SHAKA ✮ MR & MRS GRETCHKO

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❝ I don't any desire to be elsewhere than here with you - Shut up. ❞

Pour l'instant, tout ce que je souhaitais, c'était apprendre à connaître un peu plus sur mon mari qui ne me lançait aucune perche pour le faire. J'étais consciente, parce que dès qu'on parlait de choses sérieuses, Sachka se rétractait immédiatement. Il était ainsi, bourré d'angoisses et sans compter son besoin incessant de se poser des questions. Mais moi, têtue comme une mule, je ferais disparaître tout cela avec le temps. Pas question que j'abandonne si vite. C'est pourquoi, lorsqu'il se mettait en colère, je laissais couler, essayant de rapidement calmer les choses et apparemment, cela marchait. Je pouvais tout aussi bien lui faire du mal, comme lui faire du bien, même si, je préférais beaucoup plus la seconde option. Maintenant, j'avais donc les cartes en main, il me laissait le choix de la continuité de cette soirée et comment dire, j'avais une soudaine envie de m'amuser un peu. Ceci dit, l'aveu qu'il venait de faire concernant notre partie de jambes en l'air, m'arracha un petit rire d'enfant. « Je t'imagine débarquer à l'unif en marchant comme un Manchot ! Sachka le manchot. » Même que pour appuyer mes dires, j'imitais une marche de manchot jusqu'à la voiture avant d'exploser de rire. « Putain, ça va être difficile de m'ôter cette image de toi maintenant. » Balançais-je en donnant une petite tape sur le capot-avant de ma voiture et en essayant de stopper mes rires ensuite. « Tu comprendras avec le temps que je suis unique dans mon genre. » Simple murmure, assez pour lui faire parvenir à l'oreille. « Allez grimpe et ne pose pas de question !. » M'installant rapidement sur le siège conducteur après m'être chaussé, je laisse quelques minutes à mon homme de faire de même histoire de démarrer rapidement la voiture et de me rendre au Racing Kart de boston. Il n'avait peut-être jamais eu l'occasion de voir une fille faire une course de voitures, mais ce soir, monsieur sera servi. Quelques minutes plutard où j'avais passé mon temps à le taquiner, je garais l'engin dans le parking descendant et le guidant jusqu'à l'entrée où je donnais ma carte de fidélité aka d'abonné parce que moi, je pouvais venir à n'importe quelle heure tant que j'aurais cette carte VIP. « Il est avec moi !. » Esquissant à l'intention de Sachka, l'abandonnant quelques secondes ensuite pour aller ouvrir le bal sur une course que nous ferons uniquement à deux. Puis, je reviens vers mon mari un large sourire aux lèvres avec nos deux combinaisons et casques. « Très peu de gens connaissent ce côté-là de ma vie, disons qu'à part ma meilleure amie, personne ne sait que je suis une pro des courses. » Commençant à mes débuts par le carting que je kiffais grave à une certaine époque. Je claquais une combinaison sur la poitrine du russe et enfilais la mienne. « Je sais que t'en as dans le pantalon... Mais prépare toi quand même à te mettre une raclée par une nana !. » Mes doigts agrippent l'entrée de son pantalon que je tire et relâche d'un coup sec dans un bruit sourd le défiant carrément du regard.

