there's a stranger in my bed, the chaos in my head (kyla)

❝ there's a stranger in my bed
the chaos in my head. ❞
KYLA & LEO.

Leo se réveillait tout doucement, dérangé par la lumière qui filtrait à travers les rideaux et sous la porte de sa chambre. Il sentait son mal de crâne bien présent, résultant des verres d'alcool qu'il s'était enfilé tout au long de la nuit. Il songea un peu hébété qu'il n'avait aucun souvenir de comment il avait pu rentrer chez lui. C'était le flou total, il était pourtant en caleçon dans son lit, et il pouvait sentir une présence à ses côtés. Sans ouvrir les yeux, profitant des dernières minutes de sommeil qu'il pouvait voler, il se rapprocha du corps féminin qu'il devinait à ses côtés pour l'enlacer délicatement. Leo ne ramenait jamais de filles chez lui ou presque, seules les plus méritantes passaient le pas de sa porte. Quelque part au fond de son esprit encore fatigué et bousculé par la vodka, il songea un instant à Calypso. Il posa ses lèvres contre son épaule avant de se détacher légèrement, prêt à se rendormir. Puis brusquement, comme un éclair de lucidité lui traversa l'esprit. Ce n'était pas possible que ce soit elle, il ouvrit donc péniblement les yeux pour identifier la fille qu'il avait pu ramener chez lui. Au moins, ça expliquait pourquoi il était rentré chez lui et comment. Il connaissait cette fille pourtant. Il releva encore la tête avant de reconnaître clairement Kyla, en très très très petite tenue. « Qu'est-ce que tu fais là ? » chuchota-t-il, la voix un peu rauque. « Pourquoi t'es … » ajouta-t-il un petit peu paniqué en remarquant qu'elle ne portait pas grand chose. Est-ce que par le plus grand des hasards il aurait passé sa nuit avec elle ?

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Soirée agitée, alcoolisée et tout ce qui va avec. Boire, boire et encore boire. Et ne pas rentrer chez soi. Je ne rentre plus à l'appartement depuis qu'on y a découvert des cafards en rentrant de courses avec Dante. Alors je m'arrange toujours pour m'inviter chez une amie. Mais vu l'état de Leo, c'est chez lui que je m'invite. Arriver jusque chez lui est un calvaire sans nom. Mais le beau mather est rapidement au lit. Chaussures, chaussettes, jeans, chemise. Plus rien sur le dos alors que je passe le drap sur lui, frottant légèrement mes yeux. J'ai trop bu, je suis morte. Et je fais comme avec lui. Mais j'ai moins de vêtements. Robe et talons, c'est tout ce qu'il y a à enlever. Un baiser volé et je m'allonge à côté de lui. Quelques heures plus tard, la lumière m'aveugle et grogne légèrement. Jusqu'à ce que je sente le bras du jeune Mather contre ma peau nue. Je souris légèrement et referme les yeux. Leo, mon Leo... Oui, j'ai le don de m'approprier les gens et les choses. Surtout lui. Ses lèvres sur mon épaule me font frissonner et je regrette qu'il n'ait pas été en état de faire l'amour hier. Parce que dieu qu'on se serait éclaté, enfin ! L'alcool nous fait faire ce qu'on veut le plus au fond de soi. Quand on ne voit pas trop. Sinon c'est le coltard. Je me tourne légèrement pour le regarder et je vois son visage changer du tout au tout. Ouai, bon, c'est pas pour aujourd'hui la partie de jambe en l'air. " Je t'ai ramené hier... " Soufflais-je. Il a pas l'air content de me voir là. " Parce que je ne dors pas en robe à sequins.. Et qu'on s'est peut être un peu amusé hier " Oh j'en rêverais. Mais il ne se souvient de rien alors je peux lui faire gober tout ce que je veux, chose que je vais faire. Après tout, je l'aime, c'est l'homme de ma vie blah blah blah.

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KYLA & LEO.

