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Quatre consonnes et trois voyelles

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Je souris lorsqu’il me confia qu’il penserait à moi. J’imaginais bien qu’il avait déjà organisé le mode de garde du petit, mais de savoir qu’on pouvait compter sur quelqu’un en cas d’imprévu, c’était bien aussi. Et aussi rancunière que je pouvais être par rapport au silence radio entre nous qui avait suivi mon départ pour le Pérou, je n’en restais pas moins attaché au petit bonhomme… Peut être aussi que j’étais toujours et malgré tout encore attachée à Raphael aussi. Mais ça je ne me l’avouais pas. Je profitais quand même de ce moment ensemble pour lui demandais les raisons pour lesquelles il n’avait fait qu’un semestre à Yales. Je me raidis en l’écoutant me confier qu’il n’avait pas pu rester plus longtemps. J’avais un mauvais pressentiment. Je me crispais un peu plus lorsqu’il poursuivit en me racontant comme il s’était remis avec son ex. « Oh je vois… » Ca expliquait surement la partie où il ne m’avait donné aucune nouvelle… Je sentis une boule de jalousie naitre au creux de mon ventre, et je m’en voulus de ressentir cela dès qu’il reprit la parole et qu’il me révéla que la jeune femme était décédée dans un accident de voiture juste après leurs fiançailles. Ma main se posa sur ma bouche, choquée. « Oh mon dieu, je suis tellement désolée Raphael… Je… Je ne pensais pas… Je te questionnais comme ça, je ne voulais pas être maladroite… » Une lueur peinée éclaira mon visage alors que je me reprenais un peu. Il avait surement pas besoin que je me décompose et que je sois toute gênée, ça devait déjà être assez dur pour lui d’en parler : « Toutes mes condoléances… »
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Je sais que Judith apprécie mon fils, je l'ai bien vu la première fois qu'elle l'a rencontré. Elle l'a pris dans ses bras et ça m'avait fait sourire. Donc forcément quand elle me propose de le garder, je garde ça précieusement dans ma petite tête. En effet, sait-on jamais que j'ai un imprévu, ou même que la babysiteuse ait un imprévu, je pourrais penser à Judith. Finalement, elle me questionnait sur mon retour à Harvard, et je décide d'être franc avec elle, et de tout lui avouer. Je me suis remis en couple avec mon ex, parce que dans le fond ça restait la femme la plus importante à mes yeux. Et elle le restera, malgré qu'elle soit morte. C'est aussi pour ça que je n'avais pas pris de nouvelles. Aux vus du bal de promo, on s'était embrassé, et je n'avais pas envie de lui dire que je m'étais remis en couple, alors qu'on aurait pu être ensemble, si elle n'avait pas pris la décision de partir de Cambridge. Finalement, je lui avoue toute la vérité. La mort de mon ex. Je vois bien qu'elle est choqué, ça peut se comprendre oui. Mais elle n'a pas à se sentir coupable de m'avoir posé la question. " C'est rien Judith, t'aurais finis par le savoir. " Elle aurait fini par voir la bague que je porte H24 sur moi, donc elle aurait appris la nouvelle. Elle me présente ensuite ses condoléances, et j'esquisse un rapide sourire. " Merci. " Et maintenant, la vie continue. Je dois continuer de vivre, pour le bien de mon fils. " Mais la vie continue, comme on dit si bien. " J'essaye de relativiser, alors que je sais que ça risque d'être compliqué de passer à autre chose.
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Cette histoire, son histoire, ça fit s’abaisser un peu mes barrières et ma rancune. Parce que clairement ça me touchait et je me sentais mal d’avoir remis ça sur le tapis alors je m’excusais. Mais Raph me fit alors savoir que c’était rien, que j’aurais finis par l’apprendre d’une manière ou d’une autre. J’étais peinée pour lui, sincèrement et c’est avec une lueur triste dans les yeux que je lui fis part de mes condoléances. Il me remercia, me confiant qu’il essayait d’adopter la devise – la vie continue-. « Tu t’en sors avec Mateo ? Et comment il prend la chose ? » Il était si petit, sa maman devait terriblement lui manquer et ça devait vraiment être une situation compliquée à gérer pour Raphael. « En tout j’espère que tu arrives à te changer les idées ici au spring break, avec le Chili. » Je m’étais un peu radoucie, oubliant un peu ma rancune d’être restée sans nouvelle de lui. D’ailleurs, je lui proposais même : « Tu veux qu’on bouge d’ici un peu ? Qu’on aille se balader dans les rues ? » Histoire de profiter de l’ambiance qui régnait dans les rues de la ville, et pour prendre l’air aussi un peu, je sentais bien que le sujet de sa fiancée et de son accident avait alourdi un peu l’ambiance. Sortir à l’extérieur du restau nous ferait surement du bien.
