You miss me ? (alance)

Ce soir, je brave les interdits. Enfin ... Pas vraiment. Il m'a refusé de mettre un pied dans son sac de couchage ? Et bien j'allais dormir dessus. Je n'étais ni contraignante, ni prise de tête, vous voyez ? C'est donc d'un pas décidé que je me dirigeais vers le bungalow de Maxence afin de venir y dormir. Je savais qu'il m'avait banni à jamais de sa vie, je savais qu'il était en colère et que c'était le silence radio depuis la dernière dispute, mais vous imaginez vraiment que j'allais faire ce qu'il me disait de faire ? Non. Je suis bien trop têtue pour ça. S'il me reposait la question ce soir, je dirais certainement "je ne sais pas" pour la seconde fois. Mais en réalité, bien sûr que sa présence me manquait et ça me faisait terriblement chier pour tous vous dire. Je n'aimais pas ça, pas après tout ce que j'avais vécu. J'avais besoin de temps et ce type me tombait dessus, arrivé de nulle part. J'entrais discrètement dans sa chambre, il devait être une heure du matin à peu près et je retrouvais son lit vide. Je ne savais pas si j'étais contente ou non, j'étais soulagée de ne pas me faire refouler disons. J'espérais surtout qu'il n'allait pas débouler avec une fille, sinon... Surprise. Je retirais mon short pour me retrouver en slip et je gardais mon t-shirt, seul vêtement que je portais en haut. Je venais repositionner le sac de couchage avant de m'allonger dessus et de m'endormir rapidement.

ll a eu la tête en vrac toute la journée. Il n'arrive plus à apprécier ce spring break dans sa globalité. Les deux disputes rapprochés avec Alaska le chamboule intégralement. Après avoir passé la journée entière au lit, le damoiseau décide de se bouger un peu les fesses. Il prend une bonne douche pour le réveiller avant de s'habiller assez classe pour sortir faire la fête. Il rejoint la plage qui se trouvait à quelques mètres où une fête était organisé. Il passe toute sa soirée à boire toute sorte d'alcool. Il veut goûter à tout, puis ça lui permet de ne plus penser du tout. Il a donné aujourd'hui. Maxence veut simplement s'abandonner à cette soirée. D'oublier les petits tracas quotidien. C'est pour cette raison, qu'à chaque verre qu'il prenait il fumait un joint en plus. En gros, il veut se mettre minable pour tout oublier. Il tient à peine debout. Mais, il doit faire l'effort de tenir encore quelques minutes pour rejoindre son bungalow qui se trouve à cent mètres du lieu où il se trouve. Il a failli se ramasser plusieurs fois à la suite, il a un peu de mal à monter les escaliers. Il grimpe à l'étage pour pouvoir pénétrer à l'intérieur de son bungalow. Il ne se doutait pas qu'Alaska dort dans ton sac de couchage sans son accord. Max se dirige vers son sac quand il voit la silhouette d'Alaska. Il est trois heures du matin. Il ne veut pas se prendre la tête. Mais, c'est plus fort que lui. « Dégage d'ici ! Tu m'as pas compris la dernière fois ? » Dit-il en gueulant dans le bungalow ! Il veut bien être aimable, attentionné mais, faut pas ce foutre de sa gueule. Y a de limites à ne pas dépasser, même avec Max.

J'entends hurler et je serai incapable de dire si c'est dans mon rêve ou si c'est réel. Je grogne, je n'ai aucune envie de bouger d'ici. Je suis bien là, c'était paisible jusqu'ici, jusqu'à ce que... Je me redresse subitement, mes yeux écarquillés croisent ceux de Maxence. Oups. Je vais passer un sale moment. Et bizarrement, je ne m'enflamme pas, non, au lieu de ça, je m'allonge à nouveau, doucement. Je ne suis pas dans le sac de couchage, mais au-dessus. Je joue avec les mots, comme à chaque fois. « Calme-toi » dis-je finalement en le regardant. Je parlais doucement. Inutile de m'énerver moi aussi, ça va juste empirer les choses. « Allonge-toi avec moi... » le suppliais-je doucement, me redressant juste un peu pour attrapais le tissu de son t-shirt et l'attirer sur le lit. C'était déstabilisant à vrai dire. Je ne connaissais pas Maxence, je n'avais aucune idée de comment agir avec lui à cet instant. Je ne savais pas non plus comment il allait agir suite à mon comportement. Comme quoi, finalement, je ne lisais pas si bien que ça en lui, il était bien plus mystérieux qui ne pouvait le penser à mes yeux. J'inspirais doucement et je me mis à froncer des sourcils en sentant une odeur bien particulière. La weed. Wow wow wow. Il se drogue ? Je ne m'en suis jamais rendu compte jusqu'ici. Je me réveillais d'un coup et je me rendais compte qu'il était juste en mode "épave". « Tu as bu ? Tu te drogues ? » lui demandais-je alors en stressant un peu d'un coup.

