visage, ses lèvres qui tremblent, le mouvement de son épaule. Et je la sens partout dans mon corps, qui m’habite, qui m’enivre, et mes yeux se ferment et …. BOUM.

L’excitation, l’euphorie, la folie presque. On a faillit mourir. Ce qui veut dire, qu’on n’a jamais été plus vivant. Même si mon plaisir a été coupé en plein élan, je ris. Je ne peux pas retenir ce rire enfantin, incontrôlé, complètement naturel. Comme jamais. J’ai sa main sur ma cuisse et ne peux m’empêcher d’effectuer une pression dessus avec ma main droite. Je ne sais pas, un geste naturel, qui veut dire « ça va », sans avoir à le dire. Qui veut dire « on est tout les deux, ensemble, que tu le veuille ou non » sans avoir à assumer de le penser : « Du genre coriace ? », mon rire se calme, mes yeux pleurent presque de joie. Je tourne le visage vers elle et m’approche du sien, je la provoque encore : « C’est encore un de tes mensonges ? ». Je la taquine, je me moque d’elle, sourire en coin. J’adore la voir dépité par ce que je dis et là tout de suite, j’ai envie de l’embrasser. Je ne pense à rien, ni à l’accident, ni à ma voiture, ni à la façon dont on va devoir rentrer. A rien du tout. Qu’à ses magnifiques yeux, ses magnifiques lèvres, et j’ai envie de l’embrasser de toutes mes forces. Déviation. Mes lèvres à son cou. Qui l’effleure le long de la courbe de sa gorge. Tout doucement. Avant de déposer un baiser appuyé, tendre, au départ de sa clavicule. Sa main dans mes cheveux me fait frémir. J’ai de nouveau cette impression étrange, comme s’il n’y avait que nous sur terre, comme si en dehors de nous rien n’avait d’importance, rien n’existait : « ça n’arrivera pas ? », dis-je en relevant la tête, d’un sourire provocateur avec l’intonation du défis. Avant de reculer un peu sur mon siège pour me donner de l’espace, et de baisser mon visage jusqu’à sa cuisse dénudée : « Je crois au contraire … », un baiser, simple baiser, tendre, appuyé, sur sa cuisse, « que ça va arriver … », un autre, plus provocant, qui glisse, qui dérape, vers l’intérieur de la cuisse : « très vite …. », un troisième à l’intérieur de la cuisse, plus haut. De manière à ce qu’elle sente ma présence entre ses jambes. Mes lèvres qui recommencent à l’embrasser de bas en haut sur l’intérieur de la cuisse : « Dis-le … ». Moins fermes, plus suave. Comme si je savais déjà que j’étais entrain de gagner. Je veux qu’elle me dise « Noah, baise-moi » avec l’intonation du mendiant. Et mes lèvres continuent leur courses, parcourent sa cuisse, jusqu’à arriver à la commissure de sa jambe, le pli qui sépare la jambe du reste du corps. Virage à gauche, me voilà qui embrasse son aine, et le bas de son ventre, tout doucement. Prenant tout mon temps. Je crève d’envie de lui donner un orgasme. Mais je me retiens. Je veux la faire languir, je veux la torturer. Je redresse la tête après quelques secondes et la regarde, mesquin, le sourire aux lèvres. Je me relève complètement, me retrouvant assis, et d'un geste brutal, la fait pivoter en la tirant par les jambes. Tout est fait très vite, il faut dire qu'elle est assez légère et moi suffisamment précis dans mes mouvements. Ainsi, elle se retrouve non plus face au tableau de bord, mais face à mon siège, le dos appuyé contre sa portière. Je me baisse dans le même mouvement, de manière à ce que ses jambes viennent naturellement se poser sur chacune de mes épaules. Sa jambe gauche à été lésée par la position précédente, alors voilà que je l'embrasse, tout doucement. En commençant par le mollet. Et en remontant tout doucement, au genoux, au début de la cuisse, et ainsi de suite. Murmurant un lent : "Dis-le" dans ma course.






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