You miss me ? (alance)

Qu'est-ce qu'il s'arrêtait ? Tout. Rien. Je n'en avais aucune idée. Nous n'étions rien, mais en même temps, assez pour nous prendre la tête. C'était quoi, la troisème dispute ? Je serais incapable de le dire. Je sais juste que nous sommes toujours en conflit et que la première que nous nous sommes rencontrés, nous étions déjà en train de nous prendre la tête. Je me rappelle aussi et surtout des tensions qu'il y avait dans la pièce, c'était électrique entre nous, aucun de nous deux ne pouvait le nier. Je me demandais même parfois comment nous avions fait pour tenir bon. Vous savez, dormir dans le même lit, utiliser la même salle de bain, passer du temps ensemble... C'est seulement maintenant qu'il me repoussait que je venais l'embrasser. Oui, j'avais profité de ce moment de silence à se regarder dans les yeux, dans la pénombre, pour venir poser mes lèvres sur les siennes. Ma respiration jusqu'alors très lente c'était finalement retenue, laissant place à une boule nerveuse, du stress, dans mon ventre. Je déteste ça, en même temps, ça fait vibrer et putain, ça fait un moment que j'attends ça. J'étais incapable de dire si j'allais regretter ce que j'étais en train de faire, je dois avouer que ça se faisait comme ça, sans réfléchir, au feeling. Mon baiser était doux et délicat. Il demandait la permission en quelque sorte et à mon grand soulagement, Maxence ne me repoussait pas. Bon, en même temps, il ne fallait pas oublier qu'il était rond comme une queue de pelle le pauvre et qu'il ne devait peut-être pas comprendre ce qui arrivait. Mais pour me rassurer, je l'imaginais plus que conscient et que ce qu'il avait dit juste avant était sincère. Je profitais de ses lèvres du mieux que je le pouvais, jusqu'à ce que je mette fin au baiser. Je m'étais clairement rapprochée de lui sur le petit lit où nous étions assis. « Je peux rester ? » lui demandais-je alors dans un souffle, en le regardant dans les yeux. J'avais même envie de l'embrasser à nouveau, mais je me retenais pour le coup.

Le flou total. C'est ce qui se passe dans la tête de Maxence. Il réfléchit énormément mais, rien n'y fait. Le trop d'alcool qu'il a ingurgité lui en empêche. Ils ont beau n'être rien l'un et l'autre, ils ne cessent de se disputer. C'est la troisième dispute qu'ils ont ensemble. Il a arrêté de compter les altercations à partir de la deuxième. Puisqu'ils sont constamment en conflit, la première rencontre avait été source de conflit. Une tension électrique se faisait ressentir dans la chambre à Harvard. C'est même extraordinaire qu'ils arrivent à tenir aussi longtemps. Dormir dans le même lit, utiliser la même salle de bain, passer du temps ensemble. Maxence était en train de la repousser. Il ne veut pas s'allonger à ses côtés, ni même se calmer à la simple demande de la demoiselle. On ne lui donne pas d'ordre. C'était pour cette raison qu'il avait retirée aussitôt la main d'Alaska sur son t-shirt. Pour finalement, se retrouver allongé sur son lit après un petit croche-patte. Il se redresse aussitôt pour s'asseoir et, regarder le sol. Il reste dans cette position quelques minutes. Puis, il vient à relever la tête en disant ce qu'il avait envie de lui dire. Il s'attendait pas à ce qu'elle l'embrasse. Pourtant, il ne la repousse pas. Au contraire, il prolonge le baiser de la même manière qu'elle. De façon délicate et douce. Quelques minutes plus tard, elle rompt ce baiser délicieux tout en se rapprochant de Maxence sur le petit lit qu'il occupe pour le spring break. « Je ne vois pas d'objection à cela. » Dit-il en la regardant dans les yeux. Le damoiseau s'allonge sur le lit pour éviter d'avoir encore la tête qui tourne. Une fois allongée, il prend la peine de prendre Alaska dans ses bras pour qu'elle s'allonge. À l'instant précis, le jeune homme se sentait divinement bien si on oublie le mal de crâne qui se tape et les nausées.

