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Table #13

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Bal de fin d'année

Jaysaël et Clay semble avoir un long historique et celui-ci ne semble pas très brillant. Je ne peux m'empêcher de porter commentaire sur ce qu'il dit, même si je sais qu'il ne me vise pas directement. Je déteste ce genre d'allusion. Et ça me fatigue d'autant plus qu'il fait parti des personnes que j'apprécie. Il m'assure que ce n'est rien contre moi... Je ne fais parti que des dommages collatéraux, si je comprends bien. "Tu m'écratignes tout de même au passage" Lui fis-je remarquer. Je ne changerai pas sa mentalité, pas en si peu de temps du moins. J'apprécierais seulement qu'il aie conscience que ça a une portée qu'il n'envisageait peut-être pas. Ça ne me blesse pas particulièrement : j'ai entendu bien pire. Seulement ça m'énerve.  

La main de Saël sous mon menton me surprend autant qu'elle me distrait momentanément de l'orage de la conversation. Tournant la tête vers lui pour savoir ce qu'il veut, j'accueille son baiser avec le plus grand étonnement. Fermant les yeux un instant pour en profiter. Lorsqu'il se détâche de moi, j'en ai pour quelques secondes à réaliser ce qu'il vient de se passer. Là? Devant tout le monde? Il avait écrit qu'il voulait être avec moi, mais je ne pensais pas qu'il déciderait de s'afficher d'un coup ainsi, surtout avec sa cavalière, fiancée, oh what ever! Levant les yeux vers lui, je capte le regard de défi qu'il lance à Clay et fruste un moment. C'est pour ça qu'il m'a embrassé? C'est pour répondre aux provocations du brun et le faire frustré d'avantages ou pour lui montrer qu'il en a rien à cirer des commentaires? Ça faudra qu'il me l'explique un peu plus tard.  

Me forçant au calme, je leur demande d'où ils peuvent se connaître tous les trois et c'est Annalynne qui réagit en premier. "Oui, c'est lui." Lui fis-je avec un sourire, faisant un douce pression sur les doigts de Jaysaël enlacés aux miens. J'écoute les expliquations, à moitié surpris. Lorsque mon blond confirme le résumé, je regarde un instant mes vis-à-vis avant de lui glisser un regard, craquant un sourire. "T'es suicidaire, en fait?" Le questionnais-je, riant doucement. De tous ceux que je connais dans les environs, le couple présent devant moi est le dernier à qui je songerais aller chercher des noises. Ils ont tous les deux un caractère bien trempé et chacun leur spécialité pour descendre quelqu'un en flèche si ça leur chante. Spectacle auquel je n'ai jamais réellement assisté mais donc je connais les possibilités.  

Voyant Clay se penche légèrement vers Anna, j'en souris à nouveau. Si leur situation peut se placer et qu'ils soient heureux ses deux-là! Un peu de calme dans nos histoires respectives, je dirais pas non.

@Annalynne Malcolm  @Jaysaël D Scott-Castellan  @Clay Fitz. Cooper

HJ: navré pour le délai

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J'ai pour Oliver une affection certaine, je ne peux le nier en dépit de mon coeur de pierre, mon éducation cintrée. Mon aversion pour les gens qui ne sont pas de mon milieu, de ceux que je peux écraser, en paroles, gestes, pensées. Joutes infernales, très peu souvent perdues. Pour un autre étudiant, je ne serai jamais venue jusqu'ici, jouer les cavalières parfaites, accompagnatrices démodées. Je lui accorde une confiance, que je ne donne à personne, ou presque, même lorsqu'il s'agit d'amis. Je lui ai même servi un avenir sur un plateau d'argent, non pas pour le façonner à ma manière, juste en synonyme de ce côté précieux que je ressens à son égard. En faveur de cette nuit où nous avons pour la première fois, partagé un café. Dans mon esprit, en écho, j'entends ses précédentes paroles au sujet de l'homme avec qui il voudrait partager plus que quelques moments volés. Mais malgré cela, mes prunelles posées sur Jaysaël, je ne parviens pas à ne pas les juger. A ne pas, une fraction de seconde, exécrer le fait qu'ils s'affichent ensemble et maintenant sous mes yeux de juge ayant déjà l'esprit biaisé. J'aurai fait l'impasse sur les présentations officielles, sur un spectacle que je trouve presque irréel.

