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Table #13

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Un être nuisible. Il croit honnêtement qu'il m'est nuisible. Un claquement de langue agacé, une profonde inspiration et je tente de lui faire comprendre. Je peux pas croire, en fait, que je sois obligé de lui expliquer! Entre New-York, les Hamptons, le Japon et les messages cette semaine... sérieusement, je peux pas croire! Oui, avec lui je repousse les limites que je m'étais mis sur bien des trucs, mais c'est pas pour autant qu'il me pourrit la vie. En tant que tel, c'est pas lui le problème : c'est le fichu anneau qu'il est censé avoir au doigt dans pas si longtemps qui dérange. Et tout ce qui va avec. Mais là, encore, j'ai déjà décidé que je ferais avec, parce que je veux être avec lui. Parce que j'ai envie de croire que ce qu'il m'a dit est vrai. Qu'il ne veut pas de ses fiançailles et qu'il veut être avec moi.

Je lui fais savoir assez clairement aussi que je déteste les ultimatums. La personne qui m'en pose un risque de me voir choisir l'autre option. Je ne supporte pas qu'on tente de m'acculer dans un coin et qu'on me force à faire un choix entre deux personnes, ou autre! Malgré que ce que je lui dis, je ne sais pas si je serais réellement capable, dans son cas, de lui tourné le dos. Je ne veux pas que ça arrive, j'en serais blessé s'il venait à me donner ce genre de défi, mais je ne sais pas si j'aurais la même réaction que d'habitude. Avec Jay, bien des choses sont différentes. C'est pas plus mal. Parce qu'autant notre relation est compliquée et complique tout autour, autant quand on est que tous les deux... on est juste bien.

Lâchant un soupir discret après ma tirade, j'en fronce les sourcils à sa pique. Son agressivité m'étonne, mais c'est surtout le sens de ses paroles qui me fatigue. C'est quoi cette histoire?? "Je te demande pardon? Tu me l'expliques celle-là?" Faudrait vraiment. Clay vouloir le transformer en torche humaine? D'accord, il faut pas lui chercher des noises, mais n'empêche... il est quand même pas cinglé. Mon frère m'aurait pas foutu dans ses pattes en janvier si c'était le cas. J'aimerais vraiment savoir ce qui s'est passé pour que ça escalade jusque là.

Lorsqu'il me dit qu'il a comprit, je le fixe un moment. "Non, je crois pas." Finis-je par dire. Il me semble trop énervé pour réellement avoir compris ce que je voulais lui dire et que j'ai peut-être mal exprimé. "Je sais pas si c'est moi qui n'a pas bien choisi mes mots, mais... Jaysaël, je me fous de ce qu'Anna ou Clay ou peut importe qui pense de toi. J'ai ma propre opinion et elle est loin d'être négative. Je suis la seule personne qui est droit de veto sur ma vie de... couple." Finis-je par dire après une hésitation. "Je croyais que tu avais compris que je suis bien avec toi. No matter what, no matter who." Peut importe qui racontera des conneries ou ta vie qui est loin d'être calme, alors que j'essaie de simplifié la mienne. On clash les deux ensemble, c'est certain. Mais je suis bien dans ce qu'on est, même si on est indéfini encore. Alors lorsqu'il me tend la main après m'avoir expliqué pourquoi il m'a embrasser ainsi en public, je la prends sans hésitation, embrassant le dos avant d'enlacer ses doigts et de porter mon regard au sien encore une fois.


@Jaysaël D Scott-Castellan


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"Tu veux que je t'explique quoi ? La première partie où je dis qu'il a déjà tenté de me brûler vif ou bien celle où je dis qu'il t'apprécie et me reprochera de te touché ?" Le questionnais-je amèrement, parce qu'il venait quand même de me faire répéter un chose que je ne voulais pas redire, parce que cela détruisait mon égo, ma fierté en quelque sorte... Parce que que j'ai pas envie de passer pour un gars faible, surtout devant lui ! J'ai pas envie qu'il finisse par me voir comme une tapette, une crevette, fin, un mec même pas capable de se défendre, qui se fait maîtrisé en moins de deux par ce pseudo flic vereu ? Parce que c'est clairement ce qu'il s'était passé ce soir là au Nirvana, il m'avait retourné comme une crêpe, la face collé contre le comptoir derrière lequel se trouvait sa furie de petite amie... Enfin, dans tout les cas, ils m'ont bien eu et maintenant, je vais clairement avoir des soucis avec le blond à mes côtés...

Je fronce alors les sourcils quand il me dit qu'il ne pense pas que j'ai compris et pourtant... Pourtant, j'ai parfaitement compris ce qu'il insinuait, que je n'étais pas assez important pour lui, que j'étais rendu au même niveau que cette fille et son copain, qu'au final, j'aurais beau lui courir après, ça ne changera rien pour lui. Je suis au final, le seul de nous deux à voir l'autre pour autre chose que comme un 'ami'. Le fixant, je cherche à rester calme pour ne pas l'envoyer boulet. Je le laisse donc parlé et écoute ses nouveaux propos. "J'ai compris, j'ai dit." Maugronnais-je un peu, cherchant à me calmer.