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Je préférais être honnête avec Judith et lui dire vraiment ce qu'il en est avec mon ex et mère de Mateo. Elle aurait bien vu un jour la bague de fiançailles que j'ai toujours sur moi. Soit autour de mon coup ou des fois à mon doigt. J'ai plus vraiment le goût à draguer des femmes et pourtant je sais que le Spring Break c'est l'occasion pour faire ce genre de choses. Mais depuis le début, j'arrive pas à me mettre à fond de dans. " J'essaye de m'en sortir comme je peux. " J'hausse les épaules en la regardant. Je n'ai pas trop le choix que de faire ce que je peux pour pouvoir refaire ma vie et élever mon fils. " Il est encore petit pour comprendre, mais j'ai l'impression qu'il ressent... De temps en temps ça lui arrive de pleurer sans aucune raison, donc je me dis que finalement il comprend ce qui s'est passé. " Même moi j'ai du mal à en parler. Ca me fait du mal d'en parler, parce que mon ex restera la première femme que j'ai vraiment aimé, ma toute première relation sérieuse et longue. " C'est pas évident, mais j'essaye. " Oui j'essaye de penser à autre chose. Mais c'est loin d'être quelque chose de facile. " Oui on peut faire ça, ça me fera l'occasion d'aller acheter quelques cadeaux souvenirs. " Pour mes parents et pour Mateo aussi. Alors je me lève de ma chaise et je propose mon bras à Judith. " Bon et toi alors ? Le Pérou ? Raconte moi un peu... T'as rencontré des garçons ? " Demandais-je en souriant amusé. J'espère que oui, parce qu'elle a tout pour plaire.
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 L’histoire de Raph me touchait, j’arrivais plus à lui en vouloir, je me trouvais même ridicule d’avoir nourri de la rancœur car il ne m’avait pas recontacté. Au final, il avait vécu tellement de trucs, que c’était normal qu’il n’ait pas pris le temps de me contacter. Ca devait être terrible ce qu’il traversait et pourtant c’est avec un ton humble qu’il confia essayer juste de s’en sortir comme il pouvait. Je m’inquiétais ensuite pour le petit, il avait perdu sa mère, il devait bien se rendre compte du chagrin de son père… « Il va avoir encore plus besoin de toi surement… » soufflai-je alors en imaginant la pression que devait désormais ressentir le jeune papa. « Je te le répète Raph mais si t’as besoin de moi pour souffler un peu, si tu veux sortir un soir ou si tu as juste besoin d’une pair de main supplémentaire pour t’épauler, tu hésites pas. » Tout à l’heure j’avais proposé, mais maintenant que j’étais au courant de toute l’histoire, ma proposition tenait d’autant plus. On se leva ensuite pour sortir de l’établissement, se balader, se changer les idées, l’occasion de lui faire penser à autre chose parce que je m’en voulais d’avoir rouvert ainsi ses blessures. Je pris le bras de Raphael après un petit temps d’hésitation, repensant que la dernière fois que je m’étais ainsi retrouvée à son bras, c’était lors du bal et que depuis… nos vies avaient juste été complètement chamboulées. On avança ensuite dans la rue, regardant distraitement les étalages de souvenirs alors qu’il reprenait la parole pour m’interroger sur le Pérou, me demandant de lui raconter mon voyage et si j’avais eu l’occasion de rencontrer des garçons. « Bah, ça serait bizarre si j’avais rencontré que des filles. » répondis-je d’abord spontanément avec une certaine naïveté. Sauf qu’en croisant son regard, je compris les sous tenants de sa question et j’eus un petit rire gêné, rougissant légèrement : « Oh ce genre de rencontre... » Je remis une mèche de cheveux derrière mon oreille nerveusement, pensant bien sûr aussitôt à Priam, que je n’avais pas vraiment rencontré là bas à proprement parlé, puisque je le connaissais d’avant, mais c’était clairement durant notre séjour qu’on s’était rapprochés, que j’avais commencé à développer des sentiments… Je préférais donc évincer la question : « Le Pérou c’était super, un voyage enrichissant. La culture inca est passionnante, la fac de Lima est top. Et puis ma sœur est venue me rejoindre, elle était malade donc c’était compliqué mais après une greffe de moelle, elle commence à aller mieux donc c’est super… » Allez on oublie la question des garçons… Pourvu qu’il ne se rende pas compte que j’essayais de noyer le poisson.