Il préfère lever la voix que de venir la secouer sévèrement où même de fracasser quelque chose dans la chambre. Il n'est pas assez riche pour rembourser quoique ce soit. Il continue de crier pour qu'Alaska puisse ouvrir les yeux et voir qu'il était extrêmement sérieux. Il ne veut pas la voir sur son sac de couchage en train de dormir paisiblement. Ni même la voir dans une tenue comme celle qu'elle porte quand il rentre dans sa chambre. Il avait été clair la dernière fois. Il lui avait interdit de le rejoindre que ce soit pendant le spring break comme à Harvard. La jeune femme ne semblait pas prendre Max au sérieux. C'est ça qui l'énerve davantage. Il ne rigole pas, il veut qu'elle dégage d'ici. Qu'elle déguerpisse loin de sa vue. Pourtant, elle ose lui dire de se calmer. Le truc qui l'énerve encore plus. Depuis quand elle lui donne des ordres ? C'était la goutte d'eau qui fait déborder le vase. « Sors de là Alaska. Je ne rigole plus ! » Il ne veut pas en venir aux mains. C'est une femme et, il ne tape pas les femmes. « Hors de question. » Dit-il en retirant la main d'Alaska sur son t-shirt ! Elle ne veut pas comprendre, où elle le fait exprès ? Elle a beau être un volcan qui pourrait entrer en éruption. D'être une fausse calme. Elle ne me fait absolument pas peur. Il sait être distant et détaché des femmes. Une facette que la jeune femme n'avait pas encore vu. Il a beau être charmeur, attachiant, même entreprenant. Il sait tout de même être toute autre chose à la fois. Il avait les yeux rouges et une odeur de weed mélangé à l'alcool. Le mélange généralement ne fait pas bon ménage. Mais, il s'en fout. Maxence voulait se changer les idées, chose qu'il a réussi à la perfection jusqu'à qu'il retourne dans sa chambre. « Qu'est-ce que ça peut te foutre ? » Il fait ce qu'il veut et quand il le veut. S'il veut se défoncer, il se défonce s'il veut picoler, il va boire. C'est ainsi depuis des années, ce n'est pas aujourd'hui, qu'il décidera de changer.

Il était vraiment en colère. Comment j'avais pu le mettre autant dans cet état ? Je ne comprenais pas vraiment. Est-ce que je l'avais touché à ce point ? Est-ce qu'il n'avait juste aucune envie de se faire chier avec moi ? Les deux me faisaient peur. Soit, il était un minimum attaché à moi pour que j'arrive à lui faire du mal, soit il en avait absolument rien à faire et il venait de m’éjecter de sa vie. Cela me faisait du mal en retour, j'avais peur de m'attacher à lui, c'est pour cela que j'avais mis des distances et que je l'avais repoussé avec force. D'un autre côté, je m'étais déjà attachée à lui. Je le savais très bien, je me voilais juste la face. Ce n'était pas méchant de s'attacher à quelqu'un, c'était une pratique plutôt courante dans ma vie. J'étais sentimentale, j'avais un cœur qui dégoulinait d'amour. Sauf que là, c'était Maxence qui s'appliquait à me repousser. Je voulais simplement qu'il se calme un peu, pas la peine de me hurler dessus. J'essayais de le rapprocher de moi, de l'inviter à s'allonger avec moi dans son petit lit. Mais ma main fut rapidement chassée. Je n'avais pas envie de partir. J'inspirais profondément avant de froncer les sourcils. Ça sentait la weed. Il se droguait ? Il avait bu aussi. J'en étais certaine. De toute façon, ça se voyait à sa tête et à son état minable dans lequel il était. Qu'est-ce que ça peut me faire ? Je passais une main dans mes cheveux sans pour autant bouger. Je suis toujours sur son lit, assise et un peu sonnée par le réveil brutal. « Justement, je m'inquiète pour toi là... » Au cas où il n'aurait pas compris. Je me levais finalement, attrapant les avant-bras du jeune homme. Il avait l'air quand même vachement imbibé d'alcool et ça allait m'aider. Je lui faisais un léger croche-patte pour qu'il tombe délicatement sur son lit. J'arrivais à gérer les personnes ivres, c'était une question d'habitude à la Mather House. Maladroitement, je me retrouvais entraînée dans sa chute, mais je me redressais tout aussi rapidement. « Je suis désolée... » lui chuchotais-je doucement. Ce n'était pas si facile de mettre sa fierté de côté. Ça l'était un peu plus là que nous nous trouvions dans la pénombre.