Inspirant alors profondément, je réponds à sa question sur la raison du baiser que je lui ai fait et lui donne ma réponse avant de lui tendre la main, cherchant quand même un léger contact avec lui alors que j'en suis rendu à me dire qu'il va me planter après ce soir, voir même après cette discussion, parce que j'aurais pousser le bouchon trop loin... Cependant, quand il approche ma main de sa bouche pour y déposer un baiser, je la retire. "Arrête de jouer." Commençais-je alors. "Si j'ai parfaitement comprit que tu étais bien avec moi, j'ai aussi très bien compris que je ne valais pas mieux à tes yeux que cette strip-teuseuse et ce flic pourri, alors arrête de faire genre que tu veux plus avec moi, que tu pourrais prétendre à ce que moi je veux alors que moi, je suis là, ce soir parce que j'ai décidé de venir vers toi, de planter Lottie, de rompre tout mes engagements pour toi. Mais toi... Toi, tout ce que tu trouves à me faire comprendre, c'est que je vaux pas mieux qu'eux à tes yeux ? Tu ne pouvais pas simplement me dire que tu voulais rien entre nous, rien de sérieux au lieu de me faire miroité que quelque chose était possible s'il n'y avait plus Lottie dans l'équation ? Putain Matthy ! Tu sais parfaitement ce que ça implique non tout ce que je veux faire pour être avec toi !" Je détourne alors la tête, blessé à cause de ce qu'il m'a fait comprendre, mais blessé aussi de lui dire tout ça, de lui renvoyer en pleine face sa faute. Je serre le poing et les dents, putain, je pensais pas qu'il aurait pu me faire un coup comme ça... J'aurais du m'en douter en même temps qu'il cherchait rien de sérieux avec moi !
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- L'histoire de la torche humaine, précisais-je en fronçant les sourcils à sa question. L'autre partie, je m'en chargerai moi-même. Il n'a pas son mot à dire : ça ne regarde que toi et moi. C'est pas autrement.

Je crois bien que ses deux choix vont me déplaire : je veux connaître cette histoire de brûlure - même si je me doute que je vais vraiment l'avoir en travers de la gorge - et je vais devoir m'expliquer avec Clay s'il décide de faire de la misère à Jay parce que ça l'insupporte qu'on soit ensemble. Qui squatte mon lit et mes bras, ça regarde que moi et mon partenaire. Ça sera jamais autrement.

Alors que je porte le dos de sa main à mes lèvres, il la retire, me disant d'arrêter de jouer et je le fixe un moment, surpris alors qu'il part dans une tirade. Plus ses mots déboulent, plus je me rends compte que j'avais raison : il a vraiment rien compris!

- Ha sacram***t! soupirais-je, excédé, baissant la tête et la secouant de gauche à droite. Mais t’es vraiment bouché quand tu veux! lui reprochais-je en levant les yeux vers lui, passant une main dans mes cheveux pour les ramener vers l'arrière. J’ai l’air de jouer avec toi? Je sais très bien ce que ça implique pour toi. Crois-moi, je l’ai très bien compris quand tu m’as lancé tes fiançailles comme une bombe au visage durant le weekend à la plage, m’exclamais-je, commençant à prendre les nerfs. Et j’ai très bien compris ma place aussi quand on est venu se faire un malin plaisir de me rapporter tes conneries au Japon! Comme quoi j’avais rien à te réclamer, parce que j’aurais jamais plus! Mais pourtant, je suis là. D’accord? Lui demandais-je, espérant qu'il réalise. Je suis là, comme un con, à espérer que tes textos tout au long de la semaine, c’était pas du vent! Depuis le début, bordel, j’aurais pu filer, si c’était vraiment ce que je voulais! Parce que t’as ta vie de tracée et que je viens tout démolir si je mets les pieds dedans. J’ai rien à t’offrir pour compenser tous les dommages que je te cause, outre qui je suis. C’est pas beaucoup et c’est tout ce que j’ai Saël, avec mes bons côtés comme mes mauvais. Si j’estime des personnes que tu n’apprécies pas, soit : je m’arrangerai pour que tu ne sois pas pris en leur présence à cause de moi. Seulement si ton opinion d’eux est au plus bas ne fait pas l’erreur de croire que c’est le cas pour moi aussi. Anna m’a aider pour bien des problèmes que j’ai eu et je ne sais pas si tu auras connu le même mec si je ne l’avais pas croisé : c’est une amie. La même chose pour Clay et je lui dois la vie de mon frère. Comprends, s’il-te-plaît. Je ne te demande pas d’approuver, juste de comprendre, expliquais-je. Tu comptes aussi beaucoup et c’est totalement différent d’eux. Pourquoi est-ce que je devrais vous quantifié et vous placer sur une échelle gradué? Je ne te fais miroiter une illusion : je veux être avec toi…