Il ne voit pas d'obligation ? Pourtant, il ne semblait pas d'accord quand il m'a trouvé en train de dormir dans son lit. Il avait même été furieux de me trouver là, de me voir. C'est vrai que je n'étais pas la meilleure présence qu'il puisse rêver ces derniers jours. Nous passions notre temps à nous prendre la tête. C'était assez étrange finalement... Cette façon que nous avions d'entretenir cette tension qu'il y avait depuis le premier jour où nous nous étions rencontrés. J'appréciais Maxence, j'appréciais sa présence rassurante la nuit, mais aussi le jour parfois. Même si parfois nous manquions de tendresse l'un envers l'autre, si nous passions du temps à nous crier dessus, j'étais attachais au jeune homme. Assez pour revenir auprès de lui alors qu'il m'avait dit de ne pas le faire. Mais c'était mon truc ça. Donner le tournis aux hommes en jouant au yoyo sentimental avec eux. Néanmoins, j'étais sincère. Quand je m'approchais de lui pour l'embrasser, j'en avais envie. Je le faisais de manière délicate, essayant d’apaiser sa colère et son mal de tête qui devait déjà être là. Le plus étonnant, c'était qu'il le continuait se baiser. Alors peut-être qu'il était énervé pour mon comportement et aussi que ça l'avait touché, de la même manière que ce baiser était en train de le toucher. Assez pour accepter que je le rejoigne dans son lit. Je lui adressais un sourire alors qu'il m'attirait à lui pour me prendre dans ses bras. Cela faisait tellement de bien de recevoir un peu de tendresse et quelques baisers. Oui, "quelques" parce qu'une fois allongée dans ses bras, je venais lui voler un nouveau baiser. C'était naturel, j'avais mis mon cerveau en off afin de ne pas trop réfléchir à ce que nous étions en train de faire. C'est juste quelques baisers non ? « Ça va aller ? » lui demandais-je doucement en venant caresser sa joue du bout des doigts.

Il arrive à se contre-dire tout seul. C'est fort quand même. Au début, il essayait de faire déguerpir la jeune femme de son bungalow, de son sac de couchage. Il ne voulait pas la voir. Il avait été clair dans ses propos. Puis, finalement il ne voit pas d'objection. C'est étrange. Perturbant. Il ne sait plus où donner de la tête. Ça devient un conflit dans son crâne. D'un côté, il ne veut pas qu'elle reste la nuit avec lui de l'autre il en meurt d'envie. Il est peut-être bourré et drogué, ça ne l'empêche pas de réfléchir de lui-même. Maxence commence à comprendre qu'il est déjà attaché à la demoiselle. Il ne peut plus faire marche-arrière. Pourtant, il ne veut pas s'attacher à quelqu'un. C'était bien trop tard. Puisqu'elle arrive à lui donner le tournis. En voyant le comportement d'Alaska envers lui, il n'aurait jamais pensé qu'elle puisse l'embrasser ce soir. Ni même qu'elle en avait envie. Toutefois, il vient à prolonger le baiser. Pourquoi ? Il ne sait pas lui-même. Il se contente de faire ce qu'il désire au plus profond de lui. Finalement, Maxence attrape Alaska dans ses bras pour qu'elle s'allonge à ses côtés. Il sourit tendrement après s'être installé confortablement dans ce petit lit. Alaska lui dépose quelques baisers à Maxence. Sur le coup, il se sent bien. Ce n'est pas encore la forme vue le début de soirée et l'état minable qui se trouve. Mais, de recevoir quelques baisers d'elle lui fait plaisir. Est-ce normal ? « Je ne crois pas. Je risque de me lever avec une gueule de bois et des nausées. Je ne veux pas que tu voies ceci. » Chuchote-t-il en lui remettant une mèche de cheveux derrière l'oreille.

