Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityNOAGE • " Kill me tonight please.. "
Le Deal du moment : -43%
-100€ Pack rééquipement Philips Hue ...
Voir le deal
129.99 €


NOAGE • " Kill me tonight please.. "

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Tu brûles, ton corps se consume à petit feu sur cette même chaise où tu étais assise quelques minutes plus tôt.. Quelques minutes avant cette putain de rencontre, ce putain de chamboulement, cet ouragan dévastateur qui t'as tout prit en quelques minutes ne laissant que ton esprit, ton cerveau, tes pensées en ruinent après son passage. Tu aurais préféré rester là, cloîtrer entre ces quatre murs, écoutant qu'à demi les paroles d'une prof aigrie, inintéressante, avec ton mal de tête plutôt que de vivre ce qui s'est passé il y a si peu. Tu restes sur ta fin, tu restes sur cette dernière vision de toi, désemparé face à lui, face à son caractère merdique, silencieuse, ne te laissant pas l'occasion de parler.. Te repoussant comme si tu avais la galle, comme si tu le répugnait au plus haut point, tu as pourtant sentit cette tension entre vous, ce bonheur éphémère, court, volage passer entre vous, tu n'étais pas seule, vous étiez deux, l'un contre l'autre, malgré ses traits renforcés, son manque d'émotion, ses gestes étaient doux. T'as ressentit la douceur s'emparer de sa main, le contraire de ce qu'il montrait. Pourquoi se vouloir si blessant ? Pourquoi te rejeter aussi durement, pourquoi son cœur était-il si abîmé, si balafré ? Tu aurais pu te mettre à genoux pour soigner ses tourments, être le bouclier de toutes ses craintes s'il te l'aurait demandé tout à l'heure mais.. Mais ses derniers mots, son dernier geste te laisse un goût amer dans la bouche, tu ne cesses de bouger les jambes sous ta table, t'es anxieuse, tu as cette boule au ventre qui ne veut toujours pas disparaître. Les mains croisés, la gorge nouée, ses paroles t'ont fais l'effet d'un déluge, d'un séisme, chez toi, toi qui habituellement laisse tout glisser sur ta carapace de marbre, incassable. Il t'as percé au grand jour, il tape fort, là où ça fait mal, t'as jamais été sûre de toi, t'as jamais été apprêté, tu te sens mal dans ta peau, moche, repoussante et il venait de te confirmer ce que tu pensais, encore un, une fois de plus. Une marque de plus sur ton organe encore vivant, organe qui aurait dû te lâcher depuis un bon moment même. Tu veux le revoir. Tu veux encore avoir affaire à lui. Mauvaise idée, tu le sais au fond, tu sais que cette relation va te mener à ta perte, que c'est une cause perdue d'avance, qu'il ne posera jamais les yeux sur quelqu'un comme toi et, que même si ça venait à être le cas, ça ne volera jamais haut. Tu viens des rues, il vient des quartiers riches, là où tu passes, là où leurs regards sont remplis de jugement, de dégoût juste en croisant ton visage. Ils ne sont pas du genre à vouloir se salir les mains en creusant pour découvrir une personnalité, une histoire, nan, eux, ils se contentent de prendre ce que tu leur donne sans poser de question. Deux univers différents, deux vécues différents et, pourtant, pourtant tu ne cesses de regarder l'aiguille de l'horloge, impatiente d'entendre la sonnerie de la délivrance et d'aller retrouver cette bête sauvage, indomptable, féroce, celle qui ferait sûrement qu'une bouchée de toi mais, amoureuse du risque tu te précipites vers la porte en entendant le gong du début de la fin. Tu ne penses plus, seule son image danse dans ta tête en descendant les escaliers. Tu arrives dehors, tu cherches du regard sa silhouette, priant presque de ne pas le rater. Ton cœur s'emballe pour la deuxième fois aujourd'hui, T'aperçoit ton cauchemar si parfait marcher en direction du parking. Tu le suis avec entrain, ne déviant jamais ton regard de ta cible. Il s'arrête devant une caisse, sûrement la sienne, tu rejètes tes cheveux d'un geste nonchalant en arrière, tu les as libérés de l'emprise de ton élastique. Tu t'arrêtes une seconde, pesant le pour et le contre, prenant qu'une seconde pour réfléchir à la question avant que tes jambes ne t'y emmènes. Tu veux te laisser tomber dans la gueule du loup, tu veux ressentir encore et encore cette passion. Tu attrapes son bras avec une légère appréhension que tu dissimules parfaitement. - Comme on se retrouve ! Tu crois peut-être que tu vas filer comme ça ? Tu mâches vulgairement ton chewing-gum devant lui, lui montrant ton irrespect infondé, juste par simple vengeance. Tu ne le regardes même pas dans les yeux quand il te fait enfin face. Tu sens les pulsions revenir au galop. Tu te maîtrises du mieux que tu peux. - Tu roules sur l'or, moi pas au cas où tu l'aurais pas remarqué.. Alors tu vas m'rembourser mes affaires très vite. Tu lâches sans réelle émotion, juste une simple indifférence à son égard. Sur ce, tu passes de l'autre côté de sa voiture, te postant devant sa portière, tu affiches un large sourire quand tu vois que par chance ou malchance elle s'ouvre. - Et j'te laisse pas le choix enfoiré. Tu lui lances un regard de travers avant de grimper dans sa voiture, côté passager. T'attends de voir sa réaction, il était capable de te laisser là. Seule, seule avec son souvenir et son odeur présente partout et se barrer. Sans aucun scrupule.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Nuit Fauve



