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Be my friend. Hold me, wrap me up (jusia)

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Je marchais à la hâte. Je détestais devoir rentrer toute seule, tard le soir - ou plutôt, dans la nuit - après une soirée quelque peu arrosée. Je n'avais pas beaucoup bu, juste de quoi avoir les joues roses et la tête un peu fiévreuse, rien de plus. De toute façon, je n'étais pas accro à l'alcool et aux états seconds dans lesquels nous pouvions nous retrouver. Jamais de très grosse cuite, juste un peu euphorie et des yeux pétillants. La soirée se terminait, du moins, j'en avais décidé pour ma propre personne et je me devais de regagner mon appartement à Boston. Je marchais donc à la hâte dans les rues du campus universitaire, défilant devant les bâtiments de l'université et des différentes confréries. Pour le coup, je regrettais presque d'habiter aussi loin. Mon objectif était de sortir de la zone du campus et de trouver un taxi par la suite pour rentrer jusqu'à mon appartement à Boston. Mais évidemment, rien ne se passa comme prévu. Alors que je marchais, tenant mon sac à deux mains, mes bras pliés, serrés le long de mon buste, une main vint saisir mon biceps pour me forcer à quitter ma route. J'étouffais un cri de surprise, avant que l'air soit totalement chassé de mes poumons quand mon corps se heurta à un mur. Je croisais brièvement le regard de mon agresseur, mais celui-ci était bien trop habitué à palper mon corps de ses mains, tirant sur mes vêtements. J'étais prise de panique, mais j'eus tout de même le réflexe de passer ma main dans mon sac pour attraper une bombe de spray au poivre pour le lui mettre dans les yeux. Je profitais qu'il se recroqueville sur lui-même pour m'échapper et partir en courant, le plus vite possible. Je reconnaissais à quelques mètres la tour des Mathers et sans réfléchir, je m’engouffrais à l’intérieur. Mes jambes me guidaient à la chambre de Jules. Il n'allait pas me faire de mal lui. Je tambourinais à la porte, le cœur battant d'une allure folle. Mes joues étaient humides à cause des larmes de peur qui coulaient à flots et ma tenue... ma robe avait été malmenée, mes collants effilés.
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À moitié allongé sur son lit, ses lunettes sur son nez, un livre sur les pathologies animales dans les mains, Jules révisait. Oui, aussi incroyable que cela puisse paraître, le garçon savait aussi travailler. Bon, là pour le coup, il s'y prenait un peu à la dernière minute puisque son examen était pour la semaine prochaine mais... le mather était confiant. S'il passait plus de temps à s'amuser qu'à réviser, ça ne l'empêchait pas pour autant d'avoir des notes respectables, parce que ses cours le passionnaient et qu'il n'était pas si nul que ça, quand il le voulait. Donc ouais, au lieu de dormir et puisqu'il n'y avait rien à faire ce soir, Jules faisait en sorte d'assurer ses arrières. Et avec sa paire de lunettes sur son visage, il avait le look du parfait petit intello, ce qui était assez ironique quand on y pensait. Mais là, il était tranquille et rien ni personne n'aurait pu le déranger, ou presque. Parce que contre toute attente, quelqu'un vint frapper à la porte de sa chambre et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça aurait suffit à le réveiller s'il dormait. Fronçant légèrement les sourcils, Jules se décida tout de même à aller ouvrir, intrigué de voir qui ça pouvait être au beau milieu de la nuit. "Ana ?" lâcha-t-il en découvrant la blonde derrière la porte avec plus ou moins grande stupéfaction. En temps normal, sa visite lui aurait fait plaisir mais en la détaillant rapidement, le jeune homme constata sans grande difficulté qu'elle n'était pas venue avec des idées derrière la tête mais qu'il s'était passé quelque chose. "Qu'est-ce qui se passe ?" lança-t-il, soucieux, en s'écartant pour la laisser entrer. Étrangement et sans même en savoir davantage, Jules s'en voulait déjà de ne pas avoir été là pour elle au moment où elle en aurait eu besoin. Parce que la voir comme ça, elle qui était toujours si pétillante, ça ne le laissait pas indifférent, pas du tout même. Insensible ? Peut-être pas tant que ça.
