Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityC’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. (FELIN)
-25%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable Gamer 16,1” HP Victus 16 – 16 Go /512 Go
749.99 € 999.99 €
Voir le deal


C’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. (FELIN)

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Retournement de situation, alors que je pensais que ma vie ne pouvait pas s’empirer, je venais de me prendre une claque dans la figure. Une tempête qui mettait ma vie à cent quatre-vingt. Depuis cette stupide question, ma tête explosait. Impossible de me concentrer. J’essayais de me souvenir, de trouver des objets qui pourraient m’aider. Rien. Le vide. J’étais vide. A partir du moment que mes yeux s’étaient ouverts, j’étais incomplète. Quelque chose me manquait, et je ne savais ce que c’était. Comme un sentiment d’une pièce manquante rodait autour de moi. Convaincue que c’était simplement une impression, et que j’avais tout, je mettais de cote ce sentiment, laissant à mon cerveau de mon souvenir. Me doutant de rien, je m’étais prise la vague au tournant d’une rue, au moment le plus inattendu de ma vie. Je nageais sans trouver la rive, perdant peu à peu de mes forces.

Ne pouvant plus rester comme rien à faire, à recevoir ses messages cryptiques et blessants, je décidais de prendre mon avenir dans ma main. Si il ne voulait pas me le dire par téléphone, j’irais chercher les réponses moi-même. Sans réfléchir, j’attrapais les clés de ma voiture, déposant les jumeaux chez une amie, puis je me rendais jusqu’à chez lui. Que fais-je? Qu’allait-il se passer? Des images se tracassaient devant mes yeux. Une soirée. Celle dont je m’étais souvenue à mon anniversaire. Les souvenirs étaient flous. Un puzzle avec une pièce manquant, celle qui permettait de tout mettre ensemble. Qu’avions-nous fait? Etait-ce pour cela que Hardin était froid avec moi? J’avais oublié ça? J’avais tout perdu, et c’était contraignant. On me parlait, je ne savais quoi répondre. Je me garais avant de montrer jusque chez lui. Comment est-ce que je savais où il vivait? Fallait-il vraiment me le demander? La réponse ne lui ferait pas plaisir. Je n’avais jamais été ici au paravant. Jolie quartier, près de l’université. Mon esprit me trouvait des distractions. Une fois que je me retrouverais devant son appartement, je ne pourrais dire ce qui allait nous arriver. Faire un pas en arrière? Impossible. Ma relation avec Hardin était déjà entrain de tomber en morceau. Un dernier essai pour recoller les morceaux. Trouver une réponse. Enjambant les escaliers deux à deux, je montais jusque devant son appartement.

Puis je m’arrête. Essoufflée.

Mon coeur bat la chamade. J’ai pris un gros risque avec mon action.

J’avance. Je sonne, et j’attends.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Je n'avais pas fait grand chose aujourd'hui. La fin de l'année approchait et ça se sentait. Est-ce que j'avais hâte ? Oh oui. J'avais hâte d'en avoir terminé avec les études, mais encore plus avec Harvard tout court. Ces derniers temps je ne m'y retrouvais plus vraiment. Je ne vois presque plus personne, même mes amis les plus proches. Faut croire que tout est relatif et que tout a son temps. Même nos proches, on finit par s'éloigner et c'est la triste vérité. On doit juste faire avec, et visiblement c'est exactement ce que je fais. Enfin bref, la journée se terminait et j'étais tranquillement en train de fumer sur mon balcon. Enfin.. tranquillement est un bien grand mot. J'étais plus préoccupé, indéterminé. J'avais échangé des sms assez tendus avec Feldt juste avant. Je m'attendais pas à ce qu'elle m'avait dit. Je n'avais d'ailleurs pas compris, comment quelqu'un avait pu être au courant de ce qu'il s'était passé entre nous. Mais finalement, c'était pas le plus important. C'était fait, elle le savait et moi maintenant je devais passer derrière en assumant le fait de ne rien lui avoir avouer. Mais j'étais énervé, parce que même si je lui avais dit, je n'aurais pas pu lui ramener ses souvenirs, alors ça c'était quelque chose qu'elle ne pouvait pas me reprocher? L'aider à se souvenir? Et comment, hein, j'y connais rien, j'en sais rien. J'étais tendu, et pour une fois, fumer ne m'aidait pas. Jusqu'à ce que j'entende la sonnerie. Je n'avais pas envie d'aller ouvrir, pas envie d'être dérangé, pas envie qu'on me prenne la tête d'avantage. Au bout de quelques minutes, je soupirais, écrasais ma clope dans le cendrier et rentrais à l'intérieur. Marchant jusqu'à la porte d'entrée, j'ouvrais nonchalamment la porte. Merde. Je me trouvais alors nez à nez avec la cause de mon problème. Bien... Et je fais quoi maintenant? Je sais pourquoi elle est là. Elle veut des réponses, elle veut tout savoir. Mais... Qu'est-ce que tu fais là ? c'est tout ce qui est sorti de ma bouche. D'ailleurs, comment elle était arrivée là? Elle n'était jamais venue à ce que je sache.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
M’enracinant dans le sol, j’attendais qu’il ne vienne m’ouvrir. Il devrait être à la maison. Nous venions d’échanger des messages échauffées. Je ne devrais être ici. Si il ouvre la porte, nous allions traverser une ligne sur laquelle nous ne pouvons retourner. Un pas et tout ce qui était derrière nous s’écoulait. Tracer notre propre avenir. Être maitre de soit. J’avais longuement arrêté de chercher plus loin que mon chemin. Ne pas m’écarter du sentier que l’on avait tracé pour moi. Vivais-je vraiment? Où est-ce que je regardais simplement ma vie passer sous mes yeux par la fenêtre d’un train grande vitesse? Il était temps que j’arrête d’être passive.

