Mishanna - We live together now.

• Alors c'était ça, la vie de couple, la vie à deux, dans le même appartement ? Tu te prenais la tête pour des conneries, et puis quelques minutes après tout était beau, tout allait bien ? Honnêtement, ça me convenait. Vous allez surement vous dire que je suis étrange, qui aime se prendre la tête, et surtout, qui aime se retrouver dans ce genre de situation, dans la situation ou t'as l'impression que ta copine a l'impression qu'une arme la protégera mieux que toi ? Qui aime perdre toute virilité en une fraction de seconde ? Personne, et moi non plus, mais, je sais pas, ça me un peu de piment. Tout a toujours été beau entre Oksanna et moi, jamais nous nous étions pris la tête, jamais il n'y avait eu un mot plus haut que l'autre, et là, cette divergence d'avis, ça me plaisait, j'trouvais ça intéressant, parceque je savais que ça n'allait pas durer longtemps, et que ça allait finir par se calmer. Comment voulez vous que je puisse lui faire la gueule ? Impossible. "D'accord... Mais compte pas sur moi pour me réveiller en pleine nuit et lui apprendre à devenir propre, ça te fera un entrainement pour quand on aura des enfants !" Je sens que je vais me prendre un coup de tête pour avoir comparer un chien à des enfants, et surtout, parceque je suis en train de lui dire que c'est elle qui se lèverait en pleine nuit, et ça, j'pense pas qu'elle va apprécier. Elle finit par m'écraser le visage en essayant de me trouver un air de gangster, limite ma peau aurait été de la patte à modeler, elle m'aurait fait un autre visage. "On va devenir les nouveaux Bonnie&Clyde, par contre, j'ai pas envie qu'on meurt à la fin du film hein..." Si on pouvait tout simplement vivre notre vie de pseudo gangster, pour ensuite prendre notre retraite et recevoir nos petit enfant chez nous, ça serait top en fait. Elle finit par m'attirer contre elle pour venir m'embrasser, me faisant savoir que j'étais bien plus intéressante que cette arme, et, un léger sourire se dessiner sur mes lèvres. J'avais rien à dire en fait, c'était évident que j'étais plus intéressant que cette arme. Du coup, je profita de cette petite pause pour l'embrasser à mon tour, me couchant sur le matelas et l'attirant contre moi. C'est la dernière fois que je peux l'embrasser dans cette pièce, autant le faire maintenant non ? Alors, une main posé sur sa joue tandis que l'autre caressait son dos, ma langue alla chercher la sienne pour danser à leur tour ensemble. •

