SHAKA ✮ MR & MRS GRETCHKO

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❝ I don't any desire to be elsewhere than here with you - Shut up. ❞

Partageant un dernier message avec mon mari, je me laissais aller contre le dossier de ma chaise de bureau avec cette fois-ci, un très grand sourire. Ces derniers temps, j'avais dû mal à dormir, restant éveillée dans mon lit pendant des heures. Et quand enfin le sommeil m'étreignait, j'étais prise par des cauchemars atroces qui m'angoissaient tant que je me réveillais toutes les heures, cherchant auprès de moi, un contact qui ne s'y trouvait pas. Seule, irrémédiablement, je finissais par me lever pour aller devant la télévision, épuisée, m'endormant devant des émissions stupides. Le lendemain, j'étais obligée d'user de l'anti-cerne pour ne pas avoir l'air d'un cadavre et tout ça, à cause de notre dernière altercation avec monsieur Sachka. Oui, j'avais très mal pris le fait qu'il se barre comme ça sans rien dire, me laissant totalement dépourvu d'incompréhension. Mais en ce jour, tout semblait rentrer dans l'ordre. Nous venions de nous échanger quelques sms, mettant un peu notre situation au clair. Si au départ, je ne voulais pas divorcer rien que pour le faire chier, je commençais bizarrement à apprécier avoir la place de sa petite femme. Peut-être qu'au fond, je me disais que c'était une façon de le garder près de moi, de ne pas le partager, d'être sa priorité et qu'il soit ma propriété. Depuis que je l'avais vu dans les bras de cette fameuse Leanne et à chaque fois que j'y repensais, je ne pouvais m'empêcher d'avoir les nerfs à vifs. Je le voulais que pour moi, aussi gourmande que je puisse l'être. Je venais même d'annuler une sortie rien que pour le revoir, oui j'en avais très envie. Pensez à lui m'arracha même un sourire. Et me levant de mon bureau, je rangeais quelques papiers qui traînaient encore avant d'aller me préparer pour cette fameuse soirée. Je lui avais promis de mettre mon plus beau sous-vêtement ce que je ne manquais pas de faire. Pour le vêtement au-dessus, j'avais opté pour une robe noire et blanche arrivant aux cuisses. Aux pieds, des converses noirs. Oui, je n'avais pas très envie de mettre des talons et puis là où je comptais l'emmener, il n'y avait pas besoin de hauts-talons. Bref, quelques heures plutard, après avoir terminé de me préparer, j'attrapais mon panier contenant un drap et quelques trucs à grignoter. Nous allons passer une nuit en plein air alors il fallait tout prévoir. Je me regardais une dernière fois dans la glace, soufflant nerveusement. Pour je ne sais quelle raison, j'avais le cœur qui battait à mille à l'heure. Mais inutile de faire attendre Sachka encore plus longtemps, alors je me précipitais dans ma voiture, me rendant chez lui pour le chercher. Remarquez que pour commencer les hostilités, je ne déposais qu'un seul baiser sur sa joue. Faisons-le languir au maximum non ?. 15 minutes de routes, voir plus, nous voilà enfin arrivés au sommet d'une petite montagne où nous pouvions admirer la ville dans toute sa splendeur par cette belle nuit. D'ailleurs, sans plus tarder, je sortais de la voiture pour m'avancer vers le ravin et admirer la vue. « Alors ?.. T'en penses quoi ?. Boston n'est-elle pas magnifique vue d'ici ?. » Demandais-je en tournant la tête et en scrutant le regard de mon mari, accompagné de mon plus beau sourire.

