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Le lion et l'agneau (Lysella)

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Lys & Ella
L'absence de l'autre est difficile quand le cœur s'accroche toujours.

Jour 10 au Spring Break.

Les sms échangés avec Lysandre viennent de me briser le cœur. Comme à son habitude, il sait comment me retourner le cerveau pour me faire oublier ce qu'il m'a fait vivre. Est-ce que je l'aime encore ? Je ne sais pas, je ne sais plus, et c'est pour cela que je viens de couper court à la discussion. Je balance mon portable sur la table basse de la chambre d'hôtel et me laisse tomber sur le lit. Je ne vais pas craquer, je ne vais pas retomber dans ses bras. Et pourtant, quelques bons moments me reviennent en mémoire et troublent mes vœux d'abstinence. C'est fou, il est fou, et j'ai le don de tomber sur des mecs comme lui : dingue ! Je secoue la tête en vitesse et me décide à aller courir pour essayer d'oublier son visage qui m’apparaît à chaque seconde, surtout dès que je cligne les paupières.

Je me décide enfin à me prendre en main et enfile une tenue de sport, attache rapidement mes cheveux. Changer d'air, je sens que j'étouffe, l'appel de l'air chilien m'appelle. Je vais courir une bonne heure. Les paysages du Chili m'inspire tellement que je n'ai même pas pris mon téléphone pour écouter la musique. La chaleur m'épuise rapidement, le dénivelé puise mes ressources rapidement. Un coup de main rapide pour enlever la sueur de mon front et un coup d’œil à ma montre. Je fais demi-tour rapidement pour faire le chemin inverse et rentrer.

Ma course rapide m'a épuisée, mes pensées ne se sont toujours pas mises dans un ordre concret. Je remonte les marches de l'hôtel en courant, utilisant mes dernières forces avant de m'imaginer m'affaler sur le canapé après une bonne douche. Le palier de la chambre approche et mon corps se stoppe vivement.

Que fais-tu ici ?

La surprise m'empêche d'avancer plus. Et pourtant, malgré ce qu'il s'est passé, malgré lui, j'ai envie de me jeter dans ses bras, de respirer la peau de son cou, d'enfoncer mes ongles dans son dos et de transpirer avec lui. Mon dieu, je suis bien trop faible pour le fuir aujourd'hui!

@Lysandre H. D'York
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Le lion et l'agneau
✗ ✗ ✗

Perturbé ? Lysandre l'était pas mal, surtout par la discussion qu'il venait d'avoir une de ses exs, une ? Oui, il valait mieux éviter de se mentir à lui-même, il était loin d'être le genre de type qui se contentait d'une seule fille sur cette terre, il n'allait pas donner l'excuse comme quoi il était un homme, il était juste lui, le type qui ne pouvait pas s'empêcher de laisser son regard s'attarder sur les courbes féminines dès qu'il en avait une dans son champ de vision qui entrait dans le genre de femme qui appréciait. Le genre ? Il en avait pas vraiment, ou peut-être que si, chaque personne avait un faible plus prononcée pour un style qu'un autre, il n'échappait donc pas à la règle, mais pour l'instant, c'était aucunement important de s'attarder sur ce genre de détail qui était bien loin d'être intéressant. Il se leva d'un coup du canapé sur lequel il était affalé depuis presque une heure complète, son regard quittait très rapidement l'écran de la télévision alors qu'il laissait glisser dans les poches de son jean de couleur claire, ses prunelles dérivant sur l'extérieur, la vue que sa chambre elle-même était en train de lui offrir.

