there's a stranger in my bed, the chaos in my head (kyla)

Leo bloqua sur les quelques mots de la jeune femme. Elle parlait de ça comme d'une éventualité ce qui ne correspondait pas vraiment à ce qu'elle avait pu lui dire. « Je croyais que c'était le cas justement. » souffla-t-il, les sourcils froncés avec l'impression qu'elle se foutait de sa gueule. Puis Leo avait décidé d'utiliser un point sensible de Kyla. Allongé sur elle, il l'allumait comme elle avait essayé de le faire avec lui tant de fois, jusqu'à qu'elle avoue qu'elle le voulait. Enfin, il mettait son ultime plan à exécution, lui ordonnant simplement de partir. Bon au passage elle lui mit un coup entre les jambes et il s'enleva d'au-dessus d'elle sans soucis pour laisser passer la douleur alors qu'elle se rhabillait comme une folle, le menaçant sans vraiment le menacer. Bref, inutile, Kyla, énervante, tout, elle cumulait les défauts. « Tu pensais à quoi en t'invitant chez moi ? Que j'allais gober tes conneries ? Qu'en me basant sur les histoires que tu racontes j'allais soudain me rendre compte que tu étais la femme de ma vie et que j'allais te prendre entre un doliprane et un verre d'eau ? J'ai peut-être quelque chose à perdre en jouant de toi comme ça, tu peux bien aller voir qui tu veux pour rapporter ce que je te fais mais tu as autant à perdre que moi ! » Elle lui disait d'aller voir ailleurs, comme si ça importait Leo tout ça, comme s'il allait regretter une seule seconde qu'elle parte et ne revienne plus. C'était peut-être pas le chantage qu'il avait pu lui faire subir il y a un an, parce que désormais elle répondait, mais Halberstam était aussi certain des cartes qu'il avait à jouer. Il la poussait à se diriger vers la porte d'entrée quand il la bloqua finalement contre celle-ci, se rapprochant une nouvelle fois d'elle. « Mais t'as peut-être pas tout à fait menti sur un point. Tu ressens un truc Kyla, ça s'appelle de la frustration. Tu es frustrée parce que ce que tu veux tu ne l'as pas et tu ne l'auras pas. J'te parle pas uniquement de moi, mais de ta vie. T'es frustrée de tout. » Il s'écarta pour la laisser passer, un sourire victorieux aux lèvres avant d'ajouter en déverrouillant la porte d'entrée. « Et avise-toi de rien ressentir d'autre me concernant. » Pourtant quelle victoire ce serait de la faire tomber amoureuse pour mieux la briser ensuite.