Mon seuil de tolérance mis à l'épreuve, je me contente d'avaler ma salive, lorsqu'il répond à mon interrogation par la positive. Soit, c'est lui. Je ne demanderai pas le comment, ni le pourquoi. Je ne me ferai pas mauvaise en lui disant que c'est une erreur, qu'il va en faire baver à son coeur. Je ne lui dirai pas que c'est une connerie, qu'il mérite mieux. Je le jure, je tourne ma langue dans ma bouche pour ne pas cracher ce venin qui me va si bien. Et j'en fulmine quand je réalise à quel point je m'incline. C'est pour éviter un scandale que je le fais, pour ces apparences que je tente toujours de sauver, lorsqu'un public connu de mon fiancé ne se trouve pas loin, quelques étudiants, qu'il nomme copains. " Pourrais-je te soustraire de tes...hôtes quelques instants ? " Evidemment. Son visage proche du mien, je lui lance une œillade, approuvant sa demande d'un hochement de tête, muette encore. Mes doigts allant chercher les siens, au moment où je me lève, regardant encore mon ami, soucieuse de soulever tout de même un dernier point avant de m'éclipser. Mes phalanges libres désignent avec nonchalance celui que je ne regarde même pas, parce qu'il n'a aucune importance pour moi, l'ombre d'un homme, pantin dessiné à la craie, si simple à effacer. « Tu mérites mieux que ça. » Aussi précieux soit Oliver, il faut croire que rien au monde ne m'empêchera d'être moi, mon jugement est déjà fait, bien ancré. « On se retrouve plus tard. » Synonyme d'un « quand tu te seras débarrassé de ton clébard. » Mes phalanges entrelacées à celle de mon amant, futur père de mon enfant. Et d'un hochement de tête, je salue finalement Jay, quand perfide je lui glisse « Mes salutations à ta fiancée. » Parce que s'il ne s'agit que d'un contrat pour moi, je suis prête à mettre mes doigts à couper, que y avait de l'amour sous la bague qu'il a pu lui donner. Gamin, en toutes circonstances, incapable d'assumer. Partir avec Clay, ne pas encore plus envenimer.

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Toujours posé derrière Oliver, je regarder les deux citizens, soutenant le regard d'Annalynne alors qu'elle explique notre lien en résumé et je soupire, confirmant ses dires sans rien rajouter de plus, je venais ici que pour parler à Oli, par pour me taper la discute avec elle et son pittbull, mais soit, ils semblent décide de partir, tant mieux, parce que sinon, c'est moi qui me serait cassé. Écoutant la serveuse et ces piques qui me sont destiné, je serres un peu les dents, me crispant un peu, acte que mon blond doit sentir à cause de la pression que j’exerce sur son épaule, mais je ferme ma gueule, parce que je ne veux pas l'impliqué dans ce conflit à deux balles avec ces deux idiots de premier. "Il faudrait que tu choisisses mieux tes amis." Lançais-je alors à Oliver, me doutant bien que c'est une remarque qui ne va pas lui plaire, mais me faire sous-entendre que je suis suicidaire alors que c'est eux, qui ne cesse de me manquer de respect depuis le début, je dis juste non. Je retire alors ma main de son épaule quand les deux sont partit, ainsi que l'une des compagnes de table. Je fixe alors Oliver "T'aurais pas pu te trouver une autre cavalière qu'elle ?" Non, je suis vénère et si je n'ai pas voulu faire retomber le conflit sur lui, sauf que là, il faut que j'évacue un peu et les reproches retombent sur lui. "Tu sais quoi, j'vais retourner à ma table, me faire chier, parce que j'me suis fait planté et toi, bah profite bien de ta foutue cavalière."
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Table n°13


