I'VE FOUND A REASON TO START OVER NEW & THE REASON IS YOU ♦ CALY CETTE DÉESSE

Pendant les quelques mois qui s'étaient écoulés depuis leur séparation, il avait beau avoir eu couché avec d'autres filles, il n'y avait jamais eu de lendemain. Le jeune homme s'en sentait incapable, il n'en avait tout simplement pas envie. Le refus de Caly qu'ils se remettent ensemble lui laissait un goût amer, parce qu'il avait l'impression de ramer, de pas avancer, de perdre son temps tout simplement. Il ne perdait pas son temps avec elle, non, il perdait du temps passé avec elle. Halberstam avait l'impression qu'il n'était pas entièrement autorisé à passer du temps avec elle, mais il ne voulait pas non plus que ça l'empêche de le faire. Caly continuait de parler et Leo ne pouvait pas s'empêcher de l'aimer. Il ne savait même pas comment ce genre de sentiment était censé s'arrêter. « Je veux plus être un facteur de ta souffrance, j'ai pas envie de te faire plus de mal. Parce que ça me fait tout sauf mal d'être avec toi, et si tu ressens la même chose je vois pas pourquoi tu devrais d'imposer une souffrance inutile. Je t'aime, ça changera pas, peu importe que tu sois au fond du gouffre ou au top de ta forme. » Il pourrait continuer ainsi longtemps, sûrement car il avait l'impression d'avoir perdu son temps à se tenir loin d'elle comme si les choses seraient plus simples, et que le peu de temps qui lui était accordé auprès d'elle, il voulait lui rappeler ce qu'elle était dans son cœur, qu'elle ne l'oublie pas. S'il y avait plusieurs Calypso, Leo les aimaient toutes. Même si la Thomspers qu'il avait rencontré lui manquait parfois, elle n'était qu'une parcelle de la personne qu'était vraiment la jeune femme. Néanmoins, il était toujours en colère, contre elle de ne pas répondre positivement, et simplement car il avait peur de manquer de temps. Comme si ils n'arriveraient jamais au bout de ce qu'ils avaient à vivre. Il avait craint de se voir évincer face à un prétendant plus stable, moins Halberstam pendant des mois, il avait craint de ne plus la voir revenir durant l'été. Désormais il devait composer avec la crainte de la perdre tout court. Face à cela il ne pouvait pas laisser Caly décider qu'il devrait être heureux ailleurs. Quand il l'entendait lui dire tout ça, il voulait juste l'embrasser, passer le Spring Break avec elle, retrouver leur complicité. Cette fois-ci il l'embrassa fougueusement avant de lui sourire. « Je serai avec toi, je sais même plus comment on fait pour être avec les autres. Je pensais que tu serais une fois, un dérapage, parce que tu avais ton sale caractère, que tu me parlais mal, que tu étais une sérieuse petite Dunster, que tu me faisais la morale, je pensais que tu finirais par partir avec un Charlie. Mais je me suis jamais senti aussi bien avec quelqu'un. J'ai l'impression qu'il me manque un truc quand tu es pas là. » Il aurait pu se sentir un peu idiot de dire tout ça mais il s'en foutait, il voulait juste être avec elle, qu'elle se rende compte qu'il ne suffirait pas de lui dire de partir pour qu'il se passe d'elle. Il se rhabilla aussi. « Si tes pieds de princesse pouvaient tenir le choc, on pourrait faire un détour pour récupérer mes affaires. » Il n'avait rien déballé de toute façon. Devant le bungalow, il délaissa ses valises pour l'embrasser longuement avant de lui adresser un sourire taquin. « La porte va pas s'ouvrir toute seule. »

Il était un facteur de souffrance mais aussi de bonheur et j'étais capable d'accepter cette souffrance car elle signifiait que je l'aimais plus que tout. Si je ne tenais pas à lui, son absence ne pourrait pas me faire souffrir et le fait de le savoir avec une autre fille non plus. Je voulais profiter de lui, toutes les petites secondes qu'il passait sur cette terre je voulais les partager avec lui mais avant toutes mes envies passait son bonheur et j'avais trop longtemps pensé qu'il était bien plus heureux lorsqu'il n'était pas dans ma vie. D'un côté, lui faire subir la maladie, des malaises et Calypso de mauvaise humeur, ce n'était pas l'idéal. Peut-être qu'au fond je voulais qu'il garde une image idyllique de moi, une belle image, celle de la femme forme que j'étais, de la femme avec des formes et celle qui était capable de tout écraser sur son chemin. Je m'en fiche de souffrir pour toi Leo, c'est plutôt rassurant d'ailleurs que je ressente ça, je veux que tu acceptes mon amour et ce que je peux ressentir pour toi même si c'est pas forcément positif à tes yeux. Je t'aime à la folie et je veux juste bien faire les choses, pas tout gâcher. Notre histoire elle n'est pas parfaite mais elle est quand même belle, on a jamais décidé de précipiter les choses, tout était naturel et je veux que ça reste comme ça. Alors s'il te plaît, je te demande juste d'accepter ma décision pour l'instant. Evidemment qu'il était en colère, il ne pouvait approuver ma décision mais j'espérais qu'il comprenne mes motivations, je me compliquais sûrement la vie mais c'était mieux comme ça. Je voulais prendre mon temps, réfléchir