La situation avait changé si rapidement ... C'était inattendu, vraiment. Mais je ne regrettais rien, j'étais heureuse de l'avoir embrassé. Heureuse de recevoir un minimum d'affections. Heureuse d'être dans les bras d'un homme. Cela faisait un bien fou et j'étais contente de lui avoir tenu tête pour le coup. Je le laissais m'attirer à lui, m'allongeant dans ses bras. Je lui volais quelques baisers sans trop réfléchir. C'était peut-être nier ? Trop rapide ? Incompréhensible ? Je m'en fichais. J'étais passée trois fois après la mort, plus rien n'avait de sens. Je pinçais mes lèvres en écoutant ses propos, tout en frissonnant sous sa caresse. Il ne voulait pas que je le voie "malade" à cause de l'alcool. « J'ai vu bien pire » lui confiais-je alors. Et c'était vrai, j'avais vécu pire et bien plus traumatisant que de voir quelqu'un de malade, à vomir ce qu'il avait bu la veille. J'avais fait une fausse couche. Par exemple. Le sang partout, c'était bien pire que quelqu'un qui vomit parce qu'il est ivre. Et puis, j'étais une mather depuis quelques années déjà. Je n'aimais pas cette étiquette que l'on nous collait à la peau, mais il est certain qu'avec le nombre de soirées que nous avions fait, des personnes bourrées, j'en avais vu un paquet. Et moi aussi, ouais, moi aussi j'avais été dans cet état à multiples reprises. Des personnes m'avaient vu vomir tripes et boyaux la tête dans la cuvette des toilettes. Mais bon... revenons à nos moutons. J'étais dans les bras de Maxence et même s'il n'était pas dans son assiette, j'étais contente de la tournure que prenaient les choses. Néanmoins ; « Tu veux que je m'en aille ? » lui demandais-je finalement. C'était inattendu. Après avoir bataillé pour ne pas partir, voilà que je lui demandais s'il voulait que je retourne dans mon lit. Pleine de contradiction, vous comprenez ? Mais surtout, maintenant qu'il avait cédé, j'étais capable de revoir mes plans. Il ne se sentait pas vraiment bien et peut-être qu'il avait besoin d'un peu plus d'intimité.

La situation échappe complètement à Maxence. C'était plus qu'inattendu. D'un autre côté, il ne regrette aucunement. Il est heureux de tenir tête à Alaska. Ça lui prouve qu'il ne mâche pas ses mots et qu'il n'a pas peur de s'engueuler quand il le faut. Il ne se laisse pas faire non plus. Cela peut être rassurant pour une femme. En fait il n'en sait fichtrement rien. La seule chose qu'il sait présentement c'est qu'il est heureux à l'instant précis. Dans les bras de la femme qui le fait tourner en bourrique. Il est allongé paisiblement avec Alaska dans ses bras. Max prend son courage pour lui dire qu'il n'aimerait pas qu'elle le voie dans cet état-là. « Si tu le dis ... » Ça ne retire pas le fait qu'il ne veuille pas. Mais, il ne peut pas la forcer de faire ce qu'elle veut. Il n'est pas en état du moins. En y réfléchissant, elle a dû voir pire depuis le nombre d'année qu'elle est à la Mather. Max vient à peine de débarquer dans cette confrérie donc il n'a encore presque rien vu. Avec les soirées qu'ils organisent il y a toujours des gens qui finissent dans un état encore pire que le sien. Du moins, il essaye de se rassurer en pensant cela. Toujours avec Alaska dans ses bras, il vient à sourire. C'est bien la première fois qu'elle voyait le vrai sourire du damoiseau. « Je n'ai pas à te dire ce que tu dois faire Laska ! » Il veut que les choses soient claires. Il n'a pas son droit de véto sur ce qu'elle doit faire ou non. Maxence ancre son regard sur celui d'Alaska avant de venir lui déposer un baiser avec délicatesse et douceur. Il se surprend lui-même à être aussi doux avec une femme. Tout de même, il apprécie ce moment. Que les choses prennent une tournure qui ne pensait pas être possible. Il rompt finalement le baiser quelques minutes plus tard en lui caressant la joue. « On devrait peut-être dormir, non ? » S'il veut éviter d'avoir une gueule de bois important tout à l'heure ...