Je soupire, lasse de me prendre la tête, de tenter de lui expliquer. M’accoudant à la table, je ferme les yeux, me massant l’arrêt du nez. Je sais plus trop comment lui dire, mais j’ai pas le goût de baisser les bras. Les yeux toujours fermés, je laisse traîner ma voix, laissant filer le flot de mes paroles, sans savoir si je serai vraiment cohérent, mais je veux qu’il comprenne…

- C’est si difficile à croire que je veuille être avec toi parce que je t’ai dans la peau? Demandais-je faiblement. Jaysaël, depuis le début, je sais que tu ne sera jamais complètement à moi, que si je réussis à être avec toi, ça ne sera jamais que par épisodes, finis-je par admettre en le regardant à nouveau, mon coude sur la tête, mes doigts à mon front comme si ma tête était trop lourde. Mais j’ai envie de croire ce que tu m’as écris cette semaine, j’ai envie de croire que je ne suis pas qu’un boy toy et que je peux devenir ta relation stable. Je sais juste plus quoi te dire pour que tu me crois, rendu là… soupirais-je. Et je cherches encore parce que je veux pas que tu partes, tu vois? Et surtout pas avec de fausses idées de nous deux.


@Jaysaël D Scott-Castellan


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Je soupire un peu. "Ok." Dis-je simplement en réfléchissant pour savoir par où commencé, si je raconte tout depuis le début pour pouvoir expliquer l'altercation qu'il y a eu au bar... Je sais pas trop, vu que je suis quand même pas mal en tord dans l'histoire... J'hausse les épaules, croisant les bras. "La première fois que j'ai rencontrer Annalynne, s'était sur le campus, elle était persuadé que j'étais un pervers qui mattait les personnes courir, alors qu'en réalité, j'étais juste là, à déprimé parce que j'étais toujours en béquille. Elle ne m'a jamais cru, persuadé que j'étais un voyeur et tout, alors je lui ai donné raison et j'ai voulu lui faire peur, lui faire comprendre que prendre la tête aux gens comme ça alors qu'ils lui montrent par a + b qu'elle se trompe, ça le fait pas, alors je l'ai un peu bousculer en effleurant sa poitrine, mais je comptais pas aller plus loin. Elle est partie après m'avoir donné un coup au mauvais endroit... Ensuite, je l'ai revu au bar où elle travaille, c'était après notre voyage à New-York ça. J'étais complètement paumé et je ne savais pas du tout quoi faire, alors j'ai été au Nirvana sans me souvenir que c'était elle qui m'en avait parlé, une fois là, je suis tombé sur elle, on a commencé à parlé, à se prendre la tête quand Clay est arrivé et à commencé à me traité de gay, puis quand Annalynne lui a fait comprendre que j'étais le gars qu'elle pensait être un pervers, que je comptais la violer et tout, il a pété un câble. C'est pour ça que j'étais amôché quand on s'est revu..." Je le regarde alors, ne sachant pas du tout comment il va prendre tout ça, espérant qu'il ne va pas prendre le partit du couple qui vient de nous laisser, parce que si c'est le cas, j'aurais plus rien à faire avec lui... Je pense qu'il sait comment je suis et que la vision que la barmaid à de moi, c'est pas du tout ce que je suis...

...