Anna me fait grâce de sa main tandis qu'elle se lève, prenant soin malgré son animosité de ne pas faire racler sa chaise, toujours aussi élégante dans le moindre de ses gestes.  Elle s'arrête néanmoins pour s'excuser auprès d'Oliver de ce départ soudain auquel je l'ai invitée mais pour mon plus grand plaisir, lâche une petite saloperie à l'intention du... Winthrop désaxé. Attention, je ne parle que du petit tour qu'il a voulu jouer à Anna sur le stade et non de sa condition, de son choix de vie, le même que celui d'Oli. Le blond n'aime visiblement pas les rapports de force, ne sait comment y faire face et pour le président de la plus belle fraternité qui soit, je trouve çà regrettable. « Tu mérites mieux que ça. » Sournoise et mauvaise, mais c'est ainsi qu'elle me plait. Elle lui fait ses adieux et gratifie le danseur de Goulding d'une autre pique gratuite qui me fait sourire.  « Mes salutations à ta fiancée. » Parce qu'en plus il est promis à une autre... Ma tête roule d'un coté au souvenir impérissable de mes années passées. Inutile d'en rajouter, je crois qu'il a clairement compris qu'il n'était plus digne de porter le nom de Winthrop, de ces vaillants coureurs de jupons, ces sportifs de grande réputation. Pour sûr, il va en avoir une nouvelle et Oli va faire la première page de ce torchon universitaire si ce n'est déjà fait. J'avoue être mécène pour le moment, en passe de revoir mon jugement, mais lire les nouvelles les concernant.... Très peu pour moi ou alors juste parce que je n'ai rien d'autre de mieux à faire. Annalynne amorce notre départ mais n'avons-nous même pas fait un pas  que l'autre petit con siffle à Oliver de mieux choisir ses fréquentations. Tu t'es bien regardé? Davis est, d'après moi, bien assez mature pour choisir envers qui va sa sympathie sans les conseils d'un abruti. Suffit de regarder qui des deux a le premier défendu contre moi ses principes, qui a osé l'ouvrir sans me craindre en contre partie. Cache toi derrière lui et continue de lui  persiffler des conseils si ca te chante, personnellement j'ai d'autres chattes à fouetter. L'ignorer est sans doute la meilleure chose à faire quand je m'adresse personnellement à Oli " Bonne soirée " et les laisse à leur tête à tête pour aller en compagnie de mon amante un peu plus loin, vers la piste de danse.
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Bal de fin d'année

Je fronce les sourcils aux dires d'Annalynne. "Bon bal Cendrillon." Souhaitais-je un peu plus sèchement qu'à mon habitude avec elle, ne doutant pas qu'elle se souvienne d'où je lui ai léguer ce surnom. Lorsqu'on s'est rencontré, elle fuyait son fiancé, son "Prince" qui se révélait différent du conte de fée. Je ne l'ai jamais condamné d'un tel acte. J'apprécierais qu'elle en fasse de même. Je reconnais qu'elle est mieux avec Clay que son Not-so-Charming-Prince, j'apprécierais qu'elle envisage que Jay puisse être mieux avec moi qu'avec la blonde. Ce n'est pas tant deux poids, deux mesures. Elle est mon amie et je vis un scénario semblable au sien, ce serait bien qu'elle ne fasse pas autant de distinction entre les deux.  

J'encaisse sans broncher le commentaire de Jaysaël, alors qu'Annalynne et Clay amorce leur départ. Je ne suis pas un imbécile, c'est évident qu'il y a une guerre entre ces trois-là et que ce n'est pas aussi simple que ce qu'on m'a résumé. Ce n'était qu'un effleurement de la surface.Il ne serait pas en train d'essayer de me broyer l'épaule si ce n'était pas si grave. Je salue le couple d'un signe de tête. "Prends soin de ma cavalière Clay." L'avisais-je, avec un sourire en coin entendu. Que ce soit ici, ou s'ils décident de quittez l'évènement. "Bonne soirée." Le saluais-je en retour.

