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Et t'aimes quand il te blesse de ses mots durs, crus, t'aime son regard perçant, pouvant te fusiller s'il le pouvait sans aucune pitié, sa mâchoire contractée, souvent, signe de nervosité, cette façon qu'il a de passer sa main derrière sa nuque, et t'aime ses mains qui se baladent sur ton corps, provoquant la chaleur sous ses doigts, un feu ardent t'envahit petit à petit, t'as chaud, très chaud.. T'aime aussi cette fossette qu'il a au-dessus du sourcil, t'aime le connard qu'il et ce que t'aime par-dessus tout, c'est la passion, la liberté qu'il te procure quand ses lèvres kidnappent les tiennes, violemment, avec fougue. Tu veux crever dans ses bras, tout envoyer en l'air, tout, juste pour une nuit.. Une nuit, tu donnerais tout ce que t'as, le peu que t'as pour continuer à rêver avec lui. T'as besoin de rêver, t'as besoin de reprendre goût à la vie et, lui, lui, il devenait ta raison d'exister à nouveau, de te relever à nouveau. Et t'es là, sur ses genoux, il te regarde, perturbé, avec son arrogance naturel et t'en veux encore, t'en veux encore plus.. Tu es à moitié nue devant lui, ne demandant qu'une chose, sans foi ni loi, juste la seule chose que tu souhaites depuis ce tête à tête dans ces chiottes crades. T'as pas l'habitude de te donner aussi facilement, t'as jamais ét comme ça, jamais et, il fait ressortir en toi tout un tas de choses nouvelles, que toi même tu ne connais pas, que t'as jamais voulu laisser paraître. Il est devenu une faiblesse de plus, une autre option de te radier de cette putain de vie. Et tu guides ses mains sur ton corps, tu veux qu'il te touche, qu'il sente l'effet qu'il peut bien te faire, il n'en a sûrement aucune idée mais, à l'intérieur de toi tout est en ébullition. Prêt à exploser. T'es à l'affût du moindre de ses mouvements, de ses mimiques. Toi qui est d'habitude détaché de tout sentiment, beaucoup trop volage, je m'en-foutiste, tu n'est plus RIEN. Absolument rien, quand sa main vient se poser sur ta joue, chaude, rougie probablement par la situation, tu respires profondément, t'essayes de capter une émotion quand il a ce geste affectif envers toi mais, t'as du mal à capter quoi que ce soit. Un court instant, un petit instant, il t'embrasse, différemment qu'aux premiers temps, une autre façon de t'embrasser, plus douce, plus sincère, reflétant tout un tas d'trucs que tu ne pourras jamais deviner. Tu lui rends son baiser, avec douceur, ta langue passe sur ses lèvres rosées, tu ne veux oublier aucune partie de sa bouche. Et tu veux l'aimer, l'aimer de toutes tes forces, plus que ta propre vie, tu veux l'aimer d'une manière inimaginable, l'aimer comme on ne t'as jamais aimé avant. Serais-tu prête à t'y risquer ? Vos bouches ne se séparent pas, la réponse est là, tu continues sur ta lancée, il ne fait pas marche arrière non plus, la machine est lancée à vos risques et périls, bonheur et trahison, amour et déception, les jeux sont lancés. Ses mains glissent sur tes hanches, tu te redresses légèrement, un moment de doute te submerge quand il défait les boutons de ton jean, commençant à le baisser, tu n'es pas une experte en la matière, t'as honte, t'appréhende.. Mais tu te laisse faire, tu veux continuer, ne pas te rétracter et te jeter dans la gueule du loup sans bouée de sauvetage. Ton coeur bat de plus en plus vite, tu te relève à peine pour te débarrasser de ce fin obstacle entre vos deux corps. Tu ne pense plus à rien, tu ne veux plus penser à rien, juste savourer l'instant présent dans cette putain de voiture. Tu abaisses sa chemise, retirant les manches une à une, la laissant retomber sur son bassin. Il déboutonne son pantalon à son tour, tu le regardes faire, il te donne envie, une envie irrépressible. Une envie qui devient pressante, trop présente. Tu passes ton doigt tout le long de son torse, vous voilà à un stade bien avancé, prêt à passer à l'action. Tu sens juste en-dessous le fruit de son excitation, bassin contre bassin, ton corps ondule sur lui, doucement, lentement, un léger sourire au coin des lèvres. Tu veux le titiller, lui donner encore plus envie, résister encore un tout petit peu à cette putain d'attirance inhumaine. Tu prends ses mains, les enroulant autour de tes hanches, tu veux qu'il sente ton corps se déhancher, le frottement de vos deux intimités, qu'il ressente le plaisir monter petit à petit, qu'il guide ton rythme et tes mouvements. Tu passes tes mains dans ton dos, dégrafant ton soutient gorge d'un geste simple. Tu le laisse retomber le long de tes bras pour le retirer totalement. Le balançant sur les sièges arrières, tu viens te coller à lui, ta poitrine collée à son torse chaud, tu continues tes mouvements de va et vient sur le tissus qui vous séparent, ta respiration s'intensifie de plus en plus au fur et à mesure.
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