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❝ a long time ago, we used to be friends ❞
but i haven't thought of you lately at all.
Tiens, elle ne semblait pas apprécier ta comparaison avec les adolescentes typiques et stéréotypées mal dans leurs peaux des séries américaines télévisées – pourtant, te souvenant d'elle à l'époque, tu ne pensais pas être trop loin de la vérité. « Tu m'assures ça, et pourtant, c'est toi qui te l'a joue à la skins, en mode c'est trop hype de se droguer. » Peut-être qui si c'était elle qui faisait l'effort un peu de revenir sur terre, elle arrêterait de se voiler la face sur cette partie-là de sa vie où plus elle continuait, et plus tu la voyais devenir misérable par les photos de soirées immondes qu'elle t'envoyait. Tu arquais un petit sourcil lorsqu'elle te demandait si ne faire que parler de soirée était une raison pour arrêter une amitié. « Qu'est-ce que tu fais, quand t'es en face d'une personne qui change trop pour toi, en face d'une personne avec qui tu ne partages plus aucun points communs ? Tu voulais que je fasse semblant, parce que ça, ça allait t'aider ? On avait plus aucun lien, plus cette complicité d'avant avec la personne que tu devenais, et en plus j'étais obligé de supporter de voir des images d'un truc qui me répugne et que j'abhorre. » Il y avait un moment où tu avais tes limites toi aussi. La voir en train de fumer des joints avec ses potos tous déchirés ça allait deux secondes, mais t'allais pas t'excuser d'avoir plus de respect pour toi-même et d'avoir une volonté de ne pas toucher à ça, coûte que coûte. Tu ne comprenais pas ces gens-là, t'avais pas besoin de ça pour t'amuser en bonne compagnie. Elle essayait de sortir les violons avec son exploration de son vrai soi ou tu ne savais pas trop, et tu soupirais. « T'as choisi la facilité, si tu penses que t'allais mieux, tant mieux. Si tu penses que t'étais pas addict, si tu penses que tu n'as pas besoin d'aller en rehab pour ne plus y toucher, si tu penses avoir cette volonté en toi de faire ce que tu veux contre les substances illicites. Moi j'te dis ce que je vois, et ça m'plaisait pas. Tu pouvais faire autre chose pour aller mieux. Va écrire ton mal sur du papier, va peindre ta rage, va apprendre un instrument, va gueuler dans les champs, goinfre toi de mal bouffe et de chocolat, j'en sais rien ! » Tu disais en levant tes bras en l'air.
Elle allait trop loin, quand elle parlait de ta principauté. Elle englobait tout le monde et tentait de les descendre, dommage pour elle, être classieux et propre sur soi, et réussir dans la vie n'étaient pas des défauts. Et puis elle se limitait aux clichés également, parce que c'était bien plus que ça Monaco. Elle répliquait sur la Suisse, et tu lâchais un petit rire. « Oui et ? Quand je dis que ça se passe comme ça chez toi je parle seulement de toi, d'Athena, de ta propre entité. J'ai adoré aller en Suisse, quand est-ce que j'ai dis le contraire ? La différence avec toi, c'est que je ne les ai pas tous mis dans un sac et dénigré d'un cliché pour t'atteindre. » Alors qu'elle n'avait pas hésité. Tu levais tes yeux au ciel quelques secondes, avant de les reposer sur elle. « Et bien bravo alors, si tu ne te drogues plus. Je demande pas mieux pour toi. » Si elle voulait tant te rejoindre elle pouvait toujours le faire sous un autre numéro, elle oubliait sûrement de dire qu'elle avait ses propres potos maintenant et qu'elle n'avait pas que ça à faire de tenter d'annoncer cette charmante nouvelle à un ancien ami. Elle disait ensuite que c'était très bien que tu sois là, et tu penchais ta tête sur le côté légèrement. « Et toi alors ? » Si elle était là depuis septembre, tu ne l'avais pas du tout croisée.© LOYALS.
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