Sodam ✰ are we still friends

Je soupirais. Je crois qu'il réalisait pas trop que je ne pouvais pas oublier ce qu'il s'est passé, comme s'il suffisait de claquer les doigts et tadaaa, t'es redevenu mon poto! Faut arrêter de me prendre pour un robot qui peut jarter ses sentiments comme il veut. Je suis blasée de l'entendre dire ça en fait. C'était comme s'il me suppliait de ne plus l'aimer et ça me faisait mal au coeur. Je le fais chier en fait, c'est ça le truc. Il a pas besoin d'une Sophia amoureuse, il préfère sa Sophia malheureuse je crois. Car cacher ses sentiments, ça fait toujours beaucoup de peine. « Je... je peux essayer. » quel effort surhumain, c'était dur psychologiquement. Surtout quand on sait que je dansais avec et qu'on était assez proche l'un de l'autre. « Ça ne sera plus comme avant... ce n'est déjà plus comme avant. » rectifiai-je en regardant ma main dans la sienne. Je m'amusais à serrer ses doigts puis les relâcher en douceur. J'ai plus l'impression d'être en compagnie d'un ami, je ne sais même pas ce qu'il est.

Cela ne serait pas facile, il en est parfaitement conscient. Il accepte la réalité telle qu’elle est. C’est ce que les paroles féminines confirment « Je... je peux essayer. » Il esquisse un petit sourire sur ses lèvres. Un sourire sincère. Un sourire qui voulait dire merci. Intérieurement, il se dit que lui aussi essayer de faire des efforts de son côté. Il essayera. Il ne se fait pas de promesse, car il sait qu’elles sont toujours brisées à un moment ou à un autre. « Ça ne sera plus comme avant... ce n'est déjà plus comme avant. » Il n’aimait pas être celui qui brisait le cœur des filles. Encore plus, lorsqu’il s’agissait d’amies qui lui étaient chères. Le regard masculin se tourne vers leurs mains entrelacées. Sophia était en train de doucement jouer avec. Malgré la déception sur ses traits, il espérait au fond, qu’elle était heureuse de partager cette danse en sa compagnie. C’est ce qui pouvait lui offrir de mieux, pour l’instant. Une danse remplie de tendresse. Son regard se tourne de nouveau sur les traits féminins et il finit par dire « C’est un nouveau départ. » essaye-t-il de relativiser. Il ne parle plus, profite juste de l’instant présent, et laisse parler leur danse à leur place.

J'aimerais bien être une inconnue à ses yeux et pas juste Sophia. J'aimerais pouvoir le séduire comme une fille sans attache, qui cherche juste à draguer les hommes, les rendre fou. Là peut-être, aurais-je la chance de goûter les lèvres d'Adam. Mais hélas, je n'en ai pas droit. Je jalouse les filles qui peuvent le toucher. Mais à quoi bon me lamenter? C'était trop tard, c'était inutile. Je veux dire, je ne peux pas forcer mon ami à m'aimer s'il m'aime pas haha. Ouais je me moque de moi, et alors? Je préfère en rire qu'en pleurer. Je lui dis que c'est difficile et que ce ne sera plus comme avant. Et lui, qu'est-ce qu'il trouve à me répondre? Un nouveau départ plein d’enthousiasme. Quel bouffon, aucune compassion. C'est okay ravale tes sentiments et fais pa chier. Je fronçais les sourcils et j'abandonnais tous gestes de tendresse. « Il faut que j'aille aux toilettes. » lançai-je maladroitement en gardant mon regard fâché que je n'arrivais pas à chasser. Raah ces satanés sourcils qui ne veulent pas se détendre. « Merci pour la danse et eum... à plus. » en fait je me rends compte que j'ai plus mal qu'autre chose à être collée à lui. Fuir était une bonne chose, pour le moment.

Retournement de situation. Sophia décide de prendre la fuite. Décidément Adam était nul pour manier les mots. Il n’avait jamais été doué dans ce domaine. Il méritait un zéro pointé. La jeune femme trouve des excuses bidon, elle aussi, elle était nulle lorsqu’il s’agissait de mentir. Il formait une belle équipe de bras cassé. Le croate reste quelques instants sans mots, surpris et désemparée de cette situation. Sophia en profite pour s’éloigner quelque peu, sauf que l’eliot n’est pas de cet avis. Il n’aime pas rester sur des conversations inachevées, meme s’il est nul dans ça. Il rattrape Sophia, l’attrape par la main pour qu’elle se retourne. « Reste. » demande-t-il, ancré ses pupilles bleutées dans les siennes « Qu’est-ce que tu nous fais ? » Je ne crois pas un mot de ce que tu me dis, je veux la vérité.