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Reposant sur le devant de la table de chevet de ma chambre, je restais pendant encore vingt minutes les yeux grands ouverts, à fixer le plafond comme s’il pouvait m’apporter les réponses que je recherchais. Songeur, je mis du temps à m’endormir, repensant à la conversation que je venais d’avoir avec Sharon, me demandant si au fond, nous n’étions pas en train de nous leurrer. Une voix dans ma tête me jurait que je me trompais, que j’avais moi aussi droit au bonheur aux côtés d’une femme, loin des sempiternelles parties de jambes en l’air auprès de femmes toutes plus différentes les unes que les autres. Mais l’autre me hurlait que j’étais encore jeune, que je devais profiter et surtout, qu’aucune femme ne pourrait jamais gagner le cœur d’un loup aussi solitaire que moi. Parce qu’aussi amant que je puisse être, je n’avais jamais cherché autre chose au creux d’un lit que le vague plaisir que l’on ressent à voir apporter de la satisfaction à un autre corps et un autre esprit qu’à soi-même. Mais pour Sharon, parce que j’y avais aussi songé, à notre situation un peu particulière, parce que je n’avais pas fait psychologie pour rien, je me doutais qu’il n’existait pas encore nous que du sexe. Sans dire que nous étions faits l’un pour l’autre –trop tôt pour le dire et j’suis pas médium- nous nous comprenions, et nous étions, en un sens, complémentaires. Au bout du compte, c’est à force de me répéter que ce n’était qu’un essai rien de plus, que ça ne me briserait pas tant que je ne me mouillais pas trop, et enfin, que ça valait vraiment le coup d’essayer pour changer, que je parvenais à trouver le sommeil.

Le lendemain matin, comme prévu, Sharon était venue me chercher. Pour l’occasion, je n’avais pas fait de grandes démonstrations, ni visuelles, ni verbales, ni physiques. Je n’étais vêtu que d’une chemise à manches longues mais retroussées jusqu’aux avant-bras, de couleur grise, toujours entrouverte jusqu’à la moitié de mon poitrail, laissant entrevoir mon anneau de mariage que je portais toujours en pendentif et que je ne remettrais à mon doigt que lorsque je serais certain que Sharon et moi…c’était vrai. Un vieux blouson de motard noir accompagnait le tout ainsi qu’un pantalon de la même couleur dont les coutures aux genoux et sur l’arrière au niveau des fesses avaient disparu en partie pour ne laisser que des fils pendants ici et là. Et pour finir, de grosses « timberland noires en cuir de vachette », usées mais propres et très fonctionnelles que j’avais achetées récemment aux puces. Avec mes cheveux en pétard – que j’avais essayé de discipliner au point de balancer le peigner contre le mur ce matin – mon anneau dans l’oreille, mes quatre-cinq bagues à chaque main, un bracelet torsadé, ma montre, tatouages et cicatrices, j’avais tout du bad boy qui fait soupirer le cœur des jeunes filles et agacer leurs paternels.

Lorsqu’elle est arrivée, je dois reconnaître qu’après avoir eu le souffle coupé et l’esprit déjà mal placé par sa tenue, j’étais resté sans voix. Qu’est-ce que je devais faire, dire de différent de d’habitude ? Finalement, dans sa voiture, je n’avais pas été plus causant, même après la frustration que j’avais ressentie lorsqu’elle m’avait embrassé…sur la joue, sérieux ? Une fois sur place, après avoir évité le contact visuel tout le long du voyage, je dus reconnaître que la vue en valait largement le détour. Ah merde, elle parlait de Boston. Ok, arrête de la regarder Sach’, ça vaut mieux. « Ouais, c’pas mal. » confirmai-je en regardant vaguement l’horizon devant moi. « ‘fin, ça vaut pas les grandes étendues de forêt en Russie quand même, hein. » soufflai-je presque pour moi-même en fourrant les mains au fond de mes poches. « Et puis, c’est pas pour la vue de Boston que j’suis venu. » repris-je avec un sourire coquin, avant de me rattraper pour ne pas qu’elle pense que je faisais référence uniquement au sexe. « J’voulais…te voir toi, te parler, qu’on discute. » Pizdec ! pourquoi j’avais toujours l’impression de causer chinois depuis vingt-quatre heures ? « Ouais ‘fin t’as compris quoi. » lâchai-je en fronçant les sourcils et shootant dans un caillou. Ma mauvaise humeur reprenait le dessus. Comme à chaque fois qu’il était question de sentiments, j’y pouvais rien, ça me bloquait complètement.

