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Sally a toujours été têtue, et encore une fois en maintenant ses propos. Je ne voulais pas y faire attention, je ne pouvais pas jouer l'avocat du diable a chaque jour de ma vie. Je savais bien que j'étais le responsable de tout ça, et que pour le coup je ne pouvais m'en prendre qu'a moi. " Je me comprend... Je ne vais pas te raconter pourquoi, mais sache que je te défend quand il le faut. Je sais que j'aurais dû le faire plus tôt; mais voilà... Je le fais maintenant. " Mieux vaut tard que jamais non? C'est le dicton qui le dit, pas moi. Et j'aurais pu me douter de sa prochaine réponse. Je sais que ma parole ne valait rien pour elle, mais moi je m'y tiendrais. " Je ne te demande pas de me croire. Tu en fais ce que tu veux de ce que je dis. " Au moins c'était clair. En tout cas, la jolie blonde tentait de profiter de mon moment d'absence pour se défiler. Hors de question. Je l'attrape pour la retourner brusquement, mais sans violence ni douleur. Son ventre se posait quasiment contre le mien, et faisait ainsi une sorte de barrière de sécurité pour la distance. Je la fixais dans les yeux, lui demandant alors si ma fille se portait bien. J'écoutais tout ce qu'elle avait a dire, sans la couper. Et, soudain, une idée me venait en tête. Une idée un peu folle, mais d'un coté je me disais que si elle acceptait, je n'aurais plus cette envie d'allumer la clope que j'avais foutu dans ma poche en me relevant tout à l'heure. Et puis, si jamais Sally acceptait, elle gagnerait du temps et de l'énergie. Ma main lâche son bras doucement, et je lui dis d'une voix un peu plus douce, toujours en maintenant ses yeux qui me déstabilisent légèrement. " Et qu'est ce que tu dirais que je vienne t'aider?... Je ne suis pas parfait en petit ami, et je ne sais pas si j'aurais la chance de prouver que je serais un bon père... Mais je peux au moins t'aider a organiser l'arrivée de notre fille. " Je souris doucement " Et je suis un bon peintre. " Je tentais un peu l'humour, mais j'étais sérieux. " Je sais bien que jamais tu ne me pardonneras. Que tu ne pourras plus jamais me faire confiance... Mais laisse moi te prouver que je tiens a avoir ma place dans sa vie, et que je serais la pour t'aider. Que ce soit pour peindre un mur, ou pour payer sa scolarité. Ou pour passer des moments avec vous. " Je crois qu'elle n'avait pas prit conscience que j'étais prêt a beaucoup pour avoir ma fille. Même si il faut que jamais Solveig ne l'a voit, j'accepterais. Je ferais en sorte de ne pas faire venir la rouquine chez moi quand j'aurais mon enfant, ou je la verrais qu'avec sa mère. Peu importe.
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