Il ne prenait jamais à la légère tout ce qui concernait Kyla. En fait, la jeune femme était pour lui un gros machin de sa vie à prendre avec des pincettes. Parce qu'il lui avait fait vivre un calvaire pendant des mois, parce qu'il avait rompu avec sa copine à cause d'elle, parce qu'elle était revenue d'entre les morts pour lui confier qu'elle avait des sentiments pour lui et que tout ce qui pouvait se passer désormais entre eux était lourd de conséquences. Déjà rien qu'entre eux, Leo l'avait jeté quelques semaines auparavant quand elle lui avait confié son attachement car il ne pouvait pas y répondre. Non le jeune homme n'était pas assez désinvolte pour profiter de la situation, au contraire, il ne voulait pas lui donner quoique ce soit pour qu'elle croit qu'il pouvait ressentir quelque chose en retour à son tour. Puis s'il se passait quoique ce soit, il avait comme l'impression que ses chances de reconquérir son ex seraient réduites à néant. Mais pour l'instant, encore épuisé, il ne bougeait pas de sa position, cherchant à recueillir quelques souvenirs de sa soirée. Rien, le noir complet. Tout ça lui semblait avoir du sens, il se connaissait, avec l'alcool il était plus apte à se déshabiller facilement. « On a couché ensemble ? » demanda-t-il le plus simplement du monde en tournant la tête vers la jeune femme. Ce n'était ni un reproche, ni rien du tout, pour le coup il voulait vraiment se renseigner sur ses agissements de la veille et la brune était la seule capable de l'informer apparemment. « J'espère que t'as pris ton pied depuis le temps que tu attendais ça. » dit-il en essayant de se lever un peu mais peine perdue, il se laissa retomber sur les oreillers. Enfin, il n'était pas convaincu qu'elle ait pris grand plaisir, il n'avait souvenir de rien.

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" Ça t'intéresse de savoir ? " Soufflais-je avec un léger sourire sur le visage. Bien sûr, que ça l'intéresse. Ce pauvre Leo qui succombe à la belle brune qui fait de sa vie un enfer depuis quelques temps. Ou c'est lui qui fait de ma vie un enfer. Oui, c'est plus probable. Je m'amuse à lui faire croire qu'on a couché ensemble mais je sais que je ne vais pas tenir longtemps. Parce que, si j'avais couché avec le beau brun, il serait nu à l'heure actuelle et il en serait de même pour moi... Et je sais pas s'il se rend compte mais on a encore un bout de tissu sur nous. Je le regarde et ris légèrement. Ma tête ne me fait pas trop mal, c'est sympa. Je pose une main sur son torse avant de me glisser sur lui, à califourchon. " La meilleure nuit de nos vies. C'est toi même qui l'a dit " Soufflais-je avant de descendre du lit, d'attraper sa chemise et de la passer. Je ne ferme qu'un bouton pour faire 'comme si' elle était fermée. Non, je préfère qu'il puisse me regarder et me déshabiller quand il le veut. " Tu veux quelque chose à boire, à manger mon amour ? Ou un doliprane ? " Soufflais-je en le regardant droit dans les yeux, remontant dans le lit en me rapprochant de lui. Pas trop non plus. Parce que je sais que les mots de Leo peuvent faire mal, me faire mal.. C'est pas l'amour fou, j'lui ai fais gober des beaux mensonges l'autre fois mais il a quand même une place importante dans ma vie. Une place que je préfèrerais oublier. Oui, Leo me plait. Mais il me plait au même point que Matthéo, Dante, Asher, Declan... Comme un ami avec je pourrais coucher jusqu'à ce que la terre éclate en mille et un morceaux... " Je suis tienne, profite " Soufflais-je en glissant un doigt sur son torse.. J'aimerais tellement qu'ils se convainquent qu'on ait couché ensemble, que son couple avec sa folle de blonde est fini pour de bons et qu'on s'éclate. Oh Leo allez, fais moi rêver...

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the chaos in my head. ❞
KYLA & LEO.