✧ Parking + Bar ✧Sage & Noah


Je suis encore plus anxieux, stressé et agacé qu’au début du cours. « Merci Monsieur d’Aremberg de nous faire l’honneur de votre présence ». Sourire forcé, regard noir. J’ai toujours autant envie de l’éclater ce prof à deux balles. Assis sur ma chaise, je sens les regards curieux des autres élèves sur mon visage décomposé. J’ai la bouche sèche, tellement sèche. Je déglutis péniblement et tente tant bien que mal de me concentrer sur la fin du cours. Cette rencontre impromptue et improbable m’a littéralement retournée. La tête, le cœur, l’estomac. Tout est passé à la machine. Une putain de tornade incontrôlable à laquelle je ne m’attendais pas. Et qu’une partie de moi, infime partie, espérait de toute son âme. Je ne suis pas complètement éteint. J’arrive à être perturbé, chamboulé. A ressentir quelque chose. Même s’il s’agit d’une rage indicible, c’est déjà une émotion. C’est déjà beaucoup. Assez pour remplir le vide abyssal de mon ventre. Mes pensées se bousculent, je suis incapable de rester en place. Physiquement, je suis figé, comme tétanisé, toujours dans la retenu, toujours dans le savoir vivre. A l’intérieur, c’est un feu d’artifice. Je commence à peine à prendre conscience de ce qu’il s’est passé. A réaliser que ce n’était pas qu’un mirage, qu’une illusion. Qu’il y a à peine quelques minutes j’étais contre cette porte de toilette, face à cette fille déboussolante. Je me frotte les mains, me ronge les ongles, je sens encore que mes mains tremblent. Et je contemple l’horloge avec une morosité lamentable. Les secondes passent à vitesse minimale. Je peux les compter, les décomposer. Le temps s’est arrêté. J’en peux plus d’être ici, je veux la revoir, je veux retourner là bas, dans ces toilettes. Je veux éprouver encore cette rencontre. Je veux souffrir de me taire, souffrir de me retenir. La blesser, la regarder, la détester. Lui dire tout l’inverse de ce que je pense. Ne rien lui dire du tout et la regarder déconcertée par mes silences. Je ne sais pas pourquoi, mais c’est comme ça. Cette situation m’obsède, cette fille m’obsède. Et la sonnerie retentit enfin. Avec elle un haut le cœur, j’ai cru que j’allais vomir sur place. Je me lève en un sursaut, attrape mon sac, mon cahier, et fuit les hurlements du professeur qui me somme d’aller lui parler, m’expliquer sur mon attitude. Je bouscule les gens en sortant de la classe, je bouscule les gens dans les couloirs. A la recherche d’un peu d’air, un peu de solitude. Vite, partir, sortir, quitter cet endroit maudit et tout oublier. Des litres de whisky, des mètres de dentelles, et s’évader. La population devient moins dense, les couloirs se dégorgent. Je marche d’un pas mécanique vers la sortie, prépare une cigarette que je glisse derrière mon oreille. Tout en marchant je range mon cahier dans mon sac et y attrape les clefs de ma voiture. Grands pas, presque une petite foulée, pour atteindre ma Mustang garée juste en face de l’entrée. Un coup de clef et la voilà ouverte. Moi devant elle. Je pose mon sac sur le toit, allume ma cigarette. Quand une main me retient. Je déteste que l’on me touche. Pourquoi les gens sont-ils aussi obsédés par l’effet tactile ? Qu’il respire le même air que moi est bien assez déjà. Au moment où je me retourne, je reconnais sa voix. Je l’ai déjà trop entendu aujourd’hui. Et là, c’est incompréhensible. Je ressens un putain de soulagement, ça me surprend moi-même. Un truc complètement étrange et bizarre que je ne m’avoue qu’à demi-mot. Peut-être que j’avais envie de ça. De la revoir. D’être face à elle. De … je ne sais pas. Rien ne transparait, elle finira bien par s’habituer à mes airs froids, à mon visage impassible, robotique, à mon défaut d’émotions apparent : « Comment ça se fait que tu sois là, t’es toujours pas allé te faire foutre ? ». Ironique, caustique. Sourire forcé, moqueur et provocateur. Mes yeux se détournent comme s’ils étaient déjà las de la voir. En réalité, je sais au fond de moi que j’évite d’être deviné ou compris par elle. J’attrape mon sac et me dirige vers ma portière. Je l’ouvre, y balance mes affaires, tente d’ignorer la jeune fille en tirant une bonne latte de ma cigarette : « Te rembourser tes affaires ? C’est une blague. Il faudrait d’abord que tu me paye le temps perdu en ta compagnie. Mon temps est bien plus précieux que ton téléphone bas de gamme et ton sac de grande distribution ». Regard moqueur insistant, haussement de sourcil arrogant. Et je l’ignore de nouveau, parle encore ma jolie, je n’entends plus rien. Je vais pour monter dans la voiture, ma cigarette coincée entre les lèvres. Quand j’entends la portière côté passager s’ouvrir. C’est une blague. Je tourne un air déconcerté vers la portière, me redresse subitement manquant presque de me cogner la tête au toit de la voiture : « Tu fais quoi là ?! », dis-je sévère, dans l’incompréhension la plus totale. Et dieu seul sait à quel point ma voiture est sacrée. La jeune fille me congratule de jolis mots doux avant de s’installer sur le siège passager. Je reste là, dehors, le regard dans le vide. Elle ne me voit pas, j’en profite pour lâcher ce sourire satisfait et sincère qui tiraille mes zygomatiques depuis quelques secondes. Suis-je content ? Oui, je crois. Je crois que … elle me plait. Vraiment. Je coince ma cigarette entre les lèvres et après quelques secondes, histoire de la faire mariner, je finis par monter à ma place : « Visiblement, c’est une habitude de crève-la-faim de s’inviter là où ils ne sont pas désirer ». Feignant de baisser les bras, de ne pas chercher à la contredire, j’attache ma ceinture et referme ma portière : « Mais comme tu voudras. J'ai toujours rêvé d'avoir un animal de compagnie. ». Je règle mon rétroviseur, ouvre ma fenêtre, cendre ma cigarette : « La ceinture ce n’est pas en option ». Froid. Histoire de la mettre mal à l’aise. Ça me plait l’idée de la mettre mal à l’aise. Au moins autant que je le suis moi de me retrouver là avec elle. Et la brise d'air qui passe remue ses cheveux. Je sens son parfum. Il devient trop présent, trop prenant. Qu'est-ce qu'il m'arrive ? Qu'est ce que tu me fais ?





Made by Lackey-G © for ILH
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Tu le détestes. Tu le haïs, tu le haïs du plus profond de tes entrailles, tu le haïs parce qu'il fait ressortir toutes tes faiblesses, oui, il te rabaisse plus bas que terre sans jamais te relever, tu sais que jamais il n'aura les mots, son seul but sera de te détruire à petit feu, doucement, consumer ton cœur jusqu'à ce qu'il s'éteigne réellement, il te prendra tout l'amour propre que tu peux encore avoir au fond, tu le sais, tu le sens. Côtoyer la bête va te détruire, tu finiras en lambeau, tu joues avec le feu, encore et toujours, tu ne peux t'en empêcher, il t'attire tel un aimant. T'as l'impression d'avoir ton propre reflet en face de toi, une sculpture idéale représentative de la douleur. Pourquoi lui ? Pourquoi t'attarder sur ce connard prétentieux ? Pourquoi courir après la tristesse comme si t'en avais pas eu assez durant toutes ces années. La scène tourne en boucle dans ta tête, elle tourne, tourne, tourne et tu images un tas de scénarios différents. Tu le gifles, tu l'embrasses fougueusement dans la cabine à l'espace restreint, tu découvres chaque parcelle de sa peau mais, aucun d'eux ne s'est produit. Aucun. Pourtant t'en crèverais, tu pourrais le laisser t'assassiner d'un coup d'amour. Et même si celui-ci ne dure qu'une minute. Même si ça n'est qu'une minute, t'auras eu l'impression de vivre enfin, de vivre pour une fois à l'intérieur de ses pupilles. Tu respires, tu laves ses pensées que tu te dis absurdes mais, ses même pensées te supplient d'y céder, de les rendre enfin réalité. À peine ta main fût poser, son regard croisant enfin le tient, la surprise l'envahit, il ne pensait sûrement pas te revoir rappliquer, il ne le voulait sûrement pas.. Ta main se détache de sa peau à contrecœur, ton expression reste sobre, neutre, rien n'y apparaît, au fond d'toi c'est le feu d'artifice, tout est mélangé que tu ne saurais mettre un mot sur ce que tu ressens. Tu souris à peine, ton regard le fuit, tu as peur qu'il lise en toi, t'as peur qu'il comprenne à quel point t'en es devenu accroc. - Non. J'te rappelle que tu m'as laissé en plan t'aleur, j'pas eu l'occasion de me faire foutre et, c'est d'ta faute ! Tu affiches une mine faussement triste, la bouche déformée, tu le regardes avec un air de déception ironique.. Ou pas. Tu sens son regard te gagner, te perturber une nouvelle fois, tu reprends alors ton sérieux, ton air de con de gamine. - Mes affaires bas de gamme et moi on t'emmerde ! Alors je t'ai donné l'occasion de te racheter mais.. J'pourrais bien moi aussi perdre du temps à relooker cette magnifique voiture au cas où ta décision serait négative. Tu le cherches, un sourire vicieux, un regard provocateur au plus haut point, tu passes ton doigt sur le long de sa caisse, volontairement. Ta langue passe sur tes lèvres pour les humidifier, tu tournes autour de la voiture, toujours faisant glisser ton doigt tout le long de celle-ci jusqu'à arriver à la portière. Tu entres, sans prêter grande attention à ses interrogations. Tu veux l'emmerder, tu veux le pousser à bout, découvrir chacune de ses limites, les frôler, les dépasser, goûter à l'interdit. Assise sur le siège, tu espères qu'il te rejoigne au plus vite, tu espères ressentir cette proximité entre vous. Tu regardes à l'intérieur, d'autres scénarios te passent encore en tête. Tu l'imagines lui, tu t'imagines toi, vous, seule, à l'intérieur, criant de plaisir. Jamais s'arrêter, apprendre de nouvelles choses, de nouveaux désirs, les vitres pleine de buées par votre passion obsessionnelle au fond de cette putain de voiture. Les frissons te gagnent rien que d'y penser, tes jambes en sont paralysées. Tu entends à peine sa voix, voix qui te semble tellement lointaine, tes idées enivrantes te porte dans un autre monde, un autre univers. Une deuxième portière claque, en une fraction de seconde il se retrouve à tes côtés. Tu reprends le plus d'assurance possible. Le but ? Ne jamais lui montrer ta déstabilisation intense face à lui. Putain, tu le veux. Tu ne le diras jamais assez. Tu ne le diras jamais à personne. Un secret entre toi et toi, entre ton cerveau et ton cœur, ton corps qui l'appellent, qui le supplient de venir les emporter, de venir tous les saccagés sans aucune pitié [color=#9F81F7]- Oh ferme ta gueule et arrête ton cinéma, je sais que tu m'désires, on est seul tu peux assumer.. J'fais souvent cet effet là. [/colo] Tu prends ce même ton hautain, le même que lui, tu n'es qu'une pâle copie. Tes mots sonnent comme des fausses notes en sortant de ta bouche, tu sais que c'est inconscient de penser qu'il pourrait s'intéresser à toi. Tu le regardes du coin de l'œil, discrètement, tu regardes les dessins sur son corps, tu voudrais poser tes lèvres sur chacun d'eux, l'écouter te parler de l'histoire de chacun d'eux durant des heures entières. Voir sa bouche se remuer, absorber par ses lèvres, prenant ses sarcasmes à la légère, tout ce qui t'importe est le son de sa voix, tu veux pouvoir la reconnaître parmi tant d'autre. La connaître par cœur. - Oh vraiment ? Une chienne.. Un chien.. On pourrait bien s'entendre non ? Tu rétorques alors avec une pointe d'humour, légèrement irrité. Tu attaches ta ceinture à ton tour, lui montrant ta motivation à ne pas bouger de là. Tes menaces étaient concrètes, tout comme ton envie de t'accrocher à lui. - Pourquoi t'as peur d'avoir une amende ? Ou alors t'as peur d'avoir ma mort sur ta conscience ? Le connard dans toute sa splendeur serait donc touché par la mort de la moins que rien que je suis ? Tu exagères dans ta façon de parler. Accoudé sur le rebord de la fenêtre. Le regard vide. - T'inquiète elle est mise et, au pire, comme tu l'as dis t'aleur personne ne se soucie d'moi. Ton timbre de voix venait de changer. Plus sec. Plus radical. C'était l'un des points sur lequel il n'avait pas eu tort. - Bon tu démarres ? Ou tu comptes dormir ici ? Tu le pointe du regard, agacé, était-ce vraiment le cas ? Ou qu'une facette pour cacher ton euphorie. Ton envie. Tu montes le son de sa radio sans lui demander son avis, le silence devenait trop pesant pour toi. Tu voulais t'évader, éviter tes pensées malsaines qui te guident vers lui. Toujours et encore.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Nuit Fauve



