Bang my head. PV.

Bang my head

Kyla & Bonaventure

Bonaventure avait froncé les sourcils et s’était retenu à temps de ne pas lâcher un juron bien senti quant à cet homme qui fuyait ses responsabilités. Comment pouvait-on tourner le dos à une femme portant son enfant ? Certes, il était fini ce temps où l’homme se devait d’épouser cette dernière mais il n’y avait pas de mal à l’accompagner tout le long de sa grossesse, de vouloir jouer un rôle dans la vie de cet enfant. « Je suis désolé pour cet enfant ! » soupira-t-il. Oui, désolé pour lui que sa venue au monde soit un accident et qu’il ne soit pas désiré par son père. Kyla le souhaitait-elle ? Aucune idée mais il ne se risquerait pas de poser la question car il n’était pas certain d’en apprécier la réponse. Pour lui, un enfant était le plus beau cadeau que la vie pouvait nous donner -autant dire qu’il avait hâte de fonder une famille ; mais encore fallait-il trouver la bonne personne.

La conversation prit alors une tournure totalement déjantée pour lui. Mais de quoi parlait-elle ? « Non j’en ai pas » répondit-il machinalement avant de se rendre compte du sens de ses paroles. « Je veux dire je porte pas de caleçon mais un boxer » précise-t-il avant de se relever et l’aider à en faire de même. Kyla lui montra un banc et il hocha la tête, la soulevant légèrement par la force de son bras -en même temps, elle n’était pas bien lourde ; afin qu’elle n’appuie pas trop sur sa cheville blessée. « Pourquoi c’est un fait exceptionnel que d’arriver à te supporter ? Tu n’as pas l’air si pénible que ça » lui dit-il avec un léger sourire alors qu’ils s’asseyaient sur le banc. Bonaventure lâcha un petit soupir de soulagement rien qu’à l’idée de ne plus avoir à marcher. « Les attentats d’Harvard… en 2013. J’étais proche d’une bombe qui m’a soufflé la jambe en partie. Les médecins n’ont pas pu la sauver et mes parents ont du prendre la décision de m’amputer étant donné que j’étais en mode « beau au bois dormant » » répondit-il avant de se relever pour baisser son jean et commencer à masser sa cuisse endolorie. « Vaut mieux une jambe qu’un bras en tout cas »

electric bird.

(Invité)

" Moi aussi " Soupirais-je quand il annonça être désolant pour le têtard dans mon utérus. Moi aussi, je suis désolée pour lui. Parce que ses parents ne sont que deux gamins qui ne savent pas ce qu'ils veulent. À vrai tout, ils veulent tout sauf l'un et l'autre. Enfin, je crois que je veux Cole mais lui ? Il est en couple avec cette godiche de Maëlys et je sens mon coeur se serrer en y pensant. Sérieusement... Il faut que j'arrête de penser à tout ça, que je prenne soin de moi et que je prenne la meilleure solution pour mini Carmingham. Je ne veux pas prendre de décision irréfléchie ou complètement conne. J'ai besoin de temps pour moi et j'allais le prendre, ce temps. Encore une ou deux semaines. Une ou deux semaines pour m'attacher à ce tas de cellules. Quand il me dit qu'il n'a pas de caleçon, j'ouvre grand les yeux et le reluque de bas en haut. Sa réplique suivante m'arrache un léger rire enfantin. " Tu préfères que tout tienne vraiment en place quoi " Sifflais-je avant de rire un peu plus. Ça me fait délirer, c'est complètement what the fuck. C'est tellement moi quoi. C'est drôle, ça nous détend et c'est ce qu'il faut vu la situation dans laquelle on se trouve. On se lève rapidement et se dirige vers le banc que je viens de repérer. " Tu ne me connais pas, ça se voit " Soufflais-je comme pour le prévenir que je pouvais être un petit monstre ! Oui, une grande chieuse même. J'étais insupportable quand je m'y mettais mais qui pouvait m'en vouloir, me prendre en porte à faux pour si peu ? Quand on a vécu ce que j'ai vécu, on devient chiante. Même si ceci n'explique pas cela. J'ai toujours été une emmerdeuse. Mais rien d'extravagant au début. Assise, je l'interroge sur sa jambe. Je ne sais pas ce qui me permet de le faire mais je le fais. Et s'il ne répond pas, je lui dirais que c'est un chieur, que je vais pas me moquer de lui ou m’apitoyer sur son sort si c'est ce dont il a peur. Je grimace quand il parle de 2013. " Ma soeur est morte avec les attentats et je me suis blessée au genou à cette époque " Ça semble tellement ridicule quand j'y pense mais j'ai tellement mal vécu cette période de ma vie... Tellement mal vécu que je me suis renfermée sur moi et que le seul qui avait droit à mon attention était mon psychologue. Je regarde ailleurs tant qu'il baisse son jeans pour ne pas le mettre mal à l'aise et hausse les épaules. " Tu penses ? Tu dis ça parce qu'une jambe on la cache plus facile ? " Je suis curieuse. Pour moi, une perte est une perte.. " Tu veux que je ...? " Lui demandais-je en bougeant mes petits doigts devant ses yeux. Ça lui ferait peut être du bien un massage. " Toi qui vois mais c'était toujours plus agréable quand c'est quelqu'un qui le fait pour nous " Parce qu'on se laisse aller et ça, je le sais bien.

