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Retour des vieux démons ♥ PRIALYA

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Retour des vieux démons
— Prialya ❤

Cette petite phrase qu'il venait de dire, c'était une phrase que j'aurais aussi pu sortir. J'ai confiance en lui, mais pas en elles, pas en toutes ces personnes qui peuvent s'intéresser à lui, comme Cornélia par exemple, pas en toutes les personnes qui peuvent démonter notre couple et y prendre du plaisir alors qu'on a tout pour être heureux, qu'il suffit juste qu'on arrête d'écouter les gens qui ne savent en rien comment ça se passe entre nous. Je comprends ce qu'il ressent, je sais que c'est normal, que c'est logique et qu'avec le temps, peut être que ça s'atténuera, mais j'ai hâte que ça s'atténue parce que je n'ai pas envie de perdre mes amis même si je refuserai de le perdre lui avant toute chose, ce qui explique aussi pourquoi j'évite les disputes. Je n'ai pas envie que l'une d'entre elles aillent trop loin et qu'on tienne des propos que l'on ne pense pas, j'ai vu pendant dix mois qu'on était les rois pour ça. « J'aime pas du tout l'idée de savoir que tu peux croiser Cornélia sur le campus, encore moins l'idée que tu papotes avec Andrea ou Ariel parce que malgré tous mes efforts je sais qu'elles ne me font pas confiance et pensent que je vais te faire du mal, mais c'est pas pour ça que je t'empêche de le faire... Et ne parlons pas de Brynn ou Leevy ou je ne sais qui... Sauf Caly. » Caly c'est son grand amour, son premier amour et pourtant c'est la seule dont je n'ai pas peur parce que j'ai confiance en elle, la preuve que pour être totalement serein, il faut avoir confiance dans les deux parties. « J'aime aussi l'idée de finir ma vie dans une tour comme la belle au bois dormant avec son prince charmant... Mais on a tout le temps de quand on sera vieux pour faire croire qu'on est mort au lit... Notre vie aujourd'hui c'est pas ça, c'est pas juste ça, t'as besoin de tes amis, j'ai besoin des miens, j'ai besoin que ça devienne les nôtres que ça soit plus juste toi plus moi mais un vrai nous. » Qu'on passe une nouvelle étape dans notre relation. Attention je lui demande pas qu'on emménage ensemble non, mais peut être qu'on s'investisse un peu plus pour montrer à tous ces rageux qu'on a pas besoin de vivre dans un cocon pour que notre relation marche. « J'ai pas envie d'y aller si je sais que tu te fais un sang d'encre... » Même si de l'autre côté je n'ai pas du tout envie de ne pas passer du temps avec Matthéo. Puis il vient à remettre sur le tapis les sentiments du jeune homme. Je baisse les yeux puis je finis par m'approcher de lui et les relever pour les planter dans les siens : « J'ai jamais eu un Matthéo face à moi qui m'a avoué m'aimer Priape, mais je sais que c'est le fouilli dans sa tête comme ça a pu l'être à un moment dans la mienne. Sauf que ça peut évoluer, il peut trouver quelqu'un, passer à autre chose, comme tu l'as fait avec moi après Caly... Si tu n'as pas confiance en lui, moi j'ai confiance en lui et je sais qu'il me respecte trop, qu'il tient trop à notre amitié pour faire quoi que ce soit qui me rendra malheureuse ! » S'il n'a pas confiance en Matthéo qu'il ait au moins confiance en notre amitié et en le respect que le jeune Silver peut avoir envers les gens qui comptent pour lui.

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Mon aveu finit par conduire au sien : j’avais confiance en elle, pas en eux… Et Talya lâcha à son tour qu’elle n’aimait pas l’idée de me savoir avec Lia sur le campus. « Y’a pas de soucis à se faire, y’a jamais rien eu entre nous, c’était rien… » Du flirt, je l’avais voulue dans ma jeunesse et forcément quand on s’était retrouvés célibataire elle et moi, à Harvard, y’avait quelques mois de cela, on s’était un peu cherchés… Mais sans se trouver. Je n’avais pas le temps d’épiloguer sur la blonde que d’autres noms de demoiselles s’échappaient des lèvres de ma petite amie : ceux de mes deux meilleures amies, Andrea ou encore Ariel. Deux essentielles à ma vie qui n’appréciaient pas du tout ma Talya, raison pour laquelle ma petite amie n’aimait pas vraiment l’idée que je sois aussi proche d’elles. « Ce sont mes meilleures amies. Rien de plus. » Un argument irrecevable surement, vu que c’était celui que Talya m’avait servi avant de finir dans les bras de Matthéo. Oui, la frontière entre l’amitié et l’attirance était mince parfois. Malgré tout, riche de mon expérience avec Elia par le passé, je ne comptais pas franchir cette barrière à nouveau avec mes amies. Bref, il y avait beaucoup d’autres représentantes de la gente féminine avec qui elle n’aimait pas me savoir : Brynn, Leevy… L’exception c’était Caly. Peut être parce que notre histoire avait un point final assez clair. « Tu devrais pourtant avoir peur, elle a fini dans mon lit à la DH