J'avais vu tellement pire dans la vie, mais apparemment, il persistait à dire qu'il ne voulait absolument pas que je le voie malade à cause de ses excès de ce soir. Je n'avais aucune idée de sa consommation pour ce qui était de la drogue et de l'alcool. Jusqu'ici, je ne l'avais jamais vu ivre et je ne m'étais jamais fait de réflexion quant à la drogue. Je ne l'avais jamais vu avec des yeux défoncés ou senti une odeur suspecte. Je n'étais pas alcoolique, pas vraiment. Du moins, j'arrive assez facilement à m'en passer. Le seul problème, c'est que quand ça n'allait pas, j'avais tendance à me rendre minable. Pour ce qui est de la drogue, je n'en avais plus envie, mais je ne jouais pas non plus avec le feu. Je ne voulais pas retomber dedans et je sentais, que même si j'étais sevrée, mon traitement était encore le bienvenue pour me soulager psychologiquement. Le véritable problème qui me restait encore aujourd'hui, c'était mon côté suicidaire. J'avais toujours des idées noires et je luttais terriblement contre elles, m’obligeant à sortir ou à être en contact avec le monde pour ne rien me faire de mal. En tout cas, ce soir, elles étaient loin ces idées. Je me sentais terriblement bien dans les bras de Maxence. J'eus le droit à un sourire et je ne pus m'empêcher de le lui rendre. J'étais réconfortée pour le coup, notre dispute semblait bien loin, j'espérais que ce soit vraiment le cas. Je lui demandais néanmoins s'il voulait que je parte, que je le laisse tranquille par rapport à son état actuel. Je n'aimais pas vraiment sa réponse. J'étais une femme. Une femme qui aimait entendre ce qu'elle avait envie d'entendre. Mais Maxence était un homme qui n'était pas du genre à marcher dans mon sens juste pour mes beaux yeux. Ce n'était pas plus mal à vrai dire. Je faisais donc ce que je voulais, mais qu'en était-il de lui ? Je resserrais un peu plus mon étreinte, je n'avais aucune envie de partir. « Je vais rester alors... » lui confiais-je simplement. Tant pis s'il se réveille pour aller vomir. Je me perdais finalement dans son regard, avant que le jeune étudiant s'approche doucement pour venir poser une nouvelle fois ses lèvres sur les miennes. C'était délicat et doux. Avec son état, c'était ce qu'il fallait, il ne faudrait pas lui donner le tournis plus qu'il ne l'avait déjà. J’acquiesçais ensuite quand il me demandait de dormir. Pas de problème. Je me calais contre lui en prenant le minimum de place pour qu'il soit à son aise, lui laissant même l'oreiller. Je crois que j'eus plus de mal à m'endormir que lui. Je me demandais si c'était une bonne idée. Certes, j'en avais eu envie et je ne regrettais pas, mais le lendemain me faisait tellement peur que je me demandais si je n'allais pas partir maintenant. Comme une voleuse. Puis, c'est finalement quand je sentis remuer à côté de moi, que j'ouvrais les yeux le lendemain matin, fronçant les sourcils et m’étirant en grognant un peu. Je n'étais pas partie.

Il n'aime pas quand on le voit malade. Il paraît faible et ce n'est pas lui. Il est loin d'être faible. Il est fort, bien plus fort qu'on puisse le penser. Il a surmonté tellement d'étape dans sa vie, que plus rien ne peut l'atteindre. Hormis une chose. Mais, il ne veut pas y penser. Pas maintenant. Pas aujourd'hui. Jusqu'à présent il n'avait pas montré son côté alcoolique à Alaska. Il ne pensait pas devoir le faire. Il pensait rentrer minable et se rétablir le lendemain. C'était complètement raté. Après pour la drogue, il ne croyait pas lui montrer non plus. Il ne lui dit pas non plus qu'il soit dealeur. Puisqu'il aurait pu de ce qu'elle puisse penser de lui et de le rejeter. En voyant la situation actuelle, il se rend compte que la dispute était loin d'eux. Ils étaient paisibles dans les bras de l'un et l'autre. Ils puaient le bonheur. Maxence n'a jamais été habituée à cela. Il n'a jamais été heureux dans sa vie et, ce depuis sa naissance. C'est une toute première pour lui. Et, ça lui fait peur. Atrocement même. Ensuite, vient l'instant où il lui répond qu'il n'avait pas à lui dire ce qu'elle devait faire. En la voyant resserrer son étreinte, Maxence comprend qu'elle ne souhaite probablement pas partir. « Ça me convient très bien ! » Héla-t-il en se perdant dans le regard azur de la jeune femme. Il vient par la suite à déposer ses lèvres contre les siennes. Quelques minutes plus tard, il lui dit qu'ils devraient commencer à dormir. D'ailleurs suite à cela, Maxence s'endort aussitôt avec Alaska dans ses bras. Malgré les nausées il se sent bien. Il passe une nuit plutôt agréable avant de se réveiller brutalement avec une nausée atroce. Il se précipite pour se lever et rejoindre directement les toilettes. La tête dans la cuvette en train de tout ressortir l'alcool ingurgité. Maxence ne se sentait vraiment pas bien.

