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Baptiste&Alek - La vie continue

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❝ La vie continue ❞
Balade au parc

Cela faisait quelques jours que nous étions rentrés du Spring Break. Il faut le dire, on avait de la chance d’être en vie, j’avais joué aux héros pour ma part j’avais tous fait pour qu’on se sorte tous indemnes, c’était un enfer, j’en faisais encore des cauchemars mais je ne disais rien. Aujourd’hui j’avais décidé de profiter du grand air, sans tremblements, sans séisme et d’aller me balader à Boston, on faisait toujours ça avec Sarah avant qu’elle ne parte ou plutôt qu’elle se suicide. J’étais un peu nostalgique c’est vrai, j’avais envie de la revoir sourire, quand elle était partie, c’était une partie de moi qu’elle avait emmené, la meilleure, après j’avais fais n’importe quoi, entre drogue, soirée, filles, et ne pas prendre mes médicaments … Oui mes médicaments contre l’hyperactivité, ça me permettais de rester calme et concentrer mais la plupart du temps je les prenais pas. Enfin, j’ai entrepris une balade dans le parc m’allumant une cigarette. Ca faisait bien un quart d’heure que je marchais alors qu'il devait être aux alentours de 16 heures de l'après midi, j'étais pas motivé à bosser mes cours aujourd'hui j'étais en vie, j'étais content. C’est là que j’ai croisé une tête connue, oui, je suis quelqu'un qui retiens vite les visages, un gars que j’avais rencontré au Spring Break, Alex je crois ? -par contre pour retenir leurs prénoms ...- Lui aussi avait pas mal aidé les autres pour que tout le monde s’en sorte vivant. J’étais quelqu’un qui allait facilement discuter avec les gens alors j’y suis allé en reprenant « Salut ! Alex c’est ça ? Je sais pas si tu vas me remettre on s’est croisé au Spring Break pendant le séisme et tous ça, enfin avant et on était dans la même balade » oui pas très précis tous ça Baptiste mais bon, je ne savais pas comment le dire autrement. En tous cas, il allait bien lui aussi, ça faisait plaisir de voir des gens qui allaient bien.



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• Tout ce cauchemars était finit. Après toutes ces galères, toutes ces questions de comment on va faire pour rentrer, on était enfin là, à Harvard, à Boston, dans notre pays, sur notre continent. Petit à petit, je m'étais fait à l'idée qu'on aurait pu tous y rester, et je relativisais. Que voulez-vous faire de plus de toute façon ? Pleurer sur votre sort parceque t'aurais pu crevez ? C'est complètement inutile. J'avais repris ma vie là où je l'avais laissé, rien avait changer, tout était pareil, et, c'est pourquoi aujourd'hui j'avais pris Quincy avec moi pour l'emmener au parc. Assis sur un banc, je le regardais jouer, je regardais l'insouciance, et là, une personne arriva pour m'accoster. J'hausse un sourcil, essayant de me remettre son visage, mais non, pas possible. "Heu... Alek, pas Alex... Et j'suis désolé mais... J'suis pas fort pour retenir les têtes et tout ça..." J'ai croisé tellement de personne, j'ai parlé à tellement de gens que voilà, pour moi c'était quasi impossible de retenir tout le monde. •

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❝ La vie continue ❞
Balade au parc

Ca fait bizarre de voir comme rien n’a changé. La vie à reprit doucement son cours à Harvard et si on ne croise pas des personnes amochées on pourrait croire que tous ce qu’il s’était passé au Chili n’était qu’un mauvais rêve qu’on avait tous fait mais non, c’était bien arrivé et il fallait qu’on continue à vivre, qu’on avance et qu’on relativise, la vie est précieuse c’est quelque chose qu’il ne faut pas oublier. J’ai décidé de sortir me promener dans le parc, il faisait beau il fallait profiter des beaux jours qui revenaient. C’est là que j’ai vu un homme que j’avais croisé au Chili, il parlait avec Dante et je les avais rejoins avant de faire mon grand acteur dramaturge et aller embrasser une brunette en couple, c’était un bizutage mais j’avais eu l’aire con. Il m’a rectifié sur son prénom, Alek c’est vrai ! Je suis vraiment pas doué pour les prénoms. C’est là que j’ai repris « C’est vrai Alek pardon, moi c’est Baptiste. Je te dirais qu’on ne s’est pas croisé longtemps j’avais un bizutage à faire fallait que j’embrasse une fille puis avec le séisme tout à été très vite et tout le monde a très vite été éparpillé. » Alek surveillait un enfant du coin de l’œil, sans doute son petit frère, oui moi qui suis encore un grand gamin je n’imaginais pas une seule seconde qu’on pouvait être père aussi jeune.