l’autre jour… » confiai-je alors avec un petit sourire amusé avant de me dépêcher d’expliquer, histoire qu’elle ne flippe pas : « Elle a de plus en plus de symptômes à cause de sa tumeur et elle s’est cru deux ans en arrière... Elle a un peu halluciné quand je lui ai dit que j’étais papa et amoureux d’une autre tu imagines bien… » J’avais pas eu l’occasion de raconter cette scène à Talya encore. Si je la racontais avec humour, c’était pour mieux masquer mon inquiétude croissante à l’égard de Calypso. Et finalement, on en revint sur le cœur de notre problème : ma jalousie étouffante, ma tendance à vouloir Talya rien que pour moi… On était d’accord que ce n’était pas sain pour nous, pour notre couple, que l’on ne pouvait pas s’isoler et se couper de tous. Il nous fallait garder des contacts avec nos amis, faire tout pour s’en trouver des communs d’ailleurs, pour éviter d’avoir à sortir chacun de notre côté. J’hochai la tête pour approuver. Je lâchai un peu de lest, cédant pour l’île de Pâque. Même si… Matthéo quoi. Je le savais qu’il était dingue d’elle, je le savais et le pire c’était que je le comprenais. Je les avais aussi moi ses sentiments pour la blonde, j’avais aussi essayer de lutter, de les effacer, en vain… Talya avait eu le droit aux aveux de son meilleur ami sur ses sentiments, elle ajouta que c’était le fouillis dans sa tête, mais elle ajouta qu’il pourrait trouver quelqu’un, passer à autre chose, citant ma relation passée avec Caly comme exemple… « Et si il trouve quelqu’un ? Si il se met en couple, qu’il est heureux, ça te fera quoi ? Parce qu’il me semble que tu avais pas super bien réagi quand il a commencé à se rapprocher de Leevy… » Parce que la voir jalouse des filles qui me tournaient autour, c’était flatteur. La voir péter un câble à cause des fréquentations de son meilleur pote, ça n’allait que jeter de l’huile sur le feu de ma paranoïa.
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— Prialya ❤

« Comme toi j'ai pas confiance en elle. Et pour Ariel et Andrea pas de jalousie, je sais juste qu'elles me portent pas dans leur coeur et ne doivent pas s'empêcher de te le dire... » J'explique les noms que j'ai donné face à sa réaction. Les deux dernières je m'en fous sauf quand elles me traitent de tous les noms ou je ne sais quoi devant Priape, la première, je ne la connais pas mais elle m'a l'air bien asse aguicheuse et puis c'est une mather... Rien a voir avec les meilleures amies desquelles on doit se méfier, je ne fais pas de mon cas une généralité, j'ai assez de recul sur la situation pour me rendre compte que j'ai surement mal qualifié notre relation dès le début, que je me suis voilée la face, qu'on s'est menti tous les deux, mais maintenant je sais que je suis en accord avec moi même. J'aime Priape, j'adore Matthéo ou je l'aime oui mais comme un frère, comme mon frère qui est décédé parce que Matthéo a pris ce rôle, qu'il m'a épaulé comme mon frère l'aurait fait. Alors que Priape arrête de s'en faire, si on peut coucher avec son meilleur ami, on ne couche pas avec son frère. Enfin... Matthéo est vite eclypsé quand on parle de Caly et ce n'est pas parce que ma méfiance se réveille mais bien parce que je suis inquiète. Plus que l'ex de mon petit ami c'est devenue une amie et la dernière fois que j'ai été la voir, je ne l'ai pas trouvée en forme. « Tu l'as revue depuis ? Tu sais si ça va ? Je l'ai pas trouvée en forme la dernière fois ! Tu lui as parlé de l'opération ? » Voilà, quand on a confiance en quelqu'un les inquiétudes sont bien différentes même si Calypso a pris Priape pour son petit ami. Elle pourrait bien l'embrasser dans ce genre de situation que je ne pourrais lui en vouloir, ou lui demander de l'embrasser sur son lit de mort que je ne pourrais pas en vouloir à Priape de le faire... Idiote ? Peut être, il faut souvent se méfier de l'eau qui dort, mais j'aime être naïve en amitié parce que ce genre de truc, l'amitié, l'amour, la fraternité, c'est censé être beau dans un monde où tout va bien. Mais ça c'est quand les amis ne font pas n'importe quoi. J'ai fait n'importe quoi par rapport à Andrea je le reconnais, mais ce n'est pas pour ça que je pardonne plus facilement. Je regarde Priape et mes yeux se posent sur le lit. « Assis toi, je te jure que c'est la dernière fois que tu vas me poser cette question. » J'ai déjà répondu au sujet de Matthéo et Leevy non ? Enfin je sais pas. Je m'assoies à côté de lui et je le regarde droit dans les yeux : « D'une j'avais aucune envie de me dire que Matthéo pouvait partir avec une fille et s'y attacher à l'époque, parce que c'était en quelque sorte facile de savoir qu'il serait là dans ma peine. De deux je t'ai déjà dit que si les choses en sont là où elles en sont avec Leevy ce n'est pas parce qu'elle a couché avec Matthéo mais bien parce qu'elle ne trouve rien d'anormal à avoir fait