Il n'arrive pas à se contrôler lorsqu'il est énervé. Encore plus quand il a des litres et de la drogue dans le sang. Il la repousse comme elle a pu lui faire à leur dernière rencontre. Max a voulu être agréable avec elle, de l'aider avec sa cheville endommagé après une chute dans l'eau. Rien de bien méchant. Pourtant, elle a réussi à toucher son égo. Il ne veut pas s'attacher à quelqu'un de peur de les perdre à la suite. Sans s'en apercevoir, il s'est déjà attaché à Alaska. Il veut mettre des distances comme elle a fait avec toi. Donc, son énervement était peut-être la solution pour qu'elle s'éloigne. Qu'elle l'oublie. Qu'elle raye de sa tête l'endroit où il dort pendant le spring break et à la Mather. C'est pour ça qu'il attrape la main d'Alaska pour qu'elle arrête de le pousser contre elle. Il n'a fait que crier et elle continue à vouloir le calmer. Il est complètement perdu. Il est dans un état minable en cause de l'alcool et la drogue. Étant un dealer il sait où trouver les bons ingrédients pour se mettre minable. Digne d'une épave au fond de l'eau après plusieurs années. C'est le cas ce soir. Il ne tient plus debout, il ne tient pas droit, il a les yeux totalement éclaté sans parler de son haleine de rat. « Tu n'as pas à faire ça. Je ne suis rien pour toi, tu me l'as fait comprendre la dernière fois ! Stop tout ceci, immédiatement. » Réplique-t-il méchamment ! Il n'a pas envie de mâcher ses mots avec elle. Maxence veut lui faire comprendre les choses. Que tout soit clair entre eux ! Le damoiseau n'est pas dans son état normal. On ne pourra pas lui reprocher d'avoir été franc avec la jeune femme. Il n'arrête pas de l'être. Or, aujourd'hui il en a marre de se faire rejeter constamment. C'est terminé ! Étant donné qu'il ne tient pas debout, Alaska se lève pour lui faire un petit croche-patte pour qu'il tombe délicatement sur le lit. En faisant ça, la jeune femme est entraînée dans la chute. « Tu peux te les mettre où je pense tes excuses. » Darda-t-il à son encontre, en se reculant d'elle. Il laisse un certain espace entre eux. Ils se retrouvent dans la pénombre sans pour autant, s'adresser se regarder dans les yeux. Maxence n'y arrive pas. Du moins, il n'y arrive plus. Puisqu'à chaque fois qu'il ancre son regard sur celui d'Alaska, il craque encore plus pour elle. Et, il ne veut pas. Comme elle ne veut pas s'attarder avec Maxence.

Le calmer allait être plus compliqué que prévu. Je ne voulais pas partir. Je ne voulais pas non plus d'une énième dispute. Un terrain d'entente entre nous deux serait parfait. Il fallait vraiment que l'on trouve quelque chose, qu'il y ait un moyen que l'on puisse passer du temps ensemble sans que cela se termine en règlement de compte. Je n'avais aucune envie de le regarder comme un inconnu seulement parce que je suis trouillarde de le porter un minimum dans mon cœur. Et puis, cela ne me ressemblait tellement pas. Je n'étais pas du genre à vouloir faire du mal gratuitement, alors il fallait clairement que je rattrape mon comportement de la dernière fois. Le problème, c'est que dans ma tête, c'était le foutoir complet. D'un côté, il était hors de question que j'accorde la moindre importance à cet homme et de l'autre, il était déjà clairement trop tard. J'étais un peu assommée par son réveil brutal, puis finalement, je comprenais petit à petit ce qui se passait. Il avait bu et fumé, ça se sentait et surtout ça se voyait à l'épave qu'il était. Je m'inquiétais pour lui et c'était étrange pour la situation était inversée par rapport à la dernière fois. J'avais en face de moi, le reflet de mon comportement d'il y a quelques jours. Il parlait méchamment et il m'en faisait mal au bide. « Je ne peux pas... » lui soufflais-je tristement en fronçant les sourcils. Il ne comprend donc pas ? Je me lève enfin, m'agrippant à lui au niveau de ses avant-bras pour le faire tomber sur son lit. Je tombe avec lui, mais je fais attention à ne pas faire de geste brusque pour ne pas lui faire mal, et puis.. je me redresse finalement pour remettre une distance de sécurité entre nous. Mes excuses ne sont pas acceptées, au moins elles étaient sincères. « Alors ça s'arrête ici ? » lui demandais-je dans un chuchotement. Qu'est-ce qui s'arrête au juste ? Je n'en savais tellement rien, j'étais vraiment perdu pour le coup. « Maxence, regarde-moi » lui demandais-je doucement alors que mes yeux étaient rivés sur lui. Si je dois redevenir une inconnue, qu'il me le dise dans les yeux.