we live together now

oksanna & misha

Cela me fait clairement bizarre d'entendre Misha parler de quand on aura des enfants. C'est étrange car j'ai l'impression que lui et moi sommes toujours des enfants. Je nous vois encore lorsque nous étions gamins en train de jouer dans les jardins des propriétés de nos parents. A l'époque j'avais tendance à trouver ces derniers injustes. Qu'est-ce que j'en penserais aujourd'hui ? Je pense qu'ils faisaient de leur mieux, qu'ils voulaient le mieux pour nous. Que c'était leur façon de nous aimer. C'est pas facile d'être parents, c'est carrément un stade plus élevé que celui d'être simplement adulte. Et pourtant, il y a des jours où quand je me vois dans le miroir, j'ai pas vraiment l'impression de voir une jeune femme, mais plutôt une gamine. Un peu comme aujourd'hui alors qu'avec Misha on se battait pour la Mishagun. On faisait les idiots avec une arme à feu sans vraiment penser aux conséquences, aux risques. Mettez nous un enfant dans les bras, je suis pas sûre qu'il survive toute la journée. Je me dis qu'on a clairement besoin de gagner en maturité avant de se lancer dans une telle aventure. Mais en même temps, entendre Misha parler de notre futur ne peut que me faire plaisir. Cela veut dire qu'il nous imagine un futur, qu'il a assez confiance en nous pour se dire qu'un jour on aura des enfants ensemble. Que lui et moi c'est pas juste une histoire de quelques mois ou années, une histoire qui restera sur les bancs de la fac. « T'inquiète pas, on va pas mourir. On est trop malins pour se faire tuer. Puis toi et moi j'ai prévu que ça dure, tu vois. » je lui réponds, un peu comme une promesse. La promesse que je laisserais jamais quoi que ce soit lui arriver, celle que je resterais toujours à ses côtés. La promesse de longues années passées ensemble. J'en ai des papillons dans le ventre rien que d'y penser, comme un élan d'euphorie. Soudainement, je me sens pleine d'espoirs, pleine de projets. J'arrive à ne plus craindre la menace qui pèse sur ma famille et donc aussi sur Misha. Je me dis que de toute façon, on est plus forts que tout ça, et là dans ses bras, je suis simplement heureuse. C'est peut-être con à dire, mais je suis heureuse d'être en vie, d'avoir la possibilité de mener à bien les projets qui me tiennent à coeur comme celui d'emménager avec Misha. Je me rends compte que j'ai de la chance et j'ai envie d'en profiter, de partager ce bonheur avec lui alors mes lèvres viennent chercher les siennes. Elles se retrouvent dans un baiser qu'il prolonge langoureusement tandis que sa main caresse ma joue. Si mon coeur pouvait sourire, il le ferait à ce contact. Punaise, à m'entendre parler on pourrait croire que je suis sous exta, avec mes émotions qui partent dans tous les sens. Pourtant, je suis totalement clean et ce depuis que je suis née. A croire que c'est la présence de Misha qui m'influence en permanence. En tout cas, c'est sûr qu'il me fait de l'effet, quel qu'il soit. Je suppose que je suis un peu une junkie à ma façon, dépendante de lui. Mes mains viennent alors chercher la chaleur de sa peau en se glissant sous son t-shirt et je le serre davantage contre moi. Cela me rappelle toutes ces fois où il s'est faufilé dans l'appartement derrière le dos de mes colocataires pour qu'on puisse passer la soirée ensemble. C'est drôle de se dire qu'à partir de maintenant, on aura plus besoin de mettre en place ce genre de stratagèmes. Je laisse ma colocation derrière moi et lui sa chambre d'étudiant. Fini les comportements d'adolescents. Du coup je peux pas m'empêcher d'effleurer ses côtes et son torse du bout des doigts comme si on était deux ados qui se fréquentaient dans le dos de leurs parents.

✻✻✻

CODES © LITTLE WOLF.

(Invité)