Reprenant mon souffle, j’attends qu’il ouvre. Peut-être qu’il n’est pas là. Je serais capable d’attendre toute la soirée. Je n’allais pas passer par quatre chemins. Ce n’était pas mon genre. Il voulait jouer le buter. Très bien. Nous pouvions le jouer à deux, ce petit jeu. Finalement, la porte s’ouvre. Je le regarde. J’avais presque oublié. Mon souffle s’arrête. Mon corps s’immobilise. Un coup de tête, tout cela avait été une mauvaise décision. Je n’aurai pas dû. L’impulsive que j’étais avait décidé pour moi. Partir sans rien dire? Pas la solution. Mon regard se fond dans le sien. « Je veux me souvenir. » Soufflai-je doucement. J’en avais besoin. Ce vide dans ma poitrine me bouffait peu à peu. Impossible de continuer comme cela.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Là j'étais totalement pris de court. Je ne pensais pas qu'elle viendrait ici, je pensais pas avoir à lui faire face. Je sais c'est lâche de penser comme ça, mais honnêtement je n'ai aucune idée de comment gérer les choses. Et tout le monde sait que ce n'est vraiment pas beau à voir quand je ne sais pas gérer les choses. J'ai tendance à foirer beaucoup de choses dans ces situations là, et je sens que je n'allais pas être en mesure de déroger à la règle. On se faisait simplement face, on était juste là et pourtant j'avais l'impression que l'on se trouvait dans une arène, au vu de la tension qui régnait. Beaucoup trop de tension ces derniers temps, et c'était difficile à comprendre. Comment les choses avaient basculées si vite, c'était à ne rien y comprendre. Foutu séisme. Ca a tout foutu en l'air, tout. Elle veut se souvenir. Et moi, je ne peux pas lui provoquer tout ça. Comment je suis censé faire? J'en suis pas responsable, je peux pas prendre tout ça sur mes épaules. Je sais, dis-je simplement, ne quittant pas ses yeux. Que pouvais-je dire de plus? Mais je comprends pas ce que tu veux. Tu veux que je te raconte comment c'est arrivé, ce qu'il s'est passé, ce que tu m'as dit ce soir là? Tu veux savoir tous les détails de cette soirée? En réalité, je savais que tout raconter ne servirait à rien. Elle ne se souvient pas, point barre. Ca aurait été plus simple si elle l'avait su en se souvenant, vraiment.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Refusant de m’arrêter à une simple réponse froide, j’étais partie de chez moi sans grande conviction de ce qui allait se passer par la suite. L’affronter avait semblé être la meilleure solution pour le coup. Est-ce qu’il comprenait ce que je traversais en ce moment? Un arrêt cardiaque et une amnésie rétrograde en même temps effaçant les souvenirs des dernières semaines suite à l’accident. Je restais perdue face à des situations qui ne devraient l’être, ne reconnaissant pas le visage de certaines personnes, ou des conversations que nous avions dû avoir. Est-ce que j’aurai pu oublier quelque chose d’aussi gros? Durant plus d’un an, ma carapace s’était endurcie, ne laissant aucun rayon ne passer à travers. Est-ce que Hardin avait réussi à la percer, à ne serait-ce que l’ouvrir un peu? Je me rendais malade à trouver une réponse, LA réponse. Que s’était-il passé? Nous avions couché ensemble. C’était un fait. Il ne l’avait pas nié. Cela ne changeait rien pour lui? Pour moi, c’était tout autre chose. L’ayant demandé si quelque chose s’était passé, il avait nié les faits. Cette histoire venait au jour, comme ci, espérer un peu de calme était trop demandé.

