HAZEL&FIDJI | be happy and smile

FEAT HAZEL & FIDJI ✖ Ce qu’elle pouvait être mignonne, ma meilleure amie ! J’étais bien fière de la compter dans mon cercle d’amis (très) proches. J’aurais d’ailleurs pu la brandir tel un trophée, au point où je me sentais heureuse de l’avoir dans ma vie. Mais ce serait malheureusement la ranger au rang de simple objet, ce qui n’était absolument pas le cas. « Je te laisse m’aimer pour aussi longtemps que tu veux, même ! » riai-je. Ses paroles me faisaient chaud au cœur, et j’espérais que tout ça l’aider vraiment. Enfin, ma présence, et mes paroles. Mes gestes aussi, peut-être, parce qu’elle devait actuellement horriblement manquer de tendresse, non ? Elle avait filé à la salle de bain sans même me dire ce dont elle avait envie… « Haz ! Tu m’as pas dit ce que tu veux… Ca va être compliqué de commander sans ça ! » lançai-je suffisamment fort pour qu’elle m’entendre, ma bouche quasiment collée à la porte qui nous séparait. Mais je n’y voyais véritablement rien de mal, ça me faisait même rire de plus bel, parce que je sentais qu’elle l’avait attendue pendant longtemps, cette fameuse douche. Alors, le temps de l’attendre, j’étais partie m’installer sur le bord de son lit. Et j’éclatais de rire lorsqu’elle disait se sentir une femme nouvelle. Elle devait vraiment se sentir mal si elle en était arrivée à ce point ! « Tant mieux ! Tu vas te reprendre en main alors, c’est top, et tu seras encore meilleure que tu ne l’étais déjà Chaton ! » Mon sourire était si large que même séparées par cette porte, j’étais certaine qu’elle était capable de le voir – ou de le sentir. J’avais saisi mon téléphone, à la recherche du numéro d’une bonne pizzeria en livraison le temps que la Quincy finisse par sortir de sa tanière.

feat Hazel & Fidji ✖ Hahaha décidément Fidji méritait qu'on construise un monument à sa mémoire, elle était tellement sympathique, faisait attention aux autres et honnêtement j'étais heureuse de la considérer comme une de mes amies les plus proches, je ne savais pas ce que je pourrais faire sans elle. Je me sentais presque stupide de ne pas l'avoir appeler avant qu'elle fasse son apparition dans ma chambre, elle était toujours la première à me redonner le sourire. Je riais, cette thérapie universel que tout le monde devrait pratiquer, j'étais convaincue que si tout le monde pouvait rire plus qu'une fois dans une journée, les gens seraient plus heureux. ''T'inquiètes, je pourrais toujours aimer ma petite île paradisiaque!'', ok surnom débile mais elle avait un nom carrément exotique que j'adorais. J'étais dans la salle de bain pour commencer à me laver le corps en essayant de ne pas casser le miroir de ma salle de bain et lui répondit: ''n'importe quoi sa me dérange pas! Je pourrais bouffer un éléphant en ce moment.''. Je me parfumais le cœur grâce à mon lave-douche pour le corps et mes cheveux n'allaient plus avoir la texture de la paille désormais alors c'était déjà une grande victoire en soi. ''Ouais fini les peines de cœur!''. Je prenais une dizaine minutes pour pouvoir redevenir à nous moi-même. Je ressortais de la salle de bain en peignoir. Je me prenais quelques vêtements et retournait m'habiller dans la salle de bain. Je regardais autour de moi et me peignait les cheveux avant de les mettre en chignon. Assez parler de moi maintenant. ''Et toi ma belle? Quoi de nouveau avec toi?''.