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• J'ai jamais été quelqu'un de sauvage, j'ai jamais envoyé chier quelqu'un qui est venue me parler. J'pense pas que ça soit quelque chose de bien de l'envoyer chier, j'veux dire, il a pas l'air méchant ce gars. Du coup, je le regarde, j'essaie de me remettre son visage en tête mais, rien à faire, je n'y arrive pas, j'ai surement du le croiser rapidement, mais au Spring Break, il y avait tellement de monde que voilà, j'ai pas pu assimiler toutes les têtes que j'ai croisés. J'hausse les épaules et j'écoute ce qu'il me dit tout en jetant des coups d’œil à Quincy histoire de le surveiller, et, quand il me dit qu'il avait un bizutage, là, je commence à sourire avant de lui demander. "Et au final, t'as pu le réussir ce bizutage ?" Bah ouais, c'est pas parcequ'il ne me disait rien que j'allais l'envoyer chier, comme j'ai dit, j'suis pas sauvage, je parle à tout le monde sans aucun problème. •
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❝ La vie continue ❞
Balade au parc

Je suis quelqu’un de plutôt bavard, je parle facilement avec les gens j’aime bien, en même temps j’ai passé deux ans à voyager à travers le monde sans aucunes attaches donc au final j’ai fini par devenir sociable. Alek avait l’aire de ne pas me remettre, j’allais passer pour un con moi mais c’est pas grave le ridicule ne me tue pas. Au Spring Break en même temps on croise tellement de monde et ce jour là tout est allé très vite il faut le dire. J’ai expliqué au cas ou il me remettait que non je n’avais pas pour habitude de dire comme ça d’un coup que j’ai trouvé l’amour de ma vie non, c’était un bizutage. Il a regardé dans l’aire de jeux les enfants joué, il avait surement emmené son frère après tous. Il m’a demandé si finalement j’avais réussi mon bizutage, ah si il savait, j’avais même fait du bonus, j’avais trois filles a embrassé avec obligatoirement une en couple et j’en ai fais quatre ! « Je me suis mangé une droite par le copain de la fille mais sinon oui j’ai réussi mon bizutage ! Tu fais parti d’une maison toi aussi ? » Oui après tous, peut être même qu’il était rouge et que je ne l’avais pas encore croisé.

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• En réalité, j'me souviens même plus de mes bizutages, que ça soient ceux que j'ai passé lorsque j'étais encore Winthrop, ou ceux que j'ai fait lorsque je suis entré à la Quincy. Je sais que j'avais bien rigolé, vous savez, j'ai toujours été quelqu'un qui adorait les défis, ça m'a d'ailleurs causé du tord par le passé, mais, j'peux vous dire une chose, même si je ne m'en souviens pas, je suis sur que j'ai adorer les relever, et, pour le coup, les réussir. Du coup, quand il me dit qu'il avait du embrasser une fille pour un bizutage, je reporte mon attention sur lui en lui demandant si il a réussit, et, sa réponse me fait rire. "Ah ouais toi tu fais ça devant le mec de la fille ahah ! Aucun respect, mais... C'est ça qui est drôle !" J'étais ce genre de gars-là par le passé, à me moquer de qui j'allais embrasser, me foutant des des histoires les plus pourris les unes que les autres, comme si j'étais attiré par la merde. "Oui, j'suis à la Quincy depuis quelques années, mais, quand je suis arrivé à Harvard, j'étais un Winthrop, sauf qu'avec le temps, j'me suis calmé, et j'ai préféré me tourner vers une maison qui me correspondais plus." Car ouais, avec le temps, j'avais changé, j'étais devenu une toute autre personne. •
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❝ La vie continue ❞
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J’étais fier, j’avais réussi absolument tous mes bizutages pour le moment. Boire dans le verre de quelqu’un en lui prenant des mains avant de recracher dedans ? Dégueulasse mais fait. Faire des free hugs à une soirée ? J’étais déchainé j’ai hurlé un joyeux Spring Break à tous mes camarades en leur faisant une brève accolade, c’était fait. Embrasser 3 filles dont obligatoirement une en couple ? C’était fait aussi devant son mec en plus. Joachim était mon bizuteur et mon colocataire il ne pouvait qu’être fier de moi et j’attendais avec impatience mon prochain défi je savais que je le relèverais, je suis un challenger dans l’âme et c’était les années fac on est là pour s’éclater quand même ! Ca a fait rire Alek faut le dire, c’est vrai que d’embrasser la fille devant son mec … j’avais fais fort cette fois là et ça m’avait valu une droite « Ah oui sinon c’était pas drôle ! Il faut jouer jusqu’au bout ! » Oui même si bon, si un mec embrassait ma copine devant moi je pense que j’aurais envie de le démonter mais bon ! Ce serait pas mon pote ce gars et voilà. Ah un ancien Winthrop repenti, il était Quincy désormais, je ne connaissais aucun Quincy … Ah si je crois que j’avais une ex là bas, ou même River je pense ! « C’est sure qu’il faut etre dans la maison qui nous correspond c’est nos années fac donc il faut en profiter. Et ça te manque pas trop l’ambiance des rouges ? » oui je ne connaissais pas les oranges à la base c’était pas une maison qui m’intéressait mais je suppose qu’elle a ses bons cotés ils ne me correspondent juste pas.

