Non je suis pas tombé je fait le ménage avec mes fesses

Je marchais avec ces satané béquille. Je crois que le Chili c'est pas pour moi, je crois que j'y retournerais pas. Je me suis fait opéré la semaine dernière. Il fallait que je reprenne les cours. J'ai enfin des médicament digne de se nom. Sa doit bien arrivé a la deuxième semaines mais je deteste ses béquilles. Je vis toujours chez Phil parce que la Villa de Six a des étages. A la place je prend le fauteuil de bureau pour roulé. Sauf que a la Fac je suis obligé de me servir de mes béquilles. Il est déjà midi je commence a vraiment fatigué. J'essaye d'avancé sauf que bien sur je me retrouve dans un couloir glissant et bim mon intention baisse. Je me suis retrouvais par terre. Je jettais ses béquilles sa m'enerve la. J'ai pas envie d'embêté Phil. Au bout d'un moment j'essayais de me relevé mais c'est dure sans devoir m'appyé sur ma jambe. Sauf que après plusieurs essaye je me retrouve a nouveau par terre... Je suis a deux doigt d'appelé Phil quand j'entend une voix.

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Journée banale, journée bancale. La migraine ancrée sur ma tête comme un bonnet d'hiver, m'éloignant des faits externes tant j'en perd la raison, j'avance tout en fredonnant des mélodies de ma jeunesse. Vil fourmilière qu'est cette faculté, je déambule comme aveugle d'un couloir à l'autre, sans vraiment regarder où je laisse trainer mes pieds. C'est un bruit sourd, singulier et court qui me sort de toutes pensées. Mes yeux se relèvent, auparavant liés aux motifs sur le sol et croisent le regard d'une demoiselle particulière. Le cliché même de l'étudiante en art, sa chevelure ressemblant à la palette d'un peintre lambda. Similaire à un animal sauvage qui découvre la texture de la glace pour la première fois, elle ne parvient à se relever. Je m'approche moqueur, le sourire logé au coin des lèvres, l'envie insatiable de rire à en pleurer, amusé par ce spectacle redondant avant de lui tendre la main afin de l'aider. « Tes parents ne t'ont pas apprit à tenir debout ? » Je lâche un léger rire à contre cœur ne voulant pas la vexer. Des béquilles, elle est une sorte de fragment du passé aux soupçons de flux familiers.

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Je galerais toujours avec mes foutu béquilles, un peu comme un poulain qui se lève pour la première fois. J'ai l'impression d'être totalement empoté. Le jeune homme qui passe devant moi me dit que mes parents m'avaient pas appris a marché. Fallait pas que je tienne compte de ça, mes parents m'ont tout simplement rien appris parce qu'il mon abandonné a la naissance...
"Non je trouvais que le sol accueillant!" Bah je ne suis pas vraiment vexé, le jeune homme ne peut pas savoir après tout. J'aime bien les personne qui on de la répartie c'est toute suite plus drole.

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« Je suppose que t'es déjà pleine de microbes en général mais c'est pas une raison pour rester plus longtemps à même le sol. » J'exerce une légère pression du bout de mes doigts, la relevant avant de la relooker de la tête aux pieds. Elle n'est pas le genre de personne à qui je tiens compagnie, bien loin de là, pourtant le simple fait de la voir en béquille me donne l'envie inexpliquée de l'aider, sans doute par respect pour ma défunte mère que je regrette amèrement et qui n'était jamais aidé malgré son handicape. « Soren. » Bien que moqueur, je n'en reste pas moins poli.

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Il me disais que je devais être pleine de microbe.
"A bah oui je vis dans une poubelle avec des rats alors le sol est relativement propre" Je crois bien qu'il est Eliot pour avoir ce genre de discours. Il finissais par m'aider a me lever. Je serrais les dents. J'ai mal putain de jambe. Je me remettais debout en m'appuyant sur mes béquilles. Je me rappuis contre le mur pour soufflé un peu. Faut vraiment que j'aille m'assoire.
"Mia, je te paye un café, dans le starbuck pas dans une poubelle!" Bah oui il me prend pour une crade.

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Je me frotte les mains, laissant des particules de poussière s'évader d'un saut de l'ange sans le moindre parachute. C'est à défaut de véritable surprise qu'elle se dénigre, à croire que ce genre de fille, cliché et image prédéfinie, ne soit bonne qu'à affirmer des promos rongés à la haine et au mépris. « Pas de problème pour le café si il est sans la moindre trace de lait, en revanche je te l'offre, je ne suis pas du genre à demander des faveurs sur ce plan. » Me faire payer un café, une blague plus grande encore qu'un gratte-ciel. Ce n'est que des pauvres pièces sur toute une richesses qui s'enflamment et au diable ces dernières. J'attrape son bras et m'impose comme soutien à ses jambes. « Tu peux t'appuyer sur moi, c'est bon. »

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C'est un vrai snobinars, il refuse que je lui paye un café en me prétendant qu'il ne demande pas de faveur du ce plan la
"Non mais tu viens de m'aider je te remercie c'est tout, ouais bah autrement on paye chacun le sien, je suis pas pauvre faut pas abusé non plus! " Il viens prendre mon bras pour que je m'appuye sur lui. Je l'enlève pour prendre mes béquilles
"Non mais mes béquilles me suffise, c'est bon!" Bah ouais j'allais pas demandé a un incconu de me supporté alors que j'aime déjà pas que Phil fasse ça.

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D'un geste brusque, elle repousse mon offre ainsi que mon corps par la même occasion. Je la regarde avec un mépris certain, n'acceptant absolument pas qu'elle adopte un tel comportement avec moi. Une moins que rien à qui je permet de poser ses sales pattes sur ma veste qui ose agir de la sorte. Sa confiance, bien qu'authentique, n'est que paillettes à un concert de rock, quelque chose qui ne se remarque pas tant l'attention se porte ailleurs. « Fais pas trop la belle, tu ne tiens même pas debout. La prochaine fois je ne te ramasse pas. » La vérité est toute autre, bien qu'elle m'agace assez, je ne tolère pas l'indifférence vis à vis des personnes en difficulté. Je prend de l'avance sans pour autant l'abandonner, préférant me contenter du bruit de sa voix et non de son image dans mon champ de vision déjà saccagé par cette atrocité vivante. « Je paye les deux. »

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Il me disait de pas trop faire la belle et que je ne tenais pas debout. J'ai horreur des personnes qui ont de telle comportement
"Attend, non mais stop arrête les frais tu te prends pour qui? Certe je suis en béquille, et alors j'ai glissé tout a l'heure. Vu ton comportement je préfère resté par terre et attendre mon petit ami que avoir a faire une personne comme toi qui prends les gens de haut! Tu te prend pour le roi du monde, mais on est tous pareil et tous dans la même école je suis peut être pas née avec une cuillère en or dans la bouche mais moi je ne traite pas les autres comme tu le fais!"

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La demoiselle aux allures de tableau de peinture mouvant semble enfin riposter. Je la regarde, évasif et me contente de hausser les épaules, comme aucunement intéressé par ses propos. « Tais-toi et avance, j'ai envie de le boire moi, ce café. » Croisant les bras, je reprend la marche en traînant des pieds, totalement lassé de cette fille tant incompréhensible dans ses réactions que ses actions. « Tu t'enflammes vite, c'est dommage, pour une fois que je suis à peu près aimable. Enfin peu importe, si tu ne comprends pas mes intentions, ainsi soit-il. »

(Invité)

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