Je me perds dans son regard. Mon coeur explose doucement dans ma poitrine, comme si avec chaque battement, il veut se rapprocher. Est-ce que lui sait ce que mon cerveau ne sait pas? J’avance vers lui. « T’as qu’à me dire si c’est juste? » Je le défie. Je cherche à le faire craquer, qu’il cède. Si il ne veut pas me le dire, pourquoi ne pas me montrer? Notre relation est déjà teintée. Une fois de plus, qu’allait-il changer? Mon regard toujours plongé dans le sien, je viens poser mes lèvres sur les siennes. C’est ça qu’on a fait non? On avait pas juste couché sans ça.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Je ne sais pas si c'est moi qui ne comprends rien à rien, ou si c'est une situation  normale. Je suis pratiquement certain que n'importe qui saurait se débrouiller mieux que moi dans cette situation. C'est frustrant, de se sentir pourri. De se sentir incapable de faire ou dire quoi que ce soit qu'il faut. Mais en même temps, je n'ai jamais cherché à me justifier de quoi que ce soit, au près de n'importe qui. Et même si là je savais qu'au fond j'avais pris la bonne décision quand elle était encore à l'hôpital, j'avais l'impression de vraiment devoir trouver les bons mots pour lui faire comprendre mon choix. Sauf que j'en étais pas capable et que je ne disais rien de tout ça. Je laissais rien transparaître, comme d'habitude. Jusqu'à ce qu'elle avance vers moi et qu'elle m'embrasse, sans crier gare. J'étais sous le choc, je ne m'y attendais vraiment pas pour le coup. J'avais imaginé tout venant d'elle, mais pas ça. Je lui rendais tout de même son baiser, la rapprochant encore de moi avant de couper le contact entre nos lèvres. Feldt.. soufflais-je doucement. Je sais que t'as l'impression que je te traite comme si tu avais un problème mais c'est pas le cas, je marquais un silence, analysant chaque pensée qui passait dans mon esprit. J'étais paumé. Je savais plus où j'en étais. J'suis désolé, dis-je finalement, plantant mon regard dans le sien. Elle me chamboulait, et elle y arrivait à chaque fois bordel. Mais là j'avais l'impression qu'elle cherchait à forcer ses souvenirs à revenir à la surface, je savais même pas si elle venait de m'embrasser parce qu'elle avait envie ou juste pour se pousser à se souvenir.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Un nouveau coup de tête. La jeune femme que j’étais avant semblait peu à peu s’envoler avec le vent d’hiver, laissant place à une fleur qui éclore peu à peu. Qui avait-il à la fin du processus? C’était encore à découvrir. Encore à moitié refermé, ne voyait que les formes qui se dessinaient, mais pas le résultat final. Je ne voulais plus être la jeune femme renfermée, distante, effrayée par ce que la vie attendait d’elle. Cette épée qui damnait au-dessus de ma tête, et cet écho incessant que je ne réussirai jamais à tenir une relation. Tout le monde finit par me décevoir et m’abandonner. C’était ça mon destin? J’arrivais à la fin du voyage. Terminus, tout le monde descend. Je refuse. Il faut savoir prendre des risques. Elle est où la fille insouciante, impulsive, qui n’a peur de rien? Je l’ai enterré avec tout ce qui lui est arrivé. Elle a plus besoin de souffrir. Elle est en paix maintenant. Elle a laissé place à la fille qui ne trouve plus de repère. Elle a perdu son pole, son centre de gravité cette nouvelle Feldt. Et gosh, que je la détestais. Elle n’était juste pas moi. J’avais besoin que l’on me redonne moi, que j’arrête de me sentir étrangère dans mon propre corps. Alors j’ose, et je me trouve face à un mur. Il rompt le contact, et me regarde. Pourquoi? Et moi, je recule. « Ok, j’ai compris le message. » J’ai dû me faire des illusions. Peut-être que pour lui, c’était rien. Que mon cerveau en plus d’avoir oublié a décidé de faire n’importe quoi avec ce que je pouvais ressentir. « Je vais te laisser. Désolé de t'avoir déranger. » Balançai-je froidement, avant de quitter le pas de sa porte. Il me traite pas comme si j’avais un problème, alors que c’est le cas. Ils sont passés où tous ses moments à parler et rigoler? Partie, envoler comme mes souvenirs.