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Avais-je hormis de vous avouer à quel point j'avais envie de lui arracher les vêtements dans ce look de Bad Boy tout à fait à mon goût ?. Pourtant si, je prenais sur moi afin de ne pas craquer et déposer mes lèvres au creux de son cou tel un vampire. Certes, nous n'avons pas été très bavards durant le trajet, surement pas habitué à tout ça, mais je me connaissais, une fois que j'aurais démarré, il ne pourra plus me stopper. C'est pourquoi, je lui laissais quelques instants de répit. D'ailleurs, pendant qu'il m'avouait toutes ces choses qui m'arrachaient un sourire, je dressais la nappe au sol et plaçais différents amuses bouches sucrés. Dont, une assiette de fruit et une petite tasse de chocolat nutella pour accompagner le tout. Une fois terminée, je retire mes converses et me dirige enfin vers mon mari pour me placer à sa hauteur et poser simplement mes mains sur son torse. « Relaxe d'accord ?. » Je le sentais un peu tendu, et même si moi je l'étais également, je ne le montrais que très peu, où simplement par mes doigts quelque peu tremblants. En parlant de doigts, ces derniers glissaient le long du torse de Sachka pour aller pousser sa veste très lentement voir sensuellement jusqu'à ce qu'il quitte enfin ses bras et tombe au sol. Au passage, vous aurez pu remarquer mes doigts frôler partiellement ses bras, m'animant d'un énorme frisson indescriptible. J'avais pu sentir aussi sa peau frémir à mon contact. Mes mains retrouvent ses épaules et l'obligent ainsi à s'asseoir sur la nappe, m’asseyant à mon tour sur ses cuisses. Pour l'heure, je réduisais la distance qui nous séparait, finissant par plaquer mon front contre son torse en fermant les yeux quelques instants. « Tu veux savoir pourquoi je ne crois pas tant que ça au mariage, ni même à l'amour ?. » Je ne sais pas pourquoi, mais cela me brûlait la langue de lui ouvrir mon coeur depuis notre dernière soirée où il s'était barré. « Après deux échecs où l'on finissait toujours par me tromper avec une autre... Je me suis laissé tenter par une nouvelle histoire, enfin histoire, c'était un bien grand mot dans ce cas précis. Disons que j'ai convoité un garçon, ce même garçon qui m'a fait comprendre qu'il ne se passera rien, ce même garçon qui après quelques jours, sous une pluie battante, s'est pointé devant ma porte pour me demander de lui appartenir, de sortir avec lui, ce même garçon qui a usé de mon corps ce soir-là dont j'ai tout donné par satisfaction d'avoir enfin eu ce que je voulais et... » J'eusse un pincement au cœur rien qu'en y repensant. La blessure était encore présente et je pense que je ne pourrais jamais oublier cet affront, la cicatrice demeurera pour me rappeler de ne jamais croire à l'amour. « Trois jours seulement après sa demande, trois jours de relation fraîchement commencée, dans une salle de classe lui et moi coincés avec une nana et son mec, j'apprends qu'il s'est servi de moi pour rendre jalouse cette nana qui, elle aussi l'aimait. En gros, ça été la goutte d'eau qui déborde le vase, j'ai vraiment été choquée.... Et voilà pourquoi aujourd'hui, entendre le mot "amour", me dégoûte. » Relevant enfin la tête, je plongeais mon regard dans le sien. « Toi et moi, j'veux juste qu'on se laisse porter par le vent, j'veux pas parler de sentiments ou de quoi que ce soit qui se rapporte à l'amour... Si c'est de l'amour, bah adviendra ce que pourra... On n'a pas besoin de mettre toujours et tout le temps, un mot sur ce que l'on ressent non ?. J'veux qu'on reste nous-même, j'veux te faire chier et te détester à tel point que... » J'attrape la tasse de nutella et y plonge mon doigt pour ensuite étaler du chocolat sur le nez de mon homme. « Te mettre du chocolat sur le nez soit aussi naturel et god, ce que tu peux ressembler à un ours maintenant !. » Bon, la comparaison est nulle je vous l'accorde, mais avouez que quand même, le nez d'un ours n'était pas si discret. Bien gros, bien marron ou tantôt noir ein ?. Sans une once de honte et de retenue, j'éclate de rire en matant son nez tout chocolaté. Je me moquais de lui et alors ? C'est comme ça que nous aimons notre relation non ? C'est comme ça que ne nous nous comprenons, que nous étions complémentaires, pas de prise de tête ni rien, ouai sauf des crises de jalousies, mais ça c'est normal, il est à moi ce mec et j'veux pas qu'une autre demoiselle pose sa papatte sur lui, point barre.