et surtout apprendre à le connaître une nouvelle fois, redécouvrir tout ce que j'aimais chez lui. J'avais tout le spring break pour ça à présent et j'avais bien l'intention d'en profiter. Je commençais par l'embrasser une nouvelle fois, partageant ma langue et emprisonnant ses lèvres avec fermeté. J'embrassais l'homme que j'aimais et c'était bien plus qu'un simple baiser, à chaque fois que mes lèvres rencontraient les siennes, c'était notre amour qui se matérialisait. Je lui révélais que c'était la première fois que j'aimais comme ça, qu'il représentait tout à mes yeux et que… je l'aimais tout simplement. Je souriais en réponse à ses paroles. C'est vrai que je ne me voyais pas finir avec toi dis-je en rigolant. Mais aujourd'hui je suis heureuse que tu sois dans ma vie, tu es pas comme les autres, tu es mon Leo, l'homme que j'aime et je ne veux plus vivre sans toi, jamais. Puis on décidait de rejoindre le bungalow mais avant on faisait un petit voyage afin de récupérer ses affaires. On était devant la porte lorsqu'il m'embrassait et une fois de plus, je profitais de sa bave lorsqu'il me disait, gentleman qu'il était, que la porte n'allait pas s'ouvrir toute seule. Ah, je le retrouvais bien là. Non tu as raison et comme j'suis l'homme dans notre couple, je vais l'ouvrir. Je me dirigeais vers la porte lorsque je réalisais ce que je venais de dire, « couple ». J'étais maladroite et je décidais de faire genre de rien du tout histoire de ne pas en rajouter une couche. Au fond, c'était comme ça que je me voyais avec lui, en couple mais je préférais garder une certaine officialisation pour le futur. J'avais encore des voeux non, quelque chose comme ça si j'me souviens bien ? Et bien je vais faire le même que la dernière fois, tu vas enlever tes vêtements, et même le caleçon. Je me dirigeais vers lui, l'embrassant avec fougue tout en me dirigeant vers le lit.

Ça le dépassait tout ça en réalité, il regardait Caly sans savoir quoi lui dire. Il avait beau rester vexé après le refus de la jeune femme, ce qu'elle lui offrait en compensation à travers ce qu'elle lui disait, c'était bien plus beau encore. Ressentir ça, c'était pas censé être pour lui, pas comme ça. Il devait y avoir une limite quelque part, un seuil qu'il allait atteindre et à partir duquel il commencerait à moins tomber amoureux d'elle chaque fois qu'elle ouvrait la bouche. Elle avait raison, c'était beau, inattendu, inexplicable, un peu irrationnel, difficilement quantifiable et c'était eux. Tout ces mots qu'elle lui disait si naturellement, Leo s'en délectait, embrassant Caly plutôt que de lui répondre par des mots lui aussi. Il n'arrivait même plus à exprimer clairement ce qu'il ressentait à ce moment précis. Il l'aimait mais il était aussi admiratif quelque part, du courage dont elle faisait preuve même si elle pensait être au fond du trou, touché par son dévouement, il avait l'impression de pas être à la hauteur avec les écarts qu'il avait commis ces derniers temps. Il ne l'avait pas fait parce qu'il ne l'aimait pas ou qu'il ne la respectait pas, il ne l'avait pas fait pour lui faire du mal, peut-être à un moment pour la rendre jalouse, un geste un peu désespéré. Elle lui manquait, la voilà l'explication. « Tu es la fille la plus incroyable que j'ai jamais rencontré. Tu sais que tu me dis que tu m'aimes, ce qui est en soi un exploit et tu m'as fait t'aimer si fort. Et je comprends même pas que j'ai pu laisser des conneries pareilles trouver le moyen de nous séparer. Mais au fond, ça m'a fait ressentir des choses que je suis content de ressentir. Que tu me manques quand t'es pas là, que je t'aime et que je veux pas te perdre, je me fous de la forme qu'on prend, mais je veux … qu'on soit ensemble peu importe si c'est quelque chose d'officiel ou non. » Il acceptait sa décision à demi-mots, ce qu'ils partageaient à ce moment-là comptait plus que son égo. C'était certainement quelque chose d'exceptionnel, Leo Halberstam laissait de côté son égo si tendrement entretenu pour quelqu'un d'autre. Il l'embrassait inlassablement, comme s'il respirait mieux ainsi. « Plus jamais. » dit-il simplement avec un sourire avant qu'ils ne prennent la direction de sa chambre pour récupérer ses affaires, rejoignant ensuite le bungalow de Thomspers. Il ne releva pas la remarque de la blonde même s'il lui jeta un regard curieux. Au final, c'était peut-être mieux comme ça, il ne voulait pas se poser de questions. Il l'embrassait tout en la suivant à l'intérieur, souriant véritablement en l'entendant réclamer une nouvelle salve de vœux. « C'est vraiment une mauvaise habitude que je t'ai fait prendre. » Cependant, il commençait déjà à se déshabiller, toujours assez proche d'elle pour lui voler un baiser entre deux vêtements retirés. Pour quitter le dernier vêtement, il attrapa comme la fois précédente les mains de Caly pour s'en aider avant de l'attirer vers lui et l'embrasser, leurs baves exprimant leur compatibilité comme d'habitude. « Tu as un deuxième vœu ? » glissa-t-il doucement, une lueur dans le regard.