tatouer ton prénom dans sa nuque alors que je suis censée être son amie et qu'elle savait à quel point je t'aimais même à cette époque où on était plus ensemble. » La deuxième partie de la phrase, je suis sûre de l'avoir déjà dit plusieurs fois, la première je sais pas, mais c'est logique, enfin on s'est quand même embrassé à Halloween, en Ukraine... il sait bien que les bras de Matthéo ont été ceux que j'ai trouvé quand il n'était pas là parfois, c'est pour cela qu'il est si réticent à me voir partir sur l'île de Paques avec lui. « Priape. Je ne me serai pas remise avec toi si je n'avais pas été sûr de ce que je ressentais pour Matthéo n'était que de l'amitié, j'aurais surement été malheureuse de pas t'avoir dans ma vie, mais je n'aurai pas pris le risque de te faire souffrir et de t'humilier une seconde fois. » Altruiste, qui fait passer les autres avant sa petite personne, ça c'est moi, qu'il ne l'oublie pas alors qu'il arrête de s'en faire. « Et si Matthéo a besoin de temps pour faire disparaitre ses sentiments, je m'éloignerai de lui le temps qu'il faudra. »

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Je comprenais, oui, le manque de confiance donc je me contentais d’une petite moue, parce que qu’importe ce que je pourrais dire sur Lia et moi, ça ne changerait rien… Et évoquer le flirt qu’il y avait pu avoir entre nous il y a quelques mois risquait surement de plus m’enfoncer qu’autre chose… Quant aux potentielles médisances de mes meilleures amies, je la rassurai, ou du moins je tentai de le faire : « Mais non, on ne fait pas que de parler de toi… » Talya était même devenu un sujet tabou entre Andy et moi, parce qu’il semblait impossible de faire changer la demoiselle d’avis au sujet de son ex meilleure amie. Ariel était un peu moins véhémente contre ma petite amie depuis qu’elle avait son Joa, j’avais pu le constater aux enchères. « Je suis certain qu’avec Ariel tu pourrais finir par t’entendre… » Puis côté potes qui critiquaient, Talya avait surement son lot aussi de son côté : « Tu vas pas me faire croire que Sienna chante mes louanges quand vous êtes toutes les deux… » On avait vraiment besoin de se trouver des amis communs. C’est d’ailleurs ce qu’était un peu Calypso pour nous. On en vint à parler d’elle, et je confiais un épisode troublant, lorsqu’elle s’était cru deux ans en arrière, se glissant dans mon lit et venant me papouiller avant que je ne finisse par lui révéler la vérité. « Non je ne l’ai pas revue, mais je sais qu’elle est au spring break donc c’est que ça va… » Les médecins ne l’auraient pas laissé embarquer dans un tel voyage si son cancer commençait à être trop symptomatique. « Elle veut pas entendre parler de l’opération. J’avais évoqué l’idée de la faire changer d’avis avec Léo, mais elle a trop peur des risques de séquelles ensuite. » grimaçai-je alors, me sentant tellement impuissant devant cette décompte morbide que mon ex s’imposait. « Et puis, comme c’est compliqué entre elle et lui en ce moment, on ne s’est pas reparlé. » Puis Léo et moi, ça n’avait jamais été simple. Peut être que je devrais passer par sa petite sœur, puisque j’avais découvert qu’elle était dunster et que c’était ma bizut. « T’as des idées toi, pour la faire revenir sur sa décision ? » Après tout, puisque Talya était également son amie, peut être qu’elle avait quelque chose en tête pour la faire changer d’avis. Et après cet aparté calme et posé, l’angoisse et la jalousie réapparurent en même temps que le sujet Matthéo. Je ne serais jamais serein vis à vis du mather parce que tout simplement, je le savais amoureux de Talya. Je finis par obtempérer, me posant sur le lit, attendant donc l’explication qu’elle me promettait pour clore à jamais ces peurs dans ma tête. Elle finit par s’asseoir aussi à côté de moi, regard planté dans le mien, elle reprit la parole, justifiant une nouvelle fois sa réaction en apprenant pour Matthéo Leevy. Déjà, quand elle avait appris pour eux, elle n’était pas prête à laisser partir le garçon, à la voir s’attacher à une autre, elle avait besoin de savoir qu’il serait là pour elle. Et ensuite, elle me répéta que c’était surtout l’histoire du tatouage qui l’avait éloigné de la blonde. « Ca veut rien dire, c’était un pari stupide… On va se faire effacer nos tatouages, tous… Royce, Leevy et moi, après le spring break. » Parce que soleil et laser ne faisaient pas bon ménage. Bref, ce n’était pas tant ça le problème, c’était surtout le mather et son amitié ambiguë avec lui. Elle était sûre d’elle, affirmant qu’elle ne se serait jamais remise avec moi si cela n’avait pas été le cas. « Toi tu es sûre, mais lui… » Il l’aimait surement toujours. Même la mémoire en vrac, les souvenirs de Talya envolés, il finissait par l’embrasser c’était bien la preuve qu’il éprouvait une attraction irrépressible vers elle. La dernière phrase de ma