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Et…c’était censé être drôle ça ? Bougon, je l’observe en train d’imiter la démarche que sans doute effectivement, j’aurais pu avoir demain matin SI j’étais sorti du canapé sur lequel je dormais. Parce qu’il était EVIDENT que je n’irais pas à la faculté demain, tu crois quoi ! « C’est ça, c’est ça rira bien qui rira le dernier. » grommelai-je avec un sourire mi narquois mi amusé par son imitation. La prochaine fois, ce sera à mon tour de te faire claudiquer comme un pingouin, tu vas voir ! « Ouais bah j’espère parce que p’tin, deux comme toi j’pense que l’monde s’rait dans une belle merde hein ! » répliquai-je en levant les yeux au ciel avant de claquer ses fesses de la main. Je plaisantais, évidemment. Sharon était précisément le genre de filles qui méritait, à mes yeux en tous cas, d’avoir une jumelle pour retirer le balai que tous les bourgeois et autres idiots ont dans le c*** à longueur de journée. Sans compter qu’elle était belle, intelligente, qu’elle savait vous faire grimper au septième ciel comme personne…BREF, elle était A MOI et à personne d’autre et finalement qu’elle soit unique n’était pas plus mal rien que pour cette raison. Grimpant après coup dans sa voiture en me demandant vers quelle autre connerie vous étions en train de voguer, je fronce sous le coup la surprise un moment les sourcils, avant qu’un sourire ravi et pernicieux à la fois n’étire mes lèvres, me faisant presque ressembler à un psychopathe avide de découper sa future victime. Alors c’était ça ? Le karting. P’tin, j’adore cette nana !  soupirai-je dans un coin de ma tête. « Ah ouais, une pro des courses, à ce point-là ? » la taquinai-je en attrapant la combinaison et le casque qu’elle me tendait. C’était à la fois mignon et terriblement excitant. Mignon, parce que Sharon ignorait que moi aussi, j’étais passé pro dans l’art de la course automobile, même si je n’avais pas encore le permis. Surtout dans les courses de voitures et motos illégales, en fait. Et enfin excitant parce que…c’était MA copine qui venait de me faire cette déclaration et qu’avoir une petite-amie qui sait maîtriser son volant c’est carrément la classe. « Fais-moi voir c’que t’as sous le capot, fillette. » ronronnai-je à son oreille avant d’enfiler mon casque, un large sourire sur le visage.  

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« Tu rigoles ?, le monde n'a pas b'soin de moi pour se mettre dans une belle merde, j'pense plutôt que je serais celle qui lui apportera la paix. » Ricanais-je fière de ma modestie, ce qui me valu d'ailleurs, une claque sur mes fesses by my husband. Je ne manquais pas de bouger mon popotin pour ensuite caresser l'endroit où monsieur avait visé. « Doucement l'agneau ! Elles sont sensibles ces petites fesses, déjà que tu viens de les maltraiter comme pas possible, un peu de délicatesse voyons !. » Agneau ? Sachka ? Non, c'était plutôt loup, loup féroce, lion, tigre, mais tout sauf un agneau et pas que je n'aimais pas ça, au contraire, je kiffais grave ce côté-là de lui et ce qu'il m'avait fait subir ce soir, gad, je