Le paysage du chili était étrange à ses yeux, bien différent de celui de New-York avec ces grattes ciels qui présentaient une vue immense. Il passa sa langue sur ses lèvres, geste qu'il avait tendance à répéter dans différentes circonstances sans réellement s'en rendre compte tandis que ses iris allaient désormais en direction de la porte. Il savait depuis quelques temps que la brune était dans le même hôtel que lui, il savait qu'elle était présente bien avant qu'elle en parle d'elle-même un peu plus tôt. Mais cela, il n'avait pas besoin de le lui faire remarquer. Il savait très bien qu'elle ne l'avait pas oublier, elle ne pouvait de toute manière pas se permettre de le faire, il était Lysandre D'York, personne ne pouvait l'oublier. Finalement, tout naturellement, comme si c'était dans une suite logique, il entreprit d'attraper un marcel noir qui était échoué sur le dossier du canapé, qu'il enfila tout en quittant sa chambre, ayant juste le désir de revoir ce visage, cette silhouette qu'il avait caressée, qu'il frôlait rien qu'à l'aide de ses lèvres et même embrassée.

« Je t'attendais. » Fût sa seule réponse alors qu'il se trouvait dos contre la porte, une casquette sur le crâne, permettant de cacher le quart de son visage, les mains toujours dans ses poches, bien au chaud, il leva simplement la tête pour poser son regard sur elle, ses iris caramels ne manquant pas de scruter chaque détail physique qui aurait pu changer en elle depuis la dernière rencontre qu'il avait eu, ou plutôt depuis qu'elle l'avait quitté à cause d'une de ses nombreuses tromperies qu'il ne considérait pour sa part, pas du tout importante.

« T'es toujours aussi sexy, tu sais ? » Les mots roulaient sur sa langue, de sa voix qui se voulait charmeuse, comme celle d'un prédateur, qu'elle ait du mal à s'enfuir, à s'échapper de l'emprise qu'il désirait avoir de nouveau sur elle.
 
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Lys & Ella
L'absence de l'autre est difficile quand le cœur s'accroche toujours.

Mon cœur ne fait qu'un bon dans ma poitrine. Cette sensation retrouvée me donne un frisson, qui parcourt ma colonne vertébrale de bas en haut. Douce impulsion électrique, mais décharge quand même. Je l'observe de loin, sa façon de se tenir, de s'habiller, de parler. Rien n'a changé, rien. Et je suis certaine que sa façon d'être n'a pas changé non plus. Pourtant, je sens toujours mon cœur battre pour lui à cet instant. Mon dieu qu'il m'attire irrésistiblement, et c'est ce qui me fait peur. La naïveté est sûrement mon plus gros défaut. J'approche enfin de la porte de ma chambre et de lui après quelques secondes d'étonnement. Sa voix m’envoûte rapidement. Il est le lion sorti de la cage et je suis sa proie, comme d'habitude. J'essaye de faire abstraction du désir qui monte en moi et le pousse légèrement pour atteindre la serrure de la porte d'entrée. Le contact m'électrise de nouveau et j'en ferme les yeux de plaisir. Je suis certaine qu'il l'a vu, il observe trop pour ne pas se rendre compte de mes faiblesses.

- Tu m'as apporté des nouveaux sous-vêtements ?

Je préfère ne pas relever sa phrase sur le fait que je sois sexy, même si j'accepte clairement le compliment avec un léger sourire. Il sait bien faire, il manipule tellement par les mots, c'est sa plus grande arme contre moi. Il devient la tentation à l'état pur à chaque fois que je le vois. C'est pour ça que j'essaye de l'éviter le plus possible sur le campus. J'attrape sa casquette et la pose sur ma tête avant de lui faire rapidement dos pour entrer dans la chambre. Je ne l'invite pas, je sais très bien qu'il va entrer pour parler de notre discussion par sms. J'attrape une bouteille d'eau et m’assois sur le canapé. J'essuie mon front avec une serviette avant de la poser autour de ma nuque. Je lis son dernier sms et me décide enfin à reposer mon regard sur lui. La gorge serrée.

- Je ne regrette pas notre histoire non, mais je me doute que tu ne regrettes pas non plus ce que tu m'as fait. Lys, avoue le au moins que tu as couché avec d'autres filles ?! Tu ne tenais pas assez à moi pour que je te suffise...