Venant de retirer ma main de ses lèvres pour ne pas qu'il y dépose un baiser comme il voulait le faire, lui tirant la gueule, je le reconnais un peu, j'exprime ce que j'ai compris de ses propos, ce qu'il a clairement sous-entendu peut-être sans le vouloir, mais c'est ce qu'il m'a fait comprendre. Alors, maintenant j'attends alors qu'il peut très bien me confirmer tout ça, me dire que oui, c'est bel et bien ce qu'il voulait dire... j'attends alors, un peu stressé, une boule au ventre. Je le laisse alors parler, sans l'interrompre une seule fois malgré son monologue assez imposant. Je l'écoute et baisse un peu la tête alors qu'il me fait clairement comprendre que je me suis bien planté et qu'il désire également quelque chose de plus sérieux entre nous. Je reste alors silencieux un petit moment, ne sachant pas ce que je peux dire maintenant pour rattraper la bourde monumentale que je viens de faire... Pourtant, je finis par m'approcher de lui, venant me caler dans son dos pour me pencher sur lui, passant mes bras autour de son coup pour l'enlacer doucement, posant mon menton sur son épaule, je reste dans cette position, silencieux un moment encore avant de finalement lui laisser entendre ma voix. "Je... je ne voulais pas te blesser encore une fois... C'est juste que j'ai réellement eu l'impression que pour toi, j'étais juste un ami avec quelque avantage... C'est aussi ce que tu m'avais un peu fait comprendre dans les texto, parce que tu ne voulais pas t'engager comme ça, alors que là, tu sembles me dire que tu veux réellement quelque chose de stable avec moi... Je me trompe ?" Une question simple, mais j'avoue que là, s'il me dit qu'il ne désire pas quelque chose de stable avec moi, quelque chose de plus sérieux donc, c'est un peu comme s'il m'envoyer bouler pour de bon... Mais là, j'ai envie de lui faire confiance, de croire en lui et de ce que l'on a déjà vécu en étant tout les deux pour me dire qu'il ne fera pas un mauvais choix maintenant... Je ferme alors un peu les yeux, respirant son odeur doucement. "Tu m'as manqué..." Murmurais-je alors doucement, alors qu'au final, ça faisait quand même deux semaines que je ne l'avais plus touché de cette façon au Japon on était resté discret et après j'étais partit en Allemagne avec les Quincy...
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Il finit par soupirer et conscent à m’expliquer cette histoire comme quoi Clay aurait voulu le faire flamber. Croisant les bras, ses paroles défilent et je l’écoute, hochant un peu la tête, m’étonnant aussi beaucoup. Pour avoir passer par l’étape béquilles pendant un bon moment cette année, je peux comprendre sa déprime, même si je ne suis pas le plus grand des sportifs. J’ai hâte de recommencer à faire du skateboard, alors lui, grand actif, ça doit littéralement l’avoir rongé de l’intérieur. C’est probablement ce que ça me ferait de me casser la main droite… Son idée pour convaincre Annalynne qu’il n’était pas un pervers ne me semble pas la meilleure, mais je n’en dis rien. Considérant que mon opinion est peut-être biaisée puisqu’elle est mon amie et que je connais en partie son caractère. Je me mords d’ailleurs la lèvre pour ne pas rire lorsqu’il affirme qu’elle l’a frappé directement là où il ne faut pas. Je fronce les sourcils lorsqu’il me parle du Nirvana, cherchant un instant dans ma mémoire de poisson rouge de quoi il s’agit, avant de situer que c’est ce bar de danseuses. Je devrais peut-être en être choqué, mais non. Sa formulation peut-être qui me fait comprendre qu’il n’est pas l’habitué de la place. Distraitement, j’hoche la tête lorsqu’il me dit que Clay l’a traîté de gay et je comprends déjà une certaine friction qu’il y a pu y avoir, surtout si le blond lui a lancé une pique ou deux en réponse pour ne pas se laisser marcher sur les pieds. Clay n’aime pas les homosexuels de façon général, je suis une exception à cette règle, allez savoir pourquoi. Peut-être en partie parce qu’il a une bonne affiliation avec Jason. Je comprends aussi qu’il aie pêter un câble en apprennant pour la première altercation avec Anna. Je n’arrive juste pas à croire qu’il se soit rendu au point de vouloir l’incendier au sens propre du terme. Je laisse un silence s’installer, puis penchant la tête sur le côté, je passe la main dans mes cheveux.

- Je… commençais-je sans trop savoir quoi dire ensuite. Je ne sais pas ce qui s’est passé dans sa tête pour en arriver là. J’ai du mal à vraiment croire qu’il aie fait ça, finis-je par laisser tomber. Je dis pas que tu me raconte des conneries, va pas t’imaginer ça. C’est juste… complêtement dingue!

C’est cinglé. Y’a pas vraiment d’autre terme. D’accord, je sais qu’il est du genre bouillant, mais là c’est carrément une case qui a sautée!

***


Je ne sais plus quoi lui dire pour qu’il comprenne. Honnêtement, je sais plus. Mais je n’ai pas envie de le laisser filer. J’en suis incapable. Depuis un moment déjà, je me sais accroché. Je n’arrive pas à m’éloigner de lui et, égoïstement, je n’ai pas envie qu’il le fasse non plus. Son silence me pèse et je m’attends à le voir tourné les talons, alors je me casse encore la tête à chercher des arguments ou comment reformuler une nouvelle fois ceux que je lui ai déjà sorti. Pourtant, lorsqu’il bouge finalement c’est pour venir m’enlacer et j’en respire mieux. Il a peut-être finalement compris. On reste un moment sans bouger. Je ne veux pas briser le faible équilibre qui vient de se créer. Il parle finalement, s’excusant et m’expliquant son point de vue. Je me laisse aller contre le dossier de la chaise, contre lui, en mettant une main sur ses bras pour ne pas qu’il les retire à mes paroles, qu’il écoute jusqu’au bout.