(Invité)

Bang my head

Kyla & Bonaventure

Que tout tienne… Bonaventure éclata de rire au commentaire de Kyla, sentant que c’était monnaie courante ce genre de pensées pour la jeune femme. « On peut dire ça comme ça » répliqua-t-il avec un sourire amusé. Cette conversation était tout bonnement incongrue mais quelque chose chez cette femme rendait la chose naturelle, totalement innocente. C’était plaisant mais déstabilisant. Au moins, elle avait le mérite de le soustraire à ses sinistres pensés et rien que pour cela, il était prêt à la supporter bien qu’il ne voyait pas l’exploit en soi. « Je veux bien apprendre à te connaitre mais tu sais, je suis plutôt tolérant et patient… Tu crois que tu peux réussir à me faire regretter mes paroles ? » lui demanda-t-il comme s’il lui lançait un défi. Le défi de quoi ? D’être amie avec lui ? Pourquoi pas après tout. Bonaventure aimait bien faire de nouvelles rencontres et nouer des liens. C’était son côté social qui s’exprimait et quelque chose le poussait à penser que Kyla pourrait être une bonne partenaire de compétition.

Les attentats sont alors évoqués et il apprend qu’elle a perdu l’une de ses sœurs. « Je suis désolé pour ta sœur » lui dit-il en toute simplicité sans rentrer dans les détails. L’un comme l’autre n’en avait guère envie. C’était une intuition qui se confirma puisqu’elle repartie sur un nouveau sujet. « Oui en partie mais c’est surtout parce que je fais bien plus de choses avec mes mains…. Je crois que la perte d’autonomie aurait été plus grande et il n’y a rien de pire pour moi que de devenir un boulet pour mes proches » hausse-t-il des épaules. Oui, il n’aurait pas supporté de perdre un bras, cela aurait signifier perdre ou de renoncer à beaucoup trop de choses. Kyla agite alors ses doigts devant ses yeux et il prend quelques secondes pour réfléchir avant d’hocher la tête. « Je veux bien… après je m’occuperai de ta cheville, ce n’est pas négociable » lui dit-il avec un léger sourire. Donnant-donnant.

electric bird.