« Bah disons qu'avec le cirque que tu me tiens depuis dix ans, si on a couché ensemble je préfère autant le savoir. » répondit-il du tac au tac comme si de rien était. Non mais vraiment, quitte à lui gâcher la vie, il aimerait autant être automatiquement mis au courant histoire de pouvoir songer à disparaître et se faire passer pour mort lui aussi. Le pire dans tout ça c'est qu'il n'arrivait pas à douter du fait qu'ils aient couché ensemble. Après tout, elle était en petite culotte dans son lit, elle était tactile, n'hésitant pas à grimper sur lui comme si elle avait effectivement fait ça toute la nuit. Il fronça les sourcils – mais pas trop mal de tête oblige – lorsqu'elle lui dit qu'ils avaient passé la meilleure nuit de leur vie. Ça il ne s'en souvenait pas par exemple pour une nuit inoubliable. Mais il se passa de tout commentaire, restant bouche bée devant la familiarité dont faisait preuve la brune à son égard. Mon amour ? vraiment ? Elle se rapprochait de nouveau de lui, vêtue de sa chemise, vraiment comme si elle était chez elle, tranquille. « Ouaip rends-toi utile va me chercher un médicament et de l'eau. » dit-il froidement, comme pour imposer de nouveau une distance entre eux. Il était vraiment perdu, incapable même de la repousser tant la situation était de nouveau incontrôlable. Il retrouvait cette sensation étrange, celle de cet été, celle de la rentrée, celle de son retour. Il perdait pied comme à chaque fois que Kyla lui tournait autour, et pas de la meilleure façon qu'il soit. Il n'avait juste aucun contrôle de la situation. Avant qu'elle se s'éloigne, il se releva juste assez pour attraper la main de la jeune femme pendant que celle-ci se baladait sur son torse. « On a fait quoi exactement ? » Parce que non, elle n'était pas sienne, pourquoi ces petits surnoms, ce rapprochement. Il ne comprenait rien et il ne voulait pas commettre encore une fois un faux pas à cause de Carmichael même si cela semblait inévitable, c'était comme si elle avait toujours un coup d'avance.

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Je le regarde et lève les yeux au ciel. Le cirque que je lui fais depuis dix ans ? Il faudrait peut être que je lui rappelle qui s'est immiscé dans la vie de l'autre il y a presque un an. J'ai envie de l'étriper. Avec Leo, ça a toujours été comme ça. Fuis moi, je te suis, suis moi je te fuis. J'ai envie de lui en coller une pour qu'il ait une réelle raison d'avoir mal à la tête. Moi qui croyait que les Mather étaient habitués à boire. Que nenni. Juste une bande de gosse qui aimait se prôner roi de la fête. Mais ils étaient surtout Roi des migraines. Allez, qu'il décuve et aille se faire foutre pour son cachet. " C'est une façon de parler à une femme ça " Lançais-je en levant un pouce. Tu fais le malin avec moi Halberstam et tu souffriras encore un peu plus. Me faire marcher dessus par un petit con dans son genre, non merci. Oui, c'est la colère qui parler mais qu'est-ce que j'y peux sérieusement ? Il m'a toujours plu et le voir aussi agressif, ça me retourne l'estomac. " Lâche moi " Soufflais-je en le regardant droit dans les yeux. Pour les délires sado masochistes et la violence, j'avais déjà Cole et c'était assez de boulot comme ça. " Tu le veux ton cachet ou merde ? " Parce que je finirais par aller lui chercher, bien entendu. Pas que j'ai envie mais j'avais une petite longueur d'avance. Il n'avait aucune chance face à moi pour ce coup. Je pouvais lui faire croire tout ce que je voulais. " Ça te dérangerait tant que ça qu'on ait couché ensemble ? Ne t'inquiète pas, on s'est protégé. Je sais pas où t'as été trainé " Lançais-je d'une manière assassine. Je joue vraiment très mal l'amoureuse transie quand je suis en colère. C'est juste qu'il me gonfle. Comme si coucher avec moi était la pire chose au monde. C'est loin d'être le cas et s'il faut, je lui montre. Je le regarde et lui montre son emprise qu'il a toujours avec ma main libre. Allez, lâche moi avant que je me débatte et te foute un coup.

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KYLA & LEO.

