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Appelle moi princesse des cocktails
— with Tatilia
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Un tas de choses se sont passés, entre le séisme, le kidnapping, ça faisait un peu beaucoup, il faut le dire. Pour n'importe qui, ça ferait trop. Je ne sais même pas comment j'ai encore la force d'affronter tout ce qui m’entoure parce que intérieurement, je suis juste terrifiée. J'ai peur, le moindre petit bruit me fait hurler au diable. Mais je tente de me montrer forte, je tente de m'accorder à ma bonne humeur. J'ai survécu à chaque fois, je suis en vie et c'est ça le plus important non ? Je suis vivante, je respire, je marche, mon cœur bat, je suis en vie. Alors je ne compte pas m'arrêter de vivre. Après les cours, j'ai eu le temps de passer chez moi me changer, histoire de prendre par la même occasion des antidouleurs. Cette douleur aux côtes, c'est un peu le rappel de tout ce qui s'est passé, comme mon crâne chauve quand j'ai vaincu le cancer. Alors comme la perruque permettait de cacher ça, les antidouleurs cachent cette douleur ardente qui est un pénible rappel des évènements récents. Après tout ça de fait, je file au boulot. Mon service comment dans 20 minutes, juste le temps de m'y rendre en voiture et d'attacher mes cheveux avant de décider que non, ils sont mieux détacher. Je pousse la porte du bar le drink. Un célèbre bar, fréquenter et apprécier. J'aime y travailler. Mon collègue Mike me salut d'un geste de main, je fais de même « Salut Mike ! » lui adressais-je avant de faire le tour pour passer derrière le bar et range un peu mon côté avant de commencer à faire de cocktail à droite à gauche, parce que ce bar est surtout connu pour ça, les cocktails. Il faut le dire, j'étais pas spécialement motiver à bosser, mais quand je bosse, je suis focus, concentré à sourire, à être de bonne humeur et a faire des cocktails, pour contenter le client, alors mes problèmes restent dehors, sur le seuil, ils disparaissent temporairement de ma tête, ils reviendront dans ma mémoire de toute façon. Là, un cocktail m'attend. J'adore en faire, c'est mon kiff, je crois. Le temps passe assez rapidement, même si le bar est assez calme, d'ici 4 heures, on va fermer. Là il est 22 heures et quelques et je sers un nouveau client qui est surtout un vrai lourdaud. Je le remets en place sèchement, avant de laisser Mike prendre la relève et m'attèle a ramasser les verres vides usager pour les nettoyer à l’évier juste au bar, un évier pratique car si des clients arrivent, je laisse la vaisselle pour les servir avec le sourire.
© SEAWOLF.
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