• On va pas se mentir, je ne sais pas si je suis prêt à avoir un enfant. Maintenant, j'pense pas, on est encore des enfants, on pourrait l'assumer financièrement, mais, le reste ? Est-ce qu'on pourrait s'en sortir ? Je n'en ai aucune idée, et à vrai dire, ce n'est pas vraiment le genre de question que je me pose, j'me suis jamais mis devant un miroir pour me demander comment je ferais pour gérer un enfant, disons que j'avais autre chose en tête. Je sais qu'un jour, ça arrivera, je sais qu'un jour, on sera parent, car ouais, je suis certain que la mère de mes enfants sera Oksanna, y'a pas besoin de chercher plus loin, j'ai pas envie d'aller voir ailleurs, et surtout, j'ai pas besoin d'aller voir ailleurs, elle me comble sur tous les plans, et ça, même quand elle passe en mode féministe je sais me défendre toute seule comme elle l'a fait il y a quelques minutes. J'ai toujours su qu'elle était comme ça, et jamais ça ne m'a déranger, donc, c'est pas aujourd'hui que ça va commencer, on c'est prit la tête et voilà, vous voulez quoi de plus ? C'est déjà oublié, j'ai gagné une arme, elle en gagne une nouvelle, il suffit juste de trouver un terrain d'entente, et ça, même si c'était pas gagné, elle est têtue, je suis têtu, on est borné, c'est le bordel quelques minutes et c'est finit. "Et ça va durer, on se connait depuis qu'on est gamin, donc c'est le destin..." Le destin, je ne sais pas si c'est quelque chose en croit je croyais, mais, j'me dis que peut-être, ça existe, que peut-être, nous étions fait pour être ensemble, nous étions fait pour passer notre vie tous les deux, et ça, malgré les embuches, malgré tous ces problèmes familiaux qui pourraient se présenter, je m'en moquais, je resterais avec elle quoi qu'il arrive. Profitant une dernière fois de cette endroit, une dernière fois de ce matelas, je l'avais attiré contre moi, je l'avais embrassé, et elle prolongea ce baisé, elle laissa ces mains se faufiler sous mon t-shirt, effleurant du bout des doigts ma peau, provoquant de léger frissons chez moi. "T'as pas peur qu'on se fasse surprendre ?" Avais-je demandé entre deux baisé, suivis d'un petit rire. Personne ne nous surprendrais, plus personne n'habitait ici désormais. Et je repris mes baisés, une fois de plus, ma langue alla chercher la sienne, sensuellement, elle jouait ensemble, sensuellement, je laissa mes mains venir jusqu'au bretelle de sa salopette pour les défaire, doucement, je la laissa glisser le long de son corps. Elle avait beau être habillé en mode déménagement, avec sa salopette trop large, elle m'attirait quand même. C'était ça, le vrai amour. Quand tu te moques bien de l'apparence de la personne, des vêtements qu'elle peu porter, de ces cheveux pas coiffés, qu'elle ne soit pas maquillé ou qu'elle bave la nuit, et c'était le cas, même chauve, je l'aimerais.

we live together now

oksanna & misha

C'est le destin. Je me plais à être de l'avis de Misha lorsque je l'entends prononcer ces mots. Ca a un côté rassurant, de se dire que quoi qu'il arrive, on finira toujours par se retrouver, par être ensemble. La vie nous a séparés mais nos chemins ont finit par se recroiser à Harvard. J'admets que j'ai un peu aidé le destin en décidant de venir, j'admets que c'était pas juste pour ma meilleure amie que je suis montée dans cet avion l'année dernière. C'était aussi ma volonté, mais au départ j'y allais en me disant que j'allais régler mes comptes avec Misha. Que j'allais lui mettre une gifle pour être parti sans me prévenir et qu'après ça j'allais refaire ma vie en ayant le coeur net. Comme si après le départ de Misha, je m'étais retrouvée coincée en Russie, sans avoir eu l'occasion de m'expliquer avec lui. Un peu comme un fantôme qui avait une tâche non terminée. Sauf que voilà, ça ne s'est pas passé comme je l'avais imaginé et tant mieux. Il s'est excusé, on s'est donné des explications, on s'est excusés et on est repartis sur de meilleures bases. Donc oui, c'est peut-être le destin. Qu'aucun de nous ne soit mort pendant le Spring Break. Qu'on reste soudés même après une petite dispute. Je pense que ça pourrait être la fin du monde qu'on serait toujours ensemble. Deux aventuriers dans la jungle essayant de survivre. Et pourquoi pas de repeupler la terre. C'est vrai quoi, il faudra bien qu'on se dévoue si on se rend compte qu'on est les derniers humains. Ce sera notre devoir d'Adam et d'Eve bis. Je souris alors que je le sens frissonner au contact de mes doigts et je ris à mon tour lorsque j'entends sa question. Pour le coup on est vraiment seuls au monde, en tout cas seuls dans l'appartement. « Ca risque pas. A moins que t'ai fait appel à une entreprise de déménagement sans me prévenir. » je lui réponds en chuchotant, presque comme si j'avais peur qu'on m'entende. Nos baisers reprennent de plus belle et mes mains viennent cette fois-ci s'accrocher à ses hanches, m'attirant plus près vers lui, jusqu'à ce que je sente sa mains faire glisser les brettelles de ma salopette sur mes épaules. Je m'écarte légèrement pour le laisser me débarrasser de mon costume de bricoleuse avant de me blottir à nouveau contre lui, un peu frileuse à cause de mes jambes à l'air. J'avais plutôt chaud dans cette tenue, surtout depuis que Misha avait commencé à m'embrasser et maintenant que je suis simplement en t-shirt j'ai forcément froid. Alors je viens attraper le bas de son t-shirt ~~de clodo~~ et le remonter doucement jusqu'à son visage dévoilant peu à peu son torse. Je souris à nouveau, fière d'avoir un homme si beau. Je le trouve parfait, en toutes circonstances. Une fois son t-shirt hors de mon chemin, je me baisse à nouveau sur lui, déposant des baisers le long de sa mâchoire, dans son cou puis ses épaules.Sa peau est tellement chaude qu'elle concurrence la chaleur de mes lèvres. Il n'y a pas une chose qui ne me plaît pas chez lui et chaque instant passé ensemble me donne l'impression de le redécouvrir une nouvelle fois, comme si je ne pourrais jamais m'en lasser.