Lorsqu'ils se sont éloignés, je me tourne définitivement vers Jay qui a retiré sa main de mon épaule et qui revient à la charge verbalement. "Du calme, comment j'étais supposé savoir que c'était comme une reconstitution de la bataille des Plaines entre vous?" Demandais-je doucement, levant légèrement les mains en signe d'innocence. "Je ne t'en ai jamais parler avant, tu ne m'en a pas parler non plus... je suis pas devin Jay : j'avais aucune idée que tu connaissais Anna et Clay. Avoir su, j'aurais essayer d'éviter l'orage qui vient de se passer!" Tendrement, je m'étire pour récupérer et enlacer sa main gauche, hésitant à savoir s'il me laissera faire puisqu'il est loin d'être de bonne humeur. "Tu retourne vraiment à ta table?"

@Annalynne Malcolm  @Jaysaël D Scott-Castellan  @Clay Fitz. Cooper


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Les deux autres enfin partit, je me retrouve seul avec @Oliver Matthiew Davis et ce n'est pas réellement la meilleure chose qui soit, parce que maintenant, tout lui retombe dessus, alors que j'avais tenté de ne pas répliquer aux remarques du couple, maintenant, je m'en prenais à lui, ruinant mes efforts, parce que je ne voulais pas l'impliqué dans cette histoire... Quel con je suis. Je le dévisage, les sourcils froncés alors qu'il me dit de me calmer, qu'il ignorait tout. On en avait jamais parlé oui... J'avais gardé mon altercation entre le couple et moi secret, parce que la seule fois où on aurait pu réellement l'aborder c'était lors de notre weekend aux Hamptons, soit quelque jours après l'histoire et comme il n'était pas bien avec son père, je n'avais rien dit sur le pourquoi, je me retrouvais dans cet état-là ce soir là.

Je le sens saisir ma main et j'hésite un instant à la retirer ou non, finalement, je ne bouge pas, mon regard simplement rivé sur nos mains liés. Sa question tombe alors et je relève la tête pour planter mon regard dans le sien. "ça serait peut-être mieux pour toi. Je suis qu'un nuisible non ?" L'attaquais-je malgré moi, résumant par ces mots les paroles et probablement pensées du couple qui vient de nous quitter. Je retire alors ma main de la sienne, pourtant, je n'esquisse aucun mouvement pour partir, pour m'éloigner plus de lui... Parce que je veux qu'il me retienne, qu'il me montre qu'il se fiche du regard des autres...
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Annalynne et Clay sont partis vers la piste de danse, mes yeux les suivant quelques secondes à peine. S'ils décident de quitter les lieux, je ne le leur en voudrai pas. Simplement m'avertir et voilà. Reportant mon attention entièrement sur Jaysaël, j'encaisse sa frustration. Je ne savais pas qu'ils se connaissaient tous les trois, je ne pensais pas que la table se transformerait en champ de bataille et qu'il me faudrait peut-être choisir un camp. La table 13. La table de la malchance? J'en ris intérieurement de cette connerie, mais fronce les sourcils à la réponse de Jay alors que je lui ai demandé s'il regagnerait vraiment sa table tout de suite. "D'où tu sors que tu m'es nuisible? J'ai dit quelque chose comme tel?"  