(Invité)

J'avais promis à Clay de ne pas me prendre la tête pendant ce voyage et c'était peine perdue. Ne pas voir Cole depuis le début et apprendre qu'il était en couple avec une pauvre cloche, c'était trop pour moi. Je m'étais énervée hier en rentrant, vomissant plusieurs fois. Ce bébé a décidé de me tuer de l'intérieur et de me faire comprendre que son père n'est qu'un pauvre con que je ferais bien d'oublier. Mais quoi ? J'y arrive pas, c'est plus fort que moi. Alors je suis partie me balader et je suis tombée sur le jeune homme, sur Bonaventure. Avec lui, je sors pas mon armure et tout ce qui va avec. On est deux blessés physiques alors on doit se serrer les coudes. Voilà. Puis j'ai besoin de me détendre, d'arrêter d'avoir mes aprioris, de me défendre. J'ai besoin de me laisser aller, tout simplement, de ne pas chercher le mauvais, le méchant et tout ce qui va avec. Je l'écoute et ris légèrement. " Ouai, tu peux finir par regretter tes paroles. Les hormones tout ça, ça rend un femme complètement dingue " Riais-je légèrement. Bon, c'est pas vraiment le cas. C'est juste que je suis une casse couille de base quand je m'y mets. Mais je suis pas là pour me défendre face au grand méchant loup, non non. Je suis ici pour profiter de ma journée même si elle est plutôt gâchée vu que ma cheville me lance comme pas possible. " Tant que t'es pas trop curieux avec moi, ça le fera " Je lui adresse un clin d'oeil. C'est quand on se réfère à Dimitri que je pète un câble comme une gamine de douze ans. Mais qui peut m'en vouloir sérieusement ? J'ai été battue, violée, humiliée pendant des semaines - pour ne pas dire des mois - alors je réagis... normalement. Oui, c'est comme ça qu'on dit. Normalement. Puis il y a les blessures encore bien ouvertes des attentats. Mon genou fragilisé, la mort de Savannah... Je l'écoute et hausse les épaules. J'avais été un boulet pour ma famille pendant vingt et une longues années alors bon. " On est jamais vraiment un boulet... Puis regarde, t'es autonome avec ta guibole en plastoc hein " Et moi, je ne prends vraiment aucune pincette pour dire ça. Bien Kyla, très bien, continue comme ça et tu vas pas te faire beaucoup d'amis. " Allez, tout nuuuu ! " Riais-je en l'aidant sans trop en faire. J'ai pas envie qu'on me dise que je déshabille un mec en pleine nature alors que c'est le cas. Par contre, la prothèse, je le laisse faire. Ouai, j'ai pas envie de faire une connerie et de lui faire mal. " Attention, j'ai les mains froiiides ! " Soufflais-je en haussant les sourcils à plusieurs reprises, riant de tout ça. " Si ça te fait mal, tu me le dis. C'est comme un dépucelage, si l'autre est pas doué, aïïïïe " Lançais-je en riant légèrement avant de poser mes mains sur lui. Un large frisson parcourt mon échine avant de commencer à le masser, doucement. C'est plus sa cuisse qui doit lui faire mal, le bas, alors j'appuye un peu en le regardant. Si sa tête se déforme de douleur, stop !

(Invité)

Bang my head

Kyla & Bonaventure

« Eh bien si tu finis par péter un câble, je saurais à l’avenir qu’il ne faudra jamais que je mette ma petite-amie enceinte ou alors que je m’absente le temps de sa grossesse » plaisanta Bonaventure en haussant les épaules. Il n’avait pas vraiment peur de cette Kyla, quoiqu’elle puisse lui dire. En réalité, il n’y avait pas grand-chose qui l’effrayait dans la vie, comme si, les attentats lui avaient pris la seule raison de paniquer. Aujourd’hui, il n’y avait que peu de choses capable de le mettre dans des états impensables et clairement, cette femme ne faisait pas partie de la liste. Après tout, elle n’était rien de plus à ses yeux qu’une rencontre hasardeuse. Alors, qu’importe l’issue de leur aventure, Kyla ne le traumatiserait pas. « D’accord, je vais essayer de ne pas trop l’être… Là, ça va pas être une sinécure car j’ai tendance à aimer lever le voile sur les mystères » avoua-t-il dans une grimace. Certes, il respecterait la vie privée de Kyla, là n’était pas le problème mais c’était plus fort que lui, il aimait découvrir les gens. « Donne-moi la liste des sujets tabous, comme ça, je ne commettrai aucun impair » reprit-il avec un léger sourire. C’était concept’ de demander une liste de sujet à ne pas aborder avec une inconnue mais quelque chose le laissait penser que Kyla n’était pas une jeune femme ordinaire et qu’elle ne s’en formaliserait pas.