Il sait que ça ne mènera à rien de le calmer. Sur l'instant, il est tellement énervé que ça ne ferait qu'empirer les choses. En rentrant chez lui, il ne pensait pas avoir une énième dispute avec la même personne. Il n'a pas envie de ça. Il aurait voulu rentrer chez lui et pouvoir aller dormir directement. Ce n'était pas le cas. Il rentre dans son bungalow pour voir allonger Alaska sur son sac de couchage. Il lui a formellement interdit la dernière fois. Elle n'a donc rien compris à ce qu'il lui avait dit en quittant les lieux. Ça l'énerve de voir qu'on ne respecte pas ce qu'il dit. Aujourd'hui en lui réclamant de quitter son bungalow. De partir d'ici. Mais, l'idée de la savoir devant lui était plaisant. Il aimerait mettre une étiquette sur ce qui le lie à-elle. De savoir ce qu'elle pense de lui. Il n'avait pas l'esprit tranquille ce soir. Il était tellement une épave avec ce qu'il venait d'ingurgité dans son sang qu'il n'avait pas les idées claires. Sur le coup, il est distant et froid avec la belle brune. Il veut lui faire comprendre le mal qu'elle lui avait fait la dernière fois. En espérant qu'elle le comprend. Sinon ça serait une cause perdue. « Pourquoi ? Je ne comprends plus rien ... » Même s'il est encore vachement énervé il arrive à adoucir légèrement sa façon de parler. Il veut des explications, il ne restait pas une minute de plus dans cet état. Puisque si Maxence se retrouve aussi bourré et drogué, c'est que ses disputes à répétition avec Alaska le blesse un minimum. C'est qu'il s'est attaché à son petit rayon de soleil. Clairement. Alaska même si elle peut être un volcan, où un nuage de tempête. Elle reste le rayon de soleil de Maxence. Après, qu'il soit tombé sur son lit il se redresse doucement pour être face à Alaska. Avec un espace considérable entre nous. Tant que la situation n'est pas éclaircie, l'espace restera de la même manière. « Qu'est-ce qui s'arrête ici ? » Dit-il en essayant de comprendre ce qu'elle essaye de lui dire. Puisqu'au fond ils sont rien, pour l'instant. Simplement deux personnes qui ne cesse de se disputer à chaque fois qu'ils passent du temps ensemble. C'est plutôt une relation destructive pour Alaska comme pour Maxence. Toujours la tête en vrac, le damoiseau regarde le sol. « Je ne peux pas. À chaque fois que je te regarde, je craque encore plus. Il ne faut pas. » Héla-t-il en ancrant son regard dans le sien. Même s'il ne peut pas, il essaye de faire un effort pour elle.

