Fort heureusement, la joueuse derrière moi n'est pas morte. Quelques bleus par ci par là, des pansements, mais rien de bien dramatique. Ça valait le coup de taquiner la colocataire avec des histoires de niaiserie, je le confirme bien. Quoiqu'il en soit, on était deux tourtereaux qui s'embrassaient, comme bien des gens dans cette salle de bal. Faut dire, c'était un peu la fête cliché des couples romantiques. Je ne suis pas romantique, ou du moins j'essaye de le devenir un peu plus, mais c'était pas inné. « Je le suis, quand il s'agit de toi » Après tout, en lui avouant mes sentiments, c'était une forme de niaiserie, non ? Elle aussi, pour toutes les fois où elle m'avouait être amoureuse de moi, m'aimer, et tout ce qui s'en suit. Elle était niaise et elle ne pouvait pas le nier une seconde de plus. Et puis assez soudainement, elle tirait ma main, m'entrainant avec elle ailleurs dans dans la salle de bal. Où allions-nous ? Je n'en avais aucune idée. Jusqu'à ce que finalement, je découvre qu'on allait dans une salle. Une fois seuls, en tête à tête, elle s'était mise à attaquer ma chemise et je comprenais assez rapidement où elle voulait en venir. « Ouais, bien sûr » Je n'arrachais pas les boutons, je n'avais pas de chemise de rechange. Alors minutieusement, je les défaisais un à un, me retrouvant au final avec une chemise ouverte et une Azraël qui voulait aller plus loin. Mes lèvres venaient capturer les siennes, dans un baiser langoureux avant de venir attraper ses cuisses pour la porter et la poser sur une table. Elle serait bien mieux ainsi, la cheville moins sollicitée.
(Rhys Ackerman)
“take a deep breath and remember who the fuck you are ”