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Tiens tiens, ça a l’air bon ces p’tites choses. Un truc à apprendre au sujet des mecs, c’est que vous pouvez les avoir à l’estomac, comme les filles avec l’humour d’après ce qu’on raconte. Et les choses succulentes que Sharon avait apportées – qui me rendaient quand même un peu jaloux étant nullissime en cuisine – me donnaient l’eau à la bouche presque autant que sa tenue sur laquelle je n’avais pas fait de compliment mais que mes yeux avaient dévoré tout le long du voyage, en espérant qu’elle n’ait rien remarqué. Relaxe ? Mais j’suis tout à fait relax, hein ! soupirai-je intérieurement. Seul mon regard s’était fièrement détourné comme s’il ne voyait absolument pas à quoi elle faisait référence. Finalement, ses caresses même fugaces eurent raison de mes dernières craintes et je la laissais me débarrasser de ma veste, sans la perdre des yeux une seconde, humant avec envie le parfum enivrant qu’elle portait pour l’occasion. Une fois assis sur la nappe qu’elle avait étendue au sol, je lève la tête en la questionnant visuellement pour savoir ce qu’elle avait en tête. Pour ma part, je n’avais besoin que d’une chose actuellement : discuter. De notre…nouvel état de situation. Du mariage. De tout ce qui, encore, me faisait m’interroger sur ‘notre’ avenir. Sharon contre mon torse, je glissais inconsciemment une main sur sa taille en regardant droit devant moi pendant qu’elle commence. J’apprends une partie de son passé, ses histoires de cœur qui ont foiré, cet abruti à qui je ne manquerai pas de casser la gueule si je le trouve sur mon chemin – par jalousie autant que pour briser le cœur d’une fille que j’…estimais et respectais - mais au-delà de ça, le terme amour évoqué, lié à celui de dégoût pour la jeune femme, me laisse songeur. Sans doute n’étais-je pas le meilleur à qui il fallait s’adresser en ce domaine, car je n’avais jamais vraiment su en quoi ça consistait. Je savais reconnaître les signes de l’affection, même à un haut niveau, mais de là à dire que j’aimais avec un grand « A », comment faire la différence ? Heureusement, Sharon ne me demandait rien de tel. Juste…de vivre, de tenter une sorte d’expérience, rien que tous les deux, voir si ça pouvait amener à quelque chose. Etais-je prêt à laisser derrière moi ma vie de célibataire endurci rien que pour une histoire ? Avec elle ? Oui, sans hésiter. J’y avais longuement réfléchi la veille, après nos échanges de textos, et finalement, j’ai découvert que ça en valait la peine. Qu’ELLE en valait la peine. Et que de toutes façons, l’ « amour » qu’elle m’offrirait ne pourra jamais être pire que celui que m’avait apporté ma très chère génitrice. « Grrmpphh… » Ca, c’était le grognement d’un ours qu’on vient de tartiner de chocolat, qui a froncé les sourcils et montré les crocs. « Pourquoi tout l’monde me traite d’ours ?! » grondai-je dans un profond soupir. « D’abord Orphée, ensuite toi… » J’ai l’air si grincheux que ça ? Ok ok, fermez-la. « Bon, pour revenir à ce qu’tu viens d’dire, ça me va tout à fait. L’amour, j’y connais rien. Contrairement à toi, même si l’autre con a tout fait foiré – d’ailleurs tu me donneras son portable à l’occasion que je lui fasse une petite visite amicale – j’ai pas eu d’expériences de ce genre. Ni bonnes, ni mauvaises. Ca a toujours été du sexe, parce que je pense aussi qu’j’ai jamais demandé plus. J’sais qu’on parle pas encore d’engagement entre nous mais on va quand même pas tromper l’autre et ça, tu vois, c’est de ça qu’j’suis pas habitué. Avant, je passais d’un lit à un autre sans m’poser de questions. Là, va falloir quand même faire des efforts. Mais j’suis prêt hein, j’ai beaucoup réfléchi hier, et …’fin, c’est ce qu’je veux vraiment. Sauf que…faut pas m’en vouloir si parfois je suis pas…’fin tu sais aussi romantique que les autres types, qui te tient la main et tout ça…faudra du temps et de la patience avec moi, plus qu’avec un autre… » concluais-je en croisant son regard, mi sérieux, mi-ironique. Dois-je lui parler maintenant de ce pourquoi j’avais aussi peur de l’engagement en tant que tel ? A quoi bon, puisque ce n’était pas « vraiment » le cas entre nous deux ? Un jour…un jour, je lui en parlerai. Quand ça deviendra plus sérieux entre nous. Ou je garderai ça pour moi, si jamais notre histoire se termine aussi bizarrement qu’elle a commencé.