pourrais en redemander encore et encore. Mais je profite de toute occasion pour le taquiner parce que j'adorais ça et qu'il ne nie également adorer me rendre la pareille. Une fois au lieu de destination inattendu, je découvrais son regard surpris, pile l'expression que je cherchais à voir. Qui a dit qu'une fille savait juste porter des robes et des talons ? Ou même faire la cuisine et s'occuper de la maison et des gosses ?. Ce temps-là était révolu, car de nos jours, il existait des femmes pouvant défier des hommes, une femme comme moi en somme. Ce soir, je le défiais dans une course de voiture que je me ferais plaisir de gagner coûte que coûte, déjà parce que je voulais lui en mettre plein la vue, mais aussi, lui retirer son air vainqueur à tous les coups. En plus, il osait douter de mes talents, pourtant, il savait déjà ce que je valais au lit. « Tu verras bien, j'te laisse découvrir par toi-même. » Esquissais-je terminant à mon tour d'enfiler ma combinaison. En passant, il laisse délibérément une remarque enquiquineuse. « Fillette ?. J'ai hâte de te décevoir l'agneau !. » J'enfile mon casque et grimpe dans l'une des voitures garrées sur la ligne de départ. Un petit sourire vicieux apparue sur mon visage, ma nature peste revenait au galop. J'ignorais les talents de mon cher mari pour les courses, mais je ne comptais pas me laisser faire. Faisant alors vrombir mon moteur, le départ fut donné et des crissement de pneus se firent entendre, laissant échapper une fumée grise. Je n'avais pas trouvé le plaisir de foncer à toute vitesse dès le départ, partant doucement, accélérant de plus en plus et laissant l'avantage à mon adversaire en lui faisant croire qu'il avait déjà le dessus. Est-ce que je donnais tout ce que j'avais en ce moment ? Absolument pas. Je me contentais de le suivre à la trace et lorsqu'il accélérait, je faisais de même pour ne pas laisser trop d'écart entre nous. Puis, quelques mètres avant l'arrivée, ma main se pose sur la vitesse que je change immédiatement, appuyant maintenant à fond sur l’accélérateur parce que le dernier virage qui arrive, sera décisif. Le vent fouette violemment ma voiture, rugit avec le moteur. Les graviers giclent comme des braises sur mon passage tonitruant. Je ne roule pas, je m’envole à travers le chemin sinueux qui bordent cette piste. Le sang circule chaudement le long de mes veines, j'ai le cœur en fête, je respire la vie à plein poumon, sans aucune modération. L'adrénaline qui s'y propage me fait pousser des ails et j'en oubliais presque tout ce qui m'entourait. Je prends le virage à fond et m'élance à toute allure au-devant de mon adversaire, lui barrant catégoriquement le chemin. Souriante sous mon casque, bientôt prête à franchir la ligne d'arrivée, mon but est de lui barrer la route et de ne le laisser passer sous aucun prétexte. J'avais peut-être omis de dire que tous coups étaient permis ? Ummm, dommage, parce que tant que je n'aurais pas eu la victoire, je ne comptais pas le laisserais passer. D'ailleurs, je m'en approchais de plus en plus. Encore un petit peu et je pourrais me venter d'avoir fait un massacre.

