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J'avais été chercher ce qu'il fallait dans mes affaires pour vaincre la gueule de bois. J'avoue espérer qu'il ne vomisse plus quand je serais de retour auprès de lui, mais non. Il avait toujours la tête dans la cuvette des toilettes, à gémir. C'était le jour et la nuit. Ouais, il avait beau avoir picolé comme un trou, cette nuit, ça avait été un bon moment à passer tous les deux. Dans les bras l'un de l'autre, à s'embrasser. Là, il était conscient et il n'y avait plus aucun charme. Enfin bon, je m'y attendais tout de même. Je savais très bien que le réveil n'allait pas être tout rose. Que nous n'allions pas nous réveiller comme nous nous étions endormi. Non. Je me demandais même si je devais parler de ce qu'il s'était passé. Est-ce qu'il se rappelait que je l'avais embrassé ? Qu'il m'avait embrassé ? Qu'il m'avait attiré dans ses bras... Il l'avait fait de lui-même, il aurait très bien pu me repousser. Me mettre un de ces coups de poing imaginaire dans le ventre. En attendant d'aborder le sujet, je venais doucement auprès de la porte des toilettes, lui demandant comment il allait. Je pinçais mes lèvres quand je croisais enfin son regard. Je n'avais aucune idée de l'heure qu'il était. J'avais un peu perdu la notion du temps. Pas le temps de dire quoi que ce soit, qu'il se remettait à vomir. J'attrapais un gant de toilette que je passais sous l'eau froide avant de l'essorer et de le tendre au jeune homme tandis que ce dernier se remettait à parler. Je souriais, en vrai, j'étais contente d'être là pour lui. « Tiens, pour te rafraîchir un peu. Tu devrais prendre un advil quand tu penses que tu n'auras plus rien à vomir et te remettre au lit... » Ouais, c'était mieux qu'il se repose aujourd'hui.
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