Il savait comment me parler, quoi me dire et j'étais peut-être niaise et franchement ridicule mais ça me touchait, j'aimais qu'il me dise ce genre de choses. J'aimais entendre qu'il m'aimait et j'aimais encore plus quand il disait que j'étais incroyable, je ne l'étais sûrement pas et j'avais tous les défauts de la terre mais savoir qu'il était capable de dire ça pour moi, ça me rendait encore plus amoureuse. C'était fou, chaque jour, je tombais un peu plus dans ses bras, mon amour ne cessait d'augmenter malgré toutes nos erreurs respectives. Mon coeur était tout à lui, pas une simple partie ni la moitié, il était tout entier sur un plateau d'argent. Il n'avait pas besoin d'être en couple avec moi pour que je lui appartienne, c'était trop tard, le mal (ou le bien pour le coup) était fait et j'étais très contente comme ça. Il acceptait ma décision de ne pas officialiser la chose pour l'instant et j'étais satisfaite qu'il le prenne comme ça même si je sentais bien qu'il était blessé, ce n'était pas contre lui. Ça c'est un exploit de t'aimer, c'est sûr dis-je afin de le taquiner avant de retrouver mon sérieux. Mais pour moi ça a toujours été très facile. Je ne veux pas te perdre non plus, j'ai trop eu peur que tu reviennes jamais à moi, que tu arrêtes de penser à moi… que tu arrêtes de me venir me sauver, que tu arrêtes de débarquer à l'improviste comme aujourd'hui. Je t'aime, j'pourrais te le dire toute la vie s'il le fallait. On était à présent dans mon bungalow de fortune et je retrouvais assez vite mes esprits après toutes ces belles déclarations, mon coeur était encore tout retourné mais pas mon cerveau, quoique. Je réclamais une nouvelle fois mes voeux, il était encore mieux que le génie dans Aladdin mon Leo, c'était illimité et en plus il n'était pas enfermé dans une lampe. Sûrement mais je ne pense pas être si méchante que ça lorsque je les utilise, non ? dis-je avec un clin d'oeil avant de reprendre notre baiser là où il en était. Il attrapait mes mains afin de l'aider dans sa mission et ça me rappelait des souvenirs, instinctivement je souriais et je m'agrippais un peu plus fort à ses lèvres. Une fois la bête complètement nue, il en redemandait, non c'était définitivement le meilleur des génies. Je faisais mine de réfléchir avant de me retourner pour le pousser sur le lit. Je restais debout face à lui, un petit air espiègle sur le visage et les cheveux en bataille. On va dire que pour cette fois, j'vais être gentille, à toi de profiter de ce deuxième voeu. Je retirais mon haut avant de le rejoindre sur le lit, retrouvant ses lèvres et baladant mes mains sur son torse. C'était mon Leo, mon amour et c'était juste naturel d'être ici avec lui, c'était parfait.