✧ Parking + Bar ✧Sage & Noah


Etre une arène close où corps et esprit se battent aveuglément. Je me sens comme une arène. Perdu au milieu d’un champ d’émotions paradoxales. Elle se tient là, de nouveau, face à moi. J’ai envie de lui sauter dessus, de lui arracher ses vêtements, d’oublier que le monde existe, de partir encore plus loin. Au-delà du temps, au-delà de l’espace. Je n’ai jamais vraiment cru au coup de foudre. Ce ne sont que des histoires de fée qu’on raconte aux jeunes filles pour qu’elles restent sagement dans leur coin à attendre le prince charmant. Moi je n’ai rien d’un prince charmant. Mais là, même si je ne me le dis qu’à moi-même, même si je n’assumerais jamais cette vérité, je le sens dans tous mes os que je suis entrain de craquer pour elle. Peut-être parce que je la trouve esthétiquement belle. Peut-être à cause de son répondant, de son caractère de chien. Peut-être parce que dans toute sa personnalité elle représente tout ce que je déteste, tout ce que j’hais. Et a fortiori tout ce que j’adore, tout ce qui me plait. C’est complètement surréaliste comme situation, je ne comprends pas cette montée d’adrénaline soudaine ni cette crampe dans mon ventre qui se sert à mesure qu’elle me regarde. Je voudrais lui éclater le crâne contre le sol, la faire monter dans ma voiture et foncer contre mur, lui rouler dessus en aller-retour une vingtaine de fois. Je voudrais qu’elle crève. Je la déteste. Je la déteste de me faire ça, maintenant, comme ça. Sortie de nulle part, dans mon ventre, dans ma tête. Là, en à peine quelques heures. Qui m’habite, qui m’obsède. Qui m’excite, qui m’attire. Qui me donne envie de plonger à pieds joints dans le danger. De foncer droit dans le mur et de s’en amuser. De repousser chacune des limites. Des siennes et des miennes. Me voilà revenu à moi-même. Moi, Noah, vingt et un an, petit merdeux, accro aux sensations fortes, incapable de résister à la tentation du danger, amoureux de la torture. A la merci de son putain de regard troublant tant il ne veut rien dire. Tant je suis incapable de la deviner. Tant elle m’est étrangère. Tant elle me semble si loin et si proche à la fois. Comme si elle était à la fois moi et une partie de moi. C’est absurde, j’ai mal à la tête. Je me déteste d’avoir ce genre de pensée, de permettre à quelqu’un d’inconnu et de peu fréquentable selon mes critères d’entrer dans mon cerveau. Barre-toi, putain barre toi. Arrête de cogner dans mon crâne. Arrête de me faire cet effet là. Je ne veux pas céder, je ne te laisserais pas gagner.

Je ne relève pas sa première remarque. Je n’ai pas envie de la relever. Je ne la comprends pas. Je ne sais pas si elle se moque de moi ou si elle est entrain de m’avouer subtilement qu’elle est frustrée par mon attitude de tout à l’heure. Je roule des yeux au ciel, comme si elle m’épuisait. Comme si elle était la pire plaie de l’univers et que j’en avais déjà marre de l’écouter : « Qu’est ce que tu fous, reviens ici ! ». Je n’ai plus le temps de ne penser à rien, je la vois se diriger d’un pas mielleux et narquois vers ma voiture et ça me fait paniquer. Ma voiture, c’est sacrée. Personne ne touche à ce bijou de collection, j’y tiens plus qu’à n’importe quoi d’autre : « Enlève tes putains de sales mains de ma caisse ! ». Je suis des yeux son doigt qui passe sur la carrosserie de ma Mustang. Je la trouve sexy. Non, ta gueule. Ta gueule, putain ta gueule, elle n’est pas sexy, elle est conne, stupide, énervante. La voilà à l’intérieur. Me voilà qui la rejoint. Gêné par cette promiscuité que je déteste. Que j’adore. L’odeur de son parfum. Ses cheveux qui s’envolent. La couleur de ses yeux à la lumière du soleil. La peau de son cou dégagée. J’ai toujours adoré le cou des femmes. Et celui-ci exerce sur moi une attraction malsaine, morbide. J’ai envie de la mordre. Alors je détourne les yeux, ouvre ma fenêtre, cendre ma cigarette dehors : « La seule chose que je désire de toi, c’est que tu te barre ». Je tourne brusquement ma tête vers elle en disant cette phrase. Comment ose-t-elle penser qu’elle me plait ? Comment ose-t-elle s’avancer sur ce sujet ? Je suis Noah d’Aremberg, jamais je ne m’enticherais d’une trainée pareille. Et tandis que je continue de me mentir à moi-même, je lui lance un regard noir, froid, un de ces regards où aucune faiblesse, aucune émotion, aucune humanité ne transparait. Histoire qu’elle saisisse bien, qu’elle s’enfonce dans la tête. Que je ne l’aime pas, que je ne l’aimerais jamais. Qu’elle n’est rien de plus pour moi qu’un nouveau jouet : « Tu as raison de rêver, c'est gratuit. Tu peux te le permettre ». Je l’écoute d’une oreille inattentive, feignant l’indifférence la plus complète. Et voilà que je me penche, à moitié sur elle pour atteindre la boite à gant devant son siège. Sans trop faire attention au coup que je lui mets dans le genou avec mon coude. En faisant comme si de rien n’était. J’attrape mon gps et me remet en place avant de l’installer sur mon tableau de bord : « Ah ! (rire sarcastique), non, pas du tout, ne te méprends pas. J’ai peur qu’en cas d’accident ton sang pourri vienne salir mon joli tableau de bord. Je tiens beaucoup à ce tableau de bord ». Le tout souligné par un sourire mesquin, appuyé, un regard droit dans les yeux. La guerre recommence. Plus forte, plus intense, plus belle : « Oh pauvre biche, tu veux qu’on en parle ? Qu’on pleure sur ton sort ? Que je t’offre un cookie ? (exagérant la grimace de compassion condescendante) ». Avant de reprendre un air sérieux et de se tourner vers la route. De mettre le moteur en marche. La radio s’allume sur cette chanson. Je la trouve appropriée à la situation. Elle me dérange presque. Je tends ma main pour changer de musique quand je sens tout prés, m’effleurer à peine, les doigts de la jeune fille qui se permet d’augmenter le volume : « Je t’en prie, fais comme chez toi. Tu dois avoir l’habitude de vivre dans des voitures, des caravanes, des calèches de poney. Tous ces trucs d’hippies mal lavés ». Je baisse le volume. Pas parce que je n’ai pas envie de l’écouter, au contraire, la musique à fond, j’adore ça. Mais plus pour l’embêter, simple esprit de contradiction. Agacé par son ordre de démarrer, je lui lance un regard revolver avant de faire rouler la voiture doucement. Tout doucement. Jusqu’à m’arrêter prés des containers de poubelles : « C’est bon, on est arrivé, je t’ai raccompagné chez toi. Tu peux descendre ». Elle ne bouge pas. Et moi je ne veux pas en rester là. Alors je prends les choses en main, je défait ma ceinture et me penche sur elle. Presque complètement cette fois. Pour atteindre sa portière et l’ouvrir de l’intérieur. Ce moment se fige. Instantanément, je prends conscience de notre proximité plus qu’avancée. De ce frisson douloureux dans mon dos quand je sens la pression de ses genoux contre mon ventre. Quand je sens mon bras effleurer sa poitrine. Quand je sens dans mon oreille son souffle rythmé. Je ne la regarde pas. Je fais comme si de rien n’était. Et prends tout mon courage en main pour tourner mon visage vers le sien et lui dire de l'air le plus froid, le plus méprisant, le plus effrayant, mâchoire serrée, voix terne : "J'ai dis ... Descend."