Je m'étais finalement endormi dans les bras de Maxence. Je n'aimais pas dormir seule, c'est certainement ce qui m'avait fait rester avec lui cette nuit. Enfin, pas seulement. Non, il y avait aussi eu ces quelques baisers que nous avions échangés pendant la nuit. Il m'a dit que je le faisais craquer quand il me regardait dans les yeux et ça, ça m'avait fait craquer. Voilà pourquoi je l'avais embrassé par la suite. Je ne regrettais en aucun cas ce que j'avais fait. Cela me faisait un bien fou d'avoir un peu d'importance aux yeux d'un homme. Cela était important après tout ce que j'avais vécu dernièrement. Je crois qu'en temps normal, j'aurais fini par partir un peu plus tard dans la nuit. J'étais du genre à fuir. Surtout les situations du genre. L'attachement, ça me faisait de plus en plus peur. Et je ne parle pas d'amour, ma dernière expérience m'avait plutôt refroidi à ce sujet. Je ne voulais pas souffrir et une fois de plus, si des problèmes pointaient le bout de leur nez, il était certain que j'allais faire de mon mieux pour partir sans me retourner, quitte à faire du mal. Mais, ce n'était pas d'actualité. Maxence était mon colocataire, avec qui les débuts avaient été difficiles. Il y avait une certaine tension entre nous et bizarrement, cela ne m'étonnait pas vraiment que nous nous embrassions cette nuit. Cela devait arriver à vrai dire. Et avant même que je me dise qu'il était temps pour moi de partir, je m'étais endormis dans ses bras et j'avais passé une superbe nuit. J'avais bien dormi et je me réveillais finalement à cause du mouvement. Je grognais un peu, fronçant les sourcils avant d'ouvrir les yeux et de m’étirer. J'étais toute seule dans le petit lit. Toujours en t-shirt et en sous-vêtement. Je m'asseyais, me réveillant doucement et me rendant finalement compte que Maxence était en train de vomir ce qu'il avait ingurgité la veille. Comme quoi, nous avions bien fait de nous embrasser cette nuit... Je m'approchais de la porte des toilettes du bungalow, restant cependant dos au mur pour ne pas le regarder. Je me souvenais ce qu'il avait dit. Il avait l'air assez pudique de ce côté. Je retournais finalement auprès du lit pour enfiler mon short de la veille et je m'absentais justes deux minutes pour aller chercher des médicaments dans mes affaires. « Max, ça va aller ? » lui demandais-je alors qu'il se trouvait toujours dans les toilettes. « J'ai des advils pour toi... » lui confiais-je ensuite avant qu'il me jette dehors.

Il s'est endormi rapidement la veille. Mais, il était content parce qu'il avait Alaska dans ses bras toutes la nuit. Avant de la rencontrer, il aimait dormir seul la nuit à par quand il ramenait une conquête. Sauf, que depuis sa rencontre avec Alaska. Il a pris l'habitude de dormir régulièrement avec elle. Du coup, il n'aime pas dormir seul  à partir de maintenant. Même si au départ, il ne voulait pas d'Alaska dans son bungalow. Il a fini par céder en lui disant qu'elle le faisait craquer dès qui la regardait. Les quelques baisers échangés, ont été aussi pour quelque chose. Il ne comprend pas pourquoi il a cédé aussi facilement. Puisque l'attachement ce n'est clairement pas pour lui. Il ne veut pas s'attacher de peur de perdre la personne qui l'aime à tout moment. Il a connu, qu'un seul amour, c'était avec Jordan. C'est la seule qui a vraiment aimé. Pourtant, cela s'est terminé en drame. Il l'a quitté pour de fausses raisons et, elle lui en veut encore. Chose compréhensible en même temps. Ça commence à être pareil avec Alaska. Il s'attache de plus en plus à-elle. Il ne sait pas comment s'en défaire. Pourtant, ces débuts avec elle n'était pas évidentes. Il y avait une tension entre eux. Toutefois, il ne pensait pas qu'il aurait embrasser à mainte reprise sa colocataire. La nuit venait de se terminer puisqu'il se lève brutalement en cause de ses nausées. Il se précipite dans les toilettes pour vomir l'alcool de la veille. Il avait encore la tête dans la cuvette quand il entend la voix douce d'Alaska. « Je ne sais pas. J'ai l'impression que mon crâne va exploser ... » Meugla-t-il avant de recommencer à vomir un peu. « Merci, c'est gentil Laska. » Même s'il n'avait pas envie qu'elle le voit de cette manière. Elle reste pour prendre un peu soin de lui. C'est adorable de sa part.