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Je tambourinais à la porte de la chambre de Jules. Quand j'avais vu la Mather House en face de moi, je n'avais pas réfléchi une seconde de plus pour savoir si je devais m'y rendre. J'étais en train de fuir. Je fuyais mon agresseur en courant aussi vite que je pouvais le faire. Par chance, avec mes cours de danse, j'étais devenue endurante et, de toute façon, dans une telle situation, j'avais très peu l'envie de m'arrêter pour reprendre mon souffle. Ma tenue ne ressemblait plus à rien et je pleurais dans le vouloir, j'étais en train d'évacuer la peur que j'avais pu ressentir sur le moment, je l'évacuais maintenant que je me sentais en sécurité. C'est-à-dire, quand mon regard croisa celui du jeune homme. Il était surpris de me voir arriver. C'était normal en même temps. Me connaissant, si j'avais eu envie d'être dans ses bras cette nuit, je lui aurais envoyé des sms pour le convaincre de me rejoindre. Dans tous les cas, il aurait été au courant de mon arrivée, c'était certain. Là, j'arrivais en panique totale. D'une certaine façon, il me voyait ainsi pour la première fois. J'entrais à la hâte, mais je n'eus pas besoin de forcer le passage, j'étais la bienvenue. Il me posa la question, me forçant à me souvenir des dernières minutes. « Un type m'est tombé dessus alors que je rentrais d'une soirée... » commençais-je en parlant rapidement, à vive allure, essayant de reprendre mon souffle sans trop oser faire un geste ou même regarder mon amant dans les yeux. En réalité, j'étais choquée par ce que je venais de vivre. « Il a commencé à me toucher et... et j'avais une bombe au poivre dans mon sac alors je l'ai utilisé et j'ai couru aussi vite que j'ai pu jusqu'ici... » lui avouais-je en commençant à sangloter, le corps tremblant sous mes jambes flageolantes. Je réalisais que c'était une agression sexuelle et que j'avais échappé à bien pire. « Je peux rester ici ? » lui demandais-je alors en passant ma main sur mes joues pour les essuyer. Je n'osais pas le toucher, je ne savais pas vraiment comment me comporter parce qu'à vrai dire, je n'avais pas l'habitude de me montrer si faible.
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Jules referma rapidement la porte derrière lui avant de reporter aussitôt son regard sur Ana qui était vraiment dans un état... inquiétant. Il ne savait pas encore ce qu'il lui était arrivé et pour tout dire, il redoutait les explications de la jeune femme. Qui ne tardèrent pas à venir, confirmant ainsi ses craintes. Il ne lâcha qu'un "Quoi ?" comme s'il y avait un peu d'espoir que ce qu'elle venait de dire ne soit pas vrai, même si Jules avait très bien compris ce que la blonde venait de dire. Alors il écouta la suite de ses explications, sans l'interrompre, trop choqué par ce qu'elle lui racontait. Les sourcils froncés, le regard un peu perdu, il sentait peu à peu la colère monter en lui, chose extrêmement rare chez le De Lacroix qui gardait toujours son plus grand calme, même dans les situations qui y étaient peu propices. Là, tout de suite, il n'avait qu'une envie : retrouver le mec qui avait osé toucher Ana et se venger. La venger plutôt, mais c'était un peu pareil pour le coup. Il s'en voulait aussi de ne pas avoir été là pour la protéger mais ce qui était certain, c'est que ce n'était pas le moment de se torturer l'esprit alors que devant lui, il y avait Ana qui avait besoin de lui. Relevant les yeux vers cette dernière, il se rapprocha doucement pour l'enlacer. Non il n'avait malheureusement pas été présent pour empêcher ce connard de l'approcher mais maintenant, il était là. Pour la rassurer, la réconforter et pour lui montrer qu'elle pouvait compter sur lui. Même si elle ne le savait pas, Ana était bien plus importante pour lui qu'elle ne pensait. "Je ne te laisserais pas repartir de toute façon." Alors bien sûr qu'elle pouvait rester ici, ça lui paraissait évident même. Elle n'avait même pas besoin de poser la question en vérité. Tentant un vague sourire, il baissa les yeux vers ceux de la blonde avant d'essuyer une larme qui perlait encore sur la joue de cette dernière.
