i know what you're hiding (dantyla)

" Si... Ouai si ça m'arrange " Et en même temps... Je n'ai toujours rien dis à Cole parce que je ne sais pas comment aborder le sujet et j'ai peur, j'ai peur qu'il décide de me laisser de côté parce que ça y est, on a plus rien qui nous relie. Ça me fait peur, vraiment, je me prends la tête pour ça depuis pas mal de temps. Je soupire légèrement avant de partir un peu dans la déconnade, dormir à poil avec Dante. Ça ne me dérangerait pas moi mais je risquerais d'avoir envie de faire des cochonneries avec lui et il est marié. Un drôle de mariage mais quand même... J'ai vraiment pas envie d'être doublement la salope qui brise un mariage... Enfin, je brise pas celui de Cole, loin de là... Et puis, puisque tout n'est jamais bien rose longtemps, je lui parle de son arme, du flingue qu'il planque sous le lit et il nie ! Ça me rend dingue. En plus, comme pour Swan, aucune explication, juste du vent. " Oui et ? Le chargeur se change quand il est vide, arrête de me prendre pour une conne ! " Soufflais-je sur un ton tout sauf agréable. " Je croyais que j'étais en sécurité ici Dante... Mais y a un flingue planqué sous ton lit putain ! Est-ce que y en a d'autres ailleurs ? " Demandais-je rapidement. " Pourquoi t'as une arme ? " Faut aussi que je m'en procure une ? Notre appart risque d'être envahi pendant la nuit ?

La jeune femme n'avait pas l'air prête à devenir maman même si Basini en est sur elle serait une mère formidable. Enfin regarder là Kyky, gentille douce et agréable. Elle s'occupe même de 3 gamins de quelqu'un d'autres ... Mais elle ne semblait pas prête dans sa tête, ce qui se comprends, elle est jeune encore. Elle a le temps. Et puis tomber enceinte du boulet de Wild, c'est pas une partie de plaisir du moins, c'est ce que pense l'italien. « Kyky, tu as toute la vie pour avoir des enfants tu sais ... » Dante en tout cas ne se voit pas papa maintenant. Pas du tout. Il ne se voit pas du tout père d'ailleurs pour dire la vérité. Il ne veut pas infliger sa vie à un enfant innocent. C'est trop destructeur et en même temps, il ne veut pas les quitter. Ils sont sa famille. Il est loyale Basini. Après le sujet de dormir à poile qui plait à l'italien, le sujet de l'arme est soulevée. Bon sang, il ne peut pas lui dire la vérité si ? Fuck off, elle va prendre peur et ne plus lui faire confiance après.. En même temps, elle sent bien que ses explications sont bidon. Et elle ne lâche pas l'arme, si il dit un truc qui lui plait pas, elle n'oserai pas lui tirer dessus si ? « Bien sur que non je te prends pas pour une imbécile.. Kyky, restons calme d'accord ? » il a l'impression de la perdre ... Une sensation désagréable. Elle demande si il y en a d'autres, bon sang si il dit oui, elle va péter un plomb, alors il la fixe simplement décidant de nexter cette question. On passe à la suivant : doit-elle en avoir une ? « Non tu n'en as pas besoin. On ne risque rien ici. J'ai juste l'habitude d'en avoir une au cas où. » il se veut rassurant mais il sent bien que c'est foutu. Elle se méfie de lui. « Tu veux bien poser ça et qu'on s'asseoit s'il te plait ? »