Elle lui donnait des envies de meurtres, vraiment. Il songea un instant à la jeune femme presque fragile qu'il avait vu quelques semaines avant à son retour. Il était perplexe, perdu, décontenancé par l'attitude de Kyla. Elle le savait pourtant qu'il était comme ça, avec elle, il n'arrivait pas à se montrer doux ou attentif avec elle. Leur relation n'avait jamais contenu une once de sympathie. « Mais bordel Kyla, tu sais quoi ? T'es folle à lier ! » dit-il en laissant sa tête lourdement retomber sur l'oreiller. Il appuya doucement sur ses tempes pour faire passer le mal de tête comme si ça allait marcher. « Non laisse tomber j'irais chercher tout seul me gonfle pas. » répondit-il froidement. À vrai dire, il était perdu, un peu désarçonné. Un instant avant elle jouait les amoureuses transies, satisfaite d'une supposée nuit de folie qu'ils auraient passé, la seconde d'après elle le regardait de nouveau avec son regard … de Kyla. Le même que lorsqu'il était allé l'accuser de tous les maux du monde en septembre. Elle était méchante, mordante, comme si elle allait le frapper d'ici deux ou trois secondes. Il sonda son regard, pourquoi agissait-elle comme ça ? Il garda dans un coin de sa mémoire ses confidences sur les sentiments qu'elle disait avoir pour lui. Mais non, rien n'avait de sens pour le jeune homme. « J'ai rien dit ! Je me souviens de rien tu peux pas arrêter un instant ? » Au lieu de relâcher son emprise comme le regard de la brune le suggérait, Leo serra encore un peu le poignet pour la tirer un peu dans sa direction. « Pour quelqu'un qui vient de coucher avec le mec qui la rejette depuis un an t'as pas l'air plus perturbée que ça, j'peux douter ? »

(Invité)

Folle à lier ? Non, vraiment ? Je pense pas trop. Je pense plutôt que je suis tellement désespérée d'avoir une once d'intention de la part de ce mec que je fais n'importe quoi. Ça m'amuse mais en même temps... Ça me brise le coeur. Il fait moins le malin maintenant qu'il ne se souvient de plus rien. En même temps, il n'y a rien à se souvenir. Je rêverais d'avoir Leo dans mon lit, entre mes cuisses mais s'il pouvait être éveillé, réveillé, alerte et tout ce qui va avec, ça m'arrangerait. Me taper un légume - pour ne pas dire le violer - trop peur pour moi. Hard to get... Il a toujours joué le garçon détaché mais est-ce qu'il l'est vraiment ? Je me permets de croire que non. Je suis supposée l'aimer, le vouloir pour moi et je sais que si j'invente une connerie, fais courir la rumeur qu'il s'est tapé la brunette que je suis, sa blonde risquerait de péter un câble mais aussi - voire surtout - de l'éloigner encore plus de moi. J'en ai dans le cerveau mon coco. Je lève les yeux au ciel quand il ressert sa main autour de mon poignet. " Je devrais être perturbée par quoi ? Je sais très bien que c'est une histoire d'un soir. Mes sentiments ne m'aveuglent pas sur l'homme que tu es Leo " Soupirais-je, d'un air totalement dramatique. J'aurais tellement aimé que ça fonctionne entre nous, qu'il m'enlève Cole de la tête mais non, absolument pas ! Il s'enfonce encore plus et me donne encore plus envie de l'étrangler. Je me glisse au dessus de lui pour le mettre mal à l'aise, pour qu'il me lâche parce que je vais finir par avoir un bleu à cette allure. Je ne marque plus autant qu'avant mais tout de même. " Je te demande de me lâcher Leo, pour la dernière fois. Si t'as besoin d'une pute à maltraiter, je pense que t'as le choix dans tes exs " Une en particulier à vrai dire. Calypso, tu m'entends ?

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KYLA & LEO.