petite amie, enfin, me détendit un peu. Elle était prête à s’éloigner de lui si elle sentait ses sentiments trop présents. « Tu vas lui demander alors ? Où il en est dans tout ça ? » Il allait pouvoir nier c’était sûr, mais j’avais espoir qu’en respect pour Talya, il serait honnête sur ses sentiments. Imaginer cette discussion entre eux néanmoins, cela fit réapparaitre rapidement ma crispation. « Je préférais le plan du départ : celui où l’on se barricadait dans notre chambre pendant deux semaines… » soufflai-je avant de venir embrasser les lèvres de la jeune femme avec douceur. Je n’allais pas passer un très bon week-end pendant qu’elle serait sur l’île de Pâque c’était certain, mais c’était aussi la meilleure preuve que je pouvais lui donner concernant la confiance que je lui accordais, la laisser y aller là bas sans jouer les espions à la suivre partout…
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— Prialya ❤

« J'espère bien ! Et j'espère aussi pour Ariel je pense qu'on a eu un mauvais départ mais qu'on est pas si différentes qu'elle s'entête à le croire. » La petite quincy est plus timide que je ne le suis oui mais il y a une chose qu'on a en commun c'est notre envie d'avancer dans la vie sans faire trop de vague, sans que les regards ne soient toujours braqués sur nous. Elle ne pense pas que je suis comme ça elle pense sûrement que je suis quelqu'un qui aime être dans la lumière et qui aime faire du mal aux autres mais elle se trompe et elle est beaucoup plus ouverte pour que je lui montre que Andrea. En effet malgré les efforts mon ex meilleure amie ne démord pas de sa position  et il paraît impensable qu'on puisse manger l'une en face de l'autre sans que cela ne dégénère. Je trouve ça triste. Avec le temps peut être que cela changera. Je l'espère sincèrement. « Sienna est un cas désespéré que veux tu... elle est heureuse de me voir revivre et que je sois avec toi mais elle ne peut pas s'empêcher de te tacler des qu'elle le peut... mais elle va faire des efforts ! Je l'espère ! » Beaucoup d'espoir pour les relations autour de nous. Si tout le monde pouvait comprendre qu'on est mieux ensemble que séparément et que c'est tout ce qui compte ça serait bien. Chacun se mêlant de ses affaires c'est une douce utopie mais on peut toujours y croire. « J'ai pas encore trouvé la solution miracle malheureusement ! J'ai essayé de la faire changer d'avis la dernière fois mais elle m'a dit la même chose que tu viens de me dire ! Faut que je la vois et que je vois Leo ! Je sais pas ce qu'ils foutent tous les deux mais ça m'a l'air d'être aussi compliqué que nous ! Faut pas se séparer quand on s'aime ! » Et ces deux là s'aiment plus que tout c'est sur! Ils ne devraient pas passer plus de temps séparés surtout si elle est vraiment décidée à ne pas se faire opérer elle va louper les pkus beaux moments de sa vie en couple avec Leo... Quel gâchis ! « J'ai le droit de voir Leo c'est bon ?  » Dis je à Priape en le regardant et en rigolant. Un peu d'humour dans ce monde de brut ne fait pas de mal ! « Ça veut rien dire je le sais mais c'est pas correct vis à vis de moi ! Elle pourra dire ce qu'elle veut si j'étais revenue avec Royce tatoué sur la peau volontairement même pour un pari elle l'aurait mal pris et tu te serais posé des questions sur ce qui me liait à lui. »
Qu elle ne nie pas une évidence et lui non plus parce que avec sa jalousie il n'aurait pas apprécier de voir le prénom d'un autre sur mon corps à chaque fois qu'il me déshabille. En même temps c'était assez glauque quoi mais moi j'avais appris à ne plus y faire attention et puis maintenant qu'ils étaient décidés à effacer ces stupides paris ça allait peut être régler un peu les choses. « Si l'occasion se présente j'essaierai de savoir où il en est mais tu connais Matthéo  est un coureur et il est assez fier il va pas me livrer sur un plateau d'argent qu'il est toujours amoureux de la fille qui a préféré le laisser de côté pour se remettre avec son pire ennemi... »
Je lui fais un petit clin d'oeil. Il y a bien pire que Priape mais le passé des deux jeunes hommes était déjà compliqué avant que je n'apparaisse dans l'équation alors ce n'est pas pour arranger les choses.
« On peut se barricader dans la chambre jusqu'à l'île de pâques déjà... et je pense que ça suffira pas pour faire pardonner ta mauvaise humeur et ta putain de tête de mule d'aujourd'hui alors il faudra qu'on se barricade à  nouveau à mon retour.... »
Mon sourire est de retour et le ton est beaucoup plus détendu si bien que je suis contente de le voir s'approcher de mon visage pour m'embrasser doucement. Je me rapproche de lui et c'est moi qui fait un nouveau pas pour l'embrasser le contact avec ses levées ayant été beaucoup trop court juste avant. Je déteste quand on se prend la tête mais les retrouvais les sont encore meilleures pas vrai ?