" Ouai je dis pas le contraire. Mais je m'étais attachée tu vois... Attachée à du vent mais attachée quand même " Soufflais-je avec un petit sourire tout tristounet. Oui... J'avais miroité ce petit bébé mignon et au final, que dalle... Ça me dépasse, ça m'énerve, ça me... Grrr ! J'en ai marre de réfléchir, de penser, de souffrir. Parce que là, je me sentais vide. Qu'on me ramène les jumeaux et Aliénor au plus vite que je m'occupe l'esprit par autre chose que ce bébé qui n'arrivera jamais. Et par Dante et son arme. Parce que ça me fait péter un plomb. Je dois protéger les Windsor qui vont arriver mais aussi me protéger moi, savoir si je risque quelque chose ou pas. Face à lui, l'arme en main, j'hausse ma voix d'un ton. " Mais je suis calme ! " Oui effectivement, j'ai l'air super calme... Je suis surtout très énervée, j'ai le palpitant à cent mille et je vais finir par faire un carnage. Vivement que ces gosses arrivent que tout aille mieux, que je me sente mieux.. " Au cas où quoi Dante ? Je dois avoir peur, trouver un autre appartement ? J'ai vécu avec un mafieux pendant quatre mois et si j'ai appris quelque chose c'est que le commun des mortels n'a pas une arme planqué sous son lit prêt à être dégainée ! " Je souffle légèrement et me laisse tomber sur le lit, plongeant mon visage dans mes mains, l'arme toujours en mains. " Range moi ce truc avant que je te foute un coup de crosse " Soufflais-je en lui tendant l'arme sans le regarder, rien.

Elle avait cru être enceinte et forcément avec le temps elle s'était attachée à cette idée. Elle l'avait fait fleurir dans son esprit et évidemment même si de base ce n'était pas dans ses plans, elle avait forcément un pincement au cœur à penser à ce têtard qui vient des entrailles de l'abrutie parce que après avoir mis un temps à accepter tout ça maintenant elle devait se chasser de l'esprit cette idée ces rêves qu'elle avait eu pendant un instant trop court malheureusement. La venue des petits était peut être aussi un moyen de lui changer les idées. Du moins, c'est ce que imagina l'italien. « Je comprends ... Si je peux faire quoi que ce soit pour te changer les idées, n'hésite pas d'accord ? Je suis là pour toi. » ce sujet léger s'échappe et vient celui de l'arme. Putain de merde, comment il va s'en sortir de ça ? Si il lui dit qu'il est de la mafia italienne elle va péter un plomb. Surtout qu'il sait ce qu'elle a vécu à cause de l'autre connard. Et en même temps, lui mentir lui fait mal au coeur. Il le voit, il le sent elle est énervée, énervée contre lui. « Non tu ne risques rien, je t'assure. Tu ne crains rien ici. » mais il a une arme quand même. Elle se laisse tomber sur le lit, mains sur le visage elle finit par lui donner l'arme en râlant qu'il devait la reprendre avant de se prendre un coup avec. Il l'attrape et ouvre son tiroir de table de nuit pour le laisser là avant de lui dire « Sur une échelle de 1 à 10 sachant que 10 c'est le pire, tu es fâchée à combien contre moi ? » il n'aimait pas qu'elle soit fâchée ... Loin de là. Et en même temps, elle avait toutes les raisons du monde de l'être.

" Merci Dante " Mais je doute qu'il ait envie de me ramener Cole pour m'envoyer en l'air... Ou qu'il ait envie de s'envoyer en l'air avec moi pour tout oublier. Ouai, j'y crois moyen. Je suis fatiguée de réagir comme ça, de réfléchir comme ça mais y a définitivement que les rapports sexuels qui m'enlèvent toute once de réflexion du cerveau. Ouai, y a que lorsque je m'envoie en l'air que je ne pense plus à rien, que j'oublie tout. Manque de bol, on s'envoie pas en l'air là et je pense donc bien à l'arme que j'ai trouvé sous son lit. Il tourne autour du pot et ça me rend dingue... " Si je crains rien, si on craint rien, pourquoi t'as un truc pareil ici Dante ? " Soufflais-je en fronçant les sourcils. Je veux savoir ce qu'il se passe, je veux savoir à qui j'ai affaire. Je sais bien que le port d'arme aux États-Unis est plus ou moins légal selon les États mais bon. " Quatre. Quatre une fois que tu m'auras dis pourquoi y a de ça ici... Parce que là, on est à huit " Je peux pas trop lui en vouloir non plus. Il doit avoir une raison valable, une raison autre que "j'aime bien tuer les gens au coin de la rue". Ouai, c'est forcé...