L'aimer n'était pas un poids, être son copain non plus. Malgré la maladie de la jeune femme il était toujours resté – jusqu'à leur rupture – pour la simple et bonne raison que ça ne lui faisait pas peur d'être amoureux d'elle. Ce qui le terrifiait c'était de la perdre, pas de continuer à aimer une femme qui n'avait plus qu'un an devant elle. Ce qui l'énervait c'était de ne pas avoir assez de temps, c'était d'être resté loin d'elle, c'était d'avoir tenté à un moment d'étouffer ce qu'il ressentait pour elle sous de faux prétextes. Qu'il n'était pas quelqu'un de bien pour elle, qu'elle devait aimer quelqu'un de plus sage. Gambader auprès de toutes ces autres filles avait été une perte de temps aussi, alors que pendant toute cette période il n'avait qu'une envie : retrouver la jeune femme. À vrai dire, si la blonde n'avait pas ce cancer, leur rupture aurait sonné comme un accident de parcours, une mauvaise passe, ils auraient relativisé, pris leur temps. Seulement la tumeur était bien là et la voir refuser de se remettre avec lui le mettait dans tous ses états. À l'heure actuelle, c'était ce qu'il désirait le plus au monde et il ne pouvait pas l'avoir. Elle arrivait cependant à le rassurer, ils n'allaient plus se quitter, ce Spring Break serait le leur, une redécouverte, des retrouvailles dignes de ce nom, loin des dérapages de l'un et l'autre. Le ton était redevenu léger mais pas insouciant, ils avaient tous les deux pris conscience de ce qu'ils ressentaient, de ce qu'ils voulaient aussi et même si tout n'était pas rose et parfait, une espèce de bonheur semblait les envelopper. « J'ai toujours eu un faible pour toi, c'est dans ma nature de te sauver la vie. » dit-il en souriant alors qu'il s'était toujours entêter à lui dire qu'elle avait mis bien du temps à attirer son attention, il fallait bien lui faire plaisir un peu. Près du lit, Leo avait quitté l'intégralité de ses vêtements, caressant les hanches de Caly pendant qu'ils s'embrassaient de nouveau. Il souriait, se laissant tomber sur le lit, ses yeux se posaient sur elle tandis qu'elle quitter son haut. Peut-être que ça aussi il devrait lui dire un jour, combien il pouvait la désirer. Elle avait beau avoir beaucoup maigri, la proximité de leurs deux corps lui faisaient toujours le même effet et ça n'allait pas en s'arrangeant. Leo frissonnait en sentant les mains de la jeune femme se balader sur son torse, ses propres mains passaient dans son dos, descendaient plus bas sur ses fesses. Il détacha ses lèvres de celles de Caly pour sourire et lui répondre. « Oh tu fais preuve de générosité, je vais sauter sur l'occasion tu penses bien ! J'trouve injuste que tu sois toute habillée, j'aimerai bien avoir droit à mon petit effeuillage aussi s'il te plaît. » Ça c'était la demande officielle et solennelle, car il reprit leur baiser, lui murmurant au passage. « Mon vœu pour la soirée tu le connais très bien. » Il déposa un baiser sur le bout de son nez avant de se laisser tomber sur le dos et il soupira. « Allez j'attends mon vœu, je suis un peu plus efficace au niveau de la réalisation des vœux je trouve, je t'avais dit de me laisser faire. »

Je me sentais si bien avec lui et il ne cessait de gonfler mon égo, je souriais à sa remarque avant de l'emporter une nouvelle fois dans un baiser, profitant de ses lèvres ainsi que de sa petite personne que j'aimais tant. Je l'aimais de tout mon coeur et j'étais incapable de le nier ni même de faire semblant. Et moi c'est dans ma nature de t'aimer dis-je simplement histoire de lui renvoyer la balle. Après toutes ces belles paroles, il était nu et j'enlevais mon haut afin de le rejoindre dans son état primitif sans ses vêtements. Le contact de son corps contre le mien, ses mains qui se baladaient le long de mes courbes me faisaient frissonner de bonheur et de désir. Je ne ressentais plus la honte par rapport à mon poids, j'étais Calypso et mes kilos importaient peu pour Leo, je le voyais. Il me dévorait du regard et moi je dévorais sa bouche tout en profitant de sa bave si précieuse. Je profitais à mon tour de cette proximité pour gambader sur son torse avant de rejoindre quelque chose, bien plus bas. Puis, je décidais de lui donner mon deuxième voeu, comme j'étais une brave personne et j'avais très envie de voir ce qu'il voulait en faire. Je le laissais parler, se faire son petit monologue ne pouvant m'empêcher de sourire, penchant la tête sur le côté en signe de désespoir. Puis, doucement je me relevais pendant que monsieur restait allongé sur le lit. J'attrapais mon short que je faisais lentement glisser vers le bas, je répétais le même mouvement pour ma culotte avant de lui envoyer au visage. C’était pour casser le côté trop sexy du truc tu vois, j’espère que tu m’en veux pas dis-je avant de lui tomber dessus, tout en douceur bien évidemment.