- Jaysaël, tu ES un ami. Et tu es énormément plus, expliquais-je. Je veux plus, précisais-je. Seulement, je me protégeais aussi. Quand tu es venu me trouver à la fin du voyage Lowell, je te l’ai dit, je ne pensais pas que je serais autre chose qu’une expérience pour toi. Un coup pour découvrir. Quand on a passé ce weekend ensemble, j’ai réalisé que, pour une fois, je pourrais accepter d’être deuxième. De partager du temps avec toi, en sachant qu’on ne s’afficherait pas et que ça ne serait jamais qu’épisodique, que tu ne serais jamais totalement à moi. Je voulais profiter du temps que j’avais avec toi, parce que je suis bien avec toi et que tu me disais la même chose. Honnêtement, ça m’a fait mal quand j’ai appris pour Mira, ensuite. J’ai eu l’impression que je redevenais un jouet dont tu pouvais te débarrasser comme tu voulais. Je ne pensais pas que tu pourrais daigner m’offrir plus. Mais tu t’es entêté à m’écrire toute la semaine et j’ai envie de croire que tu me dis vrai et qu’on peut être ensemble, que nous deux, même si ça prends un peu de temps à cause de tout ce qui est déjà prévu pour toi. Je veux être avec toi Saël.

Je peux attendre si ce qu’il m’a dit est vrai. Je considère qu’il en vaut la peine. J’ai envie de m’investir avec lui, même si je sais que ça ne sera pas facile. Ni pour moi. Ni pour lui. Et surtout pas pour lui. Alors c’est de savoir si ce qu’il m’a dit est vrai. S’il se sent à faire le saut, sachant qu’il va finir écorché. Parce que y’a ça aussi : s’affirmer dans sa nouvelle bisexualité en sortant avec un gay. C’est un nouveau jugement de tout le monde autour de lui. Et là ça peut blesser aussi.

- Tu m’as manqué.

Fermant les yeux, j’en laisse échapper un léger soupir d’aise avant d’appuyer ma tête contre la sienne.

- Tu m’as manqué aussi, soufflais-je doucement.

Ça fait un moment qu’on ne s’est pas retrouver que tous les deux, qu’on a pas été proche. ...Et oui, je me suis ennuyer même si dimanche dernier j'étais pas du même avis.


@Jaysaël D Scott-Castellan


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Il ne me croit pas, voilà l'effet que son non-verbal me renvoi et surtout ses mots, même s'il m'affirme le contraire... En même temps, je comprends bien qu'il est assez difficile de croire qu'un flic à pu faire un tel acte. C'est tellement peu commun. Mais d'un autre côté, pourquoi est-ce que j'aurais été inventé un tel mensonge hein ? Après tout, je n'y gagnerais rien vu que la vérité fini toujours par se savoir à un moment où un autre... Je reste donc éloigné de loin, me renfrognant un peu sans dire un mot de plus, parce que quoi que je dise ça ne changera rien au fait qu'il ne semble pas réellement me faire confiance, en même temps, avec ce qu'il s'est passé au Japon avec Mira... C'est encore une fois compréhensif, même si cela est assez blessant en même temps...