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L’air sceptique que je venais tout juste d’afficher après la déclaration de Sharon prouvait combien je croyais le contraire. « M’appelle pas comme ça. » grognai-je ensuite à l’intention de ma petite-amie alors qu’elle me qualifiait…de quoi ? d’agneau ? Non mais je suis pas un agneau moi hein ! Un vilain gros loup si elle veut, et qui risque de l’avaler toute crue si elle continuait à m’embêter.  Quant à ses fesses, je les maltraitais encore et encore autant que je le désirais, parce que dans notre couple, c’est le LOUP qui bouffe le petit chaperon rouge à chaque fois. D’autant qu’elle pouvait parler elle, mes fesses aussi avait subi ! D’ailleurs, quand j’avais dû m’engouffrer dans sa voiture, je vous dis pas l’enfer. A chaque caillou sur la route, je maudissais un peu plus les chemins de terre non goudronnés et menaçais de me jeter par la vitre pour avoir moins….les fesses en feu. C’était le cas de le dire.

Nous arrivons sur lieu du futur drame, là où je me ferais plaisir en mettant une raclée à ma chère petite-amie trop sûre d’elle. Encore que le karting et les courses de voitures, ce n’était pas exactement la même chose, je ferais mieux de ne pas la sous-estimer. « Grrrrr… » Un ronflement gronda dans l’air lorsque pour la seconde fois de la soirée, elle m’appelait par ce surnom ridicule. Mais c’est qu’elle va en faire une habitude à force ! Je f’rais mieux de lui montrer combien je ne suis PAS un agneau avant que ce ne soit trop tard. Combinaison enfilée, j’entre dans le fameux petit véhicule pourtant ultra sécurisé, avec une seule idée en tête : me venger. Le départ est donné, les moteurs vrombissent et nous sommes bientôt au coude à coude. Je dois reconnaître qu’elle savait driver. Les virages étaient bien pris, les vitesses changées au bon moment. Un sourire extatique gagnait mes lèvres à chaque fois qu’elle me dépassait, comme si, bien loin de me sentir inférieur et dominé par une femme, j’étais fier de son talent. Au dernier virage, je décide d’oublier un moment son identité et notre relation. Pas question qu’elle gagne, mon ego risquerait d’en prendre un coup. J’accélère, changement de vitesse, regard de côté, là où elle se trouve. Un clin d’œil qu’elle ne voit peut-être pas, un sourire qui s’élargit soudainement. Autour de nous, la fumée grossit, la poussière s’élève dans le ciel et les graviers s’écartent brusquement sur notre passage. Plus que quelques mètres. Ca faisait trop longtemps qu’une telle sensation ne m’avait pas possédée. La course de voitures, ce n’était pas seulement une envie, mais un besoin. Celui de conquérir sa propre vie, de la gagner coûte que coûte cette liberté désirée. J’ignore s’il en est de même pour Sharon mais la course me permettait de vivre à fond, ce que je ne pouvais pas faire au quotidien à cause de cette foutue maladie. D’ailleurs, même ça, je n’y avais pas le droit. Ce soir, je m’en fous. C’était l’agneau contre le loup. J’entends son moteur vrombir à mes côtés, elle s’apprête à me dépasser. Et …je la laisse faire. Je n’ai pas compris moi-même pourquoi j’avais agi ainsi. Depuis toujours, tout n’est que pour moi. C’est moi qui gagne, envers et contre tout. Les autres, hommes ou femmes, je m’en fiche royalement. Mais là il s’agissait d’elle. De Sharon. De ma…petite-amie. Non. Non, de ma femme. C’est bizarre mais malgré sa victoire et mon échec, je me sens comme si j’avais réussi. Je suis…heureux. Et ma fierté n’a pas non plus disparu. Comme si ce n’était pas seulement elle, ni moi. C’était nous.

Il n’empêche qu’elle ne manquera pas de se vanter j’en suis sûr, une fois sorti de son kart. Heureusement, je n’avais lâché la pédale d’accélération au dernier moment, si bien qu’elle ne pouvait pas savoir que je l’avais fait exprès, ou qu’elle aurait perdu si j’avais appuyé plus fort. Retournant au stand, je l’attends alors qu’elle est félicitée par la plupart des coureurs présents. Près de moi, le dirigeant du karting la contemple à son tour. « P’tin elle est douée ta copine mon gars, ça c'était d'la course !! » Avant de s’éloigner pour aller à son tour la féliciter. Le dos appuyé contre la portière de mon kart, je l’observe de loin, songeur, les bras croisés sur mon torse. «Bravo chérie, c’était une belle course, tu m’as épaté. » murmurai-je sans que nul ne puisse m’entendre.  
 