Lorsqu'il retire sa main de la mienne, je laisse échapper un soupir, baissant la tête en la secouant légèrement en signe de négation. Passant une main dans mes cheveux, je finis par relever le regard pour le fixer quelques instants. On fait quoi? On joue quel jeu? J'ai l'impression que c'est "Tu me fuis, je te suis, tu me suis, je te fuis"… C'est pas ça depuis le début de notre relation? Enfin si on calcule qu'on a une relation, telle qu'elle soit, depuis le voyage à New-York. J'arrive pas encore à nous nommer franchement, même si je sais ce que j'aimerais comme titre. J'ai besoin de savoir sa version de notre histoire, besoin de voir ses réactions, mais là, on fais un pas en avant pour reculer de trois, alors la discussion qu'on s'était promis risque de finir dans le champ assez vite. "Quand tu m'as embrassé, c'était pour énerver Clay ou parce que tu voulais me prouver que tu disais vrai dans tes textos?" Demandais-je sans trop réfléchir si c'est le bon moment ou non. Je veux juste le savoir. J'ai besoin de voir ses réactions pour statufié ce qu'on est. Je veux être avec lui, je suis bien en sa présence et je suis heureux dans ses bras ou lorsqu'il est dans les miens... mais si je suis qu'un jouet encore... Je retiens un nouveau soupir, mes yeux rivés sur lui, attendant de voir ses traits bougés et d'entendre sa voix s'élevée à nouveau.

@Jaysaël D Scott-Castellan


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Je le fixe, mon regard planté dans le sien, le défiant dans un sens de dire que je ne sis pas un nuisible pour lui et il le fait, il me fait clairement comprendre qu'il n'a en aucun cas pensé cela, malgré les paroles de ce maudit couple. Continuant de le regarder, je croise maintenant les bras, ayant rompu le contact entre nos deux mains, pour tenter de mettre de la distance pour faire l'opposé de ce que je veux au final... Alors que je suis toujours là à vouloir le toucher, avoir un quelconque contact physique avec lui, je suis pourtant là à reculer pour une fois, à tout faire pour ne pas le toucher et pire encore m'éloigner de lui à cause de l'attitude des deux autres qui même si je ne l'ai pas montré devant eux, m'a quand même atteins. Je serre alors les deux avant de finalement répondre. "Tu n'as peut-être rien dit, mais t'en penses pas moi." Lui lançais-je, le testant toujours dans un sens, alors que je sais bien qu'il n'est pas influençable... J'ai juste besoin d'être rassuré.

Et ensuite, sa question tombe... Je continue de le regarder. "Tu penses que je l'ai fait pour quoi ?" Une question dangereuse dont la réponse pourrait le blesser lui comme moi. Pourtant, je le questionne quand même au risque qu'il me juge mal ou pense justement que je n'ai fait cela que pour répondre aux provocations du flic qui ne mérite même pas sa plaque. Puis, finalement, je prends la parole, au risque de faire plus de mal qu'autre chose. "Je voulais le faire taire, lui prouver que je tiens à toi et que je n'ai pas peur de m'afficher avec toi ici alors qu'il y a tout le monde. Mais surtout... Je voulais te toucher... Parce que c'est toujours ce que je veux faire avoir un contact même infime avec toi..." Lui avouais-je en baissant la tête, décroisant les bras pour tendre timidement ma main vers lui, espérant dans un sens qu'il la prendra.

@Oliver Matthiew Davis

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Sans retenu, je laisse entendre un claquement de langue agacé. Je peux pas croire que c'est vraiment ce qu'il pense. Il veut vraiment m'entendre m'astiner avec lui à se sujet. Très bien! Inspirant un bon coup, je me lance. Je peux pas croire que je dois lui expliquer... "Si tu étais vraiment, de mon point de vue, nuisible pour moi, je ne t'aurais pas laisser m'approcher ce soir, je ne t'aurais pas souris et je n'aurais pas été déçu qu'Annalynne, Clay et toi ne vous entendiez pas. Je m'en serais foutu. Comme je me serais foutu de tes textos la semaine dernière ou que je n'aurais pas défoncer mon forfait longue distance pour te répondre. Je n'aurais pas non plus été nerveux de te voir à nouveau ce soir, espérant qu'on pourrait toujours passer l'after ensemble comme on s'était dit. Ce qu'eux pensent de toi, c'est leur avis. Ce que tu penses d'eux, ça t'appartiens. J'ai ma propre opinion de vous trois. Et maintenant que je sais que vous n'êtes pas capable de vous blairer, je m'arrangerai seulement pour ne plus que vous retrouviez ensemble par ma faute. S'ils me demandent de te quitter pour leur amitié, ils ne me reverront plus. Si tu me demandes de ne plus les fréquenter pour être avec toi, tu te retrouveras les mains vides. Je déteste les ultimatums, ne m'en pose jamais un. Je suis capable de vous voir tous les trois sans que vous n'ayez besoin de vous croisez, c'était déjà le cas." Après tout ce qu'il m'a dit, tout ce qui s'est passé, si j'avais vraiment voulu le quitter, je ne serait pas face à lui présentement en train d'essayer de lui faire comprendre tout ça. Je ne prendrais ni le temps, ni l'énergie de lui faire voir qu'il ne m'est pas nuisible et que si les autres le pensent, j'en ai rien à cirer.