***

Je me glisse alors dans son dos, pour venir l'enlacer doucement et me confier à lui, de sorte à ce qu'il soit le seul à m'entendre, parce que j'ai envie de créer un peu une nouvelle bulle entre lui et moi, même si présentement, on se trouve en plein milieu de la salle de balle, il n'y a à cet instant précis, plus que lui qui compte pour moi, je fais complètement abstraction des autres. Je lui pose alors une question, pour tenter de savoir vers quoi on va aller maintenant, si on reste comme on était jusqu'à présent, une simple relation sans engagement réel ou bien, si peut-être il accepterait plus avec moi, alors que moi c'est clairement ce que je veux, que je vais rompre mes engagements avec Lottie dès qu'elle sera là. Je me crispe alors une nouvelle fois quand il commence à parler, qu'il me dit clairement que je suis un ami. Je ferme alors les yeux, redoutant la suite, qui ne peut être que négative, cependant, non, il cherche à me faire comprendre que je suis plus important. J'ouvre alors à nouveau les yeux et le regarde, un peu interloqué quand même. Mais je souris à ses propos, alors qu'il affirme vouloir être avec moi. Je ne peux alors m'empêché de déposer un baiser léger sur sa joue. "Je te montrerais que je ne plaisantais pas dans mes textos... Je n'attends qu'une chose ce soir, voir Lottie pour lui dire qu'elle et moi, c'est fini, que je ne respecterais pas mes engagements comme convenu, même si je passe pour un parfait connard... J'en ai plus rien à faire... Je veux juste pouvoir être réellement avec toi Matthy." J'affirme alors un peu plus mon étreinte. "Je ne veux plus que tu penses que tu n'es qu'un jouet ou je ne sais quoi d'autre sans importance à mes yeux, parce que je te l'ai dit, je suis bien avec toi et je veux plus que des simples épisodes hors du temps comme aux Hamptons, je veux quelque chose de vrais entre nous deux... Comme je te l'ai dis dans mes texto... Je m'en veux pour Mira, vraiment, mais je n'ai rien fait avec elle, je n'ai pas pu, parce que je t'ai toi... Je ne veux plus te blesser d'une quelconque façon..." Même si je sais que cela arrivera encore pour une connerie où une autre, parce que le bonheur parfait, ça n'existe pas et qu'il faut des mauvais moments pour profiter encore plus du bonheur que l'on peut avoir. Je me permets alors de lui faire un autre aveu, auquel il répond rapidement, m'arrachant un nouveau sourire alors que je glisses mon visage dans le creux de son coup pour lui faire un véritable câlin, appréciant son odeur, sa présence... Oui, il est clair qu'il m'avait manqué ! J'aurais pas imaginé ça.
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Il est long à comprendre. Et ça fait plusieurs fois que je tente de lui expliquer. Lui expliquer que je veux être avec lui, même si pour ça je dois être second dans sa vie. Je l'ai accepté, aussi étrange que ça puisse paraître. J'ai accepté que je n'aurais peut-être jamais que des épisodes dans sa vie. Devant attendre un soir ou un week-end qu'il se libère, qu'il puisse mettre tout ce qui est prévu pour lui, de côté. Je n'ai jamais voulu prendre ce rôle avant. J'ai toujours refuser d'être la troisième personne dans un couple. D'être un extra-conjugale et qu'on me porte tous les maux de la terre. Parce que ça finit toujours par se savoir et que ce n'est jamais tendre pour celui ou celle qui figure à cet endroit. Le fait qu'on soit à Harvard ne changera rien de tout ça. C'est même totalement l'inverse. Y'a qu'à voir comment notre histoire s'est répandu comme une traînée de poudre. Alors pourquoi je suis prêt à le lui accorder, à lui? J'ai de la difficulté à le figurer moi-même ou peut-être que je ne me l'avoue pas encore réellement. Je prends tout ce qu'il m'offre et grappille du temps à ses côtés sachant que tout ça me glissera peut-être entre les doigts. Je suis incapable de m'éloigner. Alors j'étais prêt à attendre qu'il me mette de côté ou qu'il me dise que c'est fini. Seulement ce n'est pas ça qu'il me dit vouloir depuis qu'on s'est prit la tête au sujet de Mira. Et j'ai envie de croire que je peux avoir plus. Je finirai encore plus écorché si ce n'est qu'un jeu, mais j'ai envie de croire qu'il est sincère dans ses écrits et dans ses paroles. Que je peux être avec lui. Qu'on peut être un couple. Officiellement et exclusivement.

Seulement, c'est un pas énorme pour Jay et je le sais. Ça veut dire rompre ses fiançailles, risquer de se mettre à dos sa propre famille, s'afficher officiellement bisexuel, peut-être perdre des amis en chemin. Être prêt à sortir avec moi, c'est faire du trapèze sans filet,  Il m'embrasse sur la joue et j'en souris doucement, riant même légèrement à sa première phrase. S'il se met en tête de me le prouver, je peux être certain qu'il ne lâchera pas le morceau facilement, entêté comme il est. Ce n'est pas plus mauvais.

- Je te l'ai dit Jaysaël, moi, je ne te pousses pas à tout faire maintenant. Je suis prêt à attendre si tu me montres que c'est vraiment ce que tu veux et que je ne me fais pas niaiser sur toute la ligne, au final. J'ai bien aimer ce weekend et si je dois me contenter de ça pendant un moment, je le ferai. Je veux pas que tu te sentes oppressé. Je t'attends et je reste avec toi.

Je m'appuie un peu plus contre lui, mes mains toujours sur ses bras autour de moi, soupirant doucement. Juste bien à nouveau contre lui.

- Je te crois Saël. ...et je n'ai pas plus envie de te blesser.

Manière détournée de lui dire que, tel que je lui ai déjà promis, je serai là s'il arrive quelque chose. Et de dire aussi que si quelque chose lui prends la tête à mon sujet, broutille ou non, qu'il vienne m'en parler au lieu de partir en peur comme il a déjà fait par le passé. À ses nouvelles paroles, lorsqu'il affirme que je lui ai manquer, je lui réponds la même chose. J'avais hâte qu'il revienne. Hâte à cette fin de soirée qu'on s'est promis.


