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Toi, moi et le G8
— with Adalia
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La Floride, un état magnifique. J'aimais y vivre. On se plaint parfois des désavantages de vivre là bas mais enfaite, c'est un état très cool. J'y ai fais ma vie pendant des années, je l'ai faite de long en largue et ça me plaisait de vivre là bas. J'y ai fais des rencontres superbes, comme Adam. Maintenant cette page est un peu tournée, ça fait un moment que je n'y vais plus. Avant, il y avait les amis, la famille d'Adam à voir, maintenant, je n'avais tout simplement plus rien qui m'attend là bas. Ou qui me pousse à rentrer. Il n'y a que ma mère et mon beau père, ce sacré connard. Niveau vie sociale et stabilité, je préfère de loin Boston. J'y ai un boulot, des amis, une confrérie, des gens qui m'aiment et me soutiennent, tout pour être heureuse quoi. Je ne suis pas à plaindre. Mais je sais que Adam lui, fait encore des aller retour en Floride pour voir sa famille. Du moins, je le devine grandement. Parler de sa famille le fait sourire et me fait sourire en même temps. « Tu le salueras pour moi ton père quand tu iras ? » je pense même que j'irais lui acheté un petit truc. Juste histoire de lui faire un petit cadeau. Je ne sais pas vraiment comment ça marche pour eux et quand j'étais avec Adam et qu'il est parti en mission, je me suis vraiment sentie dépassé, je ne savais pas quoi faire alors je lui avais acheté une petite babiole, pour son départ. Je ne sais pas si c'était totalement à côté de la plaque ou si c'était bien vu, j'ai pas de membres de ma famille qui est militaire, je pense que j'étais un peu maladroite quand il partait et que j'assistais à ça. Après son départ, j'essayais juste d'être présente pour Adam et sa famille, être un soutient, essayer de leur remonter le moral, je ne sais pas si ils l'appréciaient ou non, mais c'était ma manière à moi de montrer ma compassion. D'ailleurs même aujourd'hui, je saurais montrer mon soutient à Adam. C'est ce que je lui assure en plongeant mon regard dans le sien. Surtout que là, ça doit être encore plus dur pour lui, vu qu'il est loin de chez lui, il ne peut pas lui apporter son soutient en directe ... Ca sera surement pas facile, alors je serais là si il en a besoin. Notre échange de regard ne dur qu'un instant et pendant ce court instant j'ai encore l'impression d'être seule au monde avec lui. Si nous étions encore ensemble, j'aurais surement sauté sur ses genoux et je l'aurais embrassé -bah oui c'est quand même plus cool qu'une poignée de main pour scellé un pacte.- je lui adresse un petit sourire « Promets moi de m'appeler si tu as pas le moral, d'accord ? » je veux qu'il sache qu'il n'est pas seul ici. Je suis là. Et puis franchement, je suis un vraie bout en train quand je veux, alors je lui remonterai le moral en moins de deux minutes. Bon, hop hop hop, on se remet à bosser. Les yeux rivés sur mon écran, je sens mes paupières lourdes et j'ai presque l'impression de piquer du nez. Mes yeux se ferment un instant avant que je m'en rende compte et que je les ouvre à nouveau. Adam propose d'arrêter pour ce soir, mais ça me gêne, je ne veux pas qu'il ait la sensation que je ne suis pas impliquée dans le dossier, je le suis. Adam accepte et ses paroles me font sourire « T'en fais pas, ça va, j'ai la forme. » Non, je meuuuurs d'envie de dormir ! Tristesse. Je finis de relire tout, mes transissions et autres. Je dois l'avouer, je suis pas peu fière de moi. Une mèche de cheveux recalée derrière l'oreille et je sens le regard d'Adam sur moi. Instantanément, un sourire s'affiche sur mon visage : il me regarde. Quand il me parle, je tourne instinctivement la tête vers lui et reprend « Je sais, je t'ai déjà vu aussi. » je m'étire et reprends « Elle est relue corrigée et prête à l'emploi. Je te l'envoie. » en un clic c'est fait. Je pause mon ordinateur sur ma table de chevet et allonge mes jambes avant de pencher ma tête en arrière et de l'appuyer contre le mur. Bon sang, c'est foutu, la somnolence m'emporte instantanément. Je ne dors pas complètement, mais là clairement je ne suis pas loin et je n'arrive pas a aller contre ça. Yeux fermés, tête en arrière, muscles relâchés, ouaip, si ça tenait qu'à moi, je me laisserai glissé dans mes draps, rejoindre les bras de Morphée.
© SEAWOLF.
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