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Je pourrais comprendre que Judith continue de m'en vouloir. Après tout quand elle est partie, on s'était embrassé au bal, et j'étais sérieux avec elle. Je ne voulais pas jouer avec elle, comme j'ai pu le faire par le passé. Non si je me suis rapproché de la jeune femme, c'était bien parce qu'elle me plaisait. Et oui, sans son départ, on aurait pu construire quelque chose tous les deux. Mais elle est partie au Pérou et moi je suis retourné à New York. J'ai retrouvé mon ex et on a décidé de se remettre ensemble, parce que dans le fond, on s'aimait toujours, mais malheureusement tout s'est terminé en un jour, en quelques heures, et maintenant faut juste que j'arrive à avancer, et que je gère du mieux que je peux mon fils. " Je n'hésiterais pas Judith... Et puis il avait l'air de t'apprécier quand tu l'as vu pour la première fois. " Quand je lui ai présenté mon fils. Il n'a pas pleuré en allant dans ses bras, bien au contraire. Donc oui je pense qu'il a apprécié Judith, donc je pense que c'est toujours le cas maintenant, donc non je n'hésiterais pas à l'appeler, si jamais j'ai besoin d'elle un jour. Mais pour le moment, je m'en sors pas trop mal, et quand je veux sortir un peu, soit je le laisse à mes parents, soit à la babysitteuse, surtout quand la sortie est prévue. Donc on finit par se lever et quitter l'endroit pour aller dehors, et je la questionne un peu pour savoir si elle avait rencontré des garçons. " Oui ce genre de rencontre. " J'ai envie de savoir si elle s'est mise en couple par exemple, ou si un mec lui plaisait là bas. Je ne sais pas, j'ai envie de savoir. Après tout je lui ai avoué m'être fiancé à mon ex petite amie. Ca a du lui faire bizarre, alors qu'on aurait très bien pu finir en couple si elle n'était pas partie. Finalement, elle évite un peu la question, en me parlant du Pérou, et de l'université de Lima, et surtout de sa sœur. Oui je m'en souviens, Joey. Judith m'avait dit de garder un œil sur elle. " Je suis content alors que tout se soit bien passé pour toi, mais aussi pour ta sœur. Elle est venue te rejoindre avec son copain non ? " A peine Joey était partie, que son petit ami s'envolait aussi, donc je me questionne, c'est tout. " Et donc pas d'histoire avec un garçon ? " Je souris amusé en la regardant.
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  J’étais finalement contente d’avoir croisé Raph, de réussir à retrouver un peu ma complicité avec lui. L’idée de garder son fils occasionnellement ne me dérangeait pas, si Mateo avait eu l’air de m’apprécier moi j’avais complètement craqué sur le petit garçon. Et cette discussion avec Raph m’avait donc permis de mettre le doigts aussi sur ce qui l’avait poussé à ne pas me recontacter : le décès de la maman de son fils, son ex, celle avec qui il s’était finalement fiancé peu de temps avant qu’elle ne décède. L’ambiance était un peu pesante après ses révélations douloureuses sur ce qui avait secoué la vie du garçon, je proposais donc qu’on bouge et il accepta, me questionnant alors sur le Pérou. Je fus un peu déstabilisée par la question sur mes rencontres là bas. Je parlottais, essayant de noyer le poisson, me concentrant sur les évènements de ma vie. Mais mon trouble redoubla quand il évoqua ma sœur et son –copain-. « Ex copain… » rectifiai-je malgré moi en rougissant. « Priam est venu la rejoindre oui, il a du mal à l’oublier je crois… » Et j’avais d’un coup terriblement envie de changer de sujet sauf que Raphael semblait vraiment vouloir me tirer les vers du nez et je finis par lâcher des brides d’informations. Lui, il avait été honnête alors autant l’être également : « Si, y’a bien eu un garçon auquel je me suis intéressée… » Auquel je m’intéresse toujours même… « Mais y’a rien de possible et puis c’est pas du tout réciproque alors ça vaut pas le coup d’en parler… Tiens regarde les petits lamas, tu devrais ramener ça à Mateo. » fis-je diversion en m’approchant d’un étalage où des chiliennes vendaient des petites figurines de l’animal fétiche du pays.
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En réalité, j'ai vraiment envie de savoir si elle a rencontré des hommes au Pérou. Ca m'intéresse, ce n'est pas de ma faute non plus. Je lui ai tout dit me concernant. Je n'avais pas d'intérêt à mentir en réalité. Elle l'aurait vu d'une manière où d'une autre. Je porte toujours ma bague avec moi, comme souvenir, pourtant je sais qu'un jour ou l'autre, je devrais m'en débarasser, si je veux laisser une autre femme entrer dans mon cœur, mais pour le moment, ce n'est pas la question, et je ne suis pas prêt de faire ce genre de choses. Judith me parle de sa sœur, alors forcément je me doute qu'elle est venu ma rejoindre avec son copain, enfin ex-copain apparemment. Je la vois rougir en évoquant l'ex de sa sœur. " C'est une sacré preuve d'amour ça. " Peut être que si je n'étais pas retourné avec mon ex, peut être que je serais venue la rejoindre ou que je serais venu la voir pendant les vacances, je ne sais pas. Finalement je n'abandonne pas la question du garçon et elle me dit qu'il y en a eu un, mais que ce n'était pas quelque de réciproque. Je la regarde en fronçant les sourcils, alors qu'elle change subittement de sujet, me proposant des petits lamas en figurine pour mon fils. " C'est lui, non ? Ce Priam ? T'as rougis en évoquant son prénom. " Après elle avait précisé qu'il ne pouvait pas oublier son ex copine, et que le mec qui lui plaît, ce n'est pas réciproque. je ne suis pas dupe non plus. " Si tu veux, tu peux lui offrir toi ces figures à Mateo, il sera content. " Et puis ça lui fera un double cadeau comme ça.