@Lysandre H. D'York
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Ellana & Lysandre

© Kaiji

Sous la question, il n'arriva même pas à camoufler un de ses sourires amusés par rapport à ce qu'elle venait de lui dire, mettant bien en évidence la seule preuve qu'elle avait de ces nombreuses tromperies. Lysandre était plutôt fier de lui, fier parce qu'il avait réussie à cacher durant plusieurs semaines son attitude de séducteur à côté. Parfois, on pouvait se dire qu'il se faisait peur à lui-même, il se faisait peur parce qu'il avait des réactions qui démontraient qu'il n'était pas comme la plupart des citoyens de cette terre, il n'arrivait pas à s'empêcher de mentir, de raconter des histoires, de mentir, c'était automatique et rien qu'en la voyant, rien qu'en croisant son regard, il se souvenait de plusieurs souvenirs, dont ceux où il était resté dans un lit, à regarder la télévision en sa compagnie, entre des rires et la bonne humeur, prouvant qu'ils étaient heureux, qu'ils s'amusaient et n'arrivaient pas à résister au désir de se toucher, de se chatouiller et ensuite de rouler sur le lit pour finir par des baisés tendres, des baisés qui ne faisaient que dévoilés leur nature d'amant. « Non, je te l'ai dis, si tu tiens tant à en avoir, on se casse direct à paris. » Il haussa les épaules, manquer quelques jours de cours étaient bien loin de l'inquiéter, comme tout ce qui touchait les études, sincèrement, il avait pris la filière la moins ennuyante à ses yeux qui montreraient qu'il travaillait un minimum, comme s'il allait faire quelque chose de sa vie, quelque chose d'autre que de profiter de sa vie, de voyager et surtout de dépenser.

Il la suivi donc naturellement en direction de l'intérieur de la chambre, préférant même rester debout. Et face à la question, il se demanda s'il devait dire la vérité, ou encore prétendre qu'il n'avait touché aucune autre fille qu'elle et nier jusqu'au bout. Il en était capable, vraiment, juste est-ce qu'il en avait réellement envie. Elle savait quel genre d'homme il était, il n'avait jamais promis une fidélité à toute épreuve, même s'il estimait qu'elle devait l'être par rapport à lui, il était loin d'apprécier de partager ce qui était à ses yeux, à lui. « J'ai couché avec une fille. » Il s'installa sur un des canapés. « Une seule et franchement, c'était qu'une comme ça... J'ai déconné sur le coup, j'ai rien compris, juste au moment où c'était fini, c'est là que je m'en suis rendu compte. Mais on s'en fou... Aucune fille n'est meilleur que toi, tu le sais ça. » Il s'était approché d'elle tout en murmurant ces quelques mots tout en allant se poster juste derrière elle, son torse contre son dos, une main allant se poser sur la hanche pour la plaquer contre lui, un fin sourire prenant naissance sur ses lèvres en remarquant sa réaction jusqu'à ce qu'il laisse son nez se nicher dans la peau de son cou. « Pourquoi penser à tout ça ? Alors qu'il y a bien mieux à faire. »
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L'absence de l'autre est difficile quand le cœur s'accroche toujours.

- Si tes études sont peu importantes pour toi, elles le sont pour moi.

Encore une fois, il retourne mes preuves contre moi, essayant de me prouver qu'il peut m'offrir ce que je souhaite et me faire rêver comme il a pu tant le faire. Ce n'est pas le problème, j'ai besoin d'un homme fidèle et gentil, d'un homme qui comprend pourquoi à mon âge je suis toujours étudiante, qui soit pour les études. Je n'ai pas repris les cours pour rien, je reste cette femme passionnée par ce qu'elle fait et qui donnerait tout pour son travail et y être épanouie. Encore plus qu'en couple oui, et peut-être malheureusement. Je vais sûrement finir vieille fille, à vivre avec des dizaines de chats dans une grande villa, mais en ayant eu une belle vie professionnelle. Mais mon image mentale de futur devient flou quand il ouvre de nouveau la bouche. Il m'enfonce un poignard dans le ventre et remue bien le couteau dans la plaie. Bien sur, tu ne te rendais pas compte que tu étais en train de la baiser ?