La situation était en train de changer d'une manière inattendu. Je ne pensais pas que cela arriverait jusque-là. Je pensais que dans le meilleur des cas, il allait soupirer et accepter ma présence. Peut-être que nous aurions repris notre "routine" et puis, ça aurait été mieux. Au moins, j'aurais retrouvé la présence rassurante de Maxence, j'allais pouvoir continuer à dormir à ses côtés et aussi passer quelques journées en sa compagnie. J'aimais bien être avec lui. Je faisais en sorte de ne pas montrer mon attachement pour le jeune homme parce que je supposais que c'était "trop tôt" pour ça. En même temps, je ne clamais rien et je n'espérais rien. Mais avoir de l'attachement pour un homme et apprécier de plus en plus sa compagnie, ce n'était pas anodin. Dans tous les cas, je sentais que la situation m'échappait et qu'elle glissait vers un terrain dont je n'avais plus vraiment envie de parler. Mais je ne pouvais pas mentir non plus, de toute façon, j'en étais clairement incapable. Donc non, je ne pouvais pas stopper tout cela, tout ce qui était en train d'arriver. Je crois que je n'en avais aucune envie. Maxence semblait finalement se calmer, du moins, sa voix s'adoucissait. Le pauvre, il était ivre et sous l'emprise de la drogue, bien sûr qu'il ne comprenait rien. Je pinçais mes lèvres en le regardant comme si cela allait m'excuser. Je me levais, l'obligeant à s'allonger sur son lit. Je me trouvais emporté dans la chute sans le vouloir, mais nos distances furent respectées rapidement. Je m’asseyais au bord du lit, je n'avais aucune idée de l'heure qu'il était, mais en tout cas, nous étions dans la pénombre. « Je ne sais pas » chuchotais-je alors que je sentais mes joues rougir. Je voulais qu'il me regarde, c'était la moindre des choses. Nous étions là après une énième dispute et je n'avais pas envie de m'échapper pour autant. Pour une fois. Puis, il se mit à parler doucement, me regardant dans les yeux cette fois. Je n'en revenais pas de ce qu'il venait de dire. Il est sérieux là ? J'étais vraiment surprise, les yeux écarquillés et sans réfléchir, je m'approchais doucement de lui, coupant ma respiration sans le vouloir. Je posais doucement mes lèvres sur les siennes, pour l'embrasser délicatement. J'avais un peu peur de me faire rembarrer. Mais bon, je n'étais plus à ça prés.

La situation actuelle dépasse exhaustivement le jeune homme. Il ne pensait pas croiser sa colocataire dans son bungalow. Il croyait avoir été clair la dernière fois. C'était la première fois qu'il agissait de cette façon-là avec elle. Il pense qu'elle aurait compris toute seule. Ce ne fut pas le cas. Aujourd'hui, ils se retrouvent une énième avec une dispute en prime. Il devrait être habitué à force. Il ne cesse de se prendre la tête avec Alaska. Malgré tout ceci. Maxence était plus que ravi de voir Alaska ne pas respecter les règles qui lui avaient imposés. Pourtant, ça devrait être le contraire. À croire qu'elle lui fait tourner la tête. Il est perdu. Intégralement. En prime, elle vient jusqu'ici pour dire quoi. S'ils arrêtaient tout ça ? Tout cela quoi ? Ils n'étaient précisément rien. Cela rime à quoi tout ceci ? Elle l'envoie sur les roses et, le lendemain elle revient comme une fleur près de lui. Désolé mais, ça ne fonctionne pas comme cela avec Maxence. Il n'aime pas les gens indécis. Tout de même, il essaye d'avoir les idées claires face à Alaska. Mais, c'était peine perdue. Entre l'alcool et la drogue, il ne comprend rien de la situation. Il sait simplement qu'il aurait dû continuer à faire déguerpir la jeune femme de sa pièce. Il n'a pas réussi. Trop faible. Probablement. C'est elle qui le rend aussi faible. Elle est sa faiblesse. Pourtant, il l'a connait pas depuis longtemps. C'est surtout cela, qui n'arrive pas à comprendre. Comment il a fait pour s'attacher autant à Alaska. Alors, qu'il est le pro du non attachement sentimental avec une tiers personne. Il finit tout de même par regarder la jeune femme qui se tenait assise devant lui. Il venait de dire ce qu'il ressentait. Le pourquoi il la repousse autant ainsi que l'attitude attentionné qui a pu avoir à son encontre. Deux choses totalement contradictoire. Il le sait parfaitement. Il se surprend lui-même à dévoiler autant de choses à la jeune femme. Il continue de la regarder sans croire qu'elle allait faire un acte pareil. Il était toujours assis sur son lit quand il sent la respiration d'Alaska s'approchait de son visage. Puis d'un coup, plus rien. Il sent simplement les lèvres douces d'Alaska se déposer sur les siennes. Un baiser délicat certes. Mais, un baiser tout de même. Il prolonge finalement le baiser de la même manière qu'elle. Il ne comprend pas trop étant encore bourré. Toutefois, Maxence se contente de profiter de l'instant précis.