Made by Lackey-G © for ILH
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Le combat à commencé, un fil, juste un fin fil entre ta vie et ta mort. Ton combat. Ta défaite ou ta réussite. Aucune chance. Si, il y en a une. Ta gueule. Aucune chance. Tu finiras à moitié morte dans l'obscurité, assise seule, dans un coin sombre te demandant pourquoi, pourquoi tu te trouvais dans ces toilettes, à cette heure-ci. Pourquoi as-tu voulu attraper le bras de celui qui causera ta perte, à l'insu de ce que la raison t'as ordonné, tu as fais tout le contraire, tu t'es jeté dans la gueule du loup.. Et, ce jour-là, arrivera, oui, il arrivera le jour de la chute libre sans aucun moyen de secours à disposition. Juste une chute mortelle dont tu ne te soulèveras pas une fois de plus. Ce sera finit pour toi, tout sera terminé et, tu pleureras les larmes de ton corps. Absolument toutes en comprenant que tout cela, que ta posture recroquevillée au fond d'un trou d'souris, les yeux rougis de sang, par les larmes et que tout sera de ta faute. La tienne. T'as l'impression que tout est en pause, que plus rien ne fonctionne à part cette envie qui résiste, cette envie de lui, de vous deux réunis, ne faisant qu'un, n'importe où n'importe quand ! Sa haute voix retentit dans tes oreilles, il t'impressionne, sa carrure, son côté incontrôlable, tout ça te fait frémir. Tu n'en peux déjà plus et, tu fais mine d'ignorer ses menaces, ses interdictions. Et puis cette relation, cette fréquentation est déjà un interdit, un interdit que tu surmontes quand même en ignorant tous les panneaux de sécurité sur ta route pour foncer droit dans un mur. La fumée de sa cigarette te chatouille les narines alors qu'il est maintenant plus proche de toi, le voilà tes côtés, c'est là que tu le veux, à tes côtés. - Tu m'files une clope ? Vu que t'as légèrement uriner sur mes affaires. Tu n'avais plus rien sur toi, il t'as prit le matériel et, pire encore, il a tout prit en toi, tout volé en se barrant avec ton âme, ton inconscient, il a tout contrôlé chez toi. Sans remords, sans difficulté. Et ton regard ose enfin affronter le sien, froid, glacial, il serait même imprudent de le confronter mais tu ne peux t'en empêcher. Tu pourrais rester là cloîtrer pendant tout une vie, demandant qu'une condition, qu'il continue de poser ses yeux sur toi. Et même si sa façon de le faire était dénigrante, tant qu'il le faisait ça t'allait. Tu souris, levant les épaules et la paume de tes mains vers le ciel. - Mais put.. Ta voix n'est plus, plus aucun son ne peut sortir de ta bouche. Son bras effleure ta cuisse, ton genou, tes yeux son rivés sur son geste, cela ne dure qu'une seconde. Tu frissonnes, tous tes muscles se contractent, t'as l'impression de bouillir de l'intérieur, la tension devenait trop dur à supporter. Tu reprends une inspiration, une bonne bouffée d'air frais, discrète. - T'en as pas marre de débiter autant d'merde par seconde ?! Tu camoufles le blanc que tu viens de laisser juste avant comme tu peux, pas vraiment crédible mais tu parles de manière des plus naturelle qu'il soit. Tu te l'oblige. Tu n'as pas droit de laisser transparaître que lui, lui, il te fait perdre pied. Tu hoches la tête, approuvant ce qu'il venait de dire à propos de son tableau de bord. - Pour une fois on est d'accord.. À choisir entre toi et ton tableau de bord j'opterais pour la deuxième option aussi, j't'en veux pas ! Tu dis hypocritement en posant ta main sur son bras une nouvelle fois. Tu la retire aussi rapidement que tu ne l'as posée, la laissant retomber sur ta cuisse, que tu attrapes nerveusement comme pour en faire ta bouée de secours. - Non ça va aller, j'pas besoin d'en parler et encore moins avec le bâtard que tu es. Et toi tu veux p'têtre parler de ta vie de rêve ? De papa ou maman les auteurs du monstre que j'ai en face d'ma gueule juste maintenant ? Ils sont fiers d'toi et de ce que t'es ?! Tu le regardes avec intensité, il avait touché ton point faible et tu ne le supportait pas. Tu veux trouver la faille dans ses ténèbres sans fin, trouver ce qui lui fait le plus mal et appuyer dessus, bien appuyer jusqu'à ce que la douleur en devienne irréversible. - Parce que franchement y'a pas d'quoi l'être, vu le sale merdeux que t'es. Ouais un gros merdeux, ne pensant qu'à sa gueule, qu'à ses couilles. Seul lui compte, il pense que tout ça n'est que son monde à lui, qu'il est le roi du monde grâce au putain de pognon de sa famille. Mais lui, qu'a-t-il fait dans tout ça ?! Qu'est ce qu'il a fait pour avoir son propre nom, son propre titre à part porter celui de son père hein ? Rien. Rien du tout. Il n'a rien fait à part d'être sortit des parties génitales de son paternel. Rien de glorieux. Il était comme toi au fond. Il a juste eu plus de chance. Tu montes le son, la chanson qui passe est appropriée à ce que tu peux penser, ressentir, t'as envie d'écouter les paroles, de t'enivrer d'elles. Tu lances un regard noir dans sa direction, levant les yeux au ciel en soupirant. - T'sais à force de m'emmerder j'vais finir par croire que tu m'aimes beaucoup au fond ! Tu lâches une pointe de rire. Sincère pour une fois. - T'sais ce qu'on dit.. Qui aime bien châtie bien. Tu lances alors sans quitter le pare-brise des yeux. Tu espérais que ton ironie se transforme en vérité. Tu aimerais qu'il t'aime bien, qu'il soit tient. Que tu sois sienne. Qu'il t'aime plus que bien, qu'il t'aime tout court. Tu veux l'aimer à en crever. Lui murmurer au creux de son oreille au fond de nos draps à moitiés nus tous les deux. Enlacés, un amour sauvage et sans appel. Un amour en cage et irréel. La voiture s'arrête soudain, tu te redresses pour regarder autour de toi, tu fronces les sourcils en te demandant pour il venait de s'arrêter. Ta réponse ne tarde pas à arriver. Tu veux le gifler. Le gifler de toutes tes forces. Il se détache, tu t'agrippes au siège, t'es déterminé à n'pas bouger. Mais le voilà qui arrive vers toi, tu sens son odeur, ton cœur s'emballe à la seconde même où il se penche littéralement sur toi, ton corps contre le sien.. Non, non, non je t'en supplie ne fait pas ça, ne me torture pas. Tellement dur. Tellement impossible de ne pas pouvoir le déshabiller, l'embrasser langoureusement, passer tes mains dans sa chevelure. Arrête ! Arrête, bordel. Pourquoi tu penses à ça, là, maintenant. Sa nuque à ta portée, il ouvre ta portière, tu n'y prêtes aucune attention, trop absorbé par le bout de peau qui s'offre pratiquement à toi. Qui t'appelle, tu imagines tes lèvres se poser dessus, la caresser de ta bouche. Tu veux poser ta langue, dégustant sa chair. Me rappeler du goût de cet interdit. Ta respiration se fait haletante. Tu ne bouges pas, pétrifié. Tu as prié intérieurement pour qu'il ne se retourne pas mais, il le fait, ton destin se joue de toi, la vie s'amuse à te titiller. Ton regard se pose sur sa bouche, tu mords ta lèvre en rêvant que ce soit la sienne. Inconsciemment. Inconsciente. Tu dégages ta main de sous la pression de nos deux corps, la posant sur son épaule. Un geste pour le repousser. Tu ne veux pas, tu veux qu'il s'approche même un peu plus. - Sinon quoi ?.. Tu dis, effronté, humidifiant tes lèvres, intensifiant ton regard dans le sien. Te rapprochant un peu plus de lui, ta respiration est plus saccadé. - Je ne descendrais pas. Tu affirmes avec conviction avant de refermer ta portière. Le défiant du regard, ses derniers mots sonnent comme si tu en étais époumoné. Tu viens effleurer une partie de ta tête contre la sienne, de manière à passer ta tête dans le creux de son cou. À peine, même si tu aimerais t'y enfouir. Ton souffle tape contre sa peau, tu fermes à peine les yeux, savourant ce moment. Le peu de temps qu'il te reste avant qu'il mette fin à ce mince rêve. - Tu peux maintenant te relever et éviter de m'écraser ?.. T'es pas un poids plume. Ses mots t'écorchent la bouche. Tu en saignes. C'est tout le contraire que tu veux. Un moyen de te venger de tout à l'heure ? De lui rendre l'ascenseur ? Peut-être bien. Ce choix est douloureux.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Nuit Fauve