Ça y est on en reparlait donc des fameux sentiments développés par la jeune femme envers son bourreau. Il ricana légèrement, alors qu'il avait voulu se montrer compréhensif et ne pas se moquer de la brune quant à cela, dans la situation actuelle, ça sonnait presque comme quelque chose de ridicule et Leo se permit pour une fois de douter de la validité des paroles de l'étudiante. « Ah ouais ? Donc ça tient à quoi ce que tu me dis ? Si je te dégoûte à ce point. » Kyla prenait un peu trop l'habitude de lui grimper dessus, pourtant Halberstam ne la repoussait pas. Quelque chose de viscéral remontait de ses tripes, la même envie de la manipuler, de lui faire mal comme ça avait toujours été le cas. Et ça le bouffait vraiment de pouvoir redevenir ce Leo-là, il ne voulait plus rien avoir à faire avec Carmichael pourtant elle s'imposait, elle lui donnait envie de recommencer leurs petits chantages respectifs, il voulait la blesser et en même temps garder l'emprise qu'il pouvait avoir sur elle. Il crut comprendre le sous-entendu dans les mots de la jeune femme et il vira au rouge. S'il y avait quelque chose à quoi elle ne pouvait pas s'attaquer c'était bien Caly, c'était un domaine sur lequel Leo perdait facilement les pédales. Brusquement, il la renversa sur le lit à côté et s'allongea sur elle pour la bloquer dans ses mouvements, bloquant les mains de la jeune femme au-dessus de sa tête. « Peut-être que ça m'intéresse pas de le faire aux autres. » Il était énervé, son ton s'élevant, trahissant son tourment intérieur. Enfin un sourire moqueur naquit sur son visage. « La vérité c'est que tu accepterais pas qu'on couche ensemble, tu me posséderas jamais comme tu peux le souhaiter. Tu sais aussi qu'une fois qu'on l'aura fait, je vais te jeter, ça sera fini, ton petit jeu n'aura plus aucun but. »

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" Tu ne me dégoûtes pas. Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dis tu veux " Lançais-je d'un ton cinglant. T'as compris Halberstam ? J'ai jamais dis que tu me dégoûtais. Ou peut être que si... Mais pas à ce moment même ! À ce moment, je dis juste que tu préfères ton espèce de blonde sans saveur qui se fout de toi comme de sa première couche. Elle ne le mérite pas et son petit cerveau malade va finir par l'oublier. Il n'aura plus que ses yeux pour pleurer et moi je lui offre la possibilité d'une vie heureuse. Mais il n'en veut pas. Et bien qu'il aille se faire foutre. Merci, au revoir. S'attaquer à sa douce malade et hop, on se retrouve collée au lit, les deux mains au dessus de la tête. Un léger sourire se dessine sur mon visage. Et si je n'attendais que ça ? Oui, peut être bien. Il n'a pas hésité à jouer avec moi l'année dernière et je devrais être gentille ? Lemme die please. " Ça me gêne pas d'être ta petite préférée pour tes délires sado masochistes tu sais " Soufflais-je en m'approchant de lui, à deux doigts de lui arracher un baiser. S'il pense que me prendre des coups, ça me fait peur, qu'il essaye. J'ai été battue pendant de nombreuses semaines, pendant de nombreuses heures pendant mon petit voyage en Europe de l'Est alors franchement, il ne me fait pas peur. Je l'écoute et hausse les épaules. " La vérité, à vrai dire, c'est que je sais dans quoi je m'engage en étant avec toi, comme ça. Je sais que je n'aurais qu'à ouvrir la bouche pour que ta précieuse ex petite amie te jette pour de bon. Parce qu'elle me croirait, comme pour les photos... C'était que du bluff et pourtant.. " Et oui, j'avais absolument aucune preuve qu'il avait toujours ces clichés. Je me suis juste dis que je n'avais rien à perdre alors que lui aurait tout à perdre, absolument tout... Il l'aime cette espèce de tarée et c'est dommage. Parce qu'on ferait quand même un super couple tous les deux. " Mais c'est bien, je vois que les sentiments que j'ai pour toi ne sont qu'un petit jeu pourri... " Soufflais-je. Oui, il le dit lui même. " Si tu veux me jeter pour de bon, on peut très bien recommencer ce qu'on a fait hier, histoire de te laisser des souvenirs intarissables en tête " Je mords légèrement ma lèvre inférieure et remonte mes jambes vers lui, rapprochant aussi mon intimité de la sienne.

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