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 « Puis Ariel est avec ton cousin maintenant… » Je savais que c’était pas son cousin vraiment de sang, mais plutôt son ancien cousin par alliance, mais bon j’aimais quand même appuyer sur ce lien, histoire ainsi de souligner que de nouveaux dérapages entre eux risquaient de paraître incestueux. « Je t’ai pas raconté qu’on a failli se taper dessus avec Joa d’ailleurs ? » demandai-je avec un fin sourire en repensant à cette scène, au quiproquo qui nous avait opposé et qui aurait vraiment pu mal tourné si on avait pas fini par fini par saisir qu’il y avait confusion sur les personnes dont on parlait alors lui et moi. J’étais content de voir qu’en tout cas du côté de Talya, elle envisageait sérieusement du mieux avec Ariel, parce que bon avoir zéro ami en commun ça n’allait pas aidé. Même si j’aimais nos têtes à têtes, on ne pouvait s’épanouir en tant que couple en restant enfermés dans notre bulle. Pour Andy, pour l’heure, je savais que la jeune femme était encore trop farouchement fâchée par rapport à Maxime, alors je ne mettais pas le sujet sur le tapis, préférant rétorquer que je n’étais pas non plus dans les petits papiers de ses meilleures potes à elle, Sienna en tête de liste. Je rigolai, façon de montrer mon scepticisme quand Talya me raconta que la VP allait faire des efforts vis à vis de moi. « On verra ça alors… » On avait heureusement Caly en commun, et c’était l’inquiétude qui prédominait quand on évoquait la jeune femme atteinte d’une tumeur au cerveau. Talya avait eu aussi peu de succès que moi dans son argumentaire pour la faire changer d’avis, et elle envisageait de parler avec Léo, l’ex de la demoiselle, me demandant ensuite avec ironie l’autorisation de voir ce dernier, petite tâcle moqueuse en référence à ma possessivité maladive. « Roh… Pour qui tu me fais passer là… » ronchonnai-je avant d’hocher la tête : « Bien sûr, tu peux et tu devrais vraiment le voir. Je m’inquiète aussi pour elle, et pour eux… » Ca serait dommage de gâcher tous les beaux moments qu’ils pourraient avoir ensemble en faisant n’importe quoi. Et puis d’après CS, Caly avait été dans les bras d’un autre, un certain Hardin que je connaissais pas… Bref, oui, ça avait l’air bien compliqué pour ces deux là. rigolant. Un peu d'humour dans ce monde de brut ne fait pas de mal ! On évoqua ensuite Leevy et ça dériva forcément sur l’histoire des tatouages. Il fallait reconnaître que Talya marquait un point : « Je peux pas parler pour Leevy mais oui, j’aurais détesté que tu aies le prénom de Royce, ou de n’importe qui d’ailleurs, ancré sur la peau. » Voilà c’était dit. Mais pour la part, le Leevy sur mon bras n’avait pas ce sens, puisque j’avais voulu inscrire le prénom de Talya à l’origine et que c’était juste mon état d’ébriété et le manque de compréhension du tatoueur qui avait conduit à cette erreur.  Dans ma tête, Matthéo ne pouvait être que toujours amoureux de Talya, j’imaginais difficilement comment on pouvait ne plus l’être, ayant passé moi même plus de dix mois à essayer d’effacer mes sentiments pour la blonde sans y parvenir… Alors bon, au fond de moi, j’espérais que Matthéo avait trouvé la recette, une nouvelle fille à cajoler et envers qui développer des sentiments… J’étais pas sûr que ça suffirait à me guérir de ma jalousie mais ça me tranquilliserait sur le fait qu’il n’allait pas essayer de sauter sur Talya à la moindre occasion. Oui j’avais confiance en elle, mais toujours pas en lui et je ne voulais pas qu’il profite d’un moment de faiblesse de ma petite amie pour retenter sa chance… L’idée de les savoir tout un week end ensemble me serrait le bide, c’était plus fort que moi. Mais Talya réussit à me détendre, me faisant sourire en me proposant une solution intermédiaire : celle de passer tout notre temps barricadés ici en attendant l’île de Pâque puis le reste du temps ensuite après cette visite… Ses lèvres trouvèrent les miennes et je prolongeais son baiser alors que mes mains glissaient dans ses cheveux. M’écartant juste un instant pour souffler : « J’aime beaucoup ce plan… J’vais être de mauvaise humeur plus souvent pour avoir encore plus de raison de me faire pardonner… » Mes lèvres capturèrent de nouveau les siennes avec passion avant de lui souffler : « Dis moi ce qui te ferait plaisir alors pour ce soir ? » Je lui avais ramener son repas alors je pouvais joueur les serveurs personnels et le lui amener sur un plateau, je pouvais lui faire couler un bain, bref j’étais à son service pour la soirée puisque ma mauvaise humeur avait bien entaché son dîner