✧ Parking + Bar ✧Sage & Noah


« Sinon quoi ? », me dit-elle tandis que sa main venait se poser sur mon épaule. Pour me repousser ? Peut-être bien. Peut-être que non, sa poigne manquait de conviction. Je la regarde, je la sens, je la respire. Elle m’inspire une telle rage qu’il devient pour moi presque insupportable de la regarder, de rester là face à elle, de la toucher. Et pourtant je ne bouge pas. Droit dans les yeux, je la fixe. Quelques secondes passent, elles me paraissent être une éternité. Pourquoi est-ce que j’éprouve à ce point le besoin de me frotter au danger ? A l’interdit ? De jouer avec le feu ? Le feu, c’est exactement ça. Je l’ai dis et pensé déjà, cette fille a la couleur des flammes. Elle est tellement belle. Je voudrais la crever. Je voudrais me crever les yeux. Sa main est encore là, sur mon épaule. J’ai l’impression que mon bras tout entier s’engourdit à ce contact. Je la regarde, là, loin, dans les yeux, plus loin que je puisse aller.

Un instant. Ma main gauche claque la portière avec une telle violence qu’elle en fait trembler nos sièges. Ma main droite attrape son visage, se pose là, sur sa joue, la prend à pleine main. Je ne réfléchis plus, je fonce. Je fonce littéralement sur sa bouche, l’écho de la porte qui claque me laissant à l’oreille un acouphène qui me donne la sensation d’être dans un autre monde. Je l’embrasse. Je l’embrasse plus fort. Plus fort encore, ma seconde main vient se poser sur son autre joue. J’ai envie de la sentir plus prés de moi, j’ai envie d’elle, bordel c’est insupportable à quel point j’ai envie d’elle. D’un coup de pied, je me propulse de mon siège au sien, me retrouvant à demi sur elle. Sans pour autant quitter sa bouche. La laissant me caresser, me prendre dans ses bras, tirer ma chemise en arrière pour qu’elle s’en aille. Ma main gauche dérape de sa joue à son cou, de son cou à sa hanche, de sa hanche au levier qui sert à baisser complètement le siège passager. Et c’est ce que je fais : crack. D’un coup, le siège tombe, elle part en arrière, moi en avant. Plaqué contre elle, allongé sur elle. Je la laisse m’enlacer entre ses jambes. Et je sens en moins le feu ardent. Le vrai feu. La passion forte, brutale, sauvage, à l’état pur. Je ressens en moi, dans chaque parcelle de ma peau, l’effet électrifiant qu’elle me fait. Je l’embrasse et je l’enlace, je ne peux m’empêcher de caresser ses cheveux, son visage, sa gorge. Je la regarde de temps en temps, le souffle haletant, sans ne pouvoir rien dire. Ne pas réfléchir. Je ne comprends pas ce qu’il m’arrive, je ne comprends rien. Et pourtant je sais là, en la regardant, que cette fille va me briser le cœur. Je sais qu’elle va me rendre fou. Je suis tétanisée à cette idée, mais les baisers qu’elle orchestre de nouveau sur mon menton et ma bouche me font repartir de plus belle. D’un geste vif, brutal, je passe mes mains sous son tee-shirt et le lui arrache. Je me trouve face à ce corps splendide, la peau pâle et douce, les seins bien fait. Je craque littéralement sur elle et sur sa beauté. Je me mords la lèvre et ne peux m’empêcher d’arracher ma chemise. J’ai envie de la sentir, la, tout contre moi. Sentir le chaud, sentir le froid, son cœur qui bat, ses ongles qui me griffent, son cou qui m’implore de l’embrasser, ses jambes qui me serrent et me ramènent à elle. Je veux plus et : « Tu peux maintenant te relever et éviter de m’écraser ? T’es pas un poids plume ».

Je suis toujours là face à elle. Je n’ai pas bougé. Tout ceci vient de se passer dans ma tête. Le temps d’une fraction de seconde qui m’a semblé être une éternité. Je la regardais et je me suis mis à rêver d’elle. Elle était là, et je nous ai imaginés faisant l’amour ici et maintenant. Bon sang qu’est ce qu’il m’arrive ! Je détourne le regard tant je me sens honteux. Même si elle n’a aucune idée du film que je viens de me faire dans ma tête, elle doit le voir, dans mes yeux, que je suis paniqué. Que j’ai peur. Que je ne sais plus ou me mettre. Je sens mes joues prendre chaud. Il ne faut plus que je la regarde, il faut … je ne sais pas. Bordel, qu’est ce qu’il vient de se passer ? Est-ce que je viens vraiment de rêver que je couchais avec cette fille ? Moi, Noah ? Avec …. Ça ? Je racle ma gorge, recule, et me remet à ma place. Je ne dis rien. Je …. Je ne sais plus quoi penser. Elle me plait, c’est évident. Et c’est entrain de prendre des propensions inimaginables. Je n’avais jamais ressenti ça comme ça, aussi fort. Au point que ça se concrétise par un rêve éveillé. Je fixe le pare brise, les étudiants qui passent devant ma voiture. Je ne sais plus quoi dire, je n’ai plus envie de parler, je suis … complètement chamboulé : « Comme tu voudras ». Ça ne voulait rien dire, ça ne répondait à rien. Mais par là elle pouvait comprendre que je n’allais pas me battre pour la faire partir. De toute façon, j’étais beaucoup trop choqué par ce qu’il venait de se passer dans ma tête pour me préoccuper de quoique ce soit d’autre. Y compris d’elle. Je fouille dans la poche de mon pantalon et lui jette mon paquet de clope. Sans plus la regarder. Je ne veux plus la regarder. Je ne veux plus jamais croiser son regard. Je ne veux même plus lui adresser la parole. Je démarre la voiture et c’est dans un silence de mort que nous prenons tout deux la route pour le Nirvana.