« Cela n’a pas toujours été le cas mais oui, maintenant je suis parfaitement autonome. J’ai même repris la compétition » s’en alla-t-il dans cette petite confidence qui très certainement devait l’ennuyer. Voilà qu’il recommençait à se morfondre sur lui-même… Franchement, c’était un trait de caractère qui le saoulait mais Bonaventure était Bonaventure et il avait toujours l’impression de déranger son monde. « Cela serait un peu bizarre que je me mette nu non ? » rigola-t-il après coup alors qu’il ôtait sa prothèse avec un soupire de contentement. C’était toujours agréable de sentir un petit souffle de vent sur son moignon. « Justement, le froid va me faire le plus grand bien » dit-il avec impatience. Oui, il était impatient qu’elle touche, le masse pour faire partir cette douleur lancinante si bien qu’à peine l’avait-elle touché de ses doigts qu’il poussait un gémissement de pur bonheur. « Bon sang que ça fait du bien… » lâcha-t-il en fermant les yeux. La situation était tout de même gênante : une autre femme qu’Andy le touchait et il y prenait du plaisir voire un soulagement presque malsain. « Tu peux y aller franchement, tu ne me feras pas mal »

electric bird.

(Invité)

" Ça c'est un homme bien ! Ne pas mettre sa copine enceinte ou pas l'abandonner ! " Je ris légèrement mais c'est vrai. J'aurais préféré ne jamais tomber enceinte ou que le père du bébé soit à mes côtés. Mais c'est pas possible ça. Bah non voyons, il doit s'occuper de sa petite copine Maëlys de caca. Ça me met hors de moi, même après une bonne nuit de sommeil. Et ça me mettra en rogne longtemps, c'est comme ça. J'étais loin d'imaginer que Maëlys deviendrait rapidement mon dernier soucis et qu'une autre femme allait entrer dans le paysage, pour ne pas en partir. Je le préviens gentiment qu'il ne faut pas trop chercher avec moi et souris légèrement. Les sujets à éviter ? " Ma famille, mes exs et mon séjour en Europe. En gros, il reste plus grand chose " Lançais-je avec un large sourire. Non parce que concrètement, si on se met à parler de mon passé à la Lowell House, à l'université tout simplement, on risque de se faire chier et bien comme il faut. Parce que j'aurais pu être la présidente du club de chasteté à l'époque ! Maintenant, de celui des futures mères célibataires abandonnées par le père. Je le regarde et souris, avant d'ajouter, une pointe de malice dans la voix. " Concours de ? Le plus beau moignon de l'université ? " Je ris légèrement avant de le regarder de haut en bas et de laisser mon regard coincé sur son entre jambe. " Ça me permettrait de savoir si la légende urbaine qui dit que les métisse sont mieux fournis que les blancs est vraie " Je lui souris largement avant de le laisser enlever sa prothèse. C'est quand même super bizarre, encore plus quand il soupire dès que je le touche. Je ris légèrement, gênée. " Eh mec j'suis enceinte, tu veux que je te viole ou quoi ? " Non parce que moi, ce genre de gémissement et tout, ça m'excite à un point... Bref, je ferme les yeux et appuie un peu plus, masse là où j'estime que ce sera le plus agréable pour lui et j'oublie rapidement que je suis entrain de masser un membre meurtri, un membre qui n'existe plus et tout ce qui va avec. " Ça va ? " Demandais-je en le regardant du coin de l'oeil. Oui, vaut mieux pas que je croise son regard, c'est franchement pas bien mais alors pas du tout. Je continue mon petit massage, profitant de la vue sur la mer, l'eau clair, les étendues d'herbes... C'est quand même bien reposant aussi..