Kyky compte, Kyky, c'est sa coloc à lui, alors oui si il peut l'aider à aller mieux, il le fera. Il n'est pas bête, il se doute bien que le moral n'est pas au beau fixe pour la belle, surtout qu'elle n'est pas enceinte. C'est un peu la fin d'un rêve qui aurait pu se réaliser, la fin d'un truc qui aurait pu être sympa ... C'est un peu la fin de tout ... Elle va devoir s'y faire, cicatriser doucement, tranquillement, sans se brusquer. C'est exactement pour cela que l'italien qui a assuré que si elle avait besoin de quoi que ce soit, elle n'aurait cas lui demander. Il le ferait si ça peut lui rendre le sourire. Tout simplement parce qu'elle est son amie et qu'elle serait sûrement là pour lui un jour ou l'autre quand il en aura besoin, même si il faut l'admettre, Basini est quand même bien plus secret sur ses sentiments. « C'est normal. » l'ambiance s’assombrit avec le sujet de l'arme. Putain, elle l'a trouvé. Elle est dans un état... En colère, elle lui en veut, il le voit bien dans ses yeux et ça le rend d'autant plus coupable. Elle ne comprend pas et concrètement il n'a pas vraiment de justification plausible qui lui viennent en tête mais en même temps, il ne se voit pas lui dire la vérité : hey coucou, je suis un mafieux italien à mes heures perdues. Elle pèterait encore plus un plomb. Il s'asseoit sur le côté du lit, la regardant, il en est sûr, c'est même claire, quand elle saura elle se dira qu'elle aurait jamais voulu être au courant ou bien le rencontrer. Il reprend alors « Tu as confiance en moi ? » une question difficile. Elle avait sûrement confiance mais trouver l'arme avait dû ébrécher cette confiance aveugle qu'elle avait en lui ... malheureusement .

J'ai confiance en Dante, le problème n'est pas là, loin de là, je veux juste savoir si je risque quelque chose. Pour moi, ça a été hors de question d'avoir une arme à la maison quand je suis rentrée. Tout bonnement hors de question parce que je ne pouvais pas refoutre mes mains sur ce genre de choses, je ne voulais plus que mes doigts touchent ce métal froid... Et savoir qu'il était chargé me paniquait encore plus. Un coup malencontreux pouvait filer et puis, une marre de sang ou je ne sais quoi... Je déglutis difficilement et le regarde. " J'ai confiance en toi Dante, le soucis est pas là mais.. t'as un flingue putain ! " Heureusement que c'est moi qui suis tombée dessus et pas Aliénor en se faufilant partout ou elle le pouvait. Mon dieu... " J'ai du me servir d'armes avec Dimitri. Enfin, on m'a appris à m'en servir et... Bordel, c'était pour ma protection... C'était pour pouvoir me défendre " Je me confie un peu plus à Dante. De toute façon, il n'y a que lui qui sait tout. " Est-ce que tu dois te protéger de quelqu'un ? " Demandais-je doucement. Je crois que c'est quelqu'un qui devrait se cacher de lui vu sa réaction mais bon, sait-on jamais...

Basini connait les armes à feux. Il a apprit à les démontés, les chargées, tirés. Un entrainement minutieux donnée quand il était adolescent tout simplement parce que quand on entre dans la mafia, il faut être en mesure de se défendre si jamais les choses dégénères. L'italien sait trop bien l'effet que procure un coup de feu dans tout le corps, la sensation étrange que cela fait, le bruit désagréable qui entre dans ses tympans ... Kyla était sous le choc de cette trouvaille, ça se voyait dans son regard, mais clairement l'italien n'avait aucune explication plausible à part la vérité qui lui venait. Et il le savait, si il lui disait la vérité, elle partirait, elle ne serait plus son amie. Il faudrait être fou pour vouloir être amis avec un italien de la mafia, surtout de la camora qui est connu pour être sans pitié ni secondes chances ... Et mine de rien Kyla compte, il ne se voit pas trouver une autre coloc ou ne plus avoir la jeune femme dans son cercle amicale alors même si dire la vérité lui brûle les lèvres, il ne peut pas, il le sait. Elle se confie à lui à propos de Dimitri et la culpabilité de lui mentir revient un peu plus en lui ... Sa dernière question est claire : il doit se protéger de quelqu'un ? Des autres mafias oui ... Mais il ne peut clairement pas dire ça ... « Kyla ... Je te promets que tu n'as absolument rien à craindre ... » Elle le connait après tout non ? Elle sait qui il est vraiment, ce n'est pas la mafia qui le définit après tout ... « Non ... Je ... Je crains et me protège de personne en particulier c'est juste que ... » une idée, une idée ... Vite une idée ... « Des hommes sont entrés par effractions une fois chez mes parents quand j'étais petit, les cambrioleurs, il y en a partout et si mon père avait pas eu une arme pour les faire fuir, qui sait ce qui serait arrivé ... » bon, c'est pas entièrement vrai puisque ces gars ne sont jamais ressorti vivant de la maison et qu'ils étaient mafieux pas cambrioleur, mais c'est une bonne excuse non ?