✻✻✻

CODES © LITTLE WOLF.

(Invité)

• Nos derniers instants dans cet endroit était en train de s'écouler devant nos yeux, laissant les aiguilles de l'horloge défilé rapidement. C'était surement la dernière fois que je mettais les pieds ici, la dernière fois que je voyais ces murs, que je me laissais tomber sur ce matelas. Est-ce que ça allait me manquer ? Non. C'était clair au moins ! A partir d'aujourd'hui, notre vie allait devenir encore plus intéressante qu'elle ne l'était déjà. Ce qui allait me manquer, c'est m'introduire dans le lit d'Oksanna sans faire de bruit en fait. Au pire, je pourrais le faire aussi chez nous, aller me coucher sans faire de bruit... Nous passions un cap, un cap que plusieurs couples n'arrivaient pas à passer d'ailleurs, sauf que nous, on avait réussis. C'était pas difficile en même temps, à mes yeux, c'était la suite logique de notre relation, c'est comme ça que ça devait continuer. Je ne savais pas vraiment comment tout ça allait se dérouler, si j'allais avoir droit à un petit déjeuner au lit tous les matins ou non... J'pense plus pour le non au passage. J'savais pas combien de temps nous allions mettre pour tout installer et enfin se sentir chez nous, j'ignorais beaucoup de chose, emménager dans un nouvel appartement c'était un peu partir à l'aventure, une nouvelle aventure qui débutait, un nouveau chapitre à écrire, une nouvelle histoire que l'on pourra raconter, quoi que... J'pense que le coup de l'arme, on pourra ne rien dire, c'est pas une obligation de le répéter. Depuis qu'Oksanna avait débarqué à Harvard, ma vie n'avait fait que de s'améliorer, tout était devenue beau, elle m'avait changé, elle faisait de moi quelqu'un de meilleur, et ça continuait, comme un pokémon, j'évoluais. "Pas besoin vu tes bras, tu vas pouvoir soulever pas mal de carton !" Est-ce que j'étais en train de me moquer d'elle ? Ouais, surement, mais c'était plutôt gentil. Comme des enfants, nous nous laissons tomber sur ce matelas, et comme des adultes, nous jouons ensemble, nous nous embrassons et nos mains cherchent la chaleur de nos corps... Lorsque je lui enlève sa tenue d'Oksanna la bricoleuse, elle se retrouve en t-shirt, les jambes à l'air, ces belles jambes à l'air. Je l'aide, je l'aide à retirer mon t-shirt, je la laisse jouer avec mon corps lorsqu'elle s'amuse à passer ces lèvres ailleurs que sur les miennes. Son t-shirt est encore-là... Elle ferait mieux de l'enlever, alors, je m'en charge, je la stop dans ces baisés, j'enlève rapidement son t-shirt, j'admire ce corps qui est siens, ce corps qui m'appartient, ce corps avec lequel je peux faire tout ce que je veux... Mes mains viennent caresser ces cuisses, remontant doucement jusqu'à ces fesses, fesses que je prends entre mes mains et que je caresse à leurs tours. Dommage pour vous, vous ne connaissez pas cette sensation, la sensation d'être amoureux, la sensation de toucher le paradis... Moi, je la connais. •