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J'étais soulagée que Jules m'ouvre la porte de sa chambre. Il n'avait pas pris une seconde pour réfléchir, il m'avait aussitôt entraîné vers lui, me laissant entrer au milieu de la nuit. Je lui expliquais du mieux que je le pouvais ce qu'il venait de m'arriver. Je venais de me faire agresser sexuellement et par chance, l'homme m'avait seulement touché ou tripoté. Cela aurait pu être tellement pire... J'étais choquée et cela se voyait à ma façon de me comporter. Je me sentais mal, j'avais presque envie de vomir tant la peur me tordait l'estomac et puis, les mains de cet homme sur mon corps... C'était affreux et des frissons me parcouraient rien que d'y penser. Je ne m'étais même pas montré aguicheuse ou quoi, j'veux dire, j'étais une étudiante lambda à la sortie d'une soirée. Jules semblait choqué par ce qu'il venait d'entendre. Je me sentais mal, son regard me faisait mal. Je n'avais tellement pas l'habitude de ce genre de situation, que je n'avais aucune idée de comment je devais me comporter. J'étais juste là, face à lui, dans un état de panique inquiétant. Je lui demandais seulement si je pouvais rester dans sa chambre pour la nuit. Je n'avais aucune envie de remettre les pieds dehors, j'avais bien trop peur pour le coup. Mais pas vraiment de réponse, juste un silence gênant pour moi, jusqu'à ce que Jules s'approche et m'attire dans ses bras. C'était certainement le meilleur et le seul endroit où j'avais envie d'être après ce que je venais de vivre. Être dans les bras de Jules, c'était être invincible pour le coup. Malgré que je veuille tout retenir, ne pas me montrer faible, les larmes ne pouvaient s'empêcher de couler. Je pleurais en silence, j'étais vraiment soulagée d'être ici. Il était donc hors de question que je repars dans la nuit. « Merci » chuchotais-je entre deux sanglots. C'était finalement la seule chose que je trouvais à dire, certainement la plus importante aussi. Mon regard croisait le sien. Même s'il essayait de sourire, peut-être pour me remonter le moral, je n'y arrivais pas à mon tour. Mon regard toujours plongé dans le sien, il vint essuyer mes larmes d'une extrême délicatesse, assez pour me réchauffer le cœur. « Qu'est-ce que je ferais sans toi ? » demandais-je sans attendre de réponse. Cela ressemblait certainement à une phrase que l'on balance sans trop réfléchir, mais pourtant, je peux vous assurer qu'à ce moment-là, en regardant Jules dans les yeux, je comprenais enfin ce que ça voulait dire que d'être "attaché à quelqu'un".
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Ana était vraiment au plus mal et voir les larmes couler sur ses joues, la sentir encore tétanisée et si... différente d'ordinaire, ça avait le don de faire monter progressivement la colère en lui. Peut-être parce qu'il ne pouvait plus rien faire et qu'il était trop tard, peut-être parce qu'il avait envie de s'en prendre à l'enfoiré qui l'avait touchée, un peu pour tout en fait. Et ça, c'était le genre de sentiment que Jules n'avait vraiment pas l'habitude de ressentir, lui qui était toujours si calme et impassible. Alors il prit la Reynolds dans ses bras, parce que c'était ce qui lui semblait le mieux à faire. Pour elle comme pour lui, finalement. Elle le remercia, il ne dit rien de plus, ne bougeant même pas. Toute la colère qu'il éprouvait était en train de se dissiper, aussi rapidement qu'elle avait pu le gagner. Ana était en sécurité, maintenant et elle l'avait bien compris. Mais il n'y avait pas de quoi le remercier, lui, parce qu'il n'avait rien fait. Et c'était bien ça le problème. Elle venait de lui demander ce qu'elle ferait sans lui, avec ce regard... Jules fronça les sourcils avant de détourner les yeux : "Ne dis pas ça..." Non, elle ne pouvait pas dire ça parce que, contrairement à ce qu'elle pensait, la blonde s'en sortait très bien toute seule. Et la preuve, elle avait réussi à s'enfuir à l'aide d'une simple bombe... - et heureusement d'ailleurs. Alors non, même s'il n'était pas là, il y aurait toujours quelqu'un d'autre pour elle. "Je n'étais même pas là." ajouta-t-il en s'écartant de la jeune femme, sans trop la regarder. Puis il lui tourna le dos en se rapprochant de la table chevet sur laquelle il déposa les lunettes qu'il venait de retirer. Le mather était perdu là, ne sachant que penser ou dire. Agir comme il venait de le faire, ça ne lui ressemblait pas du tout finalement... Les relations, ça n'était pas pour Jules, c'était certain.