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— Prialya ❤

Ariel avec Joachim, ça je suis au courant, mais Priape et Joachim qui se mettent sur la figure ou du moins qui n'en sont pas loin, ça je ne sais pas non. « Qu'est ce qu'il s'est passé ? Jalousie maladive encore ? » Je le foudroie du regard mais le sourire que mes lèvres affichent contrastent complètement. Je le taquine parce que je sais que s'ils ont failli en venir aux mains c'est obligatoirement à cause de ce qu'il s'est passé entre Joachim et moi, une chose que Priape a du mal à digérer, qu'il ne digèrera peut être même jamais se méfiant bien trop du jeune russe surtout maintenant qu'il est avec Ariel. « Il se foutra pas d'elle. J'ai l'impression qu'il y a vraiment un truc entre eux, je trouve qu'ils vont bien ensemble. » J'étais heureuse qu'ils se soient trouvés. Je savais que Ariel l'appréciait plus que bien puisque c'était à cause de sa jalousie que notre querelle de bac à sable avait commencé et Joa, je le voyais tout à fait avec une fille comme ça, une fille douce et fragile qui a besoin d'être protégée, une demoiselle qui a du caractère mais pas trop non plus, enfin une fille qui l'apaise quoi... « Ne t'attends pas non plus au changement du siècle ! » J'adorais ma meilleure amie mais elle n'allait pas porter Priape dans son coeur du jour au lendemain, pas folle la guêpe. Ca promettait encore de beaux moments dans nos futurs repas de famille. « Si je peux voir Leo alors je vais lui envoyer un sms de suite, qu'on passe un peu de temps ensemble... Tu devrais peut être passer du temps avec Caly aussi, ça lui ferait peut être du bien de voir qu'il y a des gens là pour elle, qui s'inquiètent et qui n'ont vraiment pas envie de la voir partir même si tu as déjà essayé... » Je sais que Priape restera une personne super importante dans la vie de l'ancienne dunster alors à quoi bon lutter contre ça ? Autant s'en servir ! « Voilà, moi j'accepte le Leevy sur ta peau parce que je sais que c'est mon prénom qui aurait dû être là, mais voir ma pote se faire tatouer volontairement le prénom de l'homme que j'aime, ben là non... » Je suis une fille gentille et pas trop trop trop rancunière, la preuve je suis avec Priape avec toutes les horreurs qu'il m'a balancé pendant une année...(Retour des vieux démons ♥ PRIALYA - Page 2 2474380249) Mais quand même, il ne faut pas se foutre de moi, je suis peut être naïve et douce la plupart du temps mais on ne me plante pas des couteaux dans le dos autant que le curé peut en bénir, je sais dire stop quand ça va trop loin. Comme le stop que je viens de mettre à la jalousie de Priape, d'ailleurs il est bien décidé à se faire pardonner maintenant et c'est une plutôt bonne idée... « Je te jure que même si tu me demandais en mariage à la fin du Spring Break je t'interdirai de me faire une crise de jalousie tous les jours ! » Autant le mettre un peu dans le bain ce petit, même avec une magnifique preuve d'amour ou je ne sais quoi parce que le mariage est le premier truc qui m'est passé dans la tête, je n'ai pas envie qu'il ponctue notre beau moment de ses petites crises ! « Finir de manger déjà ça serait pas mal... Puis après un massage... Ca serait... Je te fais pas un dessin pour te montrer à quel point j'apprécierai ? » Et je n'ai pas besoin de dessin non plus pour savoir à quel point le massage va déraper rapidement... Intenables vous avez dit ? Pire que des ados qui se retrouvent ? C'est ça !