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Pourquoi tout le monde te traite d'ours ? Bonne question Sachka. « Peut-être parce que t'es aussi grincheux qu'un ours !. » Larguais-je tout simplement accompagné d'un grand sourire. « Mais je te rassure quand même, ça fait ton charme. » Un charme qui nul doute, faisait baver plus d'une, dont moi aujourd'hui. Après avoir ouvert mon cœur à mes échecs sentimentaux, j'attendais une quelconque réaction de sa part. Allait-il me juger, penserait-il que je me donne à corps perdu à ces sentiments qui colorent notre monde et me faisaient voir la vie du bon côté ?. Grande fonceuse, je vivais mes émotions sans jamais de demi-mesure, c'est aussi pour cela que bien souvent, je souffrais beaucoup trop de déceptions amoureuses. Mais depuis cette histoire avec mon "pseudo" ex, j'ai appris à me méfier et à rester sur mes gardes, surtout ne plus rien attendre et c'est pourquoi je venais d'éclaircir les choses avec Sachka. Ce dernier semblait partager tout à fait mon avis et je ne pouvais qu'être heureuse. Puis, d'une oreille attentive à tout ce qu'il avouait à son tour, je finis par poser une main contre sa nuque et pressais fortement mes doigts contre sa peau. « Je n'ai pas b'soin d'un romantique, ou d'un prince charmant, je veux juste que tu restes toi-même Sach' !. C'est comme ça que tu me fais craquer !. » Avouais-je en secouant positivement de la tête comme pour appuyer mes dires. S'il ne me prenait pas la main, moi je le ferais, après tout, c'était aussi mon rôle de le guider vers un chemin que sans doute, il n'aurait jamais cru suivre un jour. Ma main glisse de sa nuque jusqu'au bas de son chemisier, l'autre main libre le rejoignit à l'autre bout du tissu et sans une once d'hésitation, je lui retirais son vêtement. Le torse dénudé à présent, je me permets d'y aller glisser sensuellement mes lèvres jusqu'à l'un de ses tétons que j'attrape entre mes dents seulement quelques secondes, le temps de partager un énorme frisson. Je recule la tête et plonge mon regard dans le sien pour lui transmettre paradoxalement l'idée coquine qui venait traverser mon esprit. « J'ai envie de déguster toutes ces bonnes choses sur ton corps. » À vrai dire, je ne pensais plus, ne réfléchissais plus, je suis à présent une femme mariée qui est prête à tout pour satisfaire son mari, quitte à aller dans les tréfonds de la perversion avec lui. De nouveau, l'une de mes mains glisse de son torse jusqu'à l'entrée de son pantalon, me permettant sans gêne de déboucler la ceinture, déboutonner le bouton et faire glisser lentement sa braguette et tout cela, sans jamais quitter son regard. L'excitation commençait petit à petit à se propager dans l'air, surtout lorsque je pose ma main contre sa partie intime à travers son boxeur. Je ne faisais rien, je la laissais juste immobile quelques secondes histoire de le faire languir. « M'autorises-tu ? » L'air interrogateur, j'attendais son consentement pour pouvoir accomplir ce que j'avais en tête. Mais en attendant et histoire de le convaincre, je commence à caresser son paradis,-toujours à travers son boxeur- jouant avec mes doigts, les recourbant, les faisant bouger, les faisant glisser. Ce nouveau jeu m'excitait beaucoup et je m'enthousiasmais des réactions de mon mari, car je commençais à sentir l'effet de mes caresses sous ma paume, un durcissement inévitable.

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