FEAT HAZEL & FIDJI ✖ J’avais limite l’impression que j’étais venue pour me ressourcer moi-même, vu l’effet qu’elle avait sur moi. Alors que, pourtant, je n’allais pas plus mal que ça en arrivant ici, si ce n’est que je m’inquiétais pour elle ; mais toute cette tendresse qu’on se donnait me faisait du bien moralement, et physiquement. Une véritable thérapie. Je souriais au petit surnom qu’elle me donnait affectueusement : ‘ma petite île paradisiaque’. C’est vrai que mon prénom provenait de cette même île, que mes parents semblaient chérir, ou en tout cas, dont ils appréciaient tout particulièrement les paysages ; et sans doute désiraient-ils que je sois le reflet de ce petit bout de paradis. Visiblement, aux yeux de la Quincy, je semblais l’être. « Je te prends trois pizzas, alors, et t’as tout intérêt à les manger en entier, sans en laisser une miette dans le carton ou nulle part ailleurs ! » riais-je. Ben, elle m’avait dit qu’elle était capable de manger un éléphant, et ça, je voulais bien y assister ! Le sourire que j’avais sur mon visage depuis mon arrivée y était comme gravé, c’est fou ce qu’elle était attendrissante, cette fille. Je composais le numéro de la pizzeria la plus proche sur mon téléphone et passais commande de trois pizzas, à savoir une pour moi et deux pour elle – ou à la rigueur, une et demie chacune ; et elle avait tout intérêt à manger comme jamais ! Je finissais par attendre patiemment la fin de sa petit préparation, la guettant se coiffer à travers l’ouverture de la porte. « Crois pas que ce que t’as dit tout à l’heure est tombé dans l’oreille d’un sourd ! T’as dit que les peines de cœur étaient finies, et crois-moi, je vais bien le garder dans un petit coin de ma tête, ça… Si tu t’avises de recommencer, gare à tes fesses, chaton ! » souriais-je en coin, taquine. Et puis, elle me demandait ce qui était nouveau dans ma vie… mais il n’y avait rien. « La routine tu sais. Ca va mieux, ces dernières semaines, je me remets enfin de mon agression, il était temps ! Je pense que si August n’était pas là, ni même toi, tout serait différent. Heureusement que j’ai deux petits soleils comme vous dans ma vie, je ferais quoi sinon ? » lançai-je mon sourire toujours aux lèvres, réellement redevable de leurs présences à chacun.

feat Hazel & Fidji ✖ Je me sentais déjà plus forte niveau morale et physique, c'était ce qui arrivait dans mon cas. Lorsque j'avais de la colère ou de la peine à cause de quelque chose ou et surtout de quelqu'un, je devais prendre le temps de reculer et de rester seule un moment à broyer du noir. Ok c'est vrai que c'était pas la solution idéale mais j'étais comme sa depuis que j'étais tout jeune, Fidji était arrivée au moment parfait, en plein lorsque j'avais besoin d'être secouru et qu'on me dise que malgré tout, il y avait quelqu'un pour m'aider à mon tour. ''Ouais trois pizzas rien que pour moi, tu te commandes ce que tu veux.''. Ouais l'appétit revenait et surtout après tout ce temps enfermé, je devais sortir parce que j'avais avalé toute la glace que j'avais pu trouver. J'avais fini ma douche et complétait ma métamorphose pour redevenir moi-même: ''Oui mon colonel! T'inquiètes c'est fini Fid, je n'ai peut-être pas d'amoureux mais j'ai un formidable meilleur ami.''. Elle était assez gentille pour prendre soin de mes nouvelles que c'était à mon tour de jouer la meilleure amie en voulant être au courant de l'actualité dans la vie de miss Jones. J'avais compléter ma séance beauté, revenant devant Fidji dans la peau de la Hazel que tout le monde connaissait, c'était si bon de se remettre sur pied. Je lui souriais et tournait sur moi-même comme si j'étais une gamine: ''Tu serais probablement entrain de te morfondre dans ton coin en maudissant la vie que mes parents m'ont pas créer après une expédition à Johannesburg.''. Ouais le retour des blagues pourrites étaient commencés.

FEAT HAZEL & FIDJI Chacun disposait de ses propres techniques pour se remettre d’un malheur, et j’étais bien placée pour le savoir. Certains se referment, tandis que d’autres ont besoin de s’ouvrir. Pour ma part, je n’appréciais pas tant que ça divulguer mes désastres mais j’en avais aussi parfois le besoin. Je m’étais remise de mon agression à force de me rendre dans ce groupe de parole avec Dana, et grâce au soutien de mes très chers amis. Alors, pouvais-je tenir rigueur Hazel de son enfermement ? Pas vraiment. « Ben dis-donc, y a au moins trois mondes entre la Hazel de maintenant et la Hazel d’avant ! T’es canon, chaton. » souriais-je alors qu’elle sortait de la salle de bain. Ca me faisait plaisir de la revoir avec une bonne mine, et c’était vrai : elle n’avait rien à voir avec la Quincy que j’étais venue voir tout à l’heure. Elle était clairement méconnaissable – ou presque. Et, sans crier gare, alors que je me lançais dans un petit moment de mignonnerie à son intention et celle d’August, elle me sortait une nouvelle vanne totalement naze. Mais je ne pus pourtant m’empêcher de rire après l’avoir regardée de travers pendant au moins dix secondes. « T’es vraiment bête quand tu t’y mets, en fait ! » lançai-je. « C’est Dieu que je maudirais de ne pas t’avoir donné vie ! Sinon, je serais sans doute pas en présence d’une abrutie… » J’étais taquine, il fallait l’avouer, mais elle le savait parfaitement.

feat Hazel & Fidji J'avais toujours détester montrer aux autres que j'étais faible. J'étais toujours la parfaite fille qui souriait et qui faisait comme si de rien l'affectait mais en réalité, je souffrais, j'étais démoli et pour une des rare fois, j'étais celle qui avait besoin d'une oreille attentive ou simplement de quelqu'un à qui parler pour pouvoir prendre le temps de faire mon deuil ou de passer à une autre étape car sa servait tout simplement à rien de pleurer, surtout dans le cas d'Alejandro, je savais que nous avions pas dit non dernier adieu, mais c'était simple un au revoir parce que après tot ce qu'on avait vécu, j'avais besoin qu'il fasse partie de ma vie. Je soufflais un baiser en direction de Fidji: ''J'avais besoin que tu sois lèa pour moi et me montrer comment la Hazel d'avant est bien plus marrante.''. Parce que j'étais plus amusante comme sa et surtout ma vraie personnalité.La meilleure façon de savoir que j'étais mieux, c'était mon sens de l'humour. Il était-être à chier mais je me faisais rire moi-même en essayant de montrer que j'étais capable d'avoir un sens de l'humour. J'éclatais de rire en entendant les commentaires de Fidji, j'avais grave mal aux joues! Je plaquais mes mains sur mes joues: ''Hahahahaha Fidji, je n'en peux plus. Tu va me donner des rides prématurés à force de rire comme sa.'' . Ca saurait l'horreur! J'avais un côté clown de cirque, alors j'aimais faire rire les autres, c'était la meilleure thérapie pour l'âme. ''Alors tu dis que je suis un vrai cadeau du ciel alors...''. Haha je m'amusais quand mon ventre criait famine. ''Merci encore Fidji, d'être venue me sauver...c'est la première fois depuis un bout que je ressens une peine d'amour comme sa. J'avais besoin de quelqu'un.''

FEAT HAZEL & FIDJI ✖ Les vannes pourries allaient de bon train, et il me semblait que je retrouvais enfin la vraie Hazel. Celle que je connaissais depuis le début, qui n’en rate pas une pour rire tout en étant très présente pour le monde entier. La femme parfaite, en quelque sorte ! D’ailleurs, je me demandais encore ce qui clochait avec celui-dont-il-ne-faut-prononcer-le-nom pour qu’il ait laissé filé une si belle fille. Belle extérieurement comme intérieurement, j’entends bien, attention. « Si t’as besoin de te remémorer dignement de la Hazel d’avant, que tu redeviens petit à petit… j’ai quelques dossiers que je pourrais te montrer ! » la taquinai-je en rigolant. Je la voyais rire, et ça me faisait du bien. Même si elle n’en ratait pas une pour m’accuser de ses rides à venir. « Même toute ridée, tu seras la plus canon des mamies ! Je m’inquiète pas pour toi. » lançai-je en lui donnant un léger coup de doigt sur le nez. « N’abusons pas non plus avec le cadeau du ciel mais c’est presque ça ! Faudrait pas que tes chevilles enflent au point que tu ne puisses même plus retirer tes chaussettes ! » Ca me faisait rire, tout ça. Ca nous faisait du bien à toutes les deux, c’était certain. Et puis, une chose attirait soudainement mon attention : un grognement. « Tu caches un homme des cavernes dans ton placard, Hazel ? » disais-je en la regardant étrangement. « Ou c’est ton ventre qui crie famine ? Ahah ! Si c’est le cas, t’inquiète pas, le livreur devrait vraiment plus tarder là ! »

feat Hazel & Fidji Même les plus grands conquérants ou dirigeants de ce monde avaient eu besoin un jour de se retrouver seuls et de prendre du recul face à une défaite qui n’avait pas été prévu sur leur parcours dans la quête de l’excellence. J’avais eu un tas de copains pas sérieux et d’autres plus sérieux mais aucun ne m’avait autant chaviré avec un seul regard comme pouvait le faire Alejandro, le sentiment d’être la seule fille au monde, c’était tout simplement indescriptible. Je regardais Fidji avec un œil suspect, elle avait piqué ma curiosité, je me demandais bien ce qu’elle pouvait raconter pour retrouver la Hazel d’avant les peines de cœur. ''Est-ce que tu serais une agente du FBI et je ne serais pas au courant mademoiselle Fidji?''. C'était carrément un défi que je voulais lui lancer, elle était rempli de surprise la Cabot, normal qu'on s'entend aussi bien. Elle n'était pas obliger de me faire autant de compliments parce que à ce point, j'allais avoir la grosse tête. Haha ok peut-être que je pouvais exagérer un tantinet en me donnant un peu trop d'importance, qui ne rêvait pas d'être un super héros en réalité? ''Qu'est-ce que tu veux? Même Wonderwoman a besoin de savoir qu'elle est importante.''. Mais la ferme, Hazel ...C'était déprimant de crier famine comme sa, dernière fois que je privais de nourriture pour un mec. ''De la glace au chocolat et des skittles, c'est pas le régime du siècle. On joue à la console de jeux en n'attendant le livreur?''.

FEAT HAZEL & FIDJI ✖ J’avais fait référence à des dossiers, mais je n’avais pas détaillé le fond de ma pensée. Evidemment, ces dossiers la concernaient et elle y était au meilleur de sa forme – ou au pire selon le point de vue, mais en tout cas, j’avais de quoi me tordre de rire toute ma vie sans doute ! Je l’avais regardée d’un air idiot alors qu’elle me demandait si je n’étais pas une agente du FBI… « T’as de drôles d’idées, tu sais ? De toute façon, si je l’étais, et peut-être le suis-je ! Personne ne le saurait et ne le saura jamais… Mouahaha ! » J’avais adopté un air machiavélique, très laid sur moi en tout cas. Ce que je pouvais être hideuse quand je le voulais, dites-donc ! « Que sais-tu de moi, hein ? Tu sais vraiment qui je suis ? Peut-être qu’en réalité, je suis un homme, et je suis l’homme de ta vie tout en étant ton admirateur secret. » Je partais loin, et ça risquait d’empirer encore. « En fait, je suis une ladyboy, et je sais que t’es amoureuse de moi depuis le premier jour où nos regards se sont croisés ! » J’avais gardé un air sérieux tout au long de mon discours, mais la fin était tout autre : j’avais éclaté de rire. J’étais terrible, quand je m’y mettais, tout comme Hazel d’ailleurs. On s’était parfaitement trouvées, elle et moi. On faisait la paire toutes les deux, et personne ne pourrait dire le contraire, ja-mais ! Plus la discussion avançait et plus je devais rire. J’en étais arrivée à secouer la tête en levant les yeux au ciel alors qu’elle parlait d’elle comme une super-héros… Ohlolo. J’avais préféré muette, à rire en fait, plutôt que de répondre encore plus de bêtises et de lui lancer encore plus de compliments qui pourraient lui faire gonfler la tête aussi gros qu’une montgolfière – mais elle en était une, de mongole fière, elle. J’avais souri à sa proposition de jouer à la console en attente du livreur, au risque pourtant qu’il arrive en pleine partie. « Seulement si tu me laisses gagner ! Sinon, t’es vraiment une ingrate. » lançai-je en jouant des sourcils. « Tu sais que moi, femme de cromagnon, ignore tout de ces technologies nouvelles. T’as bien vu l’autre fois que je chasse le mammouth, moi, alors jouer à la console… quelle idée ! » Etais-je sous l’effet de drogue sans même le savoir ? Mon cerveau semblait être parti dans un trip peu commun… ou commun aux drogués, peut-être, mais pas aux Jones !

feat Hazel & Fidji ✖ Hahaha je voulais que Fidji me révèle sa véritable identité d'agente du FBI, ok je déconnais en ce moment mais c'était trop drôle de la voir chercher une fausse excuse. ''Haha alors c'est peut-être un secret qui est bien cacher alors.''. Oh mon dieu, elle voulait que j'aille des crampes dans les joues celle la ou quoi? J'essuyais des larmes de rire, pas besoin d'aller à la gym pour faire travailler mes abdos en tout cas, grâce à Fidji sa se faisait tout seule en ce moment. Comment je ne pouvais pas aimer cette fille? Fidji était un véritable petit rayon de soleil et lorsqu'elle était de passage dans votre vie que sa soit pour une heure ou une semaine, elle éclairait tout sur son passage. J'étais hyper chanceuse de la compter parmi mes amies et sérieux, si je recommençais à déprimer après qu'elle quitte ma chambre, je méritais d'être interner dans l'hôpital psychiatrique le plus près de l'université. J'arrêtais de me gonfler la tête et proposait à Fidji de jouer, ne sachant pas quoi faire. ''Oui c'est vrai tu me dois un manteau en peau de mammouth c'est vrai.''. Je regardais ma meilleure amie d'un air incrédule: ''Tes sur que tu va bien bella? Je me demande si tu va bien, tu aurais pas toucher à quelque chose d'illégal...'' . Je lui faisais air débile qui voulait tout dire, allez avoue coquine à moins que c'est moi qui te fait de l'effet haha.