(Invité)

Bang my head

Kyla & Bonaventure

« Il faut croire qu’il existe encore des hommes bien sur Terre même s’ils sont en voie d’extinction… » plaisanta-t-il car Bonaventure ne jugeait pas vraiment son cas personnel. Il ne se plaçait pas dans la catégorie des « hommes bien » car personne n’était parfait. A un moment ou un autre, on pouvait se conduire comme le parfait des crétins et avoir de temps en temps une éclaircie de lucidité. Lui-même, ne se savait pas à l’abri du danger. Il pouvait toujours faire ou dire quelque chose qui risquait de blesser sa petite-amie. Il suffisait de si peu pour faire le mal même sans le vouloir. En ce qui concernait Kyla, il se demandait bien qui était le père de l’enfant et ce qui s’était passé entre eux. Etait-elle blessée par cet abandon ou soulagée de ne pas devoir se farcir le géniteur de son enfant ? Des questions qu’il ne se jugeait pas en droit de poser -du moins pour le moment. « Je prends note de ses sujets tabous ! Le père de l’enfant entre dans la catégorie des exs ? Juste pour savoir » lui demanda-t-il mi-figue, mi-raisin.

Kyla avait tout de même un drôle d’humour mais il était plaisant de son point de vue. Il suffisait simplement d’avoir un grand sens de l’autodérision pour le supporter ; Cela tombait bien, Bonaventure partait du principe que pour se moquer de quelqu’un, il fallait savoir rire de soi. « Même si je suis certain de remporter ce concours, non, c’est pas ça. Je fais de l’athlétisme dans la catégorie course du 100 et 200 mètres » lui répondit-il avant de tout simplement éclaté de rire face à la mention de légende urbaine. « Je ne sais pas pour les blancs, je t’avoue que je suis pas du genre à mesurer ce genre de chose sous les douches après un entrainement et avant que tu sortes une connerie du genre : montre et je te dirais ; je te répondrai tout simplement que certaines légendes urbaines doivent rester des légendes » rigola-t-il en secouant la tête en posant sa prothèse à côté de lui pour mieux savourer son massage -massage qui lui arracha plusieurs gémissements. « Pas ma faute, t’imagine pas le bien que tu me fais… enfin je veux dire que cela m’apporte un bien être genre soulagement pas dans le genre…sexuel » bafouilla-t-il au comble de la gêne car il ne cherchait absolument pas à la séduire. Andrea comptait bien trop à ses yeux pour tenter ce genre d’aventures ou même tout simplement pour lui manquer un tel respect. « Oui ça va mieux… tu peux t’arrêter quand tu le souhaites, tu en as fait bien plus que n’importe qui en m’aidant ! Et ta cheville, comment va-t-elle ? »

electric bird.

(Invité)