we live together now

oksanna & misha

D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours su que j'étais le genre de personne qui refuserait de grandir. Dis comme ça, ça peut me donner l'air de la blonde qui veut pas devenir vieille mais c'est largement plus complexe que ça. C'est pas juste que je veux pas avoir des rides et des cheveux blancs, que je veux pas avoir mal au dos à chaque fois que je sors de mon lit ou me retrouver inutile dans la société dans laquelle je vis. C'est plutôt quelque chose dans le sens que j'ai pas envie de faire partie de ces adultes qui s'ennuient et ne savent plus rire ou s'amuser. Je suis une personne ultra sérieuse quand il le faut mais dans le fond, je rêverais de faire partie des garçons perdus dans Peter Pan. En version fille si possible. Même dans les moments les plus sérieux de ma vie, du style je me fais attraper en possession d'une arme par mon copain, je finis par tourner ça à la dérision, au jeu. C'est pas très sain, limite dangereux je m'en doute. Mais si Misha et moi n'avions pas réagit comme ça à se bagarrer pour la Mishagun, je pense que la conversation aurait mal tourné. Je pense que j'aurais pété un câble car je me serais retrouvée entre mes problèmes familiaux et mon copain en plein déménagement. Il faut croire que c'est notre façon à nous de gérer les conflits, de gérer la pression. Aller vivre ensemble, c'est quelque chose d'assez stressant je pense, c'est pas rien dans une relation. C'est un grand pas qu'on fait à deux. Alors pour pas trop se poser de questions, on fait les cons, on s'embrasse, on s'enlace. Il continue de me taquiner, je lui donne un coup sur l'épaule. « Si t'insinues que j'ai des gros bras, je vais te mettre dans un carton tu feras moins le malin. » que je relève d'un ton presque menaçant. Je pense que j'ai pas vraiment besoin de faire peur à Misha parce qu'il sait très bien de quoi je suis capable. Parfois je me dis même qu'il me connait mieux que moi-même. Malgré cela, j'embrasse ses épaules désormais nues puisque son t-shirt a déjà volé de l'autre côté de la pièce. Il a beau dire ce qu'il veut, m'énerver autant qu'il veut, je sais qu'il m'aime, sinon il serait pas déjà en train de m'enlever mon haut à mon tour. La sensation de ses mains sur mes cuisses puis sur mes fesses me fait sourire. Je pourrais pas me passer de Misha, de sa présence, d'instants comme celui-là et ça va être encore pire quand on vivra ensemble. Pour le moment on a l'habitude de pas toujours être ensemble, mais d'ici quelques mois, ce sera plus du tout pareil. Je me fais pas de soucis pour nous, je sais qu'on va pas tomber dans un stupide train train. Misha et moi, c'est pas n'importe quoi. C'est quelque chose de fort et de destiné à durer. Nous avons traversé tellement d'épreuves jusqu'à présent que je peux pas nous imaginer en conflit juste parce que l'un d'entre nous aura oublié de sortir les poubelles ou faire la vaisselle. Puis si chacune de nos disputes se terminent de la même façon que celle d'aujourd'hui se termine, je vais pas m'en plaindre. Je me laisse glisser le long de son corps, semant des baisers sur sa peau chaude jusqu'à ce que mes mains viennent retirer sa ceinture et déboutonner son jean. On est certainement en train de perdre un peu de temps dans notre déménagement, mais on a toute la vie devant nous pour cela.

✻✻✻

(Invité)

(Contenu sponsorisé)

Mishanna - We live together now.

► Feat Mishanna

Fiche de réponse créée pour ILH ®

► Feat Mishanna

Fiche de réponse créée pour ILH ®

► Feat Mishanna

Fiche de réponse créée pour ILH ®

► Feat Mishanna

Fiche de réponse créée pour ILH ®