@Jaysaël D Scott-Castellan


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Contre lui, toujours dans son dos, je frotte un peu ma joue à la sienne, cherchant un peu de tendresse, un peu plus de contact entre nous et je ferme un peu les yeux, appréciant réellement cette proximité et j'en ai rien à faire que l'on soit en plein milieu du bal, quand on est tout les deux, les autres s'effacent en quelque sorte. Je pense que je pourrais rester des heures comme ça juste avec lui, que cela soit en parlant ou non. C'est un peu une sensation que je découvre être à ce point bien avec quelqu'un. Ce n'est pas comme avec Lottie où on est toujours obligé de faire quelque chose, de parler, de s'occuper, avec lui, j'ai cette impression que l'on pourrait facilement se comprendre sans rien se dire tellement je suis bien avec... Je me fais peut-être des films, peut-être que je lui accorder tout cela parce qu'il m'a permis de sortir un peu la tête hors de l'eau, quand tout partait en vrille, quand j'ai eu confirmation pour Lottie et Samuel... J'ouvre alors les yeux et le regarde en coin en écoutant ses paroles. "Si je ne le fais pas maintenant, quand le ferais-je ?" Le questionnais-je simplement. "Il faut bien commencer à un moment non ? Et j'ai plus envie de voir les choses traînée tu vois. J'ai assez tourné en rond ces derniers moi, j'ai envie de recommencer à avancer. Puis, je ne pense pas que tu apprécierais attendre si ?" Parce que j'aimerais bien qu'il me réponde qu'il ne veut pas perdre encore du temps, qu'il se montre un peu égoîste, mais là, j'ai l'impression qu'il ne le fera pas, qu'il va juste encore me dire de prendre mon temps... Pourtant, j'ai déjà trop réfléchis, trop attendu et je sais que si je ne saute pas le pas maintenant, je n'aurais peut-être plus le courage de le faire ensuite parce que je recommencerais à avoir peur de la réaction de mon père, je me contenterais de ce que l'on peut partager discrètement. Parce que quoi qu'il puisse en dire, l'épisode Mira à été bénéfique pour moi, parce que ça m'a fait ouvrir les yeux, ça m'a fait comprendre que je voulais être avec lui et que même une fille, aussi sexy et belle soit-elle, parce que Mira est belle je trouve, ne peut pas me faire l'oublier... Bien qu'il est vrai que j'étais encore pas mal paumé entre Lottie et lui, que je ne savais pas quoi faire, mais avoir la possibilité de le perdre, savoir qu'il m'en voulait m'a bien plus impacté que les sentiments que l'eliot aurait pu avoir pour moi. Non, il est clair que j'ai réellement eu peur de le perdre à cause de cette connerie là, alors que Lottie, elle quand j'avais dérapé avec Anna, j'étais aller la trouver et lui dire cash que je l'avais trompé... Lui j'aurais aimé qu'il ne le sache pas, qu'il ne sache pas que j'avais failli couché ailleurs, avec une fille alors que j'aurais pu aller le voir, alors qu'il était là aussi et qu'il m'aurait donné l'attention que j'aurais bien pu réclamé. Il est clair que sans cet épisode là, je ne serais pas là maintenant, à me foutre du regard des autres et à le tenir tout simplement dans mes bras pour tenter de l'avoir rien que pour moi, pour profiter de sa présence autant que je peux avant de devoir me retrouver face à Lottie. "Tu permets." Murmurais-je alors avant de le relâcher un peu et déposer mes lèvres sur sa nuque pour y déposer en premier lieu un baiser avant de jouer avec un peu avec sa peau pour lui laisser une légère marque de suçon dessus. Je souris un peu en regardant la marque. "J'ai pas pu m'empêcher, maintenant tu as interdiction de cacher ça." Dis-je en m'approchant de son oreille avant de continuer en murmurant doucement pour qu'il soit le seul à entendre. "c'est la preuve que l'on est ensemble, maintenant." Je sais bien que cette petite marque s'estompera que déjà à la fin de la soirée elle ne sera plus trop visible, mais je sais pas, j'avais envie de faire ça de lui faire comprendre que je suis vraiment très sérieux et que ça, c'est un moyen de bien lui montrer non ?
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- C'est toi qui le sait Jay, je veux juste pas te pousser et que t'éclate tout parce que tu es trop pressé. Mais je peux comprendre que t'aie envie que ça change... fis-je en faisant une douce pression sur ses avant-bras.

Moi-même, en janvier, j'ai pris un grand tournant. Pas sur le même sujet, mais impliquant une grande partie de ma vie. Je le comprends quand il dit qu'il veut avancer et arrêter de tourner en rond. Ça sonne une cloche quelque part. Il m'a déjà expliqué les malaises qu'il a depuis sa blessure à la jambe et toutes ses remises en questions.

- Je suis plutôt patient en règle général, admis-je. ...mais, si tu me demandes d'être honnête, je sais pas si, là, je pourrais l'être autant, ajoutais-je après un infime silence.

J'en sais rien à dire vrai. Je sais simplement que je veux être avec lui, quitte à le partager pour un temps. Même si j'ai de plus en plus de difficulté à encaisser cette idée depuis l'histoire avec Mira. Il en vaut la peine cependant et je peux bien essayer, si je sais que ça s'arrangera. Seulement plus le temps passera et moins je risque d'être capable de le laisser partir pour qu'il aie retrouver d'autres bras. Je sais que je suis accroché, ça c'est pas la peine d'essayer de me faire craquer pour que j'en parle... Brent a déjà réussi.

-Tu permets.