Le questionnant sur le sens de ses actes précédents – après tout si on doit s'expliquer autant le faire jusqu'au bout, non? – il me répond à son tour par une interrogation. Ce que moi je penses de ça? La raison que je donne à son initiative? J'ose espérer que c'est la deuxième option. Je préférerais que ce soit la deuxième, mais j'attends sa réponse. Je ne sais pas ce qu'on est. Et j'ai besoin de sa réponse à ma question pour le savoir. Pour m'aider à savoir, parce que ce ne sera pas complet, j'en suis certain. Lorsqu'il ouvre à nouveau la bouche, je fronce les sourcils. Alors ce n'était que de la provocation? Entendant la suite, je me détends, jusqu'à finalement retrouver mon sourire. Et en disant ça, il pense toujours qu'il m'est nuisible? Il est pas croyable. Lorsqu'il me tends la main, je la prends sans la moindre hésitation, portant le dos à mes lèvres pour y déposer un baiser avant d'entre-croiser mes doigts aux siens et de relever mon regard bleu-gris vers lui.


@Jaysaël D Scott-Castellan


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Alors que je viens de lui faire comprendre que je doute de lui dans le sens où il pourrait me considéré comme un être nuisible, je m'écarte de lui, espérant qu'il va me retenir, qu'il va me montrer par a+b que je me trompe. J'ose espérer cela et il le fait. Alors non, je ne peux réprimer un petit sourire de prendre place sur mes lèvres même si je déchante rapidement alors qu'il me précise qu'il ne choisirait jamais entre eux et moi, qu'il serait dans un ses capables de me laisser si je venais à lui demander de ne plus les voir... Je ne sais pas du tout comment je dois prendre cela, parce que ça me donne dés lors moins d'importance à ses yeux, je ne suis donc pas si spéciale que cela pour lui ? Pourtant, avec ce que Brent m'avait reporté au Japon, je pensais... Il faut croire que l'on a tous mal comprit, mal interprété. J'hausse alors les épaules. "Ouais, comme ça il aura le loisir de tenter de me brûler encore au visage parce que j'aurais touché une personne qu'il apprécie c'est ça ?" Le questionnais-je alors, lui faisant ainsi comprendre qu'avec Clay, ce n'était au final pas que des pics verbals, qu'il y avait des menaces physiques et des coups violents, bien que pour les coups, cela ne fut pas encore réellement dit, bien que sous-entendu non ? "Enfin soit, j'ai comprit." Dis-je tout simplement avant de répondre à sa question quand à savoir pourquoi je l'ai embrassé. Je joue franc jeu, venant encore chercher le contact de sa main ensuite, même si maintenant, j'ai une boule au ventre à cause de ce qu'il vient de me faire comprendre, n'ayant au final que retenu l'aspect avec Annalynne et Clay pour le moment alors qu'en réalité, je pourrais me demander s'il m'aime en vue de ce qu'il a décrit juste avant de faire déchanté en quelque sorte. Mon regard posé sur lui, je lui adresse quand même un petit sourire, mal à l'aise, ne sachant au final plus ce que je dois penser de lui, de nous. Si bien entendu, un nous existe quelque part. j'excerce alors une légère pression sur sa main en me questionnant sur ça, attendant quand même sa réaction sur ce que je viens de lui annoncer vis-à-vis de Clay.

@Oliver Matthiew Davis
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