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Je n'avais pas l'impression de la traiter comme un problème. Enfin, peut être qu'elle était la source de mes problèmes mais pas dans sa tête. Au final, c'est peut être moi le problème. Même quand elle fait un pas vers moi, j'en fais dix derrière. Et je ne sais pas pourquoi. Pourquoi je lâche pas prise tout simplement. Mais il y a tellement de choses qui entrent en compte à ce moment là et c'est compliqué. On s'est détesté, on s'est rapproché, on s'est apprécié, on a couché ensemble. Puis elle a oublié. Et quelque part j'ai du prendre ça pour un signe. Un signe qui disait "Hardin, éloigne toi d'elle." J'ai du prendre ça comme un signe car la nuit que l'on a partagé ensemble et tout le reste signifie probablement plus pour moi que je ne le pensais. Oui, je crois que je suis attaché à elle, et que j'ai aucune idée de comment gérer tout ça d'un coup. D'autant plus que je n'ai aucune idée de ce qu'elle pense en face, ce qu'elle ressent. Depuis sa perte de mémoire, c'est différent et je le vois. Mais je me sens comme un imbécile de l'avoir repousser et de la laisser s'en aller. Mais j'étais bien en train de le faire. Et merde, je pouvais bien lâcher prise pour une fois. Finalement, sous l'impulsion, je sortais à mon tour pour la rattraper. Arrivé à sa hauteur et sans lui laisser le choix, je prenais sa tête entre mes mains et posais mes lèvres sur les siennes, d'une façon plus prononcé qu'elle ne l'avait fait. Oui ça je pouvais le faire. J'suis pas bon pour faire passer des messages, mais je suis presque sur que tu as pas compris celui ci. C'est pas toi le problème, c'est moi. Je pouvais pas te dire la vérité... C'était trop... soufflais-je simplement. T'as oublié un truc qui a tout changé entre nous, Feldt. On a pas pu en discuter, j'ai aucune idée de ce que ça a vraiment représenté pour toi et.., Bah vas-y, quitte à te livrer, balance tout Hardin. J'ai plus rien à perdre je crois maintenant. Je me suis peut être aussi rendu compte que ça représentait quelque chose pour moi, et.. et j'ai flippé, terminai-je finalement. J'avais l'impression de dire n'importe quoi. Je sais pas si c'est ce qu'elle attendait de moi, mais en tout cas je l'avais dit. Et ses souvenirs.. et bah tant pis. Elle a voulu me faire craquer, c'est fait. J'ai craqué.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Conne. Stupide. Insouciante. Écervelée. J’aurai dû m’en douter que c’était inutile. Je m’étais faite des illusions depuis le début. Hardin ne pourrait pas m’apprécier. Peut-être que depuis le début, ce n’était qu’une simple mascarade pour lui. Il a fait genre de m’apprécier, que l’on se rapproche, et il a profité d’un soir pour qu’on couche ensemble. Maintenant, il revenait le Hardin que je détestais, le mec hautain, froid. J’avais appris ma leçon, ne plus jamais m’ouvrir à autrui. Je ne finirais que déçue à la fin. J’avais envie de pleurer. Je me retenais. Je n’allais pas lui montrer qu’il m’avait fait mal. Si il voulait une distance entre nous, très bien. Rester indifférente serait la meilleure solution. Je ne lui ferais pas se plaisir de lui montrer que ce qu’il venait de me dire me blessait profondément. Il me connaissait, plus que certaines proches, plus que ma propre soeur, et tout de même, il ne voulait pas. Se faire rejeter, ça fait mal. Cette douleur, je ne l’avais pas ressenti depuis un moment. Putain, cerveau souvient toi. Un truc. Rien qu’un truc. Le néant. Etais-je vouée à ne pas savoir, à vivre avec cette incertitude?