- T'es sérieux Lys ?...

Je n'ai pas le temps de continuer ma phrase qu'il se rapproche de moi. Son contact m'électrise de nouveau, ses mains sur ma peau me brûlent autant qu'elles me glacent. Le creux de mes reins se colle instinctivement contre lui, comme des souvenirs retrouvés. Je ferme les yeux, imaginant un changement radical de sa part. Un soupir sort d'entre mes lèvres alors que ma tête se laisse tomber sur son épaule. C'est...étourdissant, comme une coupe de champagne en trop, comme un bain de minuit, comme le souvenir d'une des nuits avec lui. Je succombe, c'est mal, mais tellement bon. La tête toujours en arrière, je cherche son regard de mes yeux clairs. Il ment, et il mentira toujours. Je peux le voir dans ses yeux, sur la commissure de ses lèvres qui me sourient d'un air carnassier, je le sens sur son corps entier. Je me retourne vivement et m'agenouille face à lui, prenant son visage entre mes mains.

- Mieux à faire ? Jouons à un action ou vérité un peu déformé. Si je sens que tu me dis la vérité à mes questions, je fais l'action que tu me donnes.

Pour le motiver un peu, je plaque mes lèvres sur les siennes et l'embrasse fougueusement avant de le repousser aussi rapidement. Est-ce que le challenge va l’intéresser ?

- Je suis à toi pour quelques heures, si tu es suffisamment convaincant. Pour commencer, m'as-tu trompé qu'avec une seule fille ?


@Lysandre H. D'York
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Ellana & Lysandre

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Il resta silencieux, se contentant juste de l'observer suite à cette réponse qui démontrait qu'elle cherchait toutes les excuses du monde pour ne pas partir avec lui, il était évidant qu'il y avait de grande chance qu'elle retombe dans ses bras s'ils partaient ensemble, eux contre le reste du monde, comme le couple qu'ils formaient autrefois, se foutant des regards que l'on pouvaient avoir sur eux. « Dit juste que tu as peur de partir avec moi. » Sa voix restait faible, tel un chuchotement, tout contre son oreille qu'il taquinait rien qu'à l'aide de ses lèvres en la frôlant, profitant que la chevelure ne le gêne pas, Lysandre cherchait à la rendre toute folle, qu'elle n'est plus d'autre choix que de laisser la sensation qu'il faisait naître en elle, rien que par sa présence et il savait, il savait qu'il allait y arriver, pourquoi est-ce qu'il ne le pourrait pas ? Il était sans doute beaucoup trop sûr de lui, mais il était ainsi, il avait confiance en ses capacités à amadouer les personnes qu'il voulait de nouveau dans sa vie. « C'est ce que tu veux entendre non ? Je n'ai pas baisé cette meuf, elle a voulue te faire croire le contraire et tu y as cru. »  Dit-il finalement, mentant comme un arracheur de dent, capable même de la regarder dans les yeux et de répéter ces paroles qui étaient bien loin de la vérité. « Ou tu préfères que je prétende que j'ai pris un pied d'enfer avec elle, si bien que je sors même avec elle ? » Il lui faisait mal, il le savait, il savait qu'il faisait en sorte qu'elle se sente telle une idiote, qu'elle retombe dans ce genre de tourbillon qu'il réussissait à faire naître rien qu'avec sa présence et ses paroles. « J'ai rien à me reprocher, absolument rien. » Et ses mots continuaient à être dites, tout contre son oreille, descendant sur le lobe qu'il coinça entre ses dents, tirant dessus délicatement avant de le relâcher dans un petit son, poussant son propre bassin à la rencontre du sien. Pourtant, il haussa un de ses sourcils en voyant le jeu qui était installé ne s'y attendant clairement pas, il avait l'impression qu'on essayait de le bloquer dans une situation qui allait totalement l'échapper, mais non, il devait garder la tête hors de l'eau, comme toujours. « Si tu sens ? On sait très bien que tu veux juste que je te dise que j'ai trompé, même si je l'ai pas fais. » Et il continuait, sans même sentir un quelconque sentiment de culpabilité, il était réellement un démon dans la peau d'un ange. Même s'il s'attendait pas au baiser qui lui fut donné, un baiser qui fit en sorte que ses propres sens soient perturbés, qu'il en ferme les paupières de plaisir, sa langue ne manquant pas de partir à la recherche de sa consœur, se sentant malgré lui, heureux de l'avoir retrouvé, cette meuf qui était si gentille, si merveilleuse contrairement à lui, certainement pour cette raison qu'il en était tombé amoureux. Se fût sans doute pour cette raison qu'un grognement lui échappa en sentant les lèvres lui échappaient, si bien qu'il en fronçait les sourcils, même s'il était évidant que la jeune femme face à lui en était tout autant bouleversée. Peut-être que finalement, il pouvait tourner cette situation à sa faveur. « A moi pour quelques heures ? J'ai pas envie de juste te baiser bébé. » Il croisa les bras sur sa poitrine, faisant ressortir un peu plus sa musculature, rien qu'à l'aide de ce geste qui pouvait être vu comme anodin, ne répondant pas à la question exprès.
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L'absence de l'autre est difficile quand le cœur s'accroche toujours.