" C'est ça... Ça court pas les rues ou ils sont déjà pris ! " C'est ça surtout oui... Parce que les filles qui tombent dessus ne les laissent pas filer, à moins d'être complètement conne. Mais ça, c'est leur problème et clairement pas le mien... Surtout si ça me permet de récupérer la perle rare. Bon, c'est clairement pas le cas vu le mec qui fait battre mon coeur. Je me sens mal rien que de me l'avouer. Putain, Cole quoi... Pourquoi ? Mais POURQUOI ? Dante va me tuer, me couper en morceau et me jeter dans le Charles River quand on va rentrer à Cambridge parce qu'entre Dimitri et Cole, j'ai pris le duo gagnant quoi. Non, je pouvais pas tomber sur un type comme Dante ou bien Bonaventure qui a l'air tout ce qu'il y a de plus respectable. Je soupire légèrement et secoue la tête de droite à gauche. " Non c'est un... plan cul régulier. C'est comme ça qu'on dit ? " Je ris légèrement pour détendre l'atmosphère, pour me détendre parce que je suis complètement folle rien que d'y penser. Un coup de rein sans protection et hop, ça fait des chocapics. Si j'avais voulu que ça arrive, je serai encore entrain de galérer, aucun doute là dessus ! J'avais envie d'arrêter de parler de tout ça avec tout le monde. Mais c'est désormais un sujet prenant de ma petite vie. Je souris légèrement. " Un sportif ! Ça va, ça a pas été trop dur de se réhabituer ? " Je ne me suis toujours pas habituée à mon genou meurtri depuis neuf mois... Et je crois que je ne m'en remettrais jamais. Il faut que je reprenne la danse de manière un peu plus intensive à la rentrée. Ou le sport, la muscu pour commencer. Je suis pas flagada mais visiblement mon genou n'a pas été soigné comme il aurait du l'être. Je ris à sa réponse face à la légende urbaine que j'évoquais quelques secondes avant. " Bon bah j'irai vérifier ailleurs " J'hausse les épaules et ris légèrement. Il va me prendre pour une perverse mais.. attendez ... J'en suis une ! Alors bon. Et ses gémissements - bien que pas du tout adressé à moi - me donnent terriblement envie de faire des cochonneries et je lui fais comprendre. On se calme ou moi je bous. Je ris quand il parle du bien que je lui fais. " Tais toi tu vas finir par me donner trop chaud " Lançais-je en continuant mon massage. C'est bizarre, vraiment, mais ça fait une expérience en plus. Et je suis toujours partante pour de nouvelles expériences du type. " Ça va ça va... J'ai hâte de rentrer à Cambridge et de pouvoir me reposer, mettre mon atèle et tout ce qui va avec ! " Confiais-je au jeune homme. " Je me suis blessée au genou en 2013 et puis l'année dernière, c'est ma cheville et mon genou qui ont pris et depuis, c'est la cata. J'étais en danse, j'ai pas pu prendre trop de temps pour me soigner " Et je n'en avais pas trop envie, voulant danser à tout prix. Mauvais choix, très mauvais choix...

(Invité)

Bang my head

Kyla & Bonaventure

« Oui c’est ainsi que cela s’appelle » répliqua-t-il sur un ton hésitant. Comment Kyla pouvait-elle trouver son plaisir dans ce genre de relation ? Bonaventure ne la jugeait pas mais il ne comprenait. Le métisse n’appréciait pas de coucher juste pour coucher. Bonaventure avait besoin de ressentir une profonde affection pour se sentir pleinement dans l’acte charnel. C’est bien pour cela que même s’il prenait du plaisir auprès de femmes, il n’en ressortait jamais comblé. Voilà pourquoi avoir une petite-amie était quelqu’un chose d’important à ses yeux car il savait que jamais aucune autre femme qu’Andrea pourrait lui faire atteindre cet état grâce lors d’un rapport sexuel. Cela pouvait paraitre old school mais c’était sa façon de penser. « Il n’a donc pas envie d’avoir un enfant entre les jambes si je comprends bien ? » lui demanda-t-il, comprenant encore moins son partenaire régulier. Avoir un enfant était quelque chose de merveilleux. Il donnerait cher pour avoir un enfant mais il était encore trop tôt et il n’était pas certain qu’Andrea puisse en avoir d’après ce qu’il avait compris. Le métisse voulait bien renoncer à avoir un enfant biologique mais pas à renoncer à devenir père d’une manière ou d’une autre. La question ne se posait pas pour l’heure, il avait encore de belles années devant lui avant de songer à ce projet.

« Non pas vraiment. Disons que c’était plus dur psychologiquement mais ça m’a fait du bien de recourir. J’ai une prothèse spéciale pour mes entrainements » lui confia-t-il avec un regard nostalgique. Reprendre le sport l’avait sauvé en quelque sorte. Il avait pu se sortir de l’enfer des médicaments et surtout lui donner une échappatoire à sa propre dépression. « Oui ! Je ne crois pas que ma petite-amie apprécie que je balaie tes doutes en me montrant nu devant toi » grimaça-t-il un petit sourire avant de rigoler plus franchement. Il savait que Kyla plaisantait et c’est pour cela qu’il se permettait d’être aussi léger. Dans le cas contraire, il aurait pris ses distances plus rapidement. Le problème, c’est qu’apparemment son soulagement lui donna envie de plus, à son plus grand dam. Bonaventure tenta de s’expliquer mais il s’enfonçait plus que toute autre chose. « Oui vaut mieux que je me taise ! » marmonna-t-il en rougissant faiblement. A la place, il reporta la conversation sur elle, sur cette cheville. « Si tu veux, je peux te donner le nom d’un excellent médecin, pour essayer de te remettre d’aplomb. Il est habitué à traiter les sportifs, il pourrait peut-être t’aider ? » lui proposa-t-il avec sa gentillesse légendaire.