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  « Non non… Moi jaloux ? C’est pas mon genre… » niai-je avec un faux air innocent… Oui, bon, ok, puisqu’on mettait carte sur table et que j’avais commencé à raconter autant ne rien cacher. « Disons que j’avais toujours pas eu l’occasion de m’expliquer avec lui depuis que tu m’avais raconté votre Halloween… Alors il se peut qu’effectivement, ça a commencé de manière un peu tendu quand on s’est croisés lui et moi. » me remémorai-je. « Mais, j’étais pas le seul à être en pétard, en fait Joa aussi me regardait de travers. » Parce que j’avais dit à Ariel de se méfier de lui, mais sur le coup, je n’avais pas du tout pensé à ça. « Du coup, j’ai cru qu’il était furieux et jaloux que je sois de nouveau avec toi, je suis allé lui parler un peu énervé, il s’est énervé de son côté… En fait, lui, il parlait d’Ariel, moi je parlais de toi… On aurait presque pu en venir aux mains je crois, heureusement qu’on a finalement compris qu’il y avait quiproquo… » Et je crois que le fait de le savoir posé et sincèrement attaché à ma meilleure amie, ça avait un peu désamorcé ma colère et ma rancœur vis à vis de sa coucherie avec Talya. D’ailleurs, ma petite amie me rassura sur les intentions de son cousin, me confiant ensuite qu’ils allaient bien ensemble. « Il a intérêt à pas se foutre d’elle oui, sinon pote ou pas il aura à faire à moi. » Ariel, elle méritait sa petite dose de bonheur quoi. « C’est juste bizarre de voir Joachim posé, en couple… » Je les avais vus ensemble aux enchères, quelques temps avant le spring break et même si j’étais heureux pour eux, le fait d’avoir vu le winthrop enchainer les histoires sans lendemain pendant longtemps rendait un peu novateur et surprenant le fait de le voir s’essayer à la monogamie. Bref, peut être qu’on aurait finalement un couple d’amis commun avec ces deux là ? Parce que clairement, si Sienna promettait de faire des efforts, ça ne serait jamais le grand amour entre nous pour autant, ce que Talya me confirma avec un rire. « Moi qui pensais qu’elle allait commencer à me cirer les pompes. » rigolai-je avant d’ajouter : « Déjà je ne l’aurais plus en voisine de chambre à la dunster, ça la rendra peut être plus supportable à mes yeux. » Oui, ça y est, je devenais grand, je quittais ma chambre étudiante en rentrant du SB. Enfin, je re quittais ma chambre étudiantes. Mais cette fois ma vie était plus stable, plus équilibrée, j’allais surement mieux réussir à gérer mon budget. J’hochais la tête à l’idée de voir Caly pendant les vacances alors que Talya envisageait déjà de parler avec Leo. « Tu devrais parler avec Leevy aussi alors, j’suis sûr qu’elle a pas fait ça pour t’embêter. » Au pire, je présenterais Delilah à Talya et elles créeront ensemble un club contre la sulfureuse blonde qui avait désormais mon prénom dans la nuque… « Tu devrais peut être te faire tatouer PRIAPE aussi non ? » Genre sur le front et avant l’île de Pâques, histoire de bien dissuader ce cher Matthéo. « Toi tu appelles ça de la jalousie, moi j’appelle ça –la peur de te perdre-. » soufflai-je avant de l’embrasser à nouveau. Non je ne voulais plus jamais prendre le risque de la laisser filer, que ce soit par manque d’attention, de communication, excès de possessivité… J’allais prendre sur moi pour éviter de nouvelles crises et faire qu’on passe une bonne fin de SB. Et ça commencer par nous assurer une bonne soirée. « Je m’occupe du dîner alors. Et toi tu te mets à l’aise. Je suis à tes ordres. » Je me ferais pardonner : serveur, masseur, je serais ce qu’elle voudrait que je sois ce soir. Je me levai pour aller m’activer à ma tâche : réchauffer le repas, le servir etc.
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Retour des vieux démons
— Prialya ❤

« Ah oui pardon, t'as enfin remarqué que le nez de Joa était pas droit et tu t'es proposé pour le remettre d'aplomb ? » Il faut bien lui trouver une bonne excuse pour camoufler la jalousie. Pourtant je ne suis pas bête, je sais qu'il est jaloux, je sais qu'il aurait rajouter Joachim à la liste des mecs qui ont pris son poing dans la figure comme Maxime ou Aaron, mais il s'est retenu pour eux. Comme quoi, la jalousie se soigne peut être... Vraiment peut être, je n'oublie tout de même pas que la soirée a plus que mal commencé à cause de la colère de Priape au sujet du temps que j'ai envie de passer avec Matthéo. Oui j'ai envie de passer du temps avec mon meilleur ami... Mais ce sujet est terminé puisqu'on est maintenant sur mon cousin. Je suis avide de savoir comme s'est déroulé leur rencontre alors Priape me l'explique. « Vous êtes tellement des boulets ! Au final vous vous êtes faits un check entre potes en vous souhaitant tout le bonheur du monde ? » J'ai peut être parlé trop vite. En effet, Priape ne peut s'empêcher de le mettre en garde pour qu'il ne fasse pas de mal à Ariel. Priape ne peut pas s'empêcher de s'en faire pour elle, et elle, elle ne peut pas s'empêcher de s'en faire pour lui. C'est à croire que tout ce qui porte ou a porté le nom de Lazarus n'est pas fréquentable soit lui et moi. « Tu te feras à l'idée... Je pense que s'il s'est mis avec elle sérieusement c'est pas pour tout foutre en l'air dans trois jours. » Les plus grands coureurs de jupon ne sont ils pas les plus grands romantiques ? Joachim est volage tout le temps mais lorsqu'il se décide peut être qu'il est très sérieux, même plus sérieux que la plupart des hommes ? La transition était toute