- Peur de partir avec toi ?

Il fait tout pour embrouiller mon esprit, autant ses actes que ses paroles. Je suis tellement déboussolée par ce qu'il me fait ressentir de nouveau. Il joue avec moi comme avec une poupée de chiffon qu'il peut manier à sa guise, et modeler afin qu'elle ne puisse même plus penser par elle même. Et puis, il reprend les mensonges sans aucun remord, même si je pense bien qu'il a pris son pied avec elle, au point peut-être d'y retourner plusieurs fois sans penser au mal qu'il pouvait me faire, ou simplement en s'en fichant totalement. J'aimerai tellement le faire souffrir comme il le fait, mais rien ne l'atteint. Je me retrouve emprisonnée de ses intentions, sans pouvoir en deviner une once. Rien à se reprocher ? Je ferme les yeux et balance la tête de gauche à droite d'un air résigné. Suis-je naïve au point de croire tout ce qu'il me dit ? Suis-je assez pathétique pour retomber dans ses bras ? Je ne sais plus vraiment. Tout ce que je remarque, c'est l'effet qu'il procure sur mon corps. Peut-être ressent-il la même chose ? Je sens notre passion dans le baiser que l'on partage. Y a-t-il un espoir ?

- Que veux tu alors ? Tu me voudrais à toi pour toujours alors que tu n'as pas changé. Tu me manipuleras toujours avec tous ces mensonges que tu peux me dire en me regardant droit dans les yeux. On aurait pu être heureux ensemble.

Je ne peux m'empêcher de poser ma main sur sa joue gauche, puis mon index commence une longue et lente descente le long de son cou, de son épaule pour finir sa course sur son torse ou ma main se pose de nouveau. Je sens les battements réguliers de son cœur sous ma peau.

- Tu as pourtant un cœur, je commençais à en douter Lys.