Made by Lackey-G © for ILH
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Et il est trop près. Beaucoup trop près. Tu peux sentir son rythme cardiaque, son cœur si il daigne en avoir un être en mouvement, sa poitrine battante contre la tienne, il peut sentir facilement comment ton cœur s'agite quand il s'approche, quand le simple fait de passer sa main sur cette foutue portière me donne les pires frissons, tu voudrais que ce soit toi qu'il empoigne de cette manière, que ce soit ton corps entier qu'il prend en main de cette façon. Puissante. Hors norme. Ce courant chaud entre vous te donne l'envie de gerber, cette boule dans ton bas ventre se forme et s'agrandit de plus en plus.. Il ne reste qu'une question. Combien de temps tiendras-tu ? Une heure ? Une seconde ? Tu ne veux plus tenir non, tu le vois, si proche de toi, son regard perturbé, son visage pensif.. Il est ailleurs, tu veux le rejoindre dans son esprit, partir avec lui, pour lui. Loin de tout, loin de ce putain de monde où tu n'as jamais eu ta place. Tu veux refaire ta vie dans son monde, son jardin. Une illusion, cette vie de rêve n'est qu'illusion. Jamais ça n'arrivera et, pourtant tu ne cesses de souffrir de cette envie. Il se relève, exécutant sur le coup ton vœux fait d'orgueil. Juste de l'orgueil mal placé, t'as déjà envie de te rétracter, de lui ordonné de revenir, de poser ses lèvres sur les tiennes, d'en faire les siennes jusqu'à la fin de nos vies. Que plus jamais sa peau ne quitte la tienne, douce, au dessin intriguant qui orne son corps, tu veux en découvrir chaque parcelle. Tu veux connaître tous les moindres détails par cœur, pouvoir le reproduire sur une feuille blanche les yeux fermés. Il est là, loin de toi, assit, aucun son ne sort de sa bouche.. Il n'a plus l'air d'être le même, tu aperçois ses interrogations, sa désorientation. Tu veux lui demander, tu veux savoir qu'est ce qui le perturbe, pouvoir caresser ses appréhension, lui dire que tu es là et, que maintenant, tout va bien. Tout va mieux. Que vous êtes deux. Mais rien ne sort de ta bouche. Sceller, aucun son n'a le cran d'en sortir. Sa voix se fait moins certaine. Tu sens qu'il y a quelque chose. Qu'à cet instant il est frêle, il te lance son paquet sans même un regard, il te frustre, tu veux qu'il te regarde. Tu attrapes son paquet, pensive, tu ne sais pas comment l'aborder ni même si tu dois le faire. Ça te démange, il démarre, tu sens le moteur tourner. Il avance de quelques mètres, la clope à moitié dans le paquet, à moitié entre tes doigts. - Gare toi ! Tu dis sèchement. N'osant pas le regarder, tes mots dépassent tes pensées, tu ne sais plus quoi faire quand tu le vois faire son créneau sans réfléchir. Tes membres s'emballent, tu fais une mini crise cardiaque, tu as l'impression d'avoir des palpitations, tu avales difficilement ta salive. Il tire le frein à main, c'est à ton tour, tu sens son regard, il attend de savoir ce que tu veux, si tu as enfin décidé de te casser. Tu ouvres la portière, les yeux rivés sur ton siège, tout se passe au ralentit, tu n'as pas envie de descendre. De le quitter. Tu poses un pied en dehors de la voiture, regardant sur la chaussée un passant qui t'observe étrangement. Tu ne réponds plus de toi, tu remets ton pied à l'intérieur et referme subitement la voiture. Tu fais quoi ?! Bordel. Ne fait pas ça. S'il te plait, ne fait pas ça. Tu ne gagneras rien. Tu ne gagneras pas. Il va te donner le coup de grâce, il va être l'auteur de ta perte. Ne fait pas ça.. - Désolé.. Le seul mot qu'il te vient à l'esprit, celui qui reviendra sûrement souvent. Tu ne sais pas pourquoi tu lui demandes pardon. Tu inspires, tes lèvres se pincent en regardant les siennes, dans la foulée tu te jettes littéralement sur lui. Ne fait pas ça, je te le répète.. Tu survivras jamais. Ta gueule. T'es à califourchon sur lui, tes mains de chaque côté de son visage. Tu as peur qu'il s'enfuit mais pourtant tu ne lâches pas prise. Tu le regarde, tu le regarde comme ça pendant de longues secondes. Tu veux photographier cet instant dans ton esprit. Tu peux plus patienter. Tu peux plus te retenir d'avantage. C'est trop dur, trop lourd. Tu approches ton visage vers le sien, tu fermes les yeux avant l'acte. Tu sens enfin ses lèvres contre les tiennes, tu peux enfin en sentir la sensation, il va sûrement te repousser mais au moins, au moins tu sauras le goût de ses baisers. La chaleur de sa langue contre la tienne. Ton buste plus près du sien. Une de tes mains glisse sur son cou, attrapant fermement sa nuque quand tu sens la chair de poule envahir ton corps. Tu l'as fait. Ça y' est. Tu viens de signer ton arrêt de mort. Là. Dans sa putain de bagnole. Et t'as envie de crier au fond, t'as envie de pleurer. Tu sens ses yeux devenir humide et ta bouche l'embrassant fougueusement en tremble. Tu te retiens, aucune larme, non. Tu veux lui faire promettre que jamais elles ne couleront par sa faute. Mais tu ne dis rien, jamais.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Nuit Fauve



✧ Parking + Bar ✧Sage & Noah


Putain qu’est ce qui m’arrive ? Qu’est ce qu’il se passe ? Je ne connais même pas son prénom. Je ne sais rien de plus que ce que je vois : cette fille accro aux drogues, déjantée, complètement folle sans aucune bonne manière, à l’opposé radical de ce que je suis, de ce que je recherche. Cette putain de fille belle à en crever, à en perdre la vue, putain de fille merveilleuse, illuminée, singulière. J’étais là dans ma vie de merde à recoller les morceaux d’un passé douloureux, à me prendre la tête avec ce prof débile. Et j’atterris dans ces toilettes. Comme ça, pour rien, elle était là. Je l’ai regardé et c’était déjà finit. Déjà finit pour moi. Elle m’a attrapé sans effort, sans courbette, sans faire exprès. Elle m’a regardé et je n’ai pas réussi à fuir. Je suis restée là à quémander sa présence, à la désirer intensément, à la vouloir toujours plus. Un putain de coup d’électrochoc dans mes dents serrées. J’étais là dans ma vie de merde, « quant tout à coup tu croises un regard qui te perfore de part en part. Ça te tombe dessus sans crier gare, un truc bandant, un truc dément qui redonne la fois ». Je ne veux pas craquer sur elle, je ne veux pas me laisser apprivoiser. A peine une heure en sa compagnie et elle m’a mieux dompté que n’importe quelle fille dans toutes mes vies. Une seule maudite heure en sa compagnie et je suis là comme un con à effeuiller les pétales, à me tambouriner la tête comme un barjot, à me détruire le ventre de frustration. Je craque sur elle. Merde, d’un coup comme ça elle me rend fou par le simple fait d’exister. Fou de rage tant j’ai envie de cogner sa gueule d’ange pour revenir au point de départ, ne pas la croiser, ne plus ressentir, redevenir un mort vivant sans consistance ni chemin. Fou d’un sentiment étrange, malsain, tortueux et sinueux qui me pousse à rester, encore, un peu plus. La regarder, la sentir. Laisser ses mains cruelles un peu plus m’étrangler. Me faire prendre au piège comme un loup en cage. Je ne veux pas ressentir ça, je ne veux pas être troublé, je ne veux pas me poser de question. J’essaye tant bien que mal de fermer mon cerveau, de retourner à un état végétatif précaire sans émotion ni pensée. Je démarre la voiture, je roule, je me complet dans des automatismes stupides pour éviter de me concentrer sur elle : embrayer, passer la première, accélérer. Je voudrais qu’elle disparaisse. Elle ne disparait pas. Y a l’odeur de sa clope qui vient à mon nez. Le bruit de ses lèvres sur le mégot. Tout est amplifié, je voudrais crever. Je l’ignore, je ne dis rien. Peut-être que ça s’arrêtera. Peut-être que mon cœur va se calmer. Et là y a sa voix qui me dit de me garer. Moi je ne comprends pas, moi je ne sais pas. Je n’ai pas envie de l’écouter. Je n’ai pas envie qu’elle soit là. Ta gueule, putain ta gueule, je la veux tellement. Je la veux vraiment. Non, je ne veux pas qu’elle soit là. J’ai oublié ce que je faisais, automatisme, ralentir, se garer, frein à main. Je ne la regarde pas. Non, ne la regarde pas. Oui, c’est ça, barre toi. Fous-moi la paix. Ne viens plus jamais foutre le bordel dans ma tête. Barre-toi putain, casse-toi. Reste-là, non, encore un peu. Reste là je t’en prie. Et ta gueule, laisse la partir ! Je ne peux rien faire. Pas bouger, pas parler, même respirer j’oublie comment il faut faire. La portière s’ouvre. Crack. Bruit sourd dans ma poitrine. J’ai la gorge serrée. Putain j’ai envie de chialer comme un mioche. Je ne veux pas qu’elle me fasse cet effet, je ne veux pas ressentir ça. Fous moi la paix, je t’en supplie, pars et ne reviens jamais. Crack. La porte se referme. Mes yeux se referment en même temps, un court instant, comme si elle venait de me piétiner le cœur. Le pire qu’il puisse m’arriver : me rendre compte à cet instant précis que je ne voulais pas qu’elle parte. Parce que ça voulait dire que j’étais foutu. Complètement foutu. Et que j’allais en crever de l’aimer.  Je ne sais pas si j’ai envie de la tuer ou de lui faire l’amour. Je suis tétanisé, je reste là comme un con, je ne peux pas démarrer, je ne peux pas bouger. Je me fais avoir. A peine ais-je tourné la tête vers elle, à peine ais-je croiser ses yeux sans mot dire, que me voilà pris au piège. Elle le sent, je le sais. Je le sais parce que je ne contrôle plus rien. Ni mes tremblements compulsifs, ni mon souffle haut et haletant. Ni mes yeux de chien battu, ni mes mains serrées sur le volant comme si j’allais le pulvériser. Et là, tout à coup, j’oublie tout : mon nom, mon prénom, d’où je viens, qui je suis, ce que je fous là. Elle se jette sur moi, mon corps devient du chewing-gum. Tous mes muscles se décrispent un à un comme s’ils avaient attendu depuis toujours leur délivrance. Je ne fais plus semblant, je ne me retiens plus, je ne me contiens plus. Je ne suis plus un robot. Je la prends dans mes bras, la laisse venir s’asseoir sur moi. A califourchon, face à face. Mes yeux se ferment automatiquement. Comme si ce que j’étais entrain de vivre était à la fois la pire souffrance et le plus délicieux des plaisirs. Un supplice hors-normes, orchestré par sa gueule d’ange, ses mains de sorcières, ses yeux énigmatiques qui me font fondre. Complètement fondre. Je suis fou de son regard. Et de sa bouche. Et de son cou. Je suis incapable de m’arrêter, incapable de la repousser. Je me sens … complet. Je me sens en osmose parfaite. Electrique, chaotique, désespérante. Mais parfaite. Comme cette phrase, « l’union si parfaite de ces deux êtres si imparfaits, si affreux ». La musique à la radio. Je vais m’évanouir. Littéralement. Quand ses lèvres effleurent les miennes, tout se passe extrêmement vite. Je ne peux plus du tout me retenir. Tous les verrous ont sauté, ceux des apparences, ceux de la culpabilité, ceux de la gène. Tous ont sauté, avec eux, mon cerveau. Il est éteint, ne pense plus, ne réfléchis plus. Je ne suis qu’action. Je ne réponds plus de rien. Je l’embrasse d’abord doucement avant de lui bouffer les lèvres. Comme si l’embrasser était la chose que j’avais le plus attendu de toute ma vie. Nos baisers sont langoureux, ils ne s’arrêtent pas, ils s’aspirent et se respirent l’un l’autre. Comme si ses lèvres me manquaient déjà. Comme si je ne voulais jamais les voir partir. Je l’embrasse et mes mains ne peuvent pas s’empêcher de la toucher de toute part. Ce corps qui me donnait tant envie sans que je n’ose me le dire à moi-même. Mes gestes sont appuyés, presque trop brutaux. Mais je ne peux pas m’en empêcher. Je la tire à moi, je la colle à moi, je veux la sentir en entier, je veux vibrer avec elle, je veux tomber avec elle, je veux ne faire qu’un avec elle. Ma langue glisse de sa bouche à son cou. Je l’embrasse là, je la mords, je l’aspire. Mes mains en bas de son dos la tire à moi. Son bassin toujours plus collé contre le mien. La sentir là, trembler tout contre moi. Mes mains remontent, sans que je ne les contrôle, elles veulent arracher ses vêtements. Elles veulent un duel à mort, corps à corps, nus et affamés, deux loups sauvages entrain de se tuer. Comme des animaux. Je passe mes mains sous son tee shirt, d’abord sur son dos, en remontant à la nuque, l’arrière de la tête, pour plaquer son visage encore plus sur le mien, pour que mon visage à moi s’enfonce dans son cou, s’enivre de son odeur. Je l’embrasse encore, encore à mort, encore plus fort. Je bouffe sa bouche jusqu’à ce qu’elle comprenne que j’ai envie d’elle à en crever. Et je sens toute l’excitation du monde monter en moi et dans mon ventre comme un putain de feu d’artifice. Je défais les boutons de son jean, touche son ventre, frissonne à chaque contact de sa peau contre la mienne. Je suis perdu. Abandonné à ce moment. Dans un autre monde, dans une autre dimension. Et sans que je ne puisse le retenir, ma bouche à son oreille vient susurrer un bref et douloureux : « j’ai envie de toi » qui voulait dire j’ai envie de mourir, ici et maintenant.