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Je déglutis et hochai simplement la tête quand il souligna la –preuve d’amour- de Priam envers Joey que représentait le voyage de Boston vers Lima, alors même qu’ils étaient séparés en plus. Je le savais qu’il l’aimait comme un dingue, même Raph qui les connaissait peu le comprenait rien qu’en m’écoutant raconter leur histoire… Ouais, j’étais surement idiote de m’être ainsi accrochée à lui, c’était surement plus simple à l’époque où je me méfiais de lui, où je le voyais d’un mauvais œil… Dommage qu’on ne contrôle pas ses sentiments. Et que je ne contrôle pas la coloration de mes joues non plus. Parce que malgré ma tentative pour changer de sujet, attrapant les petites figurines lamas trop choux, Raphael revint sur le sujet Priam. Et en quelques questions, il avait réussi à deviner rapidement ce que j’essayais tant bien que mal de cacher. « Je… » A quoi ça servait de nier ? Et puis de toute façon, Raphael ne connaissait pas Priam. Il avait fait vaguement la connaissance de ma sœur au bal, mais il n’y avait pas de danger et puis j’avais envie de lui faire confiance pour une fois. Relevant donc les yeux vers lui pour affronter son regard, je reconnus à voix haute : « Oui, c’est lui… Je sais que je devrais pas ressentir ça pour lui, c’est l’ex de ma sœur et… C’est pas possible entre nous. En plus, il a une nouvelle copine et tout… Alors je crois qu’on devrait parler d’autre chose, et surtout je t’en prie Raph, ne répète ça à personne, surtout pas à Joey… » J’allais surement devoir le lui avouer un jour ou l’autre moi même, mais pour l’heure je n’étais pas prête. Mon attention se reporta ensuite sur les lamas et je souris. « Je vais lui en prendre un oui… Puis je vais t’en prendre un pour toi aussi tiens. Regarde celui là il fait porte clé. » fis-je en prenant un autre sur l’étalage. « Le lama c’est l’animal du Pérou aussi tu sais ? Alors comme ça quand tu prendras tes clés, tu penseras au Pérou et du coup tu penseras un peu à moi. » rigolai-je en réglant mes achats à la vendeuse.
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Oui ce Priam avait fait preuve d'une énorme preuve d'amour envers sa sœur. Je pense que toutes femmes rêveraient d'un mec comme ça. Il a tout plaqué à Harvard pour pouvoir rejoindre celle qu'il aime. Mais apparemment, ils ne sont pas de nouveau ensemble, étant donné la correction que Judith avait apporté quand j'ai cru que c'était son copain. Non c'était son ex, et le pauvre. Venir au Pérou, pour au final, même pas se remettre en couple. Mais bon c'était le risque. Alors même quand elle me parle des petites figurines de lamas, je reviens sur le sujet du garçon, et je comprends qu'il s'agit de ce Priam. Je ne le connais pas, peut être juste de vue, suite au bal de l'année dernière, mais j'ai bien vu comment elle avait rougit. Je ne suis pas idiot, je suis décrypter certains signes féminins. L'attirance à sens unique, ce n'est vraiment pas de bol. " T'inquiète, je ne dirais rien à ta sœur. " Je n'aurais aucun intérêt à le faire. Si sa sœur doit le savoir, c'est parce que Judith lui en aurait parlé. " Mais tu devrais en parler à sa sœur et même à lui. " Je pense qu'ils ont le droit de savoir tous les deux, même si ça ne changerait rien au final. S'ils s'aiment tous les deux, ils se remettront ensemble, malgré les révélations de la jeune femme. Bref, je lui avais dis de prendre un petit lama pour Mateo, au moins il aura doublement un cadeau, de moi, mais aussi de Judith. " Tu sais, malgré que je sois retourné à New York, ça ne m'empêchait pas de temps en temps penser à toi. " Oui ça m'arrivait de me demander si tout se passait bien au Pérou et tout ça. " Mais je me voyais mal t'envoyer un message, en sachant que je m'étais fiancé et vu comment était notre relation au bal. " On s'était embrassé, et je pense que sans nos départs respectifs, on aurait pu finir en couple ce jour là, ou les jours qui venaient.
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