J'hoche vaguement la tête, me demandant ce qu'il va faire lorsqu'il libère ma nuque. Quand ses lèvres se pose sur ma peau, j'en frissonne à ce nouveau contact de sa part. Ça fait un moment que ce n'est pas arrivé et je trouve encore dingue à quel point il lui est facile de me flanquer la chair de poule. Tout comme maintenant alors qu'il me murmure à l'oreille, bien que je ne puisse faire autrement que sourire.

- Tu marques ton territoire maintenant? Demandais-je en riant doucement. Attends, juste quelques secondes... fis-je, une idée passant par là.

Bougeant, je me libère un peu de son étreinte pour fouiller dans mes poches et y récupérer ce que j'ai besoin. Penchant la tête vers l'arrière, je la secoue un peu, puis passe la main dans mes cheveux pour les attacher, lui offrant un sourire au passage, alors que je noue l'élastique. M'assoyant comme il faut à nouveau, je replace le col double de ma chemise, le descendant un peu plus bas qu'à l'origine. Tournant ensuite la tête vers lui, encrant mon regard au sien, je lui sers un sourire que j'essaie charmeur, même si je n'ai aucune idée si c'est vraiment réussi.

- Ça te va comme ça? Demandais-je, avant de lui voler un rapide baiser.

Ça ne serait pas vu si j'avais laissé ma tignasse détachée. Je n'ai rien à faire des commentaires que je pourrais recevoir ou que ça paraisse dans un prochain numéro de CS. Je m'en fou de ce que les autres pensent. Ça semble lui tenir à cœur et, honnêtement, moi ça me fait plaisir. Surtout s'il lui donne une telle signification.


@Jaysaël D Scott-Castellan


*   © LOYALS.
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M'écartant de son oreille après lui avoir expliquer ce que je venais de faire et surtout le pourquoi, en lui quémandant une chose bien spécifique, je le regarde, amusé par ses propos. "N'en ferais-tu pas de même ?" Ne veut-il pas également marqué son territoire ? Faire savoir que l'être qu'il chéri est à lui, que l'on est ensemble ? Moi, j'en ai envie, j'ai envie d'officialiser notre relation même si je n'ai pas encore fini d'entendre parler de Lottie, que je pourrais être bien emmerdé si elle refuse de me rendre ma liberté, elle pourrait faire des pieds et des mains pour que ce putain de mariage ai quand même lieu, jouant sur les relations entre nos parents pour m'obligé, me contraindre, mais j'ai décidé de ne plus être une marionnette là, j'ai décidé de me battre au moins pour lui, pour avoir la chance de vivre quelque chose de vrai avec mon blond. Après tout, c'est avec lui que je veux être, c'est avec lui que je me sens bien, alors pourquoi aller m'emprisonner avec mon ex qui n'a fait que faire la girouette ses derniers mois ? Non, je veux être avec lui et c'est ce que je veux lui faire comprendre, même si ça ne sera pas toujours facile entre lui et moi, étant donné que l'on ne cesse de se prendre la tête dés que quelqu'un d'autre entre dans notre bulle, les autres pourraient au final nous détruire, mais pour l'heure, il n'est question que de lui et de moi, alors je veux en profiter.

Je me recule encore un peu, arquant un sourcil alors qu'il me demande d'attendre. Je me demande bien ce qu'il va faire, va-t-il aussi me marquer en quelque sorte ? Non, il ne semblerait pas, je le laisse fouiller dans ses poches sans comprendre, mais quand je vois l'élastique entre ses doigts, je pense comprendre un peu et je ne peux réprimer ce sourire de prendre place sur mes lèvres. Il me ravit. Vraiment. Je ne pensais même pas que voir un simple élastique un jour me ferait autant plaisir, parce qu'il est la preuve qu'il accepte ce que je viens de lui dire, qu'il va faire la part du marché que je lui ai demandé et donc que l'on peut considéré que dès à présent, on est ensemble, que c'est lui mon officiel et non plus l'eliot qui m'est imposé. Je le laisse donc se coiffer avant de me mordre un peu la lèvre inférieur en voyant son sourire, ne pouvant alors répondre qu'un "C'est parfait." à sa question, avant d'accepter son baiser. Je reviens alors le prendre dans mes bras. "Je devrais peut-être te faire une marque plus imposante alors non?" Plaisantais-je un peu avant de venir à nouveau poser mes lèvres sur sa gorge, pour peut-être le faire stresser à l'idée que je le marque bien plus, pourtant, je ne fais qu'y déposer un ou deux baisers avant de soupirer. "Vivement l'after..." Une confidence, une confession pour lui faire comprendre que je me réjoui réellement de me retrouver après, quand on sera rien que lui et moi, pour cette soirée que je lui ai demandé, pour prendre le temps de parler, de se retrouver en tête à tête, même si au final, nous n'avons plus réellement besoin de parler de ce qui était prévu étant donné qu'il vient bel et bien d'accepter de sortir avec moi non ?

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