@Lysandre H. D'York
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« Ouais... Tu as peur de partir avec moi.... » Il ne continuait même pas sa phrase, même s'il en pensait long, elle avait peur de ce qui allait arriver, elle avait peur que plonger de nouveau dans ce monde de perdition dont il était le patron, où il semblait absolument tout contrôler, son regard se retrouvant désormais posé sur elle, malgré le fait qu'elle s'était éloigné de lui, qu'elle avait effectué un écart pour séparer leurs corps comme elle pouvait. Elle se protégeait, comme elle pouvait de lui. « Tu sais que je suis pas le genre de type qui va te dire qu'il t'accordera l'importance que je t'accorde pour toujours... » Il haussa les épaules, ne cherchant même pas à tourner autour du pot, il était ce genre de type, celui qui ne croyait pas vraiment au histoire d'amour éternel, il s'en moquait même beaucoup et le fait qu'il soit encore amoureux d'Ellana, démontrait juste qu'elle attirait son attention, à ses yeux, ses sentiments allaient sans aucun doute se dissiper très bientôt, parce qu'il n'était pas question qu'il tombe dans ce genre de situation, celle où son cœur serait le seul maître. Il préférait suivre que son cerveau. Il soupira ensuite, tout en se reculant à son tour, assit sur le canapé, il croissait ses doigts sur son ventre, la regardant droit dans les yeux. « .. à quoi bon, si tu crois que je te mens constamment. » Il continuait à nier, sans même chercher à se rattraper, à croire qu'il était réellement un maître du mensonge. Elle cherchait constamment le bon chez lui, voilà une qualité qui avait toujours attiré attention, la différence était toujours plus séduisante.
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L'absence de l'autre est difficile quand le cœur s'accroche toujours.

Je ne préfère même pas répondre à ses paroles. Encore une fou, il fait tout pour me faire souffrir et continue de mentir. J'aurais aimé du changement mais jamais cela va se produire. Je perds définitivement mon sourire. Comment mon corps peut-il réclamer les caresses de cet homme? Il me retourne le cerveau comme il sait le faire, me forçant à penser que tout est de ma faute. J'ai envie de pleurer. Et s'il me disait la vérité ? Si c'était moi qui me faisais des films à longueur de journée ? Serait-il possible que j'ai tout inventé ? Je ne sais plus très bien, toutes les preuves deviennent floues dans ma tête. Je me lève du canapé dans un élan. J'ai besoin d'être seule, de réfléchir par moi-même.

- J'ai besoin d'une douche, excuse moi.

Dis-je un peu en bégayant. Il va sûrement partir et me laisser avec toutes mes questions comme avant, comme s'il la conversation que je venais d'avoir avec lui n'était qu'un rêve. Les larmes aux yeux, je fonce dans la salle de bain avant d'entrer sous la douche, mes vêtements balancés au sol. Quelques secondes sous l'eau chaude me permettent d'évacuer mes émotions. Les larmes coulent sur mes joues, camouflées par les gouttes d'eau. Et ces mots se répètent dans mon esprit : Il n'est pas fait pour moi... Il ne changera jamais. Et pourtant, les picotements dans mon ventre sont toujours là quand je le vois. Je suis perdue.


@Lysandre H. D'York
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Ellana & Lysandre

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Observation, Lysandre ne la quitte des yeux que lorsqu'elle disparaît dans une pièce qui doit sans doute être la salle de bain, il n'arrive même pas à s'empêcher de hausser un sourcil, sous la réponse qu'elle lui avait offert. Est-ce que cela voulait dire qu'il commençait à réussir ? Il ne laisse pourtant aucune expression faciale sur son visage le trahir, malgré le fait qu'il ait l'envie de sourire, fier de lui. Sa langue passe rapidement sur ses lèvres tandis qu'il sort son portable de sa poche et jette un coup d'oeil en direction de ses messages, de nombreux retrouvailles en eu lieu durant le Spring Break, être au courant des différents nouvelles de chaque personne de son entourage est importante aux yeux du jeune homme, surtout quand les nouvelles concernent une personne en particulier, une personne qui n'est autre que celui qu'il considère comme étant le plus néfaste. 

Il avale sa salive, puis plisse les yeux, n'ayant réellement pas l'envie de finir avec ce type sur le dos, encore une fois, c'était franchement pas une bonne idée. Il cachait tellement de choses, même à celle qu'il aimait, mais qu'il aimait d'une mauvaise façon, il n'arrivait pas à faire autrement, il ne savait pas comment le faire convenablement, on lui avait pas du tout apprit et finalement, il se leva tout en rangeant d'une main nonchalante son cellulaire dans sa poche pour s'approcher de la vue que lui offrait la fenêtre.
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