Je refermais une nouvelle fois la porte qui s’était construite autour de moi, celle que j’ouvrais à mes proches. Je me la prenais en plein dans la figure, sans crier gare, elle me stoppait nette dans mes élan. J’essayais d’avancer, et elle me ralentit. Je n’avais pas la force de passer à travers, de la faire tomber. J’étais faible.

Puis. Un baiser. Inattendu. D’où sortait-il? Que venais-je de rater? Je n’arrivais pas à réfléchir. Prise de court, je ne savais quoi faire. Un tas d’émotions venait de se réveiller. Mes sens s’éveillaient, et j’avais cette stupide boule dans le ventre. Mes yeux se posèrent sur Hardin, cherchant une explication. J’en trouvais point sur son visage. Qu’est-ce que cela voulait-il dire? Il parle, il m’explique, et je ne comprends toujours pas. Abasourdie, je restais debout. Plantée là comme si on venait de frapper le gong à coté de moi. Ça représentait quelque chose pour lui? Je n’étais pas juste une fille comme une autre. Je souris. Je me sens tellement stupide. J’ouvre ma bouche machinalement pour parler. Aucun son n’en sort. « Je… » Que devais-lui répondre? Contrairement à lui, je ne me souvenais pas de cela. Je ne pouvais parler de ce que j’avais ressenti à ce moment-là. « Moi aussi, j’ai peur… » Ouais, c’était une bonne idée de commencer par ça. « Tu sais? » Ouais, il sait, bien sure qu’il sait que j’ai été violée, sinon, je ne vois pas comment nous aurions pu coucher ensemble. « Peut-être que je ne me souviens pas de ça, mais je me souviens des moments passés ensemble à rigoler, à parler, les excursions à Hawaï. Je ne pourrais dire ce que ça représente pour moi, tout ça… » Moment confession sur le palier de son appartement, c’est vraiment super romantique. « T’auras été la première personne depuis mon viol, et ça veut tout dire pour moi. Je n’aurai pas fait ça si tu ne représentais pas quelque chose. » Souvenirs ou non, je me connaissais. Plus d’un an, j’avais fermé tout contact aux hommes, par peur. Hardin était mon premier, avait-il réussi à me faire sentir à l’aise. « Je veux me faire des nouveaux souvenirs, et pas courir après le passé. » Avouais-je finalement, en le regardant dans les yeux.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Je venais probablement de faire un truc très stupide, un truc que je risquais de regretter plus tard mais c'était fait. Je n'ai jamais été du genre à m'ouvrir aux autres, et même là je ne me sentais pas naturel. C'était clairement un geste pas contrôlé, mais voulu. Il avait fallu que je lui dise tout ça, je pouvais pas la laisser me détester pour rien. C'était stupide, très stupide. Mais qu'est-ce que je fou? C'est l'bordel dans ma tête. Dans ma vie. Elle sourit. Vraiment ? Est-ce que je sais quoi? Je comprends en quelques fractions de secondes. Bien sûr que je sais. Oui, je sais, dis-je simplement. Pas besoin de s'étaler sur le sujet, c'est pas un truc qu'elle veut qu'on mette sur le tapis je pense. C'est assez délicat. Je l'écoutais parler à son tour, et je me retrouvais sur le fait accompli. Et maintenant, on fait quoi ? Ca veut dire quoi tout ça ? On se dit nos quatre vérités, on vide ce que l'on a sur le coeur et quoi ? On revient à notre petite vie ? Non, je suis carrément sur que les choses ne marchent pas comme cela. Je ne sais même pas si tout ça nous engagent à quoi que ce soit, l'un envers l'autre. Parce qu'au fond maintenant.. on est quoi ? Des amis ? Non, plus maintenant. Mais est-ce qu'on est définitivement plus ? Trop de questions. Et beaucoup de risques. Plus on est proche, et plus ça sera dur pour moi. Je suis pas facile à gérer, je peux merder en un quart de seconde. Nous rapprocher encore plus c'est augmenter les risques que je la blesse. Tout mes semblants d'histoire ont mal finis alors.. C'est plus fort que moi, je crois. T'es sur que c'est ce que tu veux vraiment ? Tout serait plus simple si elle n'avait pas eu cette amnésie. On aura probablement déjà passé ce stupide moment, où personne ne sait quoi faire.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)