J'ai peur. C'est plus fort que moi, j'ai peur. J'ai l'impression d'être de retour en Russie où, lorsque je tentais de trouver mes sous vêtements dans les milliers de tiroirs à ma disposition, je finissais par trouver un flingue collé dans un tiroir. Ça me fait flipper comme jamais. Je tremble mais je tente de ne rien montrer à Dante. Va falloir que je me méfie de lui maintenant ? Non, impossible. Je soupire légèrement et le regarde légèrement du coin de l'oeil. " T'es sur ? Sinon je... Je peux en acheter un, je sais m'en servir " Mais si je pouvais éviter, ce serait sympa. Je veux juste savoir ce qu'il se passe dans cet appartement. Ok, c'est moi qui suis arrivée ici, c'est moi qui n'a pas fais cent mille recherches avant de se pointer ici mais tout de même. S'il faut, je décampe, je vais chez Delilah le temps de trouver quelque chose et... voilà. Je ne me sens pas bien, je sens mon flux sanguin taper dans mes tempes et ça ne me rassure pas le moins du monde. Quand il se confie, je le regarde et pose une main sur son genou. Je déglutis et le prends dans les bras quand il a fini de me raconter cette histoire qui l'a terrorisé plus jeune. " Oh mon pauvre... " Je comprends mieux pourquoi j'ai pris une petite soufflante parce que j'avais mal fermé la porte l'autre fois.. Et s'il apprend que Clay est entré dans l'appartement pendant que je faisais ma valise parce que j'avais pas verrouillé la porte, il va me tuer. " Je... Je comprends. Mais on est dans un quartier sur Dante, t'as aucune crainte à avoir la dessus " Soufflais-je comme pour le rassurer. " Je comprends mieux pourquoi t'étais pas serein quand t'as vu Cole débarquer l'autre fois " Lançais-je avec une jolie petite grimace..

La peur peut envahir n'importe qui n'importe quand. Et cette histoire qu'il venait de lui expliqué était arrivé, ça c'était passé, il était jeune, il avait peut être 5 ans. Des gars de la mafia chinoise sont entrés dans la maison bien tenue des Basini et pourtant sécurisé. Ils étaient là pour les tués, tous, par vengeance. C'est sur Dante qu'ils sont tombés en premier, il se souvient juste avoir crier et couru dans la chambre de ses parents. Il est entré, les trois gars derrière et c'est son père, armé qui a tiré le premier coup de feux. Sa mère l'a attrapé pour aller se cacher dans la salle de bain, et la seule chose qu'il a entendu, ce sont les coups de feux. Après il y avait une grosse tâche rouge sur la moquette et le lendemain, il y avait du parquet dans la chambre de ses parents. Depuis il savait qu'on devait être prêt n'importe quand, même en pleine nuit. « Non ne t'en fais pas, tu t'en as pas besoin. » il se voulait plus confiant en disant ces paroles, histoire de la rassuré. Il ne veut pas qu'elle prenne peur ou autre. « Ne t'en fais pas, je sais qu'on est dans un quartier sûr, mais maintenant, n'importe qui se fait cambrioler.. Et ça n'arrivera pas chez nous. » mais il est vrai que quand Cole était entré, Dante avait largement perdu son calme tout simplement parce que ça aurait pu être des attaquants tout autant. A cette idée, il en est livide mais reprend avec un sourire « C'est passé, on fait attention maintenant je le garde vraiment juste au cas où. Mais je vais le ranger ailleurs quand les enfants seront là ça te va ? Sauf si tu tiens à ce que je m'en débarrasse je peux le faire ... » oui celui là, pas les autres.