Made by Lackey-G © for ILH
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Tu penses en avoir finit avec tout ce bordel qu'est les sentiments et, voilà, face à ce mec qui te rend dingue depuis seulement quelques heures. Tu ne voulais pas retomber dans ce cercle vicieux, au début tout est beau tout est rose mais, au final la chute est dure. Très dure. Ça laisse des séquelles, inoubliables, irremplaçable, t'en as déjà fais les frais, t'as déjà eu mal.. Tu t'es faite ridiculiser il y a peu encore et, voilà que tu recommences aujourd'hui. Que tu n'as toujours pas compris la leçon, pourtant tes blessures restent intactes. Tu sais pas ce que c'est d'aimer, t'as toujours vu le mal là-dedans, le suicide, y'a qu'à voir le schéma de tes parents, y'a qu'à voir la fin de leur soit disant amour. Les coups d'amour que ton père portaient à ta mère, les larmes d'amour qui coulaient si souvent de ses magnifiques yeux. Ses yeux dont t'arrives à peine à te souvenir aujourd'hui. Tu aurais pu les revoir si la haine incomprise, mal placée n'était pas si violente. Si forte pour une femme tellement faible. Tu t'es promise de ne jamais rien ressentir pour un homme, tu t'es promise de ne jamais sauter ce pas et, pourtant tu rêves que lui t'aime. Qu'il panse tes doutes et tes cicatrices où le sang coule encore parfois. Tu rêves qu'il te montre une autre facette de l'amour, une nouvelle vision des choses. Un nouveau schéma où trahison, peine et douleur ne sont que de mauvais souvenirs lointain. Tu viens chercher le réconfort, assouvir ton envie pressante de sa bouche. Sa bouche qui hurle ton nom depuis que tu es monté dans cette putain de voiture. Et te voilà, là, assise sur ses genoux, dans ce petit espace. Suffisant pour vous deux. Tu n'as pas besoin de plus, au contraire. Tu viens capturer ses lèvres, pensant y survivre. Et, peut-être qu'après tout sera terminé, qu'après tout rentrera dans l'ordre. Que ce que tu voulais c'était franchir l'interdit, jouer avec pour succomber au plaisir de l'inaccessible. Tu te rassure. Tu sais que c'est plus que ça, qu'après ce baiser tu en voudras encore et encore. Tu voudras le revoir, rire, jouer, regarder un film merdique à la télé le dimanche soir, passer des nuits blanches à vous raconter des blagues pas drôle, de manger des plats dégueulasse que tu feras, faire l'amour comme des bêtes, comme jamais personne ne t'as fait l'amour. Contre toute attente il passe sa main dans ton dos, tu te cambre sous son touché. Ton corps demande encore ses mains, ses caresses, cette douceur inattendue. Sa langue s'échappe de ta bouche, descendant le long de ton menton, tu lèves la tête en arrière. T'es cheveux viennent chatouiller ses mains. Il resserre l'étreinte et tu es aux anges. Tu veux que ce moment perdure. T'en as besoin. Tu arraches les boutons de sa chemise sans réfléchir, tu ne veux pas perdre de temps à le déboutonner. Non, t'as envie de sa peau, de la sentir sous tes mains qui glissent sur son torse maintenant nu. Ta respiration s'accélère, t'en perds le rythme et t'aime ça. Perdre le contrôle. Tu sens ton corps prendre feu, l'excitation monte petit à petit en toi. Tu aimes l'effet qu'il te procure, tu veux toujours plus, toujours plus loin. Ta main remonte sur son menton, doucement, sensuellement, tu fais basculer sa tête en arrière d'un geste fin mais ferme. Laissant son cou libre, tu t'en mords les lèvres et finit par les poser sur son épiderme sucré. Tu la parsèmes de baisers, ta langue glisse jusqu'à son oreille. Putain. T'en rêver. Tu y es enfin. Il est là, entre tes mains, espérant qu'il y reste le plus longtemps possible. Que nos cerveaux restent éteins. Tu mordilles son oreille légèrement, tu te déhanches sous ses mains habiles. Il parle. Ses paroles te font sourire, sincèrement. Ses mots sonnent comme une délivrance. Une sortie de prison. - J'ai envie de toi aussi.. Tu dis sereinement ou presque, murmurant au creux de sa nuque, les dents accrochés à son oreille que tu savoures. - Fait moi l'amour.. Tu te redresses, retirant ton t-shirt doucement, de manière provocatrice. En soutient-gorge en face de lui, la brise fraîche te fait trembler. Tu arques un sourcil en sa direction, un sourire en coin. Tu n'attends qu'une chose, qu'il dise amen à ta proposition. Putain, Sage, réveille-toi, tu viens de te donner à un inconnu dont tu connais même pas le prénom. Arrête, arrête de suite. Tu mets pause aux voix dans ta tête, tout sur off et de tes doigts fins, tu écartes un peu plus sa chemise sur les côtés. Tes mains descendent jusqu'aux siennes, les prenant dans les tiennes pour les ramener sur ton bas ventre, les faisant remonter petit à petit dans le quitter du regard, tu guides ses mains jusqu'à ta poitrine. Fermant les yeux, quittant l'emprise des siens. Tu profites de cette sensation, réelle, intense, inconcevable. Il t'as prise au piège, à son piège.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Nuit Fauve



✧ Parking + Bar ✧Sage & Noah


« Quoique tes sourcils méchants te donnent un air étrange qui n’est pas celui d’un ange, sorcière aux yeux alléchants, je t’adore, ô ma frivole, ma terrible passion ! […] Mon âme par toi guérie, par toi, lumière et couleur ! Explosion de chaleur dans ma noire Sibérie ! ».