trouvée avec Sienna. Après l'homme qui butine de partout on avait la femme qui ne sait pas se poser. La demoiselle avait vraiment du mal à trouver chaussure à son pied depuis son histoire avec Chase et je savais bien qu'elle n'était pas au plus haut dans l'estime de Priape. Mais si Sienna était un sujet plutôt attrayant, la révélation qu'il était en train de me faire l'était plus. Pourquoi est ce que j'étais toujours la dernière au courant moi ? « Maintenant que tu as une femme dans ta vie pour t'apprendre à retenir tes comptes, tu requittes la DH ? » Je lui adresse un petit regard interrogateur avant d'ajouter : « J'espère que ça te rapprochera de l'appartement comme ça... Ca sera plus facile ! » Cambridge ou Boston ? J'espère Cambridge, pas comme la dernière fois, mais ma foi je m'adapterai, c'est ce qu'on fait toujours. « On verra pour Leevy Priape, elle savait ce que je pensais de ses agissements. Elle n'était pas dans ma vie il n'y a pas si longtemps, et je vivais très bien, alors je peux aussi faire sans. » Quand il avait appris alors que j'étais enceinte que je la fréquentais, il avait voulu que j'arrête et maintenant il me pousse à faire le premier pas vers elle pour avoir des explications ? Ca m'intéressait guère pour le moment, je préférai me concentrer à retrouver mes amis, parce que si j'ai peu de temps pour Priape actuellement, j'ai aussi peu de temps pour eux. Le jeune homme s'approcha et finalement sa jalousie revint sur le tapis. il lui donna un bien plus joli nom. Ses lèvres vinrent trouver les miennes langoureusement avant que je lui dise : « Tu me perdras pas mon amour... Je te le promets... » Les promesses s'envolent parfois, il ne faut jamais dire jamais certes mais je suis sûre de moi, je ne le quitterai pas, je resterai près de lui jusqu'à ce que cette fois ce soit lui qui décide que c'est fini en espérant que ce jour n'arrive jamais. En attendant que ce jour n'arrive pas, Priape se met à mes petits soins en allant faire réchauffer le repas alors que je me mets à l'aise, je me déshabille dans la chambre et je me mets sur le ventre, le drap sur le bas du corps, les cheveux sur le côté. « Je suis prête ! »

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   Son ton taquin et ironique m’arracha un sourire… « Oui voilà c’est ça… » Merci pour l’excuse au passage. J’étais jaloux possessif et peu inventif alors que Talya me trouve des arguments pour justifier mes pulsions jalouses, moi, ça m’allait très bien.  Je lui confiai ensuite le quiproquo complet avec Joachim ce qui la fit conclure qu’on était des boulets avant de me questionner sur la fin de cette entrevue. « Non à la fin, il m’a parlé d’Ariel et lui et je l’ai passé au détecteur de mensonges pour savoir si il était bien sincère avec elle. » Enfin pour Talya, la question ne se posait pas : il ne s’était pas enfin posé avec une femme pour ensuite faire l’idiot et tout gâcher. « J’espère… Et il a plutôt intérêt. » C’était mon ami, mais je connaissais aussi trop bien son côté volage pour ne pas avoir quelques doutes. Mais j’étais allé à la soirée de vente aux enchères avec Ariel et je devais reconnaître une chose : « Ils forment un joli couple en plus… Ariel a dépensé 4000 dollars pour l’avoir aux ventes Winbot. » racontai-je alors avant de demander à ma petite amie avec amusement : « Toi tu serais capable de dépenser combien pour m’avoir ? » Je révélai ensuite mes projets de déménagement à Talya qui le prenait plutôt bien, me taquinant sur le fait que j’avais désormais un compte en banque en meilleur forme grâce à elle en partie. C’était pas faux… « On va dire que c’est ça oui… » Disons que maintenant que j’étais mieux dans ma tête, dans ma vie, j’avais moins envie d’aller écumer les bars, ça faisait en soit de belles économies. J’avais vraiment envie d’être à la hauteur de la jeune femme, qui assurait en tant que présidente, en tant qu’étudiante en médecine et surtout en tant que jeune maman. Si elle pouvait exceller dans tous ses domaines je devais bien être en mesure de ne plus finir à découvert tous les mois… Puis je savais que je pouvais compter sur Paris-les-bons-plans pour m’aider. « Je ne pense pas rester à Cambridge, parce qu’en fait je pense pas habiter tout seul, c’est hors budget. La coloc c’est plus raisonnable. » confiai-je alors qu’elle espérait que j’allais me rapprocher de son appartement.  C’était ma petite amie, son avis comptait pour beaucoup dans l’histoire alors peut être que si elle s’opposait fermement à une colocation, je renoncerais à cette idée… J’avais ensuite des tas de choses à me faire pardonner, et je commençais par aller réchauffer le dîner comme premier pas vers ma rédemption. Sa voix retentit alors que je mettais les plats à chauffer et lorsque je revins dans la pièce, Talya m’attendait, allongée sur le ventre, nue, recouverte uniquement d’un drap. Je m’avançai jusqu’au lit, m’assis à ses côtés et après avoir embrassé doucement son épaule, ce furent mes mains qui commencèrent à s’activer sur sa peau. Mes doigts appuyant avec plus au moins de pression selon les zones, massant d’abord ses cervicales et descendant lentement, très lentement le long de sa colonne, s’attardant ensuite au niveau de ses lombaires pour y effectuer quelques mouvements circulaires, avant de descendre toujours plus, faisant glisser le draps, commençant à caresser ses jolies fesses. « Tu n’as pas dit où le mariage devait s’arrêter… »
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