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• Plus jeune, j'étais un vrai branleur. J'étais le genre de gars à coucher avec des filles pour des défis. Je me servais d'elles, je jouais avec leurs sentiments, je leur faisais croire ce qu'elle voulait pour pouvoir arriver à mes fins. Manipulateur, connard et j'en passe, beaucoup de mots pour me qualifier. J'dis pas que je regrette, j'me dis qu'au moins, j'ai profité de ma jeunesse, qu'au moins, je n'aurais vraiment pas envie d'aller voir ailleurs désormais. Ma femme me comblait complètement, elle avait tout ce dont je rêvais, jamais j'aurais pu trouver mieux en réalité. Elle était au courant de mon passé, de toutes ces conneries que j'ai faites, et, elle m'avait accepté tel que j'étais, elle m'avait fait confiance, et jamais je ne briserais cette confiance. "Elle a kiffé au moins ?!" Bah ouais, si en plus de ça tu peux la faire kiffer, ça serait le top. Par la suite, il me demanda si l'ambiance des rouges ne me manquait pas, j'haussais les épaules avant de répondre. "Baaah... J'me dis que c'est pas tellement l'ambiance qui me manque, mais les personnes avec qui j'étais, alors, c'est quelque chose que j'peux modifier, genre j'y repense, je vais les voir et voilà !" J'étais ce genre de mec à toujours relativiser, à toujours faire en sorte de trouver le bon côté dans tout. •
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J’ai jamais été le genre de mec fidèle mes copines je les ai toutes trompées ou je suis sorti avec deux filles en même temps, je faisais toujours n'importe quoi mais heureusement Sarah ma soeur jumelle et un ami qui est comme mon frère, Dante me couvraient dans mes conneries. Enfin il y a une fille que je n'ai jamais trompé, une seule. C'est Naima, une Eliot, on s'est séparé à la mort de Sarah, d'un message envoyé qui disait que je ne pouvais plus. Après elle j'ai recommencé les conneries, a coucher avec des filles, a avoir des coups d'un soir et finalement une chose avait changé, j'étais devenu un gentleman, les femmes savaient à quoi s'attendre. Mais désormais j'étais bizut, et embrassé des filles pour un défi ce n'était pas un problème loin de là Alek m'a demandé si la fille avait kiffé, j'ai repris en souriant "Et bien ... elle n'a pas trop osé le dire devant son mec je crois !" j'ai souris amusé c'est vrai que le mec était vraiment vert de rage. J'ai ensuite demandé au jeune homme si ça ne lui manquait pas l'ambiance chez les rouges, il m'a expliqué que pas tant que ca et il relativisait beaucoup enfaite, c'est vrai que comme le dit le dicton, rouge un jour, rouge toujours il sera toujours le bienvenu "Oui c'est vrai que tu n'es pas a l'autre bout du monde tu es juste dans une autre maison"

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• J'me suis déjà fait prendre à mon propre jeu, j'me souviens d'une fille que j'avais voulu mettre dans mon lit, et, c'était plutôt dur étant donné qu'elle était assez difficile à approcher, et... J'ai finit par tomber amoureux d'elle, comme la bite que j'étais, je m'étais fait prendre à mon propre jeu, j'ai voulu être honnête avec elle, sauf qu'au final, elle ma jeté comme la merde que j'étais. Mais bon, tout ça, c'est du passé, c'était un tout autre moi, une personne que je ne suis plus désormais. "J'aurais été ton bizuteur je t'aurais demandé d'attraper son numéro en même temps !" D'accord, c'est pas bien de casser des couples, mais... Si elle prend son numéro, c'est qu'au final elle en a rien à foutre de son copain, non ? "Bah ouais, surtout que voilà j'ai ma maison, donc la Quincy, j'y vais de temps en temps, j'suis juste membre de la confrérie en fait..." J'me souviens de cette époque ou je vivais à la confrérie, gros, gros gros bordel, je vous assure... C'était une colonie de vacance en fait pour moi... •
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