Mes sens sont à l’affut du moindre de ses mouvements, du moindre de ses gestes. Mes mains esclaves de sa peau parcourent sont corps sublime en un va et vient incessant, ne laissant au hasard aucune parcelle de son épiderme. Je sens mon ventre en ébullition, comme un volcan prêt à imploser, un orage en stand by attendant la bonne heure pour exploser dans le ciel. Je ne me contrôle plus, je suis déchu de mon propre corps. Il ne trouve la force d’exister que dans sa combinaison parfaite avec celui de la jeune fille. J’embrasse son cou, de petits baisers appuyés, sincères, implorant dans chacune de leur caresse sa clémence : « s’il te plait ne t’arrête pas, jamais, reste là, tout contre moi ». Mes lèvres glissent à son épaule, à sa clavicule saillante et mon visage se redresse pour la regarder. Elle et ses yeux à demi clos, et ses yeux qui ne veulent plus rien dire, et sa bouche qui se pince, et sa bouche qui m’appelle. Je suis perdu et fou comme un chien enragé. Je ne peux pas me résigner à me stopper, à m’arrêter, à me contrôler. C’est plus fort que moi, je suis entrain de flirter avec le danger. De flirter avec l’amour. Et c’est déroutant. Déroutant, parce que j’en ai connu des filles. Et jamais je n’ai ressenti les choses avec cette intensité la. Il y a dans les baisers qu’on se donne une force incroyable, dans nos caresses une intensité étourdissante. Le bruit de nos souffles haletant devient presque plus fort que la radio. Les vitres fermées de la voiture se teinte d’une buée épaisse. Et moi, je suffoque, j’ai chaud, je sens dans mon dos la sueur, le frisson. Quand elle me touche, je me sens … ailleurs. Mes yeux ne peuvent pas se tenir ouvert, je voudrais lui hurler de ne jamais s’arrêter. Quand elle me touche j’ai envie de la toucher plus fort encore. Ma chemise ouverte sur mes tatouages tombe à demi dans mon dos. Et moi je perds le nord, je perds la tête, sous ses baisers, ses morsures, son corps qui se cambre, qui se déhanche sur moi, entre mes mains devenues folles tant elles voudraient tout toucher à la fois : « J’ai envie de toi aussi ». Une crampe dans le ventre. Douloureuse, excitante, extraordinaire. Une explosion de saveur dans mon ventre. Je ne peux retenir le sourire sincère qui se dessine sur mes lèvres, mes narines dilatées, tandis qu’elle m’embrasse encore et que moi je fonce à sa bouche lui dérober encore quelques attentions. Je la colle à moi, toujours plus à moi. Si tant est si bien que je la sens sur mon entre-jambe, que je me vois dans ses yeux entrain de perdre le contrôle. Je la serre, je la serre si fort, je voudrais l’étouffer, qu’elle ne se retire jamais : « Fais-moi l’amour ». Mon dieu. Je vais devenir dingue, elle me rend dingue. Je me sens comme un gamin, je perds mes moyens, elle est là, au dessus de moi, elle a l’ascendant. Je la laisse faire, je me délecte de son assurance superbe, de ses charmes, de sa sensualité. Elle est tellement surprenante. Les filles ont rarement l’habitude de prendre les devants, sont souvent dans l’attente. Elle, c’est tout l’inverse. Elle me commande, je suis là, je la regarde, je dois la laisser faire. Et j’adore ça. Ça m’excite, ça me rend dingue, j’adore ça, je voudrais la dévorer. Je tombe amoureux de son sourcil arqué, de son sourire en coin. De son buste, de ses seins. Et quand elle attrape mes mains pour les faire glisser sur son corps, tout doucement, je ne peux m’empêcher de la fixer. De la fixer pour comprendre dans ses yeux quelle genre de sorcière elle est, comment est-ce qu’elle fait pour me mettre dans cet état. Pour qu’elle voie dans mes yeux à quel point je ne suis pas présentement le garçon qu’elle a connu dans les toilettes, à quel point là, tout de suite, je perds tout mes moyens, à quel point je suis fragile et débile face à elle. Je ne peux m’empêcher de fermer les yeux lorsque mes mains passent sur ses seins. Parce qu’en plus de sa poitrine, c’est son cœur battant la chamade que je sens sous ma paume. J’ouvre les yeux de nouveau et la regarde, sans sourire, sans rien. Le visage le plus neutre, pur et sincère du monde. Je la regarde, et je passe ma main droite dans ses cheveux avant de la poser sur sa joue et de venir poser un baiser délicat sur ses lèvres. Un baiser qui voulait dire tout ce que je n’oserais jamais dire avec les mots, tout ce que je n’oserais jamais penser en dehors de ce moment et de cette voiture : tu es belle, bien au-delà de l’esthétique, tu es belle et surnaturelle et je crois que je pourrais tomber amoureux de toi, à la folie. Au bord de ses lèvres dans ce court temps de pause, je sens son souffle se mélanger au mien, une peur infime masquée derrière nos gestes lascifs et notre excitation. Comme si nous nous étions compris. Comme si nous savions tout les deux qu’on était entrain de se condamner à mort. Qu’aucun de nous ne sortirait vivant de notre amour. Je dépose encore mes lèvres sur les siennes, fait taire toutes les voix dans ma tête et laisse cet échange doux se transformer en un baiser brutal. Un baisé ou les lèvres, la langue, les morsures se mélangent en une sauvagerie inouïe. Ma main droite rejoint son sein, tandis que ma main gauche quitte la sienne. Et toutes deux descendent plus crument en sens inverse, des seins au ventre, du ventre au bas ventre. L’empoignant fermement, mes pouces creusant ses aines de plus en plus explicitement. Là-haut je ne quitte pas ses lèvres, je l’embrasse dans tous les sens, comme si ma vie en dépendait. Je défais les boutons de son jean d’un cou violent, passe mes mains autour de sa taille et vient les glisser dans son jean, à l’arrière de son dos. Là où j’ai tout le loisir de toucher ses fesses. L’étroitesse de l’endroit n’est pas un obstacle. Se retrouver là, sur ce siège de voiture, c’est même ce qu’il y a de plus excitant. Parce que nous sommes collés, parce que même avant l’acte, nous ne faisons déjà plus qu’un. Je me redresse, de manière à mieux la soutenir, à reprendre le dessus. Et tant bien que mal, je réussi à faire glisser son jean le long de ses fesses, à la soulever un petit peu, et à lui enlever la jambe droite. Ainsi, il ne reste que sa petite culotte, elle est la face à moi, splendide. Ma bouche ne quitte pas la sienne, tous ses gestes se font à l’aveugle, par instinct. Je ne veux pas cesser de l’embrasser. Je défais les boutons de mon propre pantalon, me surélève et baisse le tout légèrement, de manière à être prêt à consommer l’acte, à me retrouver nu face à elle. Je la colle à moi, et le moment est torride. Nos corps sont en sueur, nos respirations haletantes, j’ai l’impression d’étouffer et d’être plus que vivant à la fois. Je la vois, je la veux contre moi, je veux être en elle, je veux que nous ne fassions plus qu’un. Je l’encercle de mes bras, la tire toujours plus à moi. L’union parfaite de ces deux êtres si imparfaits, si affreux. C’est un tableau. Un moment incroyable où la folie pure flirte avec l’excitation la plus simple. Deux êtres sans perspectives, ni avenir, qui viennent de retrouver dans leur réunion une nouvelle raison d’exister. Une nouvelle raison de se lever le matin, de ne pas se foutre en l’air. Toute la bestialité du monde dans mes vaines pour lui faire l’amour comme jamais.










Made by Lackey-G © for ILH
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)