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Comme si j'allais l'écouter, il venait bien de m'appeler fillette lui non ?. Œil pour œil, dent pour dent ce n'est pas ce qu'on dit ?. Je voyais bien que ça le faisait rager et c'est bien pour cela que je surenchérissais une seconde fois avec ce surnom débile, car j'aimais trop le voir tirer la tronche. Il restait sexy malgré tout. Mais revenons à notre course où j'étais en train de lui mettre une belle raclée. Les phares de nos véhicules illuminaient la place de mon parcours fracassant que j'étais en train de faire sous le regard surement impressioné de mon cher mari. Le drapeau se dressait toute suite après avoir franchi la ligne d'arrivée avec ma voiture. Les fumées se dissipèrent doucement tandis que quelques bruits d'applaudissements se firent entendre. Quelques personnes s'approchent pour me féliciter alors que Sachka restait encore en retrait adossé à son véhicule. Retirant mon casque, je secoue la tête pour replacer mes cheveux en place et qui me donnaient à présent, un air sauvage. Puis, je remerciais les coureurs inventant une toute petite excuse pour pouvoir me débarrasser d'eux et rejoindre mon homme. D'une démarche svelte, aguicheuse et vainqueur, je me rapproche du russe en déposant le casque sur la voiture et en croisant mes bras autour de son cou. « Alors ? Ça fait quoi de se faire battre par une fillette ?. » Demandais-je d'une voix cristalline mais provocatrice. J'étais loin de me douter qu'il avait fait exprès de me laisser gagner, mais j'avais néanmoins appris quelque chose ce soir, c'est qu'il était super bon en course. Un talent caché peut-être ?. « T'es plutôt bon coureur toi aussi !. J'étais loin de me douter que tu savais autant manier un volant. » Et je suis certaine qu'il me réservait d'autres surprises dans le genre, tout comme moi d'ailleurs. C'était vraiment cool d'en apprendre un peu plus sur lui ce soir. « J'sais pas, comme je t'ai mis une bonne raclée, je mérite une récompense non ?. » Les yeux brillants, sans attendre une réponse, j'épouse avec douceur, ses délicieuses lèvres. Quelques doigts viennent se frotter contre sa joue pour se glisser lentement sur son oreille, puis sa nuque dans de petites caresses. J'étais en train de faire un échange de bave parce que mine de rien, ses lèvres m'avaient manqué ce cours laps de temps. Et ouai, apparemment, j'en devenais accro. Enfin.. Mettant fin au baiser, je reculais soudainement pour soulever mes cheveux en une queue-de-cheval. « Tu prendras ta revanche une autre fois, là, j'pense avoir besoin d'une bonne douche. Tu t'invites à dormir chez moi ou tu préfères rentrer ?. » Manière indirecte de l'inviter à prendre une douche et à dormir avec moi. Bah quoi ? J'avais envie de m'endormir dans ses bras, de profiter encore un peu de lui. C'est que je commençais à ne plus me rassasier de sa présence.

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Tournant la tête l’air de rien, je réplique à ma compagne qui venait tout juste de me rejoindre. « La chance des débutants. La prochaine fois, je t’aurai. » mentis-je en enroulant à mon tour mes bras autour de sa taille. A moi. Pas toucher. « C’est qu’on ignore encore beaucoup de choses l’un sur l’autre, j’pense. On est qu’au tout début. » murmurai-je avec un fin sourire en déposant un baiser sur ses lèvres. Pardon ? Quoi ? Comment ça ? Quelle récompense ? Fronçant les sourcils en me demandant s’il s’agissait encore d’un piège destiné à me faire mal autre part qu’à mon arrière train, encore que j’avais plutôt aimé même si j’allais souffrir pour marcher ou m’asseoir le lendemain, je soupire de complaisance lorsque nos bouches se rejoignent à nouveau, tandis que mes mains, fidèles à elles-mêmes, étaient allées se nicher plus bas que ses reins, épousant les deux courbes de ses fesses qu’elles s’entichaient à vouloir coller un peu plus contre mon bassin. Finalement, une fois conquis, et frustré par un baiser que j’aurais voulu durer plus longtemps, mes sourcils se froncent cette fois-ci plus longtemps en entendant sa question. D’un côté, j’aurais voulu lui dire oui, la rejoindre dans son lit et pouvoir dormir avec elle. Sauf que je ne restais jamais par le passé, avec mes amantes. Encore que Sharon soit spéciale en tant que telle aujourd’hui, mais en plus je ne dormais pas tout court. Mes nuits toujours hantées par d’innombrables cauchemars auxquels je n’avais pas envie de faire participer Sharon. Non, c’était mieux qu’elle ne soit pas au courant. « J’vais rentrer, ça vaut mieux. » répondis-je très sérieusement avant d’enlever ma combinaison, non sans grimacer lorsque mes reins me rappelèrent à l’ordre, pour la refiler au propriétaire du karting qui venait de nous rejoindre. « J’te raccompagne chez toi et ensuite j’irai à pied de là-bas, j’ai envie de marcher un peu. » Histoire de réfléchir à ce début de relation entre nous.