electric bird.

(Invité)

Je ris légèrement quand il confirme que c'est bien ça. Non mais sérieusement, je suis plus entrain de me dévoiler à cet inconnu que j'ai pu le faire en trois mois à des gens comme Athena ou Emilia... C'est juste qu'avec elles, j'ai peur d'être jugé alors que lui, je ne le reverrais surement jamais. " Pas de mômes, pas de copines, rien " Enfin si, une copine, parce qu'il est avec Maëlys. Mais moi, ça ne m'arrange absolument pas et ça ne m'enchante pas du tout. Je préfèrerais qu'il soit un type bien. Mais non, j'ai quitté un connard pour m'amouracher d'un autre connard. Kyla, collectionneuse de connard par excellence. Je me désolée, je me trouve pitoyable mais je continue sur ma lancée. Et lui, il a l'air bien lancé en sport et en course, plus précisément. Je me demande ce que ça fait de courir avec une seule jambe et une autre prothèse que celle ci. À vrai dire, je me demande ce que ça fait d'avoir un membre en moins. " Genre t'as une lame ? " C'est comme ça qu'on appelle ces choses non ? J'adore le sport et je suis pas mal les Jeux Olympiques mais je dois dire que tout ce qui est Handi-Sport, j'y fais moins attention comme les trois quart des américains. Mais ça m'intéresse, tout ça m'intéresse. C'est plaisant de rencontrer des gens qui ne sont pas comme nous parce que j'ai l'impression que l'individualité fait chou blanc face au conformisme ces derniers temps, comme si tous les étudiants d'Harvard avaient le même destin. " Pas grave, je lui dirais que c'est pour la science ! " Riais-je légèrement. Autant éviter de lui dire que petite amie ou pas, je m'en fiche pas mal, c'est son problème et pas le mien. Je n'ai plus aucune conscience sur ce point depuis que j'ai chopé ma frangine et mon premier amour ensemble. Depuis ce jour là, je suis du genre "j'ai proposé, il a dit oui, c'est lui le faible et je t'ai rendu service". Pas sur que ça marche à tous les coups mais bon. Il a l'air super mal à l'aise et ça me fait rire. Quand on voit dans la situation dans laquelle on est franchement... " Aaaah, je vais regarder ailleurs parce que ça va plus du tout " Soufflais-je en référence à ses joues qui viraient au rouge. C'est trop mignon. Et ça pourrait me faire craquer mais le jeune homme n'est pas trop mon type d'hommes. " Ah oui ce serait super... J'aimerais tellement reprendre la danse. Pas à un haut niveau mais au moins un peu quoi.. Là je fais quoi, vingt minutes et je souffre le martyr, c'est horrible " Soupirais-je sérieusement avant de sortir mon portable de la poche arrière de mon short et de lui tendre pour qu'il écrive le numéro du médecin ou le sien, je sais pas trop, comme il veut. " Je pense que c'est trop tard mais si ça peut me soulager, je prends " Lançais-je avec un sourire. Et puis, je veux dire, il court alors qu'il lui manque la moitié de la guibole, moi j'ai tout ! Je termine un petit massage et pose ma jambe sur les siennes. " Allez, envoie moi au paradis " Riais-je comme une gamine de douze ans. J'ai dis que ça allait. Ça va, mais je crois que ça va me faire du bien alors je profite...

(Invité)

(Contenu sponsorisé)