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Tout allait si bien dans ma vie que je n'avais pas l'habitude d'être au plus mal. Du moins, je n'avais pas l'habitude de le montrer. Finalement, c'était une chance que la Mather soit aussi proche du lieu de mon agression, parce que s'il y avait bien une personne en qui je pouvais faire confiance pour me voir ainsi, c'était bien Jules. Aussitôt entrée dans sa chambre, après quelques minutes d'hésitation tout de même, il vint me prendre dans ses bras quand j'eus fini de lui expliquer ce qui venait de m'arriver. Je pleurais tout simplement, laissant sortir toute ma peur désormais que j'étais dans les bras rassurants de mon amant. J'étais tellement épuisée aussi, je sentais toute la pression et le stress retomber, mais je ne pouvais pas dormir l'esprit tranquille. J'avais relevé la tête, laissant échapper une confidence qui eut le don de changer l'humeur du jeune homme. Je sentais qu'il allait me repousser et je ne me trompais pas. Il n'avait pas été là, alors non, je n'avais pas le droit de dire que je ne serais rien sans lui, puis il s'écarta pour enlever ses lunettes, les posant à côté de son lit. Pour ma part, je restais plantée au milieu de la pièce avec cette fâcheuse impression qu'il venait juste de me repousser, me remettant doucement à ma place. « Et c'est vers toi que j'ai couru... » lui confiais-je d'une petite voix. Je me sentais désarmée et il fallait que je me reprenne. « J'ai besoin de prendre une douche. Tu peux me prêter un t-shirt ? » Valait peut-être mieux changer de conversation. Peut-être même que je change de pièce pendant quelques minutes, histoire que toutes les tensions que je ne comprenais pas vraiment se dissipent. J'étais épuisée, mais avant de me mettre dans le lit, j'avais besoin de me laver. Je voulais juste effacer de ma mémoire ce qui venait de se passer et pour ça, je voulais prendre une douche pour effacer - en quelque sorte - le passage des mains du pervers.
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Oui, elle était peut-être venue le voir, lui, mais... ça n'était pas une raison suffisante. Est-ce qu'elle voulait qu'il comprenne par là que ça voulait dire quelque chose ? Sûrement, il ne savait pas en fait et n'était pas sûr d'en avoir envie. Peut-être que ça lui faisait peur, dans l'fond, de se sentir important pour quelqu'un, pour Ana. Peut-être qu'il ne se sentait juste pas à la hauteur, pas assez bien pour mériter qu'elle lui balance de telles paroles. Bien sûr que c'était ça. Mais Jules préférait trouver d'autres excuses ou plutôt, le moyen de se discréditer, c'était tellement plus simple. Alors oui, même si la Reynolds était venue frapper à sa porte, ça ne voulait rien dire. Après tout, si une autre maison avait été plus proche, c'est sûrement là-bas qu'elle aurait accouru, non ? Et ça pouvait se comprendre, c'était normal. Ou bien, s'il ne lui avait pas ouvert, s'il n'avait pas été là, aurait-elle pu en dire autant ? Non, sûrement pas. Jules ne répondit rien, se contentant simplement de la regarder. Valait mieux éviter, ça n'était pas le moment de toute manière. "Ouais bien-sûr." dit-il avant de sortir un t-shirt de sa commode. Bon, ça serait trop grand mais c'était ça ou rien donc... "Ça te conviens ?" ajouta-t-il en se retournant, montrant ainsi le maillot à la blonde avec un semblant de sourire, avant de le lui tendre et de se diriger vers la salle de bain. Il récupéra ainsi une serviette propre qu'il déposa sur le meuble avec le gel douche - pour mec mais là encore, y avait pas vraiment d'autre choix possible.... "Si t'as encore besoin d'un truc, j'suis juste à côté." Bah ouais, elle le savait mais il préférait quand même préciser. Il n'avait pas l'intention de se barrer pour on ne sait trop quelle raison, même pour aller se chercher une bière ou quoi que ce soit d'autre en bas. Alors il se contenta de soutenir le regard de la jeune femme, toujours avec ce petit air sur le visage avant d'aller s'asseoir sur le lit sur lequel se trouvait encore son livre de cours. Ah ouais, il avait peut-être oublié ce détail, c'est vrai.
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Il semblait que nous ne puissions pas parler de tout avec Jules. Il y avait cette barrière entre nous, celle qui nous empêchait d'être de plus en plus proche. Du moins, pas physiquement, mais plutôt sentimentalement. Cela me faisait bizarre de penser à ça, mais quand je voyais la façon qu'il avait de me repousser alors que j'avais juste affirmé qu'il était important pour moi... Attendez.. ? Est-ce que je viens vraiment de lui faire comprendre ça ? J'ai dit que je n'étais rien sans lui, alors... je supposais que ça avait le même sens en effet. Le jeune homme s'éloigna, s'en allant déposer ses lunettes sur sa table de chevet. Il ne répondait pas et je comprenais rapidement qu'il fallait que cette discussion s'arrête aussi vite qu'elle eût commencé. De toute façon, je n'avais clairement pas la tête à me disputer cette nuit. J'étais épuisée, je voulais simplement dormir, me sentir en sécurité et prendre une douche. C'était le meilleur moyen que j'avais trouvé pour changer de conversation, mais aussi pour m'échapper le temps de quelques minutes, histoire que la pression entre nous retombe. Il me fallait juste un t-shirt, rien de plus. Jules fouina alors dans ses affaires avant de me tendre ce que j'avais demandé. Je lui adressais un faible sourire, « C'est parfait » C'était juste pour dormir de toute façon. Ou peut-être même que je le lui piquerais, mais je ferais ça en douce le lendemain. Mais, ça ne me ressemblait pas tellement de faire ça. Je le suivais dans la salle de bain où il me sortait une serviette de bain et son gel douche. « D'accord, merci.. » lui confiais-je doucement en pinçant mes lèvres. Je le regardais dans les yeux, puis je vins fermer la porte derrière lui quand il retourna auprès de son lit. Quand mon regard croisa mon reflet dans le miroir, je remarquais aussitôt à quel point je pouvais être affreuse. Les yeux rouges et bouffit, le maquillage qui avait coulé. C'est dans un soupir que je me déshabillais, remarquant que mes vêtements avaient vraiment été malmenés. J'ouvrais l'eau et je ne perdis pas de temps pour commencer une douche méticuleuse. Je serais incapable de dire le temps que cela m'a pris. Je supposais que Jules avait trouvé de quoi faire et dans le pire des cas, il se serait endormi. Je me séchais et j'enfilais ma culotte et son t-shirt. Il était trop grand pour moi, il me cachait les fesses du moins. Je sortais finalement, me sentant bien mieux. Au moins, j'étais propre, je n'avais plus de maquillage et je ne ressentais plus le passage des mains de mon agresseur sur mon corps. Jules était sur son lit, en train de réviser. « Anastasia Reynolds by Jules De Lacroix » m'exclamais-je en regardant ma tenue, tirant légèrement sur le bout du t-shirt, comme si j'étais devenue pudique. Et puis, je ne bougeais plus le regardant simplement, lui et ses petites lunettes d'intello. « T'es mignon comme ça... » affirmais-je avec un sourire.
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Ana l'avait peut-être interrompu dans ses révisions mais il ne lui en voulait pas du tout. Déjà parce que ça n'avait aucune importance mais surtout parce que si elle était venue, c'était parce qu'elle en avait besoin. En fait, même s'il ne voulait pas qu'elle le voit comme étant celui sans qui elle n'était rien - comme elle l'avait dit - Jules appréciait tout de même que la blonde soit venue se réfugier ici. Parce que même s'il avait l'impression de n'avoir rien fait, découvrir son agression bien plus tard dans une simple conversation ou même par la bouche de quelqu'un d'autre, ça aurait sûrement été pire. C'était pas le genre de truc qui le laissait indifférent et dont il se fichait complètement, surtout s'il s'agissait de ses proches et ici d'Ana, en l'occurrence. Alors le fait qu'elle soit venue frapper à sa porte directement, ça le rendait un peu moins impuissant face à tout ça, même si c'était loin d'être suffisant pour qu'elle lui balance de telles paroles bien sûr. Le mather retournait donc sur son lit, reprenant son livre de cours en mains pendant qu'Ana était partie se laver. Dans un autre contexte, l'idée d'aller la rejoindre sous la douche lui serait probablement venue à l'esprit mais là, ça n'était pas vraiment le moment. Pas du tout même. Retour aux révisions donc, bien que cela ne serve pas à grand chose vu comment il avait du mal à se concentrer. Avec ce qui venait de se passer, c'était juste pas possible quoi. Ok, ce n'était pas Jules qui s'était fait agresser, mais bon, allez travailler après une telle nouvelle et à une heure pareille... non merci. Il relisait sans aucune efficacité jusqu'à ce qu'Ana ne réapparaisse. Relevant la tête, il sourit à sa remarque avant de répondre : "Ça sonne mieux que Jean-Paul Gaultier." Carrément mieux, même. Une marque de vêtements De Lacroix ? ça aurait beaucoup de classe. Dommage que la mode ne soit pas son domaine. "Il te va mieux qu'à moi." ajouta-t-il à propos du t-shirt. Comme quoi, pas besoin d'une robe à trois mille dollars quand un simple maillot suffisait amplement. C'était trop grand pour elle, mais c'était justement ça le truc. "Mignon ?" répéta-t-il en haussant légèrement les sourcils suite à la remarque de la jeune femme. En réalité, ça ne l'étonnait pas tellement parce qu'il le savait déjà. Ça n'était pas la première fois qu'on le lui disait mais bon, n'empêche que ça le faisait quand même sourire. "Viens là." dit-il en montrant la place